Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL

Voici les symptômes les plus fréquents de la dépression post-4L Trophy, selon Margot Barbier :

1. Tu as la sensation d'être une espèce de coquille vide, motivée à ne rien faire. Le retour à la réalité est dur.
2. Tu as l'impression que même sous le soleil, les paysages qui t'entourent sont sans intérêt.
3. Tout te rappelle cette aventure extraordinaire, même la boite de sardines au rayon conserves chez Leclerc.
4. Quand on te demande "Alors, comment c'était ?", tu ne sais pas par où commencer tellement il y a de choses à dire. Et puis après tout, le 4L Trophy, ça se vit, ça ne se raconte pas...
5. Tu écoutes en boucle les playlists qui sont passées dans ta 4L en repassant dans ta tête tous les souvenirs qui y sont liés.
6. Les gens que tu as rencontrés te manquent.
7. Tu te demandes ce qui va t'occuper, maintenant que tout est fini (plus de recherche de sponsors, plus de préparations...).
8. Tu sautes de joie dès que tu vois une 4L passer devant chez toi, alors qu'il y a encore une semaine tu ne vivais entouré que de cela.
9. En deux jours, tu as regardé tous les JT, reportages, articles... qui sont passés dans la presse durant deux semaines.
10. Ton fil d'actualité Facebook est inondé de post sur le 4L Trophy et tu fouines désespérément pour trouver une photo de ta voiture.
11. Tu te demandes sans arrêt : "Est-ce que je vais pouvoir le refaire l'année prochaine ?"

Alors, n'ai-je pas raison de prétendre que c'est une superbe aventure qui laisse des traces positives et qui fait "grandir" les étudiants qui y participent ?

Aussi certain qu'à Boulajoul mets ta cagoule, du 4L Trophy, ce qui est sûr, c'est que tu en reviens plus mûr !

Duc

Via Koter Info

Nombreux sont les équipages du 4L Trophy 2015 qui signalent des pannes diverses sur le chemin du retour, malheureusement, c'est aussi vrai pour les Belges de la 4L n° 1523.

Après avoir passé la nuit entière à rouler, peut-être un peu trop hâtivement, une des bielles de la 4L a été sectionnée. Le trajet du 4llo team s'est donc terminé dans le nord de l'Espagne.

Alexandre de Borrekens et Loïc Lauwers rentreront en avion et la 4L sur un camion plateau.

Duc

Via Koter Info

Le 4L Trophy est officiellement terminé, mais l'aventure continue d'une certaine manière puisque les équipages doivent encore rentrer chez eux, c'est-à-dire qu'ils doivent encore parcourir jusqu'à presque 3.000 km pour certains.

Pour l'équipage féminin n° 265, l'aventure complète s'est terminée au sud de l'Espagne, près de Murcia.

Le pneu arrière droit de la 4L a éclaté sur l'autoroute, après avoir fait un tête a queue, la 4L a été emboutie par une autre voiture, choc qui a provoqué des tonneaux, ce dont témoigne l'impressionnante photo ci-dessus.

Heureusement, plus de peur que de mal, puisque les jeunes femmes s'en sortent avec quelques douleurs, mais pas de blessures graves.

Beaucoup d'équipages font état de problèmes mécaniques durant leur retour, il est vrai que les ancêtres 4L ont été mises à rude épreuve durant le raid.

Morale de l'histoire, tout en imaginant votre impatience d'arriver à la maison, restez cools, roulez à l'aise avec prudence et ne perdez pas de vue que vous êtes aussi fatigués que vos 4L. Prenez le temps de vous reposer en chemin et rentrez entiers chez vous.

Duc

Via Koter Info

Zagora-Marrakech - 27/02/2015

Ce vendredi 27 février 2015, après deux jours d’étape marathon, les équipages ont franchi l’arche d’arrivée à Marrakech.

Désormais, ils laissent derrière eux une aventure de 6.000 km, des souvenirs en pagaille et un petit quelque chose de changé dans leur expérience personnelle.

On y est arrivé, voici Marrakech, sa Koutoubia, son souk, son ciel bleu et son agitation de métropole touristique bien loin de l’atmosphère du désert, mais avec une réconfortante douche bien chaude à l'hôtel.

Pour arriver jusqu’ici, les 2.400 Trophistes de cette 18e édition du 4L Trophy ont surmonté de nombreux obstacles dont la préparation, les sponsors et les 4L qu’il a fallu bichonner pour affronter ces 6.000 km d’aventure.

Sans compter tout le reste : rejoindre Biarritz depuis Bruxelles, parcourir la longue route d’Espagne, découvrir le froid de Boulajoul, affronter les pistes du grand sud marocain et finir la mythique étape marathon en guise d’ultime défi.

Jeudi matin, les équipages ont laissé les dunes derrière eux pour s’enfoncer sur la dernière piste en direction de Zagora, puis ce vendredi matin, en direction finale de Marrakech.

Sous un soleil rayonnant qui ne les aura pas quittés tout au long de leur séjour au Maroc, ils ont une nouvelle fois ouvert grand les yeux face aux paysages fantastiques de ce pays.

Après un dernier bivouac en pleine nature et une dernière nuit locale en totale autonomie, ce vendredi, ils ont bouclé la boucle en atteignant Marrakech.

Cette nuit de vendredi à samedi, ils la passeront dans le confort d'un hôtel de Marrakech, mais pour quelques bons souvenirs de plus, une dernière soirée "4L Trophy" les attend samedi soir, lors de la cérémonie de remise des prix.

Ce sera la fin officielle du raid 4L Trophy 2015, mais nos valeureux étudiants devront encore revenir au pays, ce qui signifie la nécessité d'effectuer encore un fameux kilométrage à bord de leur fidèle 4L !  -  Duc

Via Koter Info

Ce matin, les équipages se sont élancés depuis Boulajoul en direction de Merzouga !

Premiers kilomètres de piste pour les Trophistes afin de retrouver la douceur du bivouac situé au pied des somptueuses dunes de l’Erg Chebbi. 

Cette journée fut également marquée par le temps fort solidaire du 4L : la cérémonie de remise des dons organisée par l’association « Enfants du désert ». Les équipages ont ainsi déposé les fournitures acheminées depuis leurs pays d’origine avant d’aller à la rencontre des enfants du grand sud marocain : occasion idéale pour célébrer les 10 ans de l’association !

Voici la Video  du jour.  La suite du reportage complet se trouve dans le dossier de La Gazette concernant le 4L Trophy.

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Le Défi de Julie

Raid 4L Trophy 2015

Film de fiction

Pendant le Raid 4L Trophy, on peut chercher le nord (fréquemment!), sa boussole, sa tente ou bien même sa 4L sur le bivouac… Julie, elle, cherche son mec, et ce n’est franchement pas facile avec quelques 3.000 étudiants au beau milieu du désert marocain !

Découvrez l’épopée de Julie en vidéo avec à la clé de nombreux GUESTS. À croire que lorsqu’il s’agit de retrouver son mec, tout le monde s’y met !

Avec Issa Doumbia, Jean-Baptiste Shelmerdine, Valérie Damidot, Bengui, Ludovik, Juliette Delacroix, Natoo, Tal, Laurent Baffie, Caroline Anglade, Nathanael De Rincquesen.

Mille mercis aux Trophistes 2015 et à Juliette Delacroix, Jérémy Strohm, Vincent Da Silva & Alexis Lardilleux pour la réalisation de ce film.

Via Koter Info

Le raid 4L Trophy terminé, il faut encore parcourir de longues distances pour rentrer chez soi, mais les équipages sont aussi fatigués que leur 4L.

Si pour les voitures cela augmente le risque de pannes, pour leurs occupants, cela augmente également le risque d'accident.

Reposez-vous aussi en chemin et rentrez entiers chez vous, c'est comme cela que la "fête" doit se clôturer.

Duc

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Samedi 28 février 2015, fin d’une

aventure inoubliable à Marrakech

Le 4L Trophy 2015 s’est conclu à Marrakech ce samedi 28 février 2015, avec la traditionnelle cérémonie de remise des prix, suivie d’une ultime soirée en forme d’apothéose pour les équipages.

Après 6.000 kilomètres, des mois de préparations, de nombreux obstacles dépassés à force de détermination et d’entraide, les 1.200 équipages du 4L Trophy 2015 se sont retrouvés une dernière fois samedi soir, au cœur d’un superbe bivouac ‘Chez Ali’ à Marrakech.

Les vainqueurs de ce 4L Trophy 2015, s’appellent :

• Pierrick et Hubert, équipage n° 1843.

• Le tandem devance un duo belge, Stanislas et Maxime à bord de la 4L n° 1368, qui remporte également le prix du challenge européen.

• Le plat pays place un deuxième équipage sur le podium avec Louis et… Louis (n° 925), troisièmes de cette 18e édition.

• Premier équipage féminin, Myriam et Sophie (n° 602) terminent à la sixième place du classement général.

La cérémonie de remise des prix a été également marquée par le volet humanitaire de l’aventure. Cette année encore, l’engagement des Trophistes en faveur des populations locales a atteint des sommets comme l’a souligné Laetitia Chevallier, présidente de l’association « Enfants du désert » qui organise le regroupement, puis la répartition des dons acheminés par les équipages depuis l’Europe entière. «Grâce à vous, deux salles de classe vont pouvoir être construites et 20.000 enfants vont pouvoir bénéficier du matériel que vous avez apporté», a indiqué Laetitia Chevallier.

Cette 18e édition s’est achevée dans l’allégresse d’une soirée à ciel ouvert.

Dès ce dimanche, les premiers équipages reprendront la route de Tanger. Présente lors de la soirée, Evelyne Dhéliat a promis un ciel bleu aux Trophistes pour leur remontée vers la France, et après Biarritz «un temps qui deviendra de plus en plus beau à mesure que vous remonterez.»

Les Trophistes garderont aussi en tête ces mots du directeur de course Jean-Jacques Rey :

« C’est le moment de l’aventure où j’ai toujours la gorge serrée. Faites gaffe en rentrant. Roulez tranquille, prenez votre temps, soyez prudents. Vous avez été un super grand cru. Un grand merci pour cette 18e édition. Je vous aime ! »

Via Koter Info

Ce mercredi 25 février 2015, c'était la deuxième journée de piste totale.

Les équipages ont vécu une nouvelle journée de piste sur les deux boucles dessinées dans la région de Merzouga. Un défi relevé haut la main par des Trophistes solidaires dans les bacs de sable et désormais rodés à l’utilisation du road-book et de la boussole.

Les Trophistes avaient envie d’envie d’en découdre ce mercredi. En témoigne cette scène aperçue non loin d’un bac de sable. Une 4L est arrêté sur le bord de la piste. Elle attend, semblant abriter une bonne sieste. Devant elle passe une autre voiture qui s’engage vers le sable. Ça ne rate pas. Elle s’ensable. La portière de la 4L arrêtée s’ouvre alors brusquement. Un participant en sort en courant pour aller pousser le camarade enlisé, comme si sa vie en dépendait. Et ça repart ! Mieux que la célèbre « danse du dromadaire » ou les pelles et les plaques de désensablement, que d’autres ont dû sortir du coffre. Mais ainsi avancent les Trophistes et aucun obstacle ne semble les effrayer.

Ce mercredi sur les pistes d’une "boucle 2" longue de 113 km, avec des secteurs parfois cassants, ils étaient pourtant quelques-uns à subir les coups de fatigue des 4L. Un moteur qui chauffe, un carburateur bouché, un pot d’échappement qui se décroche, une voiture qui n’avance plus…

Dans ces cas-là, il existe deux solutions.

1. D’abord, plonger soi-même la tête sous le capot. Pour ça, on n’est jamais seul bien longtemps.
2. Si la 4L refuse obstinément de repartir, on attend alors les ‘meca-pistes’, ces anges gardiens du désert répartis tout au long de la piste.

Un PC Course, auquel les équipages peuvent demander assistance, coordonne les opérations envoyant les mécaniciens les plus proches vers les participants en carafe. Ce dispositif permet ainsi de traiter chaque panne le plus rapidement possible.

Après une ultime nuit sur le bivouac, ce jeudi, les équipages entameront la dernière ligne droite de l’aventure avec la fameuse étape marathon.

Via Koter Info

Jeudi 19 février 2015

Un lever tout en douceur après une bonne nuit. On charge la voiture puis on essaye de démarrer, mais la 4L ne veut pas !

Après une demi-heure d'essais, de vérifications, de changement de la tête de l'allumeur, la dame démarre enfin !

Elle démarre, mais avec beaucoup de mal. De plus, elle a des pertes de puissance et elle cale à l'arrêt, cependant le problème disparaît une fois le moteur bien chaud.

Une heure plus tard, on arrive péniblement au parc d'exposition de Biarritz, lieu de rassemblement de toutes les 4L où on passe les vérifications techniques sans soucis.

Il est déjà midi, c'est le temps des mots de bienvenue et des discours de sponsors officiels.

Les coups de klaxon raisonnent, les drapeaux se déroulent et tout le monde s'emballe ! C'est le grand départ et les énormes parkings se vident peu à peu des 1.200 "4L" qui les avaient envahis.

C'est l'euphorie sur les routes !

Après quelque temps, on s'aperçoit que le problème technique vécu le matin est malheureusement toujours bien présent.

On cale une première fois à un péage et le copilote pousse la capricieuse voiture... Elle redémarre, mais, après 5 minutes, le même problème surgit et à la sortie suivante la 4L ne veut plus démarrer.

Avec des camionneurs espagnols et deux équipages français, on essaye en vain de diagnostiquer le problème. Par chance, un Espagnol nous indique gentiment l'existence d'un garage Renault à peine 10km plus loin.

On y arrive par miracle et, avec un mélange "très élégant" de français-espagnol-anglais, on parvient à expliquer le problème au garagiste qui nous règle tout l'allumage en quelques minutes.  Et de surcroit : gratuitement ! Détail important à souligner pour remercier cet esprit de bon accueil et de générosité sympathique à notre égard !

"Una vez más : gracias al señor del taller Renault !"

Après de grands remerciements, on reprend enfin la route sans soucis jusque Salamanque où on croise quelques équipages du raid. C'est l'heure de l'apéro et de la cuisine. On trouve une place dans le beau centre historique et on y reste un certain temps.

Jean-Baptiste et Augustin Macq - Jbam