La nouvelle sainte croisade | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


 

La nouvelle sainte croisade

 

Le massacre de journalistes de Charlie Hebdo et de policiers n’en finit pas de surprendre les analystes et chroniqueurs du monde entier. Si la presse française est unanime à dénoncer le terrorisme islamiste, beaucoup — comme Manlio Dinucci dans Il Manifesto — y voient clairement une manipulation de services secrets occidentaux.

 

De véritables commandos, dans leur façon de bouger, de tirer. Pas en rafales pour ne pas gaspiller de cartouches, mais avec un ou deux coups sur chaque victime, comme sur le policier blessé qui est achevé avec un seul coup par le tueur qui continue à marcher, rejoint la voiture et, avant de monter, ramasse calmement une chaussure tombée (qui aurait pu constituer une preuve à l’examen ADN).


Mais quand les deux, avec une préparation de forces spéciales, changent de voiture, ils « oublient » (selon la version de la police) une de leurs cartes d’identité dans la première voiture. Et signent ainsi officiellement l’attentat.


Quelques heures plus tard, on connaît dans le monde entier leurs noms et leurs biographies : « deux petits délinquants radicalisés, connus par la police et les services de renseignement français ».

 

On ne peut pas ne pas repenser, dans ce qui est défini comme « le 11-Septembre de la France », au 11-Septembre des États-Unis : quand, quelques heures à peine après l’attentat des Tours Jumelles, circulaient déjà les noms et les biographies de ceux qui étaient désignés comme les auteurs membres d’Al Qaeda. Ou l’assassinat de Kennedy, dont on trouve immédiatement le présumé auteur. Même chose, en Italie, avec le massacre de Piazza Fontana. Légitime, donc, le soupçon que derrière l’attentat en France, se trouvent de longue main les services secrets.

 

Les deux présumés auteurs (si leurs biographies sont vraies) appartiennent à ce monde souterrain créé par les services secrets occidentaux, y compris français, qui ont financé, armé et entraîné en Libye en 2011 des groupes islamistes jusque peu de temps auparavant qualifiés de terroristes, parmi lesquels les premiers noyaux du futur État Islamique ; qui les ont approvisionnés en armes à travers un réseau organisé par la CIA (selon une enquête du New York Times en mars 2013) quand, après avoir contribué à renverser Kadhafi, ils sont passés en Syrie pour renverser Assad et attaquer ensuite l’Irak (au moment où le gouvernement al-Maliki s’éloignait de l’Occident, et se rapprochait de Pékin et de Moscou).

 

L’ÉI, né en 2013, reçoit des financements et des voies de transit par l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Koweït, la Turquie et la Jordanie, alliés étroits des États-Unis et des autres puissances occidentales, dont la France. Cela ne signifie pas que la masse des activistes des groupes islamistes, provenant aussi de différents pays occidentaux, en soit consciente. Reste cependant le fait que derrière leurs masques se cachent certainement des agents secrets occidentaux et arabes spécialement formés pour de telles opérations.

 

Dans l’attente d’autres éléments qui puissent éclaircir la véritable matrice de l’attentat en France, il est logique de se demander : à qui cela profite-t-il ? La réponse se trouve dans ce qu’a déclaré Nicolas Sarkozy, qui, quand il était président de la France, a été un des principaux auteurs du soutien aux groupes islamistes dans la guerre d’agression contre la Libye : il a qualifié l’attentat en France de « guerre déclarée contre la civilisation, qui a la responsabilité de se défendre ». On veut de cette façon convaincre l’opinion publique que l’Occident est désormais en guerre contre ceux qui cherchent à détruire la « civilisation », qu’il incarne, et doit donc « se défendre » en potentialisant ses forces militaires et en les projetant partout dans le monde où surgit cette « menace ».

 

On essaie ainsi de transformer le sentiment de masse pour les victimes du massacre en mobilisation pour la guerre. Le David, qui à Florence a été voilé de noir, est appelé maintenant à empoigner l’épée de la nouvelle sainte croisade.




Par Manlio Dinucci - Traduction : Marie-Ange Patrizio - Source : Il Manifesto (Italie) - RÉSEAU VOLTAIRE INTERNATIONAL - ROME (ITALIE) – le 9 janvier 2015

 

Manlio Dinucci : géographe et géopolitologue. Derniers ouvrages publiés : Laboratorio di geografia, Zanichelli 2014 ; Geocommunity (en trois tomes) Ed. Zanichelli 2013 ; Escalation. Anatomia della guerra infinita, Ed. DeriveApprodi 2005.




-----------------------


Les complots d'Etat n'existent pas ! ou ?


C'est ce que pensent les braves gens réconfortés dans ce sens par les médias et les menteuses professionnelles payées pour l'affirmer, comme Caroline Fourest et compagnie.


Seuls des "idiots" conspirationnistes (comme moi) osent affirmer qu'un gouvernement puisse organiser des attentats sur son sol et contre ses citoyens pour servir sa cause !


Petit bémol, les historiens le prouvent !


Vous seriez étonnés et écoeurés si vous saviez le nombre de tels complots avérés et prouvés, ce, jusqu'à ce jour, mais pour cela il faudrait vous informer mieux qu'en écoutant les seules infos orientées des médias officiels !


Et, surtout, vous intéresser aux infos non diffusées qui sont les plus courantes et importantes, mais passées sous silence.


"La Gazette de Koter Info" fait son maximum pour combler ces lacunes, mais il y a trop à dénoncer pour arriver à tout couvrir !


Duc