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Persistance des résidus de pesticides dans les sols : intérêt d’une surveillance nationale | INRAE

Persistance des résidus de pesticides dans les sols : intérêt d’une surveillance nationale | INRAE | Les Colocs du jardin | Scoop.it
COMMUNIQUE DE PRESSE - A la différence de ce qui est fait pour les milieux aquatiques et l’atmosphère, la surveillance de la contamination des sols par les pesticides n’existe pas à l’échelle du territoire. Or, des travaux récents de chercheurs INRAE, en collaboration avec l’Université de Bordeaux, montrent qu’un grand nombre de substances, en quantité importante, y persistent sous forme de résidus. Des résultats parus dans la revue Environmental Science & Technology.

 

INRAE

Publié le 24 mai 2023

 

"... Les molécules les plus fréquemment détectées sont le glyphosate et l’AMPA, son métabolite principal, présents dans 70% et 83% des sols prélevés. Des fongicides de la famille des triazoles (époxiconazole) ou des fongicides inhibiteurs succinate deshydrogénase (SDHI) sont également retrouvés dans plus de 40% des sites, tout comme des insecticides de la famille des pyréthrinoïdes comme la tefluthrine[1]. Si la majorité des substances recherchées sont utilisées uniquement en agriculture conventionnelle, quelques molécules peuvent cependant être utilisés en agriculture biologique, comme les pyréthrinoïdes.

 

Si les herbicides contribuent le plus aux concentrations totales en pesticides retrouvées dans les sols, le risque majeur estimé pour les vers de terre est dû aux insecticides et aux fongicides. Les risques de toxicité chronique pour ces vers de terre sont modérés à forts pour toutes les parcelles cultivées."

(...)

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Les SDHI, ces fongicides qui ne touchent pas que les champignons

Les SDHI, ces fongicides qui ne touchent pas que les champignons | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Des chercheurs français montrent que ces pesticides pourraient être parfois plus toxiques pour des organismes non cibles que pour les moisissures contre lesquelles ils sont censés agir.

 

Par Stéphane Foucart Publié le 07 novembre 2019 à 20h01 - Mis à jour le 08 novembre 2019 à 10h14 (abonnés)

 

"Au printemps 2018, une dizaine de chercheurs de plusieurs organismes de recherche publics (INRA, Inserm, CNRS, etc.) alertaient les autorités sanitaires françaises sur les risques présentés par une famille de fongicides de plus en plus utilisés en agriculture, les SDHI (pour « inhibiteurs de la succinate déshydrogénase »). Les lanceurs d’alerte apportent, jeudi 7 novembre dans la revue PLOS One, des éléments à l’appui de leurs inquiétudes.

 

Après avoir testé, in vitro, l’effet de huit molécules de la famille des SDHI sur un champignon (Botrytis cinerea) ainsi que sur des cellules d’abeille, de lombric et d’humain, les auteurs suggèrent que l’action des SDHI n’est pas spécifique : elle pourrait être tout aussi délétère pour des organismes non cibles."

(...)

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Stop aux pesticides, nous voulons les coquelicots : l’Appel de Fabrice Nicolino

Stop aux pesticides, nous voulons les coquelicots : l’Appel de Fabrice Nicolino | Les Colocs du jardin | Scoop.it

... Nous avons connu la farce du Grenelle – l’annonce d’une réduction de 50 % des pesticides, suivie peu après des mots : « Si c’est possible » – ainsi que la création d’un plan coûteux, Écophyto, qui loin d’entraver le monstre, lui aura permis d’augmenter les tonnages épandus de 22 %.

 

Par Fabrice Nicolino – 24.07.2018


CRÉER DES MILLIERS D’ÉVÉNEMENTS

 

"Les discussions oiseuses sur le glyphosate ou les néonicotinoïdes n’auront pas masqué l’essentiel : quand une molécule est par extraordinaire chassée, d’autres, peut-être plus dangereuses encore, comme les SDHI (fongicides que les scientifiques soupçonnent de modifier l’ADN des humains, entraînant de nombreuses maladies, (ndlr), sont déjà dans la place. À la fin de l’année 2017, j’étais chaud bouillant, me demandant quoi faire qui ne serait ridicule. Fallait-il accepter un monde de malades de Parkinson, sans oiseaux, sans abeilles, sans papillons, sans fleurs sauvages ?"

(...)

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

"Cet Appel appartient à tous. D’ores et déjà, beaucoup le soutiennent. Charlie bien sûr, l’évêque de Troyes Mgr Marc Stenger – quelle rencontre, hein ? –, Matthieu Ricard, Didier Robiliard, président de France Parkinson, le réseau Biocoop, la LPO, le docteur Pierre-Michel Périnaud et derrière lui 1 200 médecins, Pierre Rabhi, Béatrice Lanson-Villat, présidente d’un réseau européen de femmes d’affaires, Féminin Pluriel, la chanteuse Émily Loizeau, qui prépare une chanson dédiée, tant d’autres. Cela commence à ressembler à un soulèvement pacifique de la société française."

 

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Publication de l’expertise collective Inserm – « Pesticides et effets sur la santé : Nouvelles données »

Publication de l’expertise collective Inserm – « Pesticides et effets sur la santé : Nouvelles données » | Les Colocs du jardin | Scoop.it
L’expertise collective de 2021 dresse un bilan des connaissances sur les liens entre exposition aux pesticides et santé humaine au travers d’une analyse critique de la littérature scientifique internationale.

 

 

"Les pesticides regroupent l’ensemble des produits utilisés pour lutter contre les espèces végétales indésirables et les organismes jugés nuisibles. Ils suscitent de nombreuses inquiétudes concernant leurs effets possibles sur la santé humaine, et plus largement sur l’environnement. En 2013, à la demande de la DGS, l’Inserm avait publié une expertise collective « Pesticides : effets sur la santé ». En 2018, cinq directions générales ministérielles[1] ont saisi l’Institut afin qu’il réactualise cette expertise et y inclue de nouvelles thématiques.

 

Le groupe d’experts réuni par l’Inserm a analysé la littérature scientifique récente afin d’examiner le lien entre une vingtaine de pathologies et les pesticides. Il analyse aussi les effets sanitaires de deux substances actives et d’une famille de pesticides : le chlordécone, le glyphosate et les fongicides inhibiteurs de la succinate déshydrogénase (SDHi)."

(...)

 

[Image] via Adobe Stock

 

  • Pour aller plus loin sur les six pathologies de l’adulte pour lequel un lien de présomption forte a été établi avec l’exposition professionnelle aux pesticides

 

Lymphome non hodgkinien : des liens entre l’exposition au malathion, au lindane, au DDT et aux organophosphorés (++) avait été identifiés en 2013. Les données récentes permettent de conclure à une présomption de lien plus forte en 2021 pour le diazinon (++) et le chlordane (+). Pour le glyphosate, la présomption de lien est renforcée pour l’exposition professionnelle (+). Un niveau de présomption faible est rapporté pour la première fois pour le dicamba (±). Les données suggèrent également des liens entre des sous-types de LNH et certains pesticides.

 

Myélome multiple :  pour la première fois, des liens avec des substances actives sont mis en évidence pour la perméthrine (+) et pour le carbaryl, le captane, le DDT et le glyphosate (±).

 

Cancer de la prostate : cette analyse renforce le rôle évoqué en 2013 de l’exposition professionnelle à certains insecticides organophosphorés comme le fonofos (+) et mettent en évidence celui du terbufos (+) et du malathion (+) ainsi que d’un insecticide organochloré (aldrine, +). Elle souligne un risque plus élevé de développer une forme agressive de la maladie, suggérant ainsi un rôle possible sur la progression de la maladie et pas uniquement sur la survenue. Pour le chlordécone, l’expertise conclu à un niveau de présomption fort (++) et estime qu’une relation causale est vraisemblable.

 

La maladie de Parkinson : les données confirment le lien avec le paraquat (+) et de nouvelles études évoquent des liens avec une présomption faible (±) avec des matières actives de la famille des fongicides dithiocarbamates (zinèbe, zirame et mancopper). Les nouvelles études sur l’exposition des riverains des terres agricoles suggèrent une présomption faible du lien avec les pesticides en général.

 

Les troubles cognitifs : la présomption d’un lien est passée de moyenne à forte (++) avec l’exposition aux pesticide, principalement des organophosphorés, chez les agriculteurs. Les études les plus récentes se sont élargies aux riverains de zones agricoles ou à la population générale et ont permis de conclure à une présomption moyenne (+).

 

La santé respiratoire (non traitée en 2013) : une présomption forte entre l’exposition professionnelle aux pesticides et la survenue de BPCO et de bronchite chronique est établie. Un lien est identifié entre dix-sept substances actives et une pathologie ou une atteinte d’un paramètre de la fonction respiratoire avec en majorité un niveau de présomption faible (±). Pour évaluer la plausibilité biologique de ce lien, trois effets ont été étudiés en toxicologie (stress oxydant, mitotoxicité et immunomodulation) et parmi ces 17 pesticides, 11 sont associés à au moins deux effets toxicologiques et deux, la perméthrine et le chlorpyrifos, aux 3 effets.

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Pesticides et effets sur la santé : un lien avéré selon les nouvelles données de l'expertise collective réalisée par l'Inserm - De www.liberation.fr - 30 juin, 23:57

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Après le glyphosate, les pesticides SDHI, nouveau danger sanitaire ?

Après le glyphosate, les pesticides SDHI, nouveau danger sanitaire ? | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Fraises, salades, pommes, vignes, champs de blé dur ou d’orge d’hiver… l’agriculture est friande des molécules SDHI, qui visent à détruire champignons et moisissures. Un collectif de scientifiques s’inquiète des risques de ces fongicides sur la santé des organismes vivants, dont les humains.

 

 

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Alerte scientifique sur les fongicides - Libération

Alerte scientifique sur les fongicides - Libération | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Après les effets nocifs des insecticides et herbicides utilisés dans l’agriculture, des chercheurs dénoncent dans «Libération» des produits, les «SDHI», qui empêchent le développement des champignons en bloquant leur respiration. Passant dans la chaîne alimentaire, ils pourraient affecter gravement la santé des humains.

 

 

 "Dans une tribune publiée en exclusivité, des chercheurs appellent à suspendre l’utilisation de ces produits utilisés dans l’agriculture tant qu’une estimation des dangers pour la santé n’aura pas été réalisée par des organismes publics et indépendants des industriels."
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