Le Kurdistan après le génocide

Extrait

"Le Pentagone estime être en mesure d'entraîner plus de 5 000 recrues dès la première année et juge qu'au moins 15 000 combattants seront nécessaires pour reprendre certaines zones contrôlées par l'EI dans l'est de la Syrie."

Extraits

> Assassinats, attentats aveugles, liquidation des "déviationnistes", racket systématique des commerçants kurdes installés à l'étranger, notamment en  France : le PKK ne fait pas dans la dentelle.

> Le Kurdistan irakien est un îlot prospère sous l'égide du clan Barzani. Mais il est gouverné selon un modèle tribal quasi féodal avec mise en coupe réglée des richesses du pays.

Commentaire

Cela dit, dans cette analyse sans concession de Pierre Beylau dans Le Point, l'Arabie Saoudite en prend aussi pour son grade, comme tous les états du Golfe et la Turquie.

Je rajouterai que, compte tenu de son âge, Pierre Beylau en reste à une analyse très années 80 des Kurdes et que ces derniers ont beaucoup évolué mais s'il reste une empreinte du système tribal.

 Un projet de coalition mondiale, salué samedi par les autorités irakiennes, risque vite de se heurter à des difficultés de taille... notamment avec la Turquie, l'Arabie Saoudite et le Qatar... qui sont pressentis pour en être, avec l'Iran dont les Etats-Unis ne veulent pas, et en Syrie où se trouve le coeur du problème.

Ceux qui lui ont mis le pied à l'étrier se retirent peu à peu. L'EI n'a plus besoin d'eux.

Extrait

"Le pseudo-État aurait en effet récupéré un important trésor de guerre d’environ deux milliards de dollars. Il a notamment récupéré des centaines de millions dans l’antenne de la banque centrale de Mossoul, qu’il a fait tomber en juin dernier. De plus, les impôts qu’il prélève sur les zones qu’il occupe lui assurent des rentrées d’argent régulières."

L'UPK exhorte Kurdes et Chiites à ne pas tomber dans le piège de la division nourrie en sous-main par l'Arabie Saoudite le Qatar et la Turquie, mais au contraire à maintenir l'unité de l'Irak.

Petite précision pour nos amis d'Iran French radio, qui n'ont pas l'air doués en géographie: la capitale du Qatar, c'est Doha et pas Manama, qui est la capitale de Bahreïn.

Un responsable non identifié du commandement des forces armées jordaniennes fait état de la participation du général Dempsey, chef d'état-major interarmées, ainsi que des chefs d'état-major d'Arabie saoudite, du Qatar, de Turquie, de Grande-Bretagne, de France, d'Allemagne, d'Italie et du Canada à une réunion qui se tient aujourd'hui et demain à Aman