Parmi les images les plus marquantes de la période du confinement, il y a celles des animaux sauvages investissant librement les villes désertées par les humains. Mais si le phénomène s’est alors amplifié, il n’est pas vraiment nouveau.
À Paris plus de mille cinq cents espèces ont été recensées, dont des mammifères, des reptiles, des amphibiens, des crustacés et même des méduses dans la Seine.
Certaines espèces ont d’ailleurs déjà plié bagage, comme les grillons du métro, arrivés il y a une centaine d’années à bord de cageots de légumes, et qui ont trouvé là un écosystème idéal, à température constante. Mais le remplacement du ballast, qui conservait la chaleur, par du béton froid et surtout l’interdiction de fumer qui les priva de leur nourriture principale – le mégot – mit fin à cette cohabitation qui pouvait à l’occasion enchanter le parcours des passagers en évoquant un coin de campagne ensoleillé entre deux stations."
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via Munier Jacques sur Twitter, 04.09.2020 :
"Des animaux dans la ville : @JoelleZask plaide pour « une ville multispéciste qui ne serait plus pensée contre eux, ni d’ailleurs pour eux, mais avec eux »... Avec la revue @SalamandreNET et les moineaux de Paris, pierrots solaires"
https://twitter.com/jacques_munier/status/1301766991829753858
'grillons du métro' in Variétés entomologiques
https://www.scoop.it/topic/le-monde-des-insectes/?&tag=grillons+du+m%C3%A9tro