Dans un entretien exclusif accordé à France 24, le ministre des Affaires étrangères turc, Mevlut Cavusoglu, a défendu la position d'Ankara dans la lutte contre l'organisation de l'EI. Il a notamment qualifié d'"échec" les frappes aériennes.
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Curated by Béatrice D.
Plongez dans ma revue de presse sur les médias pour nourrir votre réflexion sur l'évolution du journalisme. En prime, résumés pour ceux qui n'ont pas le temps de lire. Réactions bienvenues.
Idem pour la situation au Kurdistan. Other Topics
Béatrice D.
Mon CV, mon projet de livre sur le génocide kurde, des vidéos et des portraits en avant-première.
Le Kurdistan après le génocide
Hommage aux victimes du génocide kurde (182000 morts en 1988, bien plus depuis 1969) et analyse du miracle économique actuel
Les médias face à leur destin
Quel avenir pour les journalistes et les journaux? Quelle stratégie pour la presse face à la concurrence des réseaux sociaux?
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Extraits
> "La Turquie ne peut pas armer des civils et leur demander de se battre contre des groupes terroristes. […] Envoyer des civils à la guerre, c’est un crime !" Et de défendre "une stratégie globale […] pour éradiquer les terroristes de cette région."
> "Tuer les moustiques un par un n’est pas la bonne stratégie. Il faut éradiquer les causes de cette situation. C’était le régime Maliki en Irak, […] et c’est le régime d’Assad en Syrie !", a soutenu Mevlut Cavusoglu.
> "Pour nous, le PKK reste terroriste".
Commentaire
> Hypocrisie. Voilà tout ce qu'on peut dire sur le crime que concernerait le fait d'armer des civils, le ministre des Affaires étrangères turcs feignant d'ignorer que les PKK et YPG sont des soldats aguerris, les seuls en première ligne contre Daesh.
> Sur l'origine du conflit avec l'EI, il a raison de mettre en avant la politique désastreuse de Maliki en Irak et d'El Assad en Syrie. Mais c'est loin d'être la seule raison de la montée du jihadisme. Il oublie le rôle joué par les monarchies du Golfe, et le fait que son gouvernement a jeté de l'huile sur le feu.