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... Quelles sont les espèces présentes en Nouvelle-Aquitaine ? Quels sont leurs milieux de prédilection ? Leurs populations sont-elles en bon état ou bien en déclin ? …voici un échantillon des questions auxquelles les naturalistes vont tenter d'apporter des réponses au cours des 5 années du programme dénommé “Entomo-NA” - pour Entomologie de Nouvelle-Aquitaine. Nouvelle-Aquitaine | Actualités en Aquitaine Par Marc Chaillou, 22 Nov 2022 "À cette fin, les experts naturalistes de la région [ont lancé] jeudi 17 novembre un appel à participation à destination des citoyens. … Et les invitent, pour commencer, à porter un regard attentif sur les bouses et autres crottins pour y déceler leurs habitants les plus reconnaissables : les gros coléoptères coprophages - ou grands bousiers. Une trouvaille ? De quelle couleur l'arthropode est-il ? porte-t-il des cornes sur la tête ? Ses élytres sont-ils striés ? Son corps est-il arrondi ou plutôt allongé ? … Les partenaires publient une clé de détermination pour une identification pas à pas accessible à chacun. En complément et à travers un guide, les volontaires feront connaissance avec les 11 espèces présentes en Nouvelle-Aquitaine, leurs comportements, périodes d'activités et les méthodes d'observation. Une démarche participative qui sera très vite étendue aux forficules - ou perce-oreilles - un autre groupe d'espèces auxquelles les experts naturalistes s'intéressent déjà." (...)
Crédit image Jérémy Rostan
Insectes est la revue tout public de l’Opie, trimestrielle, 40 pages en couleurs, servie sur abonnement. Office pour les insectes et leur environnement Insectes n°204 – mars 2022 Par Bruno DIDIER, le 25.03.2022 L’analyse de l’ADN environnemental (ADNe) peut permettre de pallier certaines lacunes d’expertise taxonomique. Si elle permet aussi de gagner un temps précieux lors des inventaires tout en se dispensant de captures destructrices, cette approche novatrice nécessite un travail extrêmement soigneux et les méthodes de prélèvement doivent être mises à l’épreuve. C’est ce que nous avons pu faire pour les Coléoptères coprophages, groupe d’importance écologique majeure encore trop mal connu des acteurs de la conservation. Deux familles tropicales de Dermaptères – donc apparentées aux perce-oreilles de nos jardins – les Hémiméridés d’Afrique et les Arixenidés d’Asie, se distinguent assez nettement de leurs cousins par leur morphologie singulière, leur reproduction vivipare et leur mode de vie épizoïque. Une des abeilles sauvages les plus précoces sous nos climats, le Collète lapin, émerge parfois dès le mois de février. Alors que l’hiver n’est pas encore terminé, elle peut compter sur la floraison précoce des saules, sa principale plante ressource, pour son alimentation et sa reproduction. Des ateliers et un concours ont été proposés à des élèves guyanais afin de leur faire découvrir le dessin scientifique, avec pour thème les fourmis. Menée jusque dans des villages amérindiens des confins de la forêt amazonienne, l’expérience avait également pour but de collecter de précieuses informations, entre ethnologie et entomologie. Dans la fable, la fourmi se montre peu prêteuse : sait-on qu’elle est aussi une grande gaspilleuse ? Car chez certaines espèces, toutes ces graines dont on les voit s’alourdir, finiront… au rebut. Cette belle énergie n’est cependant pas perdue pour tout le monde car de futures plantes auront peut-être une meilleure chance de se développer. Ce récit inaugure une série d’histoires, de légendes et de mythes, de France et d’ailleurs, avec et autour des insectes. En Île-de-France et dans plusieurs régions fortement urbanisées, le Grand Capricorne est au cœur d’un double enjeu : en fragilisant certains grands arbres situés en ville ou en périphérie, cette espèce protégée au niveau national peut voir son habitat menacé... par la mise en sûreté des usagers. Dès lors, comment concilier sécurité et mesures conservatoires ? Les recommandations de l’Opie viennent d’être transmises aux services du Préfet d’Île-de-France (DRIEAT) et mises en ligne sur notre site. Un séminaire du groupe de travail Opie-benthos a été organisé les 18 et 19 février 2022 à la Bergerie nationale de Rambouillet (Yvelines). Deux jours durant, les 17 spécialistes présents ont pu partager leurs découvertes, leurs difficultés ou leurs projets autour de la connaissance des insectes aquatiques. Des échanges cruciaux à l’heure où le constat est unanime : les habitats aquatiques et leurs espèces associées – qui représentent 10 % de notre faune métropolitaine – sont en pleine régression. À travers une convention avec l’Office Français de la Biodiversité, l’Opie est missionné depuis 2021 pour apporter son savoir-faire et son expérience afin de concerter, animer et redynamiser le Suivi temporel des Rhopalocères de France (Sterf) ainsi que le Suivi temporel des libellules (Steli). _______________________________ S'abonner à la revue pour l'année 2022
Dans un contexte d’érosion de la biodiversité, la réponse de la vie des sols face aux activités humaines reste encore peu connue. Mieux comprendre la vie des organismes du sol sur lequel nous marchons, ou parfois même construisons, devient urgent. Librairie Quae : des livres au coeur des sciences "Vingt-cinq portraits des grands groupes d’invertébrés vivant à la surface du sol sont proposés. Ce guide pratique peut être utilisé dans le cadre de cours de biologie ou à titre individuel ; il peut être consulté seul ou en lien avec le site de Jardibiodiv." [via] Jardin éphémère Place Stanislas | Facebook, 16.03.2021 https://www.facebook.com/ParcsetJardinsdeNancy/posts/4058348834199562 "Appoline Auclerc, Maîtresse de conférence à l'Ensaia, est à l'aise en sous-sol. Sa passion se situe dans les profondeurs de la terre. Les animaux du sol retiennent toute son attention, avec un goût immodéré et constant pour le ver de terre. Avec Christophe Schwartz, Professeur en pédologie urbaine et directeur du Laboratoire Sols et Environnement, elle est, elle aussi, de toutes nos aventures végétales. Une partenaire privilégiée qui publie un livre aux éditions Quae. Il vous permettra de partir à la découverte de ce fascinant et méconnu monde sous-terrain."
La crainte que nous inspirent les espèces invasives n’est pas étrangère à notre méconnaissance de la nature. Par Romain Garrouste, Claire Villemant, Jean-Lou Justine et Quentin Rome, 24.06.2019 Les sciences participatives en première ligne "Des sites dédiés permettent aujourd’hui de s’informer, voire d’apporter des données, sur des espèces animales introduites et envahissantes en France. C’est le cas du site EEE-FIF, dédié à un large public : il fournit une expertise scientifique et une large documentation sur les espèces exotiques envahissantes en France métropolitaine comme en outremer. D’autres sites permettent à tout un chacun de contribuer d’une façon plus générale au suivi et à l’acquisition de connaissances sur la biodiversité en France. L’observatoire participatif des espèces et de la nature (OPEN) est le portail du collectif national des sciences participatives – biodiversité (CNSPB). Ce collectif, qui s’appuie sur un réseau d’acteurs professionnels, œuvre à faire connaître et reconnaître les sciences participatives liées à la biodiversité en France. Depuis mai 2018, il est également possible de participer à l’inventaire des espèces en transmettant ses observations aux experts via l’application INPN Espèces qui permet de découvrir toutes les espèces de la faune et de la flore françaises (métropole et outre-mer) à travers leurs caractéristiques, leur répartition ou encore leur statut de conservation." (...)
L’ODM est un observatoire citoyen qui vous invite à recenser les plantes messicoles (habitantes des moissons).
Pour accompagner les collectivités dans l’acceptation de la flore spontanée en ville, Tela Botanica vise à développer un "Kit Flore Spontanée", espace de ressources et de formation. Avant de créer cet outil, nous faisons appel à vous pour recueillir vos attentes et besoins. Par Elodie Masseguin, 31.05.2018 Nous avons besoin de vous ! - Vous travaillez dans une collectivité (commune, département, etc.) alors répondez à cette courte enquête pour nous transmettre vos besoins. - Vous êtes un habitant et vous aimeriez que votre commune s’engage dans un projet participatif d’acceptation de la flore de votre ville alors transmettez cette enquête !
L’enquête « Insectes et Ciel étoilé » a été créée en 2013. Elle a pour objectif d’évaluer à grande échelle l'impact de la pollution lumineuse sur la biodiversité et ainsi d’augmenter le degré de connaissances, en couplant l’observation des étoiles à celle des insectes nocturnes. L’observation des étoiles visibles permettra de mesurer la pollution lumineuse, celle des insectes donnera une indication de l’abondance et de la diversité des espèces présentes. Le protocole, simple, est ouvert à tous. Actualités - Noe, 12.05.2017
L'été est une saison propice aux balades en forêt mais attention aux tiques qui peuvent transmettre la maladie de Lyme. Un site permet de cartographier leurs lieux d'abondance selon les départements. Morsures de tiques : une carte pour repérer les lieux à risques cet été. BFMTV, 27.07.2016 → L'enquête TiquesFrance https://sites.google.com/site/tiquesfrance/#TOC-Carte-interactive-
OpieTiVi. « Le Spipoll est un programme de science participative, citoyenne, créé par l'Opie et le Muséum national d'Histoire naturelle (Vigie Nature). Il permet à tous d'aider les scientifiques à mieux comprendre comment fonctionne la pollinisation, tout en apprenant à observer les insectes et à les reconnaître ! »
« Que diriez-vous de récolter les fourmis dans votre jardin pour participer à leur inventaire ? C'est facile avec le projet AntArea. »
« Quel que soit le terme utilisé, « sciences participatives », « sciences citoyennes » ou « sciences collaboratives », on parle bien de la même chose : un formidable moyen de protéger la biodiversité en impliquant tout citoyen curieux et désireux de mieux connaître l’environnement qui l’entoure. »
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Via Hubert MESSMER
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La lutte contre l’érosion de la biodiversité se fait aujourd’hui à plusieurs niveaux. D’une part, il s’agit d’améliorer la surveillance des populations, à la fois en poursuivant la production de données et en affinant leur utilisation. Les naturalistes et structures d’étude de la biodiversité (bureaux d’études, associations, CEN, centres de recherche, le Suivi des rhopalocères de France - Sterf…) sont sur ce front et multiplient les protocoles et programmes de surveillance. Les Régions et réseaux qui agissent pour la préservation de la biodiversité s’investissent dans la mise en œuvre du Plan National d’Actions en faveur des papillons de jour menacés. D’autre part, nous pouvons agir dès maintenant sur notre gestion du territoire : c’est le rôle des politiques et décideurs qui doivent consulter les scientifiques et experts pour préserver les habitats menacés. L'indicateur papillons de jour - Office pour les insectes et leur environnement | Opie, 01.07.2022 Contact Xavier Houard | coordinateur scientifique Comment agir ? - Suivi temporel des rhopalocères de France - Sterf
- L’Office pour les insectes et leur environnement (Opie) est une association nationale de protection de la nature qui favorise la pratique de l’entomologie et la découverte des insectes via l’étude et la sensibilisation : www.insectes.org
Papillons, libellules, mollusques, criquets et autres invertébrés... Aidez-nous à faire progresser la connaissances sur notre territoire ! Le Conservatoire botanique national de Franche-Comté – Observatoire régional des Invertébrés invite le public à s'investir dans la recherche et l'inventaire d'espèces communes, que chacun est susceptible de rencontrer. - La Petite nymphe au corps de feu (libellule)
Les vers luisants Le lucane cerf-volant en Bourgogne Franche-Comté La Courtilière Le moro-sphinx et les sphinx de Franche-Comté L'argiope frelon (Argiope bruennichi, araignée) Des escargots dans mon jardin La mante religieuse
Le projet CC-EID a permis de développer le premier réseau d’observatoires pour le suivi mensuel de l’activité des tiques et des variables météorologiques (température et humidité) mesurées localement et en continu. Ce suivi se fait sur une longue période de temps afin de mesurer les variations qu’il peut y avoir entre les saisons et entre les années. Les observatoires sont localisés dans des forêts ou des zones boisées correspondant à des climats variés. Si CC-EID se focalisait sur Ixodes ricinus, CLIMATICK intègre un nouveau modèle d’étude : Hyalomma marginatum. CLIMATICK : influence du changement climatique sur les tiques. INRAE INSTIT, 15 mai 2020 "Cette tique thermophile est apparue dans le sud de la France depuis moins de 10 ans et peut être vectrice du virus de la Fièvre Hémorragique Crimée-Congo. Quatre nouveaux observatoires ont été ouverts avec des méthodes de collectes adaptées à chaque espèce de tique : la méthode du drap pour Ixodes et la collecte sur les chevaux pour Hyalomma. Les observatoires ont différentes compétences et permettent de suivre différentes études en parallèle comme la recherche de pathogène, le suivi de population d’ongulés sauvages et leur influence sur la population de tiques ou des études sur la biologie des tiques."
Face aux menaces pesant sur la biodiversité, une prise de conscience émerge dans les villes. Parmi les initiatives existantes, l’outil Jardibiodiv s’intéresse plus particulièrement aux sols urbains. Par Apolline Auclerc & Anne Blanchart , 14.11.2018 Un outil de partage sur la vie des sols urbains "... C’est dans ce contexte que l’outil numérique et participatif Jardibiodiv a été créé à l’été 2017 grâce aux recherches conduites sur l’écologie et la biologie des invertébrés des sols au sein du Laboratoire sols et environnement. Les sciences participatives, qui établissent des collaborations durables entre la communauté scientifique et la société civile, offrent une approche particulièrement pertinente en milieu urbain. Outil ludique, Jardibiodiv permet à tout citadin de découvrir les organismes présents dans les sols urbains et leurs rôles. En introduisant un verre en plastique – « pot piège » – dans le sol de son jardin et en y ajoutant du vinaigre blanc, on peut capturer au bout de sept jours les organismes présents dans le sol (actifs principalement au printemps et en automne). L’utilisateur de Jardibiodiv compte et associe un nom à chaque organisme récolté, grâce à une aide en ligne simple, sous forme d’images et de clés de détermination. Il les partage ensuite via le site Internet, ce qui aide les chercheurs dans leurs travaux. Une adaptation plus « éthique » de la méthode, sans utilisation du vinaigre, a été mise au point : par dépôt d’un coton humidifié au fond du verre, elle permet de conserver les organismes vivants tout en récoltant de la même manière des données utilisables par les scientifiques."
Les projets de sciences collaboratives se multiplient permettant à chaque citoyen de s’impliquer dans la recherche scientifique. Etat des lieux. Elise Tancoigne Post-doctorante, Université de Genève Publié: 9 juillet 2018, 22:48 CEST Cet article est publié dans le cadre du EuroScience Open Festival (ESOF), dont The Conversation France est partenaire. Presque partout dans le monde, de nombreuses personnes participent bénévolement à des projets de recherche scientifique, dans des domaines aussi variés que l’étude du climat, l’astronomie, la médecine ou encore l’histoire. L’indexation de publications médicales ou le recensement de la biodiversité de votre jardin ne sont plus qu’à une portée de clic : plus de 1 000 projets de cette recherche dite « participative » sont répertoriés sur le site américain SciStarter. Que vous soyez chez vous, à la plage, ou dans le métro, il y a forcément une activité qui peut vous correspondre. Les recherches participatives ne sont pas nouvelles. On peut penser au comptage annuel d’oiseaux réalisé par la société naturaliste américaine Audubon depuis 1900, ou encore à la collecte à grande échelle de dents de lait réalisée dans les années 1950 pour évaluer les retombées des essais nucléaires dans le monde par mesure de taux de Strontium. L’essor des réseaux sociaux, des applications pour smartphones et, plus généralement, des outils numériques, contribue à rendre ces projets visibles et accessibles au plus grand nombre. Ce qui est nouveau en revanche est la création, depuis quelques années, de nombreux espaces d’échanges, virtuels ou physiques, autour de tous ces projets, que ce soit au niveau national ou européen. On voit ainsi fleurir des associations dédiées à la promotion de recherches participatives aux États-Unis, en Australie, en Europe ou encore en Suisse, ainsi que des plates-formes en ligne comme SciStarter, qui répertorient les différents projets ou proposent des outils d’aide à leur création. Les organisateurs et organisatrices de ces projets se rencontrent et échangent sur leurs pratiques lors du congrès annuel de l’European Citizen Science Association (ECSA), ou dans les colonnes du journal Citizen Science : Theory and Practice. Cette institutionnalisation s’accompagne de l’émergence d’une nouvelle profession dans le paysage de la médiation scientifique : celle de coordinateur (ou, bien souvent, coordinatrice) de projet de sciences participatives. Fréquemment soutenus par des financements publics dédiés à la médiation scientifique, ces associations, journaux et conférences sont des espaces où un ensemble de savoirs et de normes de la participation se développent, se partagent et sont mis en œuvre. Connaître les mécanismes de la participation Contrairement aux plates-formes de microtasking comme Amazon Mechanical Turk, qui propose un ensemble de tâches à réaliser contre rémunération, les projets de bénévolat scientifique offrent à leurs participant·e·s des contreparties uniquement symboliques : accroître leurs connaissances, contribuer à des causes particulières, apprendre de nouvelles choses sur eux-mêmes. Pour les organisateurs du bénévolat scientifique, savoir comment attirer des participants, maintenir leur intérêt et prolonger dans le temps leur investissement devient donc un enjeu de taille. Comme pour tous les processus de participation en ligne, ces projets obéissent à la loi de la « longue traîne » : très peu de personnes effectuent la plus grande partie du travail, alors que la grande majorité d’entre elles ne font que des contributions ponctuelles. Elles s’inscrivent par curiosité, contribuent brièvement, puis quittent le projet et ne reviennent pas par la suite. Sur environ 10 millions de personnes inscrites sur les plus grandes plates-formes en ligne de sciences participatives (par exemple Zooniverse, BOINC, ou PatientsLikeMe), ce sont ainsi moins de 3 % qui ont été actives en avril 2018. Certains chercheurs tentent donc de mieux connaître les profils sociodémographiques des participant·e·s, ainsi que leurs motivations à s’engager. Le « rapport sur les sciences participatives » publié en 2016 par François Houllier, alors PDG de l’Institut National de la Recherche Agronomique (Inra), montre l’hétérogénéité de ces pratiques d’engagement citoyen dans des activités de recherche. Certains s’engagent en raison de leur appartenance à un groupe social spécifiquement concerné par la recherche : élus, habitants, familles, patients, étudiants, élèves, personnes handicapées, etc. D’autres s’engagent par intérêt personnel : astronomes ou naturalistes amateurs, passionnés d’informatique ou de science expérimentale. Chaque type de projet attire un type particulier de participant : alors que le nombre de femmes et de personnes âgées est plus important dans les projets environnementaux, ce sont par exemple plutôt des hommes, actifs, que l’on retrouve dans les projets qui demandent aux participants de partager du temps de calcul de leur ordinateur. Tous ont cependant en commun de partager un niveau d’études généralement supérieur à la population générale, avec une forte composante de formation scientifique et technique. Un second type de connaissances produites sur la participation concerne l’évaluation et l’élaboration des différents outils numériques utilisés pour capter l’attention et retenir l’utilisateur. Entre l’interface sobre de GalaxyZoo, qui présente à l’utilisateur des successions d’images de galaxie à caractériser, et le jeu de reconstruction neuronale EyeWire, avec ses héros, ses battles et son chat interactif, les moyens mis en œuvre pour capter et retenir les participants – et le type de science qu’ils choisissent de montrer – diffèrent grandement. Derrière la création de ces interfaces et de ces nouvelles connaissances se trouvent des experts en user experience, gaming, design, ou encore en sciences de l’éducation et en sociologie. Encadrer les pratiques Outre ces savoirs, il s’élabore également dans ces espaces d’échange dédiés aux sciences participatives des normes de participation, sous forme de recommandations et guides de bonnes pratiques. Des traditions de participation très différentes sont regroupées sous le vocable de sciences participatives (citizen sciences dans le monde anglo-saxon). Entre la tradition médicale, qui place le participant dans un rôle de sujet d’expérimentation, la tradition naturaliste, où l’amateur publie autant que l’expert, et la recherche-action en agriculture, qui favorise la co-construction de questions de recherche, ce sont différentes visions du participant et de sa relation avec le scientifique qui cohabitent dans ces espaces. Les « 10 principes des sciences participatives » ont par exemple été publiés en 2015 par l’association ECSA, basée au Muséum d’Histoire naturelle de Berlin, et traduits en 25 langues. Ils définissent les formes que peuvent prendre les collaborations, ainsi que le statut des données, méta-données ou publications qui en sont issues. Bien que volontairement larges et inclusifs, ces 10 principes laissent néanmoins percevoir le creuset de leur élaboration : celui de la tradition naturaliste et environnementale. Par exemple, les points éthiques soulevés font référence à la propriété des données, à leur confidentialité, et aux impacts environnementaux des recherches. Mais ils restent silencieux quant à l’impact que la recherche pourrait avoir sur les participants – un point pourtant crucial et très réglementé en recherche clinique. Les connaissances produites par les projets de science participative ne se limitent donc pas à faire avancer la recherche sur la biodiversité, l’histoire ou la cosmologie des nombres premiers. À travers ces espaces d’échange autour des sciences participatives s’élaborent également de nouveaux savoirs autour de la participation elle-même, des motivations individuelles et des dynamiques collectives, qui enrichissent le paysage du bénévolat contemporain."
Animation gratuite organisée par le Département des Alpes-Maritimes au parc naturel départemental de La Valmasque Le samedi 26 août 2017 de 20:00 à 22:30
Le bénévolat vous tente ? Trouvez sur notre site les propositions de milliers d'associations, ainsi que toutes nos implantations en France pour vous conseiller.
"Le Vulcain (Vanessa atalanta) est un papillon migrateur qui colonise l’Europe centrale et l’Europe du Nord chaque année depuis le sud. En automne, c’est la génération alors engendrée par ces arrivées printanières qui migre en direction du sud.
Nous sommes en train d’examiner la migration du Vulcain en Europe en usant une combinaison de science grand public, d’analyse des isotopes stables et de marquage-recapture pour suivre les mouvements de cette espèce à une échelle continentale.
Nous avons établi un réseau de portails de données en ligne qui soutiennent le projet en nous rendant accessibles les données qui leur sont confiées concernant le Vulcain. Cela nous permet de suivre la migration du Vulcain dans une majeure partie de l’Europe avec une haute résolution spatiotemporelle.
Vous pouvez nous aider vous aussi ! Pour contribuer au projet, il suffit de signaler vos observations du papillon sur votre portail local ou national, tel qu’Ornitho (ci-dessous la liste des portails partenaires du projet)." (...) Insect Migration & Ecology Lab : → la page de notre projet iNaturalist.
Ce calendrier vous permettra de savoir en un coup d'oeil quelles sont les périodes d'observations pour les différents protocoles. Les flocons, du mois de décembre au mois de février, signifient que la participation à l'observatoire concerné est possible mais plus complexe à cause de l'hiver (par exemple pour Sauvages de ma rue, les plantes encore vivantes sont souvent plus difficiles à déterminer en hiver).
R B-L F cimt. RÉSEAU sur la Borréliose de Lyme en France, ses Co-Infections et les Maladies vectorielles à Tiques. « La première enquête de terrain sur les Tiques en France est lancée par la chercheuse V. Obsomer. »
« Les infections véhiculées par les tiques explosent en Europe en l’absence de surveillance efficace des autorités, notamment en France. »
« Ce constat, la chercheuse Valérie Obsomer, docteur en sciences agronomiques spécialisée dans l’analyse des risques environnementaux, le dressait jusqu’à présent en Belgique où en 2013 son équipe de scientifiques bénévoles publie des chiffres alarmants. » « Aujourd’hui elle lance la première enquête publique sur notre territoire. Cette enquête est participative. Tout un chacun mordu par cet acarien sur le sol français, malade ou pas, est dès à présent invité à remplir un formulaire sur le site Tiques&France. »
[Lien] TiquesFrance https://sites.google.com/site/tiquesfrance/
Par Daniel Fiévet. France Info. « REDIFFUSION du vendredi 25 avril | Dans le cadre d'un programme baptisé Vigie-Nature, chaque année des chercheurs et des associations invitent le public à aller sur le terrain recueillir des données sur la faune et la flore. » [...] « Les données récoltées au cours de ces dernières années grâce à Vigie-Nature ont déjà permis d'alimenter de nombreuses études. Et les scientifiques en redemandent puisque, cette année, ils ajoutent au programme une nouvelle opération. Nom de code : "Insectes et ciel étoilé". » « Cette fois les chercheurs s'intéressent aux effets de la pollution lumineuse sur les insectes nocturnes. Beaucoup d'insectes vivent la nuit. En France métropolitaine, par exemple, on compte 5.000 espèces de papillons de nuit pour 20 fois moins de papillons de jour. » « Bon nombre d'insectes nocturnes jouent un rôle essentiel dans la pollinisation des plantes à fleurs. Alors, à quel point la multiplication des éclairages artificiels la nuit perturbe-t-elle ces insectes ? C'est à cette question que voudraient répondre les chercheurs avec cette nouvelle enquête. » [...] [Vidéo] Les sciences participatives : programme Vigie Nature - Vidéo Dailymotion http://www.dailymotion.com/video/x20snsa_les-sciences-participatives-programme-vigie-nature_news
Vigie Nature. « Ces questions sont le fil rouge de la nouvelle enquête que vous propose Vigie-Nature avec Noé Conservation et l'Association Française d'Astronomie : Insectes et Ciel étoilé. »
La voie lactée comme carte routière
« En Afrique du Sud, le bousier Scarabaeus satyrus utilise les étoiles et la voie lactée pour s'orienter (l'article scientifique est ici). Et lorsque le ciel est couvert, il met trois fois plus de temps à trouver son chemin... Que se passe-t-il, alors, lorsqu'il doit pousser sa boulette au milieu d'une ville éclairée la nuit ? »
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Insectes et ciel étoilé
« Cependant, vous vous doutez bien que les scientifiques qui étudient les relations des êtres vivants avec leur environnement (au passage c'est la définition de l'Écologie) ne manquent pas d'imagination pour comprendre comment l'éclairage artificiel agit sur la biodiversité. Alors lorsqu'ils rencontrent des passionnés d'astronomie, cela fait des étincelles ! Insectes et Ciel étoilé est né de ces étincelles : et si l'on était capable de mesurer la pollution lumineuse tout en comptant les insectes volants nocturnes ? »
« Ici, il n'est en effet pas question de bousiers... L'ambition est de dépasser l'étude d'une seule espèce ou d'un seul lieu. Pour la première fois, la pollution lumineuse sera mise en relation avec l'abondance et la diversité des insectes à l'échelle de la France métropolitaine grâce à des observateurs volontaires. »
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