Les Colocs du jardin
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« Désertons » : des jeunes ingénieurs appellent à refuser les « jobs destructeurs »

« Désertons » : des jeunes ingénieurs appellent à refuser les « jobs destructeurs » | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Lors d’un discours prononcé à la cérémonie de remise des diplômes d’AgroParisTech, le 10 mai, huit étudiants disent refuser d’exercer des « jobs destructeurs » et appellent leurs camarades à rejoindre les luttes écolos et à travailler de leurs mains.

 

Des agros qui bifurquent

11 mai 2022 à 14h00 Mis à jour le 13 mai 2022 à 09h40

"Le grand écran lumineux annonçait le discours de fin d’année d’une jeune diplômée. Mais à la tribune, elles et ils sont arrivés à huit. À tour de rôle, ils ont décrit le rôle que joue leur formation et leur métier dans la catastrophe écologique et sociale et appelé (...)"

 

 

« Les diplômés de 2022 sont aujourd’hui réunis une dernière fois après trois ou quatre années à AgroParisTech. Nous sommes plusieurs à ne pas vouloir faire mine d’être fières et méritantes d’obtenir ce diplôme à l’issue d’une formation qui pousse globalement à participer aux ravages sociaux et écologiques en cours.

 

Nous ne nous considérons pas comme « les talents d’une planète soutenable ».

 

Nous ne voyons pas les ravages écologiques et sociaux comme des « enjeux » ou des « défis » auxquels nous devrions trouver des solutions en tant qu’ingénieurs.

 

Nous ne croyons pas que nous avons besoin de « toutes les agricultures ». Nous voyons plutôt que l’agro-industrie mène une guerre au vivant et à la paysannerie partout sur Terre.

 

Nous ne voyons pas les sciences et techniques comme neutres et apolitiques.

 

Nous pensons que l’innovation technologique ou les start-up ne sauveront rien d’autre que le capitalisme.

 

Nous ne croyons ni au « développement durable », ni à la « croissance verte », ni à la « transition écologique », une expression qui sous-entend que la société pourra devenir soutenable sans qu’on se débarrasse de l’ordre social dominant.

 

AgroParisTech forme chaque année des centaines d’élèves à travailler pour l’industrie de diverses manières : trafiquer en labo des plantes pour des multinationales qui renforcent l’asservissement des agricultrices et des agriculteurs ; concevoir des plats préparés et ensuite des chimiothérapies pour soigner les maladies causées ; inventer des labels bonne-conscience pour permettre aux cadres de se croire héroïques en mangeant mieux que les autres ; développer des « énergies vertes » qui permettent d’accélérer la numérisation de la société tout en polluant et en exploitant à l’autre bout du monde ; pondre des rapports RSE [responsabilité sociétale des entreprises] d’autant plus longs et délirants que les crimes qu’ils masquent sont scandaleux ; ou encore compter des grenouilles et des papillons pour que les bétonneurs puissent les faire disparaître légalement.

« Nous nous adressons à celles et ceux qui doutent »

Ces jobs sont destructeurs, et les choisir, c’est nuire… en servant les intérêts de quelques-uns.

C’est pourtant ces débouchés qui nous ont été présentés tout au long de notre cursus à AgroParisTech. En revanche, on ne nous a jamais parlé des diplômés qui considèrent que ces métiers font davantage partie des problèmes que des solutions et qui ont choisi de déserter.

Nous nous adressons à celles et ceux qui doutent. Que ce doute soit quotidien — ou fugitif.

À vous, qui avez accepté un boulot parce qu’« il faut bien une première expérience ».

À vous, dont les proches travaillent à perpétuer le système, et qui sentez le poids de leur regard sur vos choix professionnels.

À vous, qui, assises derrière un bureau, regardez par la fenêtre en rêvant d’espace et de liberté.

À vous qui prenez le TGV tous les week-ends en quête d’un bien-être jamais trouvé.

À vous qui sentez un malaise monter sans pouvoir le nommer, qui trouvez souvent que ce monde est fou, qui avez envie de faire quelque chose mais ne savez pas trop quoi, ou qui espériez « changer les choses de l’intérieur » et n’y croyez déjà plus.

Nous voulions vous dire que vous n’êtes pas les seuls à trouver qu’il y a quelque chose qui cloche. Car il y a vraiment quelque chose qui cloche.

 

Nous aussi, nous avons douté, et nous doutons parfois encore.

Et nous refusons de servir ce système, nous avons décidé de chercher d’autres voies, de construire nos propres chemins.

Comment est-ce que ça a commencé ?

 

Nous avons rencontré des personnes qui luttaient, et nous les avons suivies sur leurs terrains de lutte. Ils nous ont fait voir l’envers des projets que nous aurions pu mener en tant qu’ingénieurs. Je pense à Christina et Emmanuel qui voient le béton couler sur leurs terres du plateau de Saclay. Je pense à ce trou desséché, une compensation bien dérisoire à une mare pleine de tritons. Ou encore à Nico qui voit de sa tour d’immeuble les jardins populaires de son enfance rasés pour la construction d’un écoquartier.

 

Ici et là, nous avons rencontré des personnes qui expérimentent d’autres modes de vie, qui se réapproprient des savoirs et des savoir-faire pour ne plus dépendre des monopoles d’industries polluantes.

 

Des personnes qui comprennent leur territoire pour vivre de lui sans l’épuiser. Qui luttent activement contre des projets nuisibles. Qui pratiquent au quotidien une écologie populaire, décoloniale et féministe. Qui retrouvent le temps de vivre bien et de prendre soin les unes-les uns des autres. Toutes ces rencontres nous ont inspirées pour imaginer nos propres voies.

 

… J’habite depuis deux ans à la zad de Notre-Dame-des-Landes où je fais de l’agriculture collective et vivrière, entre autres choses.

… Moi je suis en cours d’installation en apiculture dans le Dauphiné.

… J’ai rejoint le mouvement Les Soulèvements de la terre pour lutter contre l’accaparement des terres agricoles et leur bétonisation partout en France.

… Je vis à la montagne, j’ai fait un boulot saisonnier et je me lance dans le dessin.

… On s’installe en collectif dans le Tarn sur une ferme Terre de Liens avec un paysan boulanger, des brasseurs et des arboriculteurs.

… Je m’engage contre le nucléaire près de Bure.

… Je me forme aujourd’hui pour m’installer demain et travailler de mes mains.

 

Nous considérons que ces façons de vivre sont plus que nécessaires et nous savons qu’elles nous rendront plus fortes et plus heureuses.

 

Vous craignez de faire un pas de côté parce qu’il ne « ferait pas bien » sur votre CV ?

 

De vous éloigner de votre famille et de votre réseau ?

 

De vous priver de la reconnaissance que vous vaudrait une carrière d’ingénieur agronome ?

 

Mais quelle vie voulons-nous ? Un patron cynique ? Un salaire qui permet de prendre l’avion ? Un emprunt sur trente ans pour un pavillon ? Même pas cinq semaines par an pour souffler dans un « gîte insolite » ? Un SUV électrique, un Fairphone et une carte de fidélité à la Biocoop ?

Et puis un burnout à 40 ans ?

 

« N’attendons pas le 12ᵉ rapport du Giec »

Ne perdons pas notre temps. Mais surtout, ne laissons pas filer cette énergie qui bout quelque part en nous.

Désertons avant d’être coincés par des obligations financières.

 

N’attendons pas que nos mômes nous demandent des sous pour faire du shopping dans le Metavers parce que nous aurons manqué de temps pour les faire rêver à autre chose.

 

N’attendons pas d’être incapables d’autre chose que d’une pseudo-reconversion dans le même taf, mais repeint en vert.

 

N’attendons pas le 12ᵉ rapport du Giec, qui démontrera que les États et les multinationales n’ont jamais rien fait d’autre qu’aggraver les problèmes, et qui placera ses derniers espoirs dans les soulèvements et les révoltes populaires.

 

Vous pouvez bifurquer maintenant.

Commencer une formation de paysan-boulanger. Partir pour quelques mois de woofing. Participer à un chantier sur une zad ou ailleurs. Vous engager auprès de celles et ceux qui en ont besoin. Vous investir dans un atelier vélo autogéré ou rejoindre un week-end de lutte avec les Soulèvements de la terre.

 

Ça peut commencer comme ça.

 

À vous de trouver vos manières de bifurquer. 

 
Bernadette Cassel's insight:

 

 

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Les sols : un enjeu majeur en agriculture urbaine

Les sols : un enjeu majeur en agriculture urbaine | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Destiné aux porteurs de projets d’agriculture urbaine ainsi qu’aux opérateurs de l’aménagement urbain, Destisol’AU, projet en pré-maturation, vise à caractériser les sols, leurs fonctions et les services écosystémiques qu’ils apportent pour concrètement orienter les formes d’agriculture urbaine et les choix d’espèces cultivables sur un sol donné. Un Outil d’aide à la décision (OAD) sera proposé aux acteurs.

 

Intégrer les potentialités des sols dans les projets d’agriculture urbaine | INRAE INSTIT. Anne Frinault, 16.05.2019

 

 

via @AgroParisTech DOC IST, 15.11.2021

@AgroParisTech DOC IST sur Action publique pour le développement durable des territoires et de l’agriculture

https://sco.lt/8uh46a

Bernadette Cassel's curator insight, November 15, 2021 6:54 AM

 

Sur le même sujet :

 

DESTISOL. Mise au point d une méthodologie améliorant la prise en compte des potentialités des sols dans la définition de programmes d urbanisation - PDF Téléchargement Gratuit
https://docplayer.fr/89526381-Destisol-mise-au-point-d-une-methodologie-ameliorant-la-prise-en-compte-des-potentialites-des-sols-dans-la-definition-de-programmes-d-urbanisation.html

 

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Les engrais azotés de synthèse, un danger pour la santé et l'environnement

Les engrais azotés de synthèse, un danger pour la santé et l'environnement | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Les engrais azotés et ses effets spectaculaires sur les rendements sont incontournables dans le monde agricole. À l’origine de la majorité des gigantesques transformations que l’agriculture a connues depuis un siècle, ils sont néanmoins de redoutables polluants .

 

La Terre au carré

mardi 9 mars 2021

par Mathieu Vidard

 

"... L’agriculture biologique est la seule qui exclut totalement les engrais azotés de synthèse, qui restent la principale source d’azote dans toutes les autres alternatives. En bio, on dispose d’autres sources d’azote, celui contenu dans toutes les matières organiques disponibles : les résidus de récolte, les déjections animales (fumier, purin, lisier), voire humaines, les aliments que nous jetons, les résidus de l’industrie agroalimentaire, etc., et celui fixé par les légumineuses."

 

A Lire   sur ce sujet « les apprentis sorciers de l’azote. La face cachée des engrais chimiques »  avec préface d’Hervé Kempf Ed Terre Vivante de  Claude Aubert . 

 

avec Marc Dufumier, ingénieur agronome et professeur honoraire à AgroParisTech. Il est auteur L’agroécologie peut nous sauver  (Actes Sud) et « De la terre à l’assiette » Allary Editions

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Une évaluation grandeur nature de l’impact des pesticides sur les vers de terre

Une évaluation grandeur nature de l’impact des pesticides sur les vers de terre | Les Colocs du jardin | Scoop.it

Les autorités européennes en matière d’homologation des pesticides (l'EFSA) ont souligné que l'évaluation des risques écologiques des pesticides doivent aller plus loin en prenant davantage en compte les impacts des produits chimiques sur la biodiversité dans les conditions de terrain. Une étude parue dans Ecotoxicology and Environmental Safety et menée en partie au sein de l’UMR ECOSYS (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Versailles) sur des résultats acquis durant 2 ans sur une parcelle test d’INRAE Versailles a mis en évidence les impacts de deux formulations commerciales de fongicides couramment utilisés en agriculture conventionnelle (Swing® Gold, composé d’époxiconazole et de dimoxystrobin) ou en agriculture biologique (Cuprafor Micro®, composé d’oxychlorure de cuivre).

 

Cette étude a non seulement permis d’identifier les espèces de vers de terre les plus sensibles à ces pesticides, mais également d’étudier la récupération des populations et de la communauté dans son ensemble dans les différentes modalités testées. Enfin, ce travail a pointé du doigt certaines faiblesses méthodologiques de la norme internationale en vigueur pour déterminer les effets des pesticides sur les vers de terre sur le terrain.

 

 

Contact : celine.pelosi@inrae.fr


Via Life Sciences UPSaclay
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Les chercheurs d'AgroParisTech participent à la "semaine spéciale agriculture urbaine" sur le média The Conversation

Les chercheurs d'AgroParisTech participent à la "semaine spéciale agriculture urbaine" sur le média The Conversation | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Le média The Conversation propose "une semaine spéciale agriculture urbaine" avec une série de publications de vulgarisation scientifique, à (...)...

Via AgroParisTech DOC IST
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L'écorce fait la force

L'écorce fait la force | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Quelles forces permettent à un arbre de se tenir droit ? Pour pousser droites, les plantes ont besoin d'un système moteur qui contrôle leur posture en générant des forces pour lutter contre la gravité. Les scientifiques ont longtemps pensé que cette fonction motrice n'était contrôlée que par les forces internes du bois. Des chercheurs du CNRS et du Cirad montrent, dans une étude publiée le 4 août 2018 dans New Phytologist, que l'écorce est aussi impliquée dans la génération de contraintes mécaniques chez plusieurs espèces d'arbres.

 

Communiqués et dossiers de presse - CNRS, 06.08.2018

 

  • Mechanical contribution of secondary phloem to postural control in trees: the bark side of the force. Bruno Clair, Barbara Ghislain, Jonathan Prunier, Romain Lehnebach, Jacques Beauchêne, Tancrède Alméras. New Phytologist, le 4 août 2018. DOI : 10.1111/nph.15375. Consulter le site web

 

[Image] Coupe anatomique d'un jeune arbre de Cupuaçu (Theobroma grandiflorum) ayant poussé tuteuré et artificiellement incliné. Au centre, les tissus fragiles de la moelle. Autour, le bois, plus développé sur la face supérieure avec un tissu très riche en parenchyme et presque dépourvu de fibres. Enfin, à l'extérieur, l'écorce, plus développée sur la face supérieure avec les faisceaux du treillis de fibres organisés en flammes colorées en rouge à la safranine, écarté par des cellules de parenchyme dilatées (colorées au bleu Astra). Largeur : 8mm, hauteur : 10,3mm.

 

Crédit : Jonathan Prunier, laboratoire Ecofog (CNRS/AgroParisTech/Cirad/Inra/Université de Guyane/Université des Antilles).

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La découverte de la fleur ancestrale : un nouveau modèle pour la diversification des plantes à fleurs

La découverte de la fleur ancestrale : un nouveau modèle pour la diversification des plantes à fleurs | Les Colocs du jardin | Scoop.it
L'ancêtre de toutes les fleurs vient d'être identifié par une équipe de 36 chercheurs, issus de 13 pays. Ces travaux, coordonnés par Hervé Sauquet du laboratoire Ecologie, systématique, évolution (Université Paris-Sud/CNRS/AgroParisTech) apportent de nouveaux résultats sur la structure des fleurs les plus anciennes, il y a 140 millions d'années. Les résultats de cette étude sont publiés le 1er août 2017 dans la revue Nature Communications.

 

Communiqués et dossiers de presse - CNRS, 01.08.2017

 

___________________________________________________________________

SUR LE MÊME SUJET :

→ Il y a 140 millions d'années, l'ancêtre des plantes à fleurs était hermaphrodite - Sciencesetavenir.fr, 03.08.2017 https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/plantes-et-vegetaux/il-y-a-140-millions-d-annees-l-ancetre-des-plantes-a-fleurs-etait-hermaphrodite_115275 

 

"... Le sexe des fleurs n'est qu'un seul des 20 critères morphologiques étudiés. Parmi les autres conclusions des chercheurs, l'absence de différenciation entre pétales et sépales chez cet ancêtre floral, tout comme chez la tulipe ou le magnolia. Elle suggère aussi que les organes de la première fleur étaient probablement arrangés en trois ou quatre cercles concentriques, et non en spirale, comme on l'a longtemps présumé. "Ces résultats nous aideront à dater placer plus précisément sur la phylogénie les quelques fossiles de fleurs dont nous disposons sur l'arbre du vivant. Ils nous permettront aussi de mieux comprendre la co-évolution entre les fleurs et les insectes pollinisateurs", conclut Hervé Sauquet." 

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L'avenir est aux toitures potagères low-tech - Batijournal

L'avenir est aux toitures potagères low-tech - Batijournal | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Les toitures potagères apparaissent comme un des leviers important de développement d’espaces de culture et de nature en ville, des scientifiques de l’Inra et d’AgroParisTech ont montré qu’ils constituaient un dispositif d’intérêt pour recycler les déchets urbains, produire des denrées alimentaires et retenir les eaux de pluies.
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Rendez-vous aux jardins ! - AgroParisTech

Rendez-vous aux jardins ! - AgroParisTech | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Vendredi 2, samedi 3 et dimanche 4 juin, le Musée du Vivant-AgroParisTech vous donne rendez-vous aux jardins sur la thématique "Biodiversité, le partage des savoirs".
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L’agroécologie, de quoi parlons-nous ?

L’agroécologie, de quoi parlons-nous ? | Les Colocs du jardin | Scoop.it
L’agroécologie propose un changement de paradigme en matière d’organisation des systèmes agroalimentaires, pour sortir des multiples crises (climatique, écologiques, énergétiques et sociales) qui questionnent la durabilité des systèmes agroalimentaires actuels en proposant des pratiques qui exploitent les mécanismes biologiques et écologiques naturels. Si c’est avant tout un mode d’agriculture, l’agroécologie ne s’y limite pas tant les enjeux des systèmes de productions agricoles sous-tendent les questions de modèles de développement des sociétés dans leur ensemble.

(...)

 

Dans le cadre de la Chaire Francqui au titre belge, le Professeur Thierry Doré, Directeur de la recherche chez AgroParisTech, donnera un cycle de conférences liées à l’agroécologie à Gembloux Agro-Bio Tech.

 

→ Mardi 31 janvier 2017 – 16h30 – Leçon inaugurale : L’agroécologie, de quoi parlons-nous ?
 
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Formation en ligne : « Qu’est-ce que l’agroécologie ? »

Formation en ligne : « Qu’est-ce que l’agroécologie ? » | Les Colocs du jardin | Scoop.it

Groupe Travail Désertification (GTD). « Le GTD reste attentif aux événements et rendez-vous liés aux problématiques d’agroécologie, de territoires et d’élevage. A ce titre, plusieurs établissements membres d’Agreenium proposent un parcours de formation en agroécologie à destination d’un large public. »


Se former à distance avec l’Université Virtuelle d’AgroEcologie (UVAE)


« L’Inra a décidé de s’associer au Cirad et à six établissements d’enseignement supérieur agronomique -l’Université de Lorraine (ENSAIA), l’INPT dans sa composante ENSAT, AgroParisTech, SupAgro Montpellier, AGROCAMPUS OUEST et AgroSup Dijon- pour monter une université virtuelle d’agroécologie (UVAE) soutenue par Agreenium. Comme les universités numériques existantes, elle œuvre dans le sens d’une mutualisation à une échelle nationale pour favoriser la valorisation, la production et la diffusion de ressources pédagogiques numériques validées. »


Lancement du 1er module « Qu’est-ce que l’agroécologie ? »


« Le premier module a été lancé : il vise à décrire les différentes dimensions de cette discipline, dans ses dimensions agricoles, scientifiques et sociales. Le module est divisé en quatre étapes, chacune proposant un parcours à la carte rapide ou complet, dont les temps sont estimés. L’ensemble du parcours de ce module prévoit une vingtaine d’heures. Les cours proposés sont constitués de ressources audiovisuelles, lectures d’articles, et recherches guidées à réaliser. Les retranscriptions des vidéos sont également disponibles. »


Plus d’information sur l’Université Virtuelle d’Agroécologie


Bernadette Cassel's insight:


SUR INSECT ARCHIVE

From www.cirad.fr - June 26, 3:41 PM :

L’Université virtuelle d’agroécologie lance son premier module de formation en ligne


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Travail ou non travail du sol ? Question pour une agriculture plus durable

Travail ou non travail du sol ? Question pour une agriculture plus durable | Les Colocs du jardin | Scoop.it

Par Jean Roger-Estrade, Professeur d’Agronomie à AgroParisTech. Le Huffington Post. « Cultiver la terre, c'était d'abord la travailler et l'image de l'agriculteur a longtemps été étroitement associée à celle du laboureur. Cette vision des choses est profondément ancrée dans l'imaginaire d'une société qui, devenue essentiellement urbaine, ne perçoit que très imparfaitement les évolutions actuelles de l'agriculture et leurs motivations. »

« Car cet état de fait change et, désormais, dans les plaines céréalières, le labour est remis en question. Les agriculteurs et les chercheurs inventent d'autres moyens de préparer leurs champs et les méthodes de travail du sol évoluent en se diversifiant. »


Via Paul-Jean Ricolfi
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[Vidéo] L'agriculture urbaine, c'est possible !

[Vidéo] L'agriculture urbaine, c'est possible ! | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Des cultures et des villes offre une présentation en vidéo de différents projets d'agriculture urbaine : potager sur les toits, élevage, fermes verticales.


Des cultures et des villes par AgroParisTech

L’agriculture urbaine se développe. Faire pousser en ville de quoi se nourrir ne se réduit pas aux seuls potagers.  Le documentaire Des cultures et des villes de Jean-Hugues Berrou pour l’école AgroParisTech montre différentes expériences conduites dans le monde : des jardins potagers en ville, des containers pour faire pousser des champignons, des projets de fermes verticales ou encore des défenseurs du pâturage des moutons en ville…


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« Prétendre éviter des crises alimentaires en Afrique et au Moyen-Orient en relançant la production agricole européenne serait une erreur »

« Prétendre éviter des crises alimentaires en Afrique et au Moyen-Orient en relançant la production agricole européenne serait une erreur » | Les Colocs du jardin | Scoop.it
TRIBUNE. Un collectif de scientifiques, membres d’institutions, spécialistes de sécurité alimentaire mondiale et de marchés internationaux explique, dans une tribune au « Monde », que la mise en culture des surfaces européennes dédiées à la biodiversité, qui serait désastreuse sur le plan écologique, n’aurait qu’un rôle très marginal pour pallier la réduction de l’offre mondiale.

 

Publié le 31 mars 2022 - Mis à jour le 01 avril 2022

 

"... Le mot d’ordre, aujourd’hui, est qu’il faudrait augmenter la production agricole européenne parce que le monde a changé depuis que la guerre est aux portes de l’Europe. Mais le monde avait déjà changé avant cette guerre. Cette production, telle qu’elle est pratiquée, exacerbe différentes menaces : la biodiversité s’effondre, le changement climatique s’accélère, les pollutions (engrais, pesticides, plastique) s’aggravent, la nutrition et la santé se dégradent.

Fuite en avant

Ces menaces, un temps contestées pour protéger les intérêts de ceux qui y contribuent, sont désormais largement prouvées et connues. En mettant au jour la dépendance de l’Europe aux énergies fossiles importées, la guerre confirme l’absurdité de vouloir relancer l’agriculture industrielle. Car celle-ci est totalement dépendante du pétrole et du gaz naturel pour fabriquer ses intrants (pesticides, engrais, carburants) dont elle ne peut pas se passer, et du soja importé pour l’alimentation animale. Les inquiétudes générées par la flambée du prix de l’engrais azoté sont là pour nous le rappeler.

 

Dans ce contexte, prétendre éviter des crises alimentaires en Afrique et au Moyen-Orient en relançant la production agricole européenne serait une erreur. L’heure ne peut plus être à la fuite en avant, dans un monde qui produit déjà trop. Une erreur, car la mise en culture des surfaces européennes dédiées à la biodiversité, qui serait désastreuse sur le plan écologique, n’aurait qu’un rôle très marginal pour pallier la réduction de l’offre mondiale."

(...)

 

Premiers signataires : Nicolas Bricas, socioéconomiste, titulaire de la chaire Unesco Alimentations du monde, Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) ; Jean-Christophe Bureau, professeur d’économie, AgroParisTech ; Benoit Daviron, économiste, Cirad ; Marion Desquilbet, économiste, Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et Toulouse School of Economics ; Sandrine Dury, économiste, Cirad ; Franck Galtier, économiste, Cirad ; Olivier De Schutter, coprésident d’International Panel of Experts on Sustainable Food Systems (IPES-Food).

 

Liste complète des signataires ici.

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«Un déni de démocratie» : les élus furieux du rachat du domaine de Grignon par un promoteur immobilier - Le Parisien

«Un déni de démocratie» : les élus furieux du rachat du domaine de Grignon par un promoteur immobilier - Le Parisien | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Altarea Cogedim a été sélectionné par l’Etat pour reprendre ce site agronomique, situé dans les Yvelines, afin d’y construire des logements. Ce projet est contesté depuis longtemps par les élus, les étudiants et les chercheurs qui travaillaient dans le lieu.
 
Par Julie Ménard 
Le 12 août 2021 à 07h00 (abonnés)
 

"La nouvelle est tombée, discrètement, en plein milieu de l’été. L’Etat a choisi l’acheteur du domaine de Thiverval-Grignon dans les Yvelines, un site agronomique de 310 hectares occupé depuis deux siècles par les étudiants d’AgroParisTech et les chercheurs de l’institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE). Le promoteur immobilier Altarea Cogedim a remporté le graal, face à d’autres projets immobiliers et l’alternative Grignon 2026 qui envisageait de conserver des activités de recherche à visée écologique."

 

[Image] Le domaine de Thiverval-Grignon, qui abritait des chercheurs de l'INRAE et des étudiants d'AgroParisTech, vient d'être cédé à un promoteur immobilier. LP/Julie Ménard 

 
Bernadette Cassel's insight:

 

'Domaine de Grignon' in Les colocs du jardin
https://www.scoop.it/topic/les-colocs-du-jardin/?&tag=Domaine+de+Grignon

 

(4 scoops)

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Le domaine de Grignon veut devenir un phare de la transition de l’agriculture et de l’alimentation

Le domaine de Grignon veut devenir un phare de la transition de l’agriculture et de l’alimentation | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Haut lieu de la formation des agronomes, le Domaine de Grignon est à vendre. L’État a lancé un appel à projet pour ce site de 300 hectares à 30 minutes de la capitale. Face aux offres de promoteurs immobiliers, les élus locaux et une association d’agronomes ont déposé un projet et une offre.

Via Loïc Lepiniec
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La pollution de l'air se répercute sur l'agriculture

La pollution de l'air se répercute sur l'agriculture | Les Colocs du jardin | Scoop.it
La pollution de l'air pourrait avoir un impact sur les cultures agricoles. L'ozone provoquerait des pertes de rendement de près de 10 % sur le blé.

 

Par Laura Béheulière, 29.04.2020

 

"L’agriculture est souvent montrée du doigt, accusée de polluer l’air. Ce que l’on sait moins, c’est que cette pollution de l’air a un impact sur les productions agricoles. L’ozone notamment est aujourd’hui considéré comme le polluant atmosphérique le plus nocif. Sur le blé, il entraînerait des pertes de rendement de l’ordre de 10 %. Et « sa concentration dans l’air va augmenter dans le futur d’après les prévisions. Il faut donc s’en préoccuper », estime Jean-François Castell, maître de conférences à l’institut AgroParisTech, qui se penche sur ces questions depuis plus de 20 ans."

(...)

 

Bernadette Cassel's insight:

 

'pollution de l'air' in Les colocs du jardin | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/les-colocs-du-jardin/?&tag=pollution+de+l%27air

 

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BD : Sur le toit, des légumes et de la science

BD : Sur le toit, des légumes et de la science | Les Colocs du jardin | Scoop.it
On grimpe à 25 mètres au dessus du bitume parisien pour découvrir les travaux de recherche sur les toits potagers.

Lancé en 2012, le projet de recherche T4P (pour « Toit parisien productif projet pilote ») vise à tester la faisabilité de culture maraîchère citadine en toiture, en respectant trois contraintes : utiliser en tant que sol uniquement des résidus issus du milieu urbain ; ne pas utiliser de fertilisant organique ou minéral ; répondre au cahier des charges d’une agriculture biologique. De premiers résultats, publiés en décembre 2017 dans la revue Agronomy for Sustainable Development, tirent un bilan positif pour ce dispositif de toit potager en ville.

Ce projet se déroule sur la toiture de l’école d’ingénieur AgroParisTech, dans le Ve arrondissement de Paris. Il a été mené par une équipe de recherche AgroParisTech-INRA et a notamment donné lieu à la thèse de Baptiste Grard présentée au travers de cette bande dessinée. Bonne visite !

BD : Dessin et couleurs : Mathieu Ughetti


Via Agrodoc Ouest
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Des potagers sur les toits ? Une étude scientifique en confirme l’utilité

Des potagers sur les toits ? Une étude scientifique en confirme l’utilité | Les Colocs du jardin | Scoop.it

"Une expérimentation scientifique menée à Paris confirme l’intérêt de la végétalisation des zones urbaines dans les domaines de la gestion des déchets, de l’approvisionnement alimentaire et du stockage des eaux de pluie et du carbone. Les auteurs de cette étude en résument les résultats dans cette tribune.

Baptiste Grard est chercheur postdoctoral à AgroParisTech – université Paris-Saclay ; Christine Aubry est responsable de l’équipe de recherches Agricultures urbaines à AgroParisTech – université (...)"

 

Publié le 12.03.2018

 

 

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Agricultures en rupture

Agricultures en rupture | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Permaculture, biodynamie, agriculture urbaine ou naturelle… les agricultures alternatives se multiplient. Elles inventent de nouvelles techniques, des circuits de distribution, un autre rapport à l’alimentation. Mais ces agricultures « en rupture » sont-elles des voies d’avenir ? Ou une mode éphémère, qui fait écran à la transition de tous vers une agriculture durable ?

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Une Dispute organisée par AgroParisTech, dans le cadre de la Nuit des idées

 

 

Bernadette Cassel's curator insight, January 19, 2018 6:11 PM

 

Dispute précédente :

 
Les Disputes d’AgroParisTech : Bio et Agroécologie sous tension - Mercredi 13 décembre 2017 à 18h00 - Paris | Variétés entomologiques | Scoop.it - From www.agroparistech.fr - December 6, 2017 10:07 AM
 

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Agriculture biologique : les microfermes peuvent tirer leur épingle du jeu

Agriculture biologique : les microfermes peuvent tirer leur épingle du jeu | Les Colocs du jardin | Scoop.it
Les microfermes rencontrent un succès grandissant en France, attirant de jeunes agriculteurs non issus du milieu agricole. Mais sont-elles rentables ?

 

 

Bernadette Cassel's insight:

Les microfermes à la loupe

"Certains les considèrent comme de doux rêveurs idéalistes, d'autres les voient comme la possible relève de l'agriculture française. Ils sont en tout cas de plus en plus nombreux, ces jeunes agriculteurs, à lancer leurs petites exploitations… et à en vivre. À la tête de leurs microfermes, ils représentaient ainsi, pour 2014, près d’un tiers des 5 000 installations aidées sur le territoire français.

 

S’ils voient les choses en petit – les microfermes ne dépassent pas un hectare et demi, soit moins que les recommandations officielles –, c'est surtout par souci de s'intégrer dans un tissu local et de faire de l'agriculture à taille humaine. Kevin Morel (Université catholique de Louvain), Magali San Cristobal (Inra) et François Léger (AgroParisTech) les ont étudiées de près et identifient dans leur article les vertus et les écueils de ce nouveau modèle."

 

 

 

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Journées Nationales de l'Agriculture Urbaine à Lyon

Journées Nationales de l'Agriculture Urbaine à Lyon | Les Colocs du jardin | Scoop.it

"Du projet citoyen au projet professionnel, dynamiques territoriales et emplois de demain"

 

Les 15 et 16 juin 2017, Lyon accueillera les Journées Nationales de l’Agriculture Urbaine, manifestation qui jusqu’à présent ne s’est déroulée qu’à Paris. Cette 4e édition des JNAU mettra en valeur le dynamisme de la Métropole de Lyon et en fera l’espace deux jours la capitale de l’Agriculture Urbaine. Se succèderont intervenants internationaux ou locaux, conférences, workshops,  débats, ateliers et manifestations. 400 à 500 personnes sont attendues. L’organisation a été confiée à la Maison de l’Agriculture Urbaine de Lyon et le Centre de Formation et de Promotion Horticole de Lyon-Ecully. Les partenaires associés sont Natureparif, l’Astredhor, Agroparistech, l’Association Française des Agriculteurs Urbains Professionnels, La Marmite Urbaine, Food Factory, Le Passe Jardin, Green on The Roof, La Ferme de l’Abbé Rozier, Maker Tour et Refarmers.

 

 

La Bièvre - SMBVB's curator insight, March 22, 2017 6:40 PM
Les journées nationales de l'agriculture urbaine à Lyon les 15 & 16 juin aborderont le thème « du projet citoyen au projet professionnel, dynamiques territoriales et emplois de demain ». On sent que la question de la transformation d'un engouement pour évoluer vers une plus grande rationalité devient centrale, signe de l'évolution vers une certaine maturité de l'agriculture urbaine. Il ne faudrait pas cependant réduire à la seule dimension économique cette activité aujourd'hui porteuse d'une dimension sociale forte.
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Les légumes cultivés sur les toits sont-ils mangeables ?

Les légumes cultivés sur les toits sont-ils mangeables ? | Les Colocs du jardin | Scoop.it

"« Nos potagers sur les toits montrent qu'il est tout à fait possible de cultiver en ville en réutilisant des déchets organiques urbains et en recréant des sols fonctionnels. Nous réalisons aussi des études sur le transfert des polluants dans les plantes, mais pour le moment, nos résultats montrent que les taux sont bien inférieurs aux normes. »

Une trame verte aérienne

« De toute façon, l'objectif n'est pas la production alimentaire. Il faut voir ces potagers comme des espaces multifonctionnels, pédagogiques, permettant aux citadins de prendre conscience des enjeux agro-alimentaires, des saisons, de l'importance de la biodiversité... de créer de nouveaux usages pour les toitures qui deviennent enfin vivantes ! »"

 

Quelle biodiversité sur les toits végétalisés ? Par Lisa Garnier, Vigie Nature, 02.05.2016

 

[Image] Potager sur le toit d’AgroParisTech (Topager)

http://topager.com/portfolio-item/potager-sur-le-toit-d-agroparistech/

                                          

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Végétalisations et biodiversité : une alliance possible entre la ville et la nature

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Par Frédéric Madre. Jardins de France. « Végétalisations et Biodiversité : une alliance possible entre la ville et la nature »


« Comprendre l’impact des actions de végétalisation du bâti sur la biodiversité urbaine : tel est le sujet de thèse initié en 2010 par Frédéric Madre et Philippe Clergeau*. "Ce travail de recherche a tout d’abord été un défrichage en France car le sujet était resté vierge, à peine exploré par quelques équipes anglo-saxonnes, suisses et allemandes", explique Frédéric Madre. Il nous présente une synthèse de sa thèse dont les résultats offrent, selon sa conclusion, "des perspectives développement de végétalisations innovantes et poétiques". ».


[Image] « Zone expérimentale créée en 2012 sur le toit de l’école d’agronomie AgroParisTech (Paris 5e) afin d’étudier la biodiversité dans un couvert de type prairie arbustive aromatique »  


Anthony Crémont's curator insight, May 20, 2014 1:42 PM

... des expériences à multiplier dans nos villes!

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Agriculture urbaine : ce dont elle est capable (et ce qu'elle ne pourra jamais faire)

Agriculture urbaine : ce dont elle est capable (et ce qu'elle ne pourra jamais faire) | Les Colocs du jardin | Scoop.it

Par Stanislas Kraland. Le HuffPost. « Qui se souvient encore qu'il y a moins de 150 ans, Paris était encore entourée de fermes, d'élevages, bref d'une ceinture agricole qui nourrissait la ville... Ou encore que deux siècles plus tôt, la capitale était parsemée de champs, et même de pâturages où paissaient vaches et cochons ? Plus grand monde. »


« Depuis, l'invention du chemin de fer et du camion frigorifique ont repoussé l'agriculture loin des villes, et parfois même à l'autre bout du monde. Mais l'agriculture dans la ville appartiendrait-elle nécessairement au passé? Pas forcément. Alors que s'ouvre le Salon de l'Agriculture ce samedi 22 février, porte de Versailles, à Paris, les organisateurs de l'événement ont souhaité, élections municipales obligent, mettre à l'honneur ces cultures d'un nouveau genre. »


« Potagers sur les toits, fermes verticales high tech, jardins ouvriers du siècle dernier ou encore bunkers agricoles comme à Londres, derrière les belles promesses de ces projets en apparence enthousiasmants, l'agriculture urbaine recoupe donc des réalités diverse. Alors comment la définir ? »


« "L'agriculture urbaine, c'est l'idée d'une agriculture tournée vers la ville, qui utilise des ressources, des déchets et une main d'oeuvre de la ville", résume Jeanne Pourias, doctorante à l'école AgroParisTech. Mais est-elle pour autant capable de nourrir la ville ou sa vocation se trouve-t-elle ailleurs? Tour d'horizon de ce que peut ou au contraire ne peut pas faire l'agriculture urbaine, exemples à l'appui. »


[...]


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