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Curated by Béatrice D.
Plongez dans ma revue de presse sur les médias pour nourrir votre réflexion sur l'évolution du journalisme. En prime, résumés pour ceux qui n'ont pas le temps de lire. Réactions bienvenues.
Idem pour la situation au Kurdistan. Other Topics
Béatrice D.
Mon CV, mon projet de livre sur le génocide kurde, des vidéos et des portraits en avant-première.
Le Kurdistan après le génocide
Hommage aux victimes du génocide kurde (182000 morts en 1988, bien plus depuis 1969) et analyse du miracle économique actuel
Les médias face à leur destin
Quel avenir pour les journalistes et les journaux? Quelle stratégie pour la presse face à la concurrence des réseaux sociaux?
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TRADUCTION DE L'ARTICLE DE KURDISTAN24 : TO READ IT IN ENGLISH, CLICK THE TITLE ABOVE
Les partis politiques de la région du Kurdistan irakien ont des vues divergentes concernant le référendum pour un Kurdistan indépendant, après que le président de la Région du Kurdistan Massoud Barzani a incité son propre parti, le Parti démocratique du Kurdistan (PDK), à entamer des discussions sur les préparatifs pour un référendum sur l'indépendance avec les autres partis politiques de la région du Kurdistan.
Balen Abdulla, secrétaire de Parti Tailor du Kurdistan, qui a récemment rencontré le président Massoud Barzani, a déclaré à K24: «Les partis politiques tiendront des réunions plus sérieuses sur l'indépendance après la nouvelle année."
L'Union islamique du Kurdistan (KIU) a fait du référendum sur l'indépendance un de ses projets stratégiques. "Notre première stratégie est d'œuvrer pour la création et l'existence d'un Kurdistan indépendant," a dit Ali Grdasory, membre du bureau politique du KIU à Erbil. "Par conséquent, il est très important pour nous de traiter avec précaution l'indépendance, comme il y a cent ans avec les Accords Sykes-Picot quand elle était sur le point d'aboutir et la carte de la région d'être redessinée", a ajouté Ali Grdasory.
Le 18 mai, 2015, après la visite de Massoud Barzani aux États-Unis, Barzani a rencontré les partis politiques dans la région du Kurdistan où ils ont convenu de déterminer une stratégie et de former une cellule opération destinée à travailler sur un Kurdistan indépendant.
Discussions interrompues
Dans une interview à K24 le 26 décembre, le secrétaire pour le Parti socialiste démocratique du Kurdistan, Mohammed Haji Mahmood, a déclaré qu'en raison de la guerre avec Daesh et de certains problèmes internes, la discussion entre les partis politiques a été suspendue. "Si nous voulons obtenir l'indépendance, nous devrions lutter pour elle, car aucun côté nous donnera un Kurdistan indépendant comme un cadeau", a déclaré Mahmood.
"Il y a une grande opportunité pour l'indépendance, mais les partis politiques ne devraient pas être les seuls à décider; le peuple du Kurdistan devrait avoir le dernier mot", a ajouté Mahmood.
Azad Jola, un membre du Bureau des relations du parti de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK), a déclaré que la Région du Kurdistan doit régler ses problèmes internes, entre les partis politiques, et qu'une solution à la crise actuelle de la région doit intervenir, parce que le résultat du référendum sera en faveur de l'intendance s'il a lieu.
Interrogé par K24, Jotiyar Adil, un membre de la Haute commission électorale de la région du Kurdistan et de la Commission référendaire (HERC), a déclaré qu'il faut généralement six mois pour préparer les élections, mais que la tenue d'un référendum est plus facile et prend moins de temps, avec un budget inférieur à celui des élections générales.
"Dans le cas où il serait décidé de faire un référendum, [HERC] va ouvrir les bureaux de vote à l'étranger, en particulier dans les pays où un grand nombre de Kurdes vivent, pour leur donner la possibilité de voter et de décider de leur avenir ainsi", a déclaré JotiyarAdil.
COMMENTAIRE
Sur le fait que les Kurdes expatriés aient le droit de vote au référendum, s'il a lieu, rien d'étonnant, ils votent déjà pour les législatives et la présidentielle au Kurdistan.