Le Kurdistan après le génocide

Extrait de cet article à lire absolument

"Pour Daesh tous, les yézidis, les faylis, les senshis, toutes les minorités religieuses se trouvant sur leurs territoires, ne sont pas des hommes. Et si quelqu'un n'est pas un humain, on peut faire n'importe quoi avec lui. Il s'agit d'un génocide systématique et pas de cas où un combattant de Daesh veut violer une femme et satisfaire ainsi ses instincts sexuels. Ils le font systématiquement. Ils ont des règles, indiquant comment violer les femmes", souligne le psychiatre, Jan Ilhan Kizilhan, expert dans le domaine du traumatisme psychique, chef d'un programme de réhabilitation des femmes captives de Daesh basé en Allemagne.

Cliquez sur le titre pour lire l'article de Sputnik en entier.

Extrait de l'article de l'AFP: pour lire l'article en entier, cliquez sur le titre ci-dessus.

"J'espère que vous allez aider les femmes captives, j'espère aussi que vous allez aider mon peuple et empêcher les gens d'émigrer. La solution, c'est là-bas, ce n'est pas ici", a dit Jinan Badel, la jeune Yézidie, au président français François Hollande.
A noter Jinan, venue en France pour témoigner de ce qu'elle avait vécu, a "refusé l'asile qui lui était proposé", selon son interprète.

Commentaire
A l'heure où des centaines de milliers de Syriens et d'Irakiens (souvent Kurdes) cherchent le salut en dehors des frontières de leur pays, Jinan rappelle l'évidence en refusant le statut de réfugié pour rentrer dans son camp de tentes: la raison principale de l'exode qui n'est autre que la guerre. Arrêtons cette course folle vers l'horreur et le flot des réfugiés se tarira de lui-même. Encore faut-il que les Européens et les Etats-Unis mettent un peu plus les mains dans le cambouis. 

TRADUCTION DE L'ARTICLE DE BASNEWS : TO READ IT IN ENGLISH, CLICK THE TITLE ABOVE

Selon la députée yézidie Vian Dakhil, des centaines de Yézidis quittent l'Irak pour l'Europe tous les jours, parce que le gouvernement irakien les a négligés.

Via Dakhil a déclaré que l'ancien Premier ministre irakien Nouri al-Maliki et d'autres responsables irakiens devraient être jugés pour l'effondrement de l'armée irakienne à Mossoul et dans la ville à majorité yézidie de Sinjar (Shingal en kurde). Elle dit que s'ils ne sont pas confrontés à la justice en Irak, ils (les Yézidis) chercheront à porter l'affaire devant les tribunaux à l'extérieur du pays.

Alors que des milliers de réfugiés en provenance d'Irak et de la Syrie affluent vers l'Europe, l'Organisation des Nations Unies prévoit de tenir une conférence en urgence sur la situation des réfugiés... en novembre prochain à Paris.

Selon Dakhil, plus de 5.200 Yézidis ont été enlevés par l'Etat islamique (EI, dit Daesh).

"Sur ce nombre, environ 2500 ont été sauvés ou libérés, et ceux qui sont toujours sous le contrôle de Daesh sont des femmes et des enfants", a ajouté Dakhil.

Elle a dit que la plupart des hommes yézidis qui ont été capturés par Daesh ont été exécutés et que les enfants ont été formés comme des militants.

Vian Dakhil tient le gouvernement central irakien responsable de la situation actuelle face aux centaines de Yézidis quittant le pays et demandant l'asile en Europe.

Depuis la capture de Mossoul et Shingal en juillet et début août 2014, des milliers de Yézidis ont été tués et enlevés par des Daesh, qui a négocié les femmes et les filles comme esclaves sexuelles.

Extrait de l'article du site Le Soir : pour le lire en entier, cliquez sur le titre

Xate Shingali, 30 ans et ancienne chanteuse yazidie, a formé sa brigade le 2 juillet dernier, juste après avoir obtenu la permission spéciale du président kurde. «  Nous n’avons eu qu’une formation de base avec des AK47. Nous avons besoin d’être mieux formées, mais nous sommes prêtes à combattre Daesh à tout moment  », a-t-elle déclaré au Dailymail, avant d’ajouter : « Ils nous violent. On les tue ».

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Au passage, on apprend que le Bureau des questions relatives aux otages, basé à Duhok, a recensé 5 838 otages en tout, la quasi-totalité Yézidis, et en majorité des femmes.  Et que, sur ce nombre, plus de 2000 personnes ont déjà été libérées.

Article de EzidiPress publié initialement le 28 juin 2015 et traduit en français pour l'édition francophone du site le 1er juillet 2015. Cliquez sur la photo puis sur le titre pour le lire intégralement.

EXTRAIT

En Turquie, environ 30.000 des 400.000 réfugiés yézidis ont trouvé refuge. Néanmoins, chaque mois plusieurs milliers de yézidis fuient la région autonome kurde vers la Turquie et tentent par la suite d’obtenir les papiers nécessaires pour se rendre à l’UE. Depuis le génocide perpétré par l’État islamique, un yézidi sur deux est sur le chemin de l’exode.

COMMENTAIRE

Quelle désolation de voir les Yézidis fuir leur terre ancestrale! Une terre meurtrie par les terroristes de Daesh qui détiennent encore 1500 femmes réduites en esclavage sexuel ainsi que des enfants qu'ils forment pour devenir des bombes humaines contre leur propre peuple. Ces jeunes Yézidis sont bien sûr enrôlés de force, comme l'explique la vidéo de France 24 en lien.

N'oubliez pas le mot d'ordre lancé il y a près de 11 mois sur Twitter, relancez-le même : #BringBackOurYezidiSisters

Redonnons-leur l'espoir de revenir un jour à Shingal, l'un des berceaux de l'humanité! C'est notre devoir à tous.

REVUE DE PRESSE SUR LES YEZIDIS

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Extrait

Les militants yézidis affirment qu’actuellement 1500 femmes et jeunes filles yézidis sont réduites à l’état d’esclave sexuelle en Syrie.

Magnifique reportage, à lire absolument. Cliquez sur la photo puis sur le titre pour cela.

Résumé de l'article de la Tribune de Genève: pour le lire en entier, cliquez sur la photo puis le titre

Nouri Schengali est l'envoyé spécial du gouvernement kurde auprès des personnes ayant fui l’offensive jihadiste, en majorité des Yézidis. Ce médecin de formation s’appuie sur un solide réseau de contacts à l’intérieur même des zones contrôlées par Daesh, des gens qui, pour minimiser les risques, ne se connaissent pas entre eux.

Quand des Yézidi(e)s arrivent à fausser compagnie à leur(s) geôlier(s), reste le plus périlleux: l'exfiltration: «Le transport est la partie la plus coûteuse et la plus risquée du voyage, souligne Nouri Schengali. Si Daesh arrête la voiture, tout le monde y passe. Alors, il faut un chauffeur qui connaisse parfaitement les routes et la région.»

Nouri Schengali donne l'exemple de l'évasion de deux jeunes Yézidies: un trajet de 400 km. «Cela a pris environ une semaine et coûté 20 000 dollars», résume Nouri Schengali. Un processus long, risqué et coûteux.

Au total, le gouvernement régional du Kurdistan aurait déboursé plus de 3,5 millions de dollars pour ces opérations. Une partie de cette somme proviendrait des fortunes personnelles des dirigeants kurdes, assure Nouri Schengali, qui regrette amèrement que «Bagdad» n’ait pas versé un centime «et ne le fera jamais».

Commentaire

Dans une interview accordée à Rudaw le 13 mai, Massoud Barzani a révélé que les agents du KRG "ont été en mesure de libérer 1.200 femmes et enfants jusqu'à présent". L'article de la Tribune de Genève nous apprend aussi que le gouvernement régional du Kurdistan aurait déboursé plus de 3,5 millions de dollars pour ces opérations d'exfiltration ainsi que pour le suivi psychologique et médical des victimes exfiltrées. Plus intéressant, une bonne partie de cette somme vient de fortunes personnelles kurdes. Tout cela n'apaisera peut-être pas la colère de certains Yézidis qui en veulent toujours aux peshmergas qui ont battu en retraite le 3 août 2014, les laissant ainsi sans protection dans la zone de Shingal. Mais personne ne pourra plus dire que les Kurdes ne font rien pour les Yézidis.

Extrait de l'article du site atlantico.fr

"Au Kurdistan, des médecins enfreignent la loi locale en pratiquant l'avortement sur des jeunes femmes de la minorité Yazidi, libérées après avoir été détenues en tant qu'esclaves sexuelles par les combattants de l'Etat islamique. Traumatisées après des mois de viol et de torture par les membres de l'Etat islamique, certaines de ces victimes sont revenues enceintes de cet enfer, risquant d'être ostracisées par leur propre communauté qui bannit les relations sexuelles avant le mariage."

Rectification du nombre de Yézidis enlevés

Atlantico évoque dans son article le chiffre de "quelque 40.000 personnes enlevées lors de l'attaque de villages de la minorité Yazidi par l'Etat Islamique". Un chiffre très exagéré au regard des estimations de l'ONU et du site le plus consulté par la communauté, @EzidiPress (12509 abonnés sur Twitter).

Dans "Northern Iraq: Fear of ISIS massacre of 500 Ezidi men", Ezidi Press écrit en effet que, lors de l'attaque de la région de Shingal, le 3 août 2014, et les jours qui ont suivi, "plus de 5000 Yézidis ont été tués, jusqu'à 7000 femmes et des enfants ont été enlevés et contraints à l'esclavage" mais aussi qu'autour de "420.000 Yézidis ont dû fuir leur maison" selon les premières estimations de l'ONU.

Commentaire

Les principes religieux et la foi sont une chose. Mais heureusement, la religion a ses raisons que le coeur, parfois, ignore. Tout le monde ne considère pas comme le Cardinal Giovanni Battista Ré, préfet de la congrégation pour les évêques au Vatican, que "le viol est moins grave que l'avortement". C'est ce que beaucoup de Kurdes prouvent tous les jours depuis que la communauté yézidie a été victime d'un génocide infâme, début août 2014, et plus encore pour aider les jeunes femmes victimes de viols en série qui ont pu s'échapper des mains de Daesh.

Faute d'une psychiatrie véritablement organisée en Irak comme au Kurdistan, ce sont d'abord les associations de femmes kurdes et les ONG qui ont créé les premières cellules d'écoute.

De leur côté, les familles yézidies qui avaient réussi à fuir l'été dernier ont remarquablement réagi. Oui, c'est vrai, les femmes ayant des rapports hors mariage, qui plus est avec quelqu'un d'une autre religion, sont mises au ban de la communauté et n'ont plus le droit de se dire "Yézidie". Mais les dignitaires religieux ont très tôt fait passer le message que les victimes de viols n'étaient pas responsables de ce qui leur est arrivé. Des maris ont accepté de reprendre leur épouse traumatisée, des fiancés ont accepté de se marier. Et dans la région autonome du Kurdistan, des médecins, bien souvent de confession sunnite, ont accepté de pratiquer des avortements bien que cette pratique soit contraire à la loi locale. 

Evidemment, certains Yézidis ne se considèrent pas comme kurdes. Oui, il y a eu des femmes converties de force à l'islam. Mais de retour au Kurdistan, ces femmes victimes du plus innommable des crimes ont trouvé des hommes et des femmes pour les aider. Personne ne s'est demandé quelle était leur origine ethnique ou leur religion. Devant leur souffrance, tout le monde s'est incliné. On ne demande pas son curriculum vitae ou son arbre généalogique à une victime, on lui tend la main. Et on salue le courage de celles qui ont réussi à saisir ces mains. Car n'oublions jamais que des femmes yézidies se sont aussi suicidées pour ne pas vivre dans la honte et/ou pour épargner ce sentiment à leur famille. 

Aujourd'hui, il faut que tout le monde soit bien convaincu d'une chose: la honte ne doit certainement pas être du côté des victimes, des maris, des pères, des frères ou de ceux qui ont pratiqué des avortements illégaux. La honte et le déshonneur sont pour les violeurs, des hommes sans foi ni loi, quoi qu'ils en disent.

En ces heures difficiles pour les victimes, n'oublions pas non plus les femmes kurdes victimes de viols lors de l'opération Anfal en 1988 et dénonçons sans réserve le viol comme arme de guerre.

Lire ou relire: "Comment traiter une esclave sexuelle, le terrifiant guide de Daesh. Des recommandations qui font froid dans le dos.

Lire aussi cet article paru dans The Independent le 27 avril: Yazidi sex slaves undergoing surgery to 'restore virginity' after being raped by Isis militants

TRADUCTION DE L'ARTICLE DE "THE INDEPENDENT" : CLICK THE TITLE TO READ IT IN ENGLISH

Les femmes Yézidies libérées cette semaine (libérée le lundi 6 avril, elles sont arrivées en sécurité auprès des peshmergas le 8 avril) par Daesh ont été violées en public par des combattants jihadistes et torturées par leurs ravisseurs, selon les récits qu'elles ont faits de leurs pénibles épreuves.

Des centaines de femmes et d'enfants ont été enlevés dans la ville de Sinjar (Shingal), au nord de l'Irak, et pris en otage par Daesh pendant plus de huit mois. Certaines ont été vendues à des combattants comme esclaves sexuelles ou données comme «prix». Beaucoup ont été battues et contraintes de se convertir à l'Islam.

Plus de 200 ont été libérées par les combattants jihadistes à Himera, près de Kirkourk, plus tôt cette semaine. Elles ont livré des récits poignants de la violence physique et sexuelle dont elles ont souffert aux mains de leurs ravisseurs.

Ziyad Shammo Khalaf, qui travaille avec l'organisation Yazda pour soutenir les victimes Yézidies, a dit que les enfants ont été séparés de leur mère et «répartis entre des maisons" à Mossoul et Tal Afar.

"Si vous venez et vous asseyez avec les filles, vous trouverez des histoires différentes de fille en fille. Beaucoup d'entre elles ont été vendues à des combattants de Daesh, elles ont été violées en [...] public, et par plus de deux ou trois personnes à la fois », a-t-il été dit à l'international Business Times. "Elles ont été torturées, battues et soumises à tout type de violence."

D'autres survivants Yézidis ont également donné récits troublants de leur traitement par Daesh.

Un rapport accablant d'Amnesty International

Une femme a déclaré que les militants de Daesh forçaient les otages à donner leur sang pour les transfusions.

Les atrocités endurées par Yézidies esclaves sexuelles ont été décrites plus en détails dans un rapport de 87 pages publié par Amnesty International en novembre 2014.

Le rapport a constaté que même les enfants ont été vendus à des combattants  de Daesh ou donnés comme «cadeaux».

Daesh considère les Yézidis comme des hérétique et a publié un article dans son magazine de propagande Dabiq pour tenter de justifier la pratique de les vendre en utilisant des décisions théologiques du début de l'Islam. Toutefois, les experts disent que cette pratique a provoqué des frictions dans les rangs du groupe extrémiste.

Sajad Jiyad, chercheur et membre associé à l'Institut irakien pour la réforme économique, a déclaré à The Independent que de nombreux partisans de Daesh avaient été dans le déni de la traite des femmes Yézidies enlevées jusqu'à ce que l'article ait été publié Dabiq.

TRADUCTION DE L'ARTICLE DE BASNEWS : POUR LE LIRE EN ANGLAIS, CLIQUEZ SUR LE TITRE

Le gouvernement régional du Kurdistan (KRG) a annoncé qu'environ 3000 filles et femmes kurdes yézidies sont toujours prisonnières de l'Etat islamique (EI). Jusqu'ici, 900 femmes ont été secourues et les tentatives se poursuivent pour libérer les autres.

Dindar Zebari, chef adjoint du Département des relations extérieures du Kurdistan a déclaré, "le nombre de ces jeunes filles et des femmes enlevées par des militants de l'EI est de 3000. En dépit des tentatives répétées pour les libérer, leur sort reste à ce jour inconnu."

En août 2014, les jihadistes ont pris le contrôle de Sinjar (Shingal) et ont enlevé du même coup bon nombre de filles et de femmes Yézidies. Beaucoup d'entre elles ont été vendues comme une marchandise dans la ville de Mossoul dans le nord de l'Irak ainsi qu'en Syrie.

Témoignage d'une jeune Yézidie revenue de l'enfer. Aussi horrible que soit ce témoignage, observons que ce sont des Arabes sunnites qui ont sauvé Basirma et ses soeurs, preuve que, n'en déplaise à certains, on ne peut pas tous les mettre dans le même panier.

Article de Kavout Mahy sur Mediapart.

Toutes et tous mobilisés pour les femmes Yézidies réduites en esclavage sexuel par les terroristes de Daesh.
Cliquez sur le lien pour en savoir plus sur leur sort ignoble (VIDEO)

Témoignage audio d'une jeune femme yézidie qui a réussi à s'échapper des mains des terroristes.

Chaque fille devait devenir la femme de 12 hommes de Daesh.

Les femmes mariées et celles de plus de 35 ans étaient écartées; les plus jeunes étaient conduites à Mossoul.

Les terroristes de l'Etat islamique continuent sa stratégie d'instaurer la terreur dans les esprits. Ils ont rendu leur téléphone aux femmes et jeunes filles kidnappées pour les obliger à raconter les viols à leurs proches qui sont dans des camps de réfugiés au Kurdistan.

Cet article rapporte des extraits d'une interview donnée à La Repubblica, le quotidien italie, par Mayat (nom d'emprunt), une jeune Yézidie de 17 ans. 

Ce qui est intéressant dans cet article, c'est que Narin et son amie ont pu fuir grâce à l'aide d'un Arabe sunnite de Falloujah. Une source d'espoir pour l'après guerre et la réconciliation entre les différentes communautés.

Selon BasNews, près de 80 femmes Ezidi séquestrés par des terroristes d'ISIS ont réussi à fuir pendant les frappes aériennes américaines sur les positions terroristes dans le voisinage immédiat de Sinjar. Un témoin a rapporté que de nombreux terroristes ont été tués dans le cadre des bombardements, forçant les groupes terroristes à fuir et à abandonner leurs positions, y compris dans les localités Sinjar. 

Environ 80 femmes Ezidi du village de Hamza retenus en otage en ont profité.

Ce matin, les combattants kurdes de l'YPK ont également réussi à sauver 15 femmes Yézidies que les mercenaires d'ISIS voulaient vendre comme esclaves en Syrie.

Extrait

- L'EI, qui sème la terreur dans les territoires qu'il contrôle en Irak et en Syrie, a «réparti entre ses combattants 300 filles et femmes de la communauté yazidie qui avaient été enlevées en Irak ces dernières semaines», selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

- «Chaque femme a été vendue contre un montant de 1000 dollars, après avoir été convertie à l'islam».