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Une alternative est possible au plan négocié entre Alexis Tsipras et les créanciers à Bruxelles

Une alternative est possible au plan négocié entre Alexis Tsipras et les créanciers à Bruxelles | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Une alternative est possible au

plan négocié entre Alexis Tsipras et

les créanciers à Bruxelles

Par Éric Toussaint (*)

 

Le 5 juillet 2015, à l’issue du référendum initié par le gouvernement d’Alexis Tsipras et le parlement hellène, le peuple grec a rejeté massivement la poursuite de l’aus

térité que voulaient lui imposer les institutions qui auparavant agissaient sous le nom de Troïka. C’est une splendide victoire de la démocratie.

 

Pourtant, s’il est mis en pratique, l’accord intervenu le lundi 13 juillet au matin, signifiera la poursuite de l’austérité dans le cadre d’un nouvel accord pluriannuel. Ce qui est en totale contradiction avec le résultat du référendum.

 

Cette proposition inclut l’abandon d’une série très importante d’engagements pris par Syriza lors de la campagne électorale qui lui ont permis d’obtenir une victoire d’une portée historique le 25 janvier 2015. Syriza a engagé sa responsabilité devant le peuple grec et il serait tragique qu’elle ne la respecte pas, d’autant que le peuple lui a apporté un appui très clair tant le 25 janvier que le 5 juillet 2015.

 

Les concessions faites aux créanciers par le gouvernement grec portent sur les retraites, avec une nouvelle diminution de leur montant (alors que Syriza s’était engagé à rétablir le 13e mois pour les retraites inférieures à 700 euros par mois) et un allongement de l’âge de départ, les salaires qui resteront comprimés, les relations de travail qui seront encore plus précarisées, l’augmentation des impôts indirects y compris ceux supportés par les bas revenus, la poursuite et l’accélération des privatisations, l’accumulation de nouvelles dettes illégitimes afin de rembourser les précédentes, le transfert des actifs grecs de valeur dans un fonds indépendant, la poursuite de l’abandon d’éléments importants du droit à l’autodétermination, la limitation du pouvoir législatif au profit de celui des créanciers...

 

Contrairement à ceux qui affirment qu’en échange de ces concessions néfastes, la Grèce obtiendra trois ans de répit et pourra relancer de manière importante l’activité économique, la réalité montrera qu’avec le maintien de la compression de la demande des ménages et de la dépense publique, il sera impossible de dégager l’excédent budgétaire primaire annoncé dans le plan.

 

Les conséquences néfastes sont inéluctables : dans quelques mois ou au début de l’année prochaine au plus tard, les créanciers attaqueront les autorités grecques pour non-respect de leurs engagements en termes d’excédent budgétaire primaire et avanceront de nouvelles exigences. Il n’y aura pas de répit pour le peuple et pour le gouvernement grecs. Les créanciers menaceront de ne pas débourser les sommes prévues si de nouvelles mesures d’austérité ne sont pas adoptées. Les autorités grecques seront prises dans l’engrenage des concessions |2|.

 

La Commission pour la Vérité sur la Dette publique instituée par la présidente du Parlement grec a établi dans son rapport préliminaire rendu public les 17 et 18 juin 2015 que la dette réclamée par les actuels créanciers doit être considérée comme illégitime, illégale et odieuse. La Commission a également démontré que son remboursement est insoutenable. Sur la base d’arguments fondés sur le droit international et le droit interne, le gouvernement grec peut suspendre de manière souveraine le paiement de la dette afin que l’audit des dettes soit conduit à son terme. Une telle suspension de paiement est tout à fait possible.

 

Depuis février 2015, la Grèce a remboursé 7 milliards d’euros aux créanciers sans que ceux-ci versent les 7,2 milliards qui devaient l’être dans le cadre du programme qui a pris fin au 30 juin 2015. D’autres sommes auraient dû être versées à la Grèce et ne l’ont pas été : les intérêts perçus par la BCE sur les titres grecs, le solde prévu pour la recapitalisation des banques, etc. Si la Grèce suspend le paiement de la dette à l’égard des créanciers internationaux, elle économisera près de 12 milliards d’euros qu’elle est supposée leur rembourser d’ici la fin de l’année 2015 |3|. En suspendant le paiement de la dette, les autorités grecques amèneraient les créanciers à faire des concessions. Une réduction radicale du montant de la dette pourrait en découler soit par la voie de la négociation, soit par celle de la répudiation.

 

Il est possible de rester dans la zone euro tout en prenant de manière souveraine une série de mesures d’autodéfense et de relance de l’économie.

 

Chacun a pu faire le constat qu’il est impossible de convaincre par la simple discussion la Commission européenne, le FMI, la BCE et les gouvernements néolibéraux au pouvoir dans les autres pays européens de prendre des mesures qui respectent les droits des citoyens grecs ainsi que ceux des peuples en général.

 

Le référendum du 5 juillet qu’ils ont combattu ne les a pas convaincus. Au contraire, bafouant les droits démocratiques fondamentaux, ils ont radicalisé leurs exigences. Sans prendre des mesures souveraines fortes d’autodéfense, les autorités et le peuple grecs ne pourront pas mettre fin à la violation des droits humains perpétrés à la demande des créanciers.

 

Toute une série de mesures devrait être prise à l’échelle européenne pour rétablir la justice sociale et une authentique démocratie. Techniquement, il n’est pas compliqué de les prendre, mais il faut bien constater que dans le contexte politique et avec les rapports de force qui prévalent dans l’Union européenne, les pays avec un gouvernement progressiste ne peuvent pas espérer être entendus ni soutenus par la Commission européenne, la BCE, le Mécanisme européen de stabilité.

 

Au contraire, tant ces institutions que le FMI et les gouvernements néolibéraux en place dans les autres pays combattent activement l’expérience en cours en Grèce afin de démontrer à tous les peuples d’Europe qu’il n’y a pas d’alternatives au modèle néolibéral. En revanche, par des mesures fortes, les autorités grecques peuvent leur arracher de véritables concessions ou simplement les obliger à prendre acte des décisions prises. Il est fondamental également de fonder une stratégie alternative en suscitant des mobilisations populaires massives en Grèce et dans les autres pays d’Europe. Les autorités grecques pourraient s’appuyer dessus pour empêcher les tentatives d’isolement que ne manqueront pas d’organiser toutes les forces opposées aux changements en faveur de la justice sociale. En retour, une telle démarche du gouvernement grec renforcerait les mobilisations populaires et la confiance en leurs propres forces des citoyens mobilisés.

 

À côté de la suspension du paiement de la dette illégitime, illégale, odieuse et insoutenable, voici quelques propositions à soumettre d’urgence au débat démocratique, car elles sont de nature à aider la Grèce à se relever.

 

— 1. Les pouvoirs publics grecs constituent de loin l’actionnaire majoritaire des grandes banques grecques (représentant plus de 80 % du marché bancaire grec) et devraient donc exercer pleinement le contrôle des banques afin de protéger l’épargne des citoyens et relancer le crédit interne pour soutenir la consommation. D’une part, il conviendrait de tirer les conséquences de la participation majoritaire de l’État dans les banques en leur conférant un statut d’entreprise publique. L’État devrait organiser une faillite ordonnée de ces banques en veillant à protéger les petits actionnaires et les épargnants. Il s’agit de récupérer le coût de l’assainissement des banques sur le patrimoine global des gros actionnaires privés, car ce sont eux qui ont provoqué la crise et ont ensuite abusé du soutien public.

 

Une bad bank serait créée pour isoler les actifs toxiques en vue d’une gestion extinctive. Il faut une fois pour toutes faire payer les responsables de la crise bancaire, assainir en profondeur le secteur financier et le mettre au service de la population et de l’économie réelle.

 

— 2. Les autorités grecques doivent réquisitionner la banque centrale. À sa tête se trouve aujourd’hui Yannis Stournaras (placé à ce poste par le gouvernement d’Antonis Samaras) qui met toute son énergie à empêcher le changement voulu par la population. C’est un véritable cheval de Troie qui sert les intérêts des grandes banques privées et des autorités européennes néolibérales. La banque centrale de Grèce doit être mise au service des intérêts de la population grecque.

 

— 3. Les autorités grecques ont également la possibilité de créer une monnaie électronique (libellée en euro) à usage interne au pays. Les pouvoirs publics pourraient augmenter les retraites ainsi que les salaires de la fonction publique, payer les aides humanitaires aux personnes en leur ouvrant un crédit en monnaie électronique qui pourrait être utilisé pour de multiples paiements : facture d’électricité, d’eau, paiement des transports en commun, paiement des impôts, achats d’aliments et de biens de première nécessité dans les commerces, etc.

 

Contrairement à un préjugé infondé, même les commerces privés auraient tout intérêt à accepter volontairement ce moyen de paiement électronique, car cela leur permettra à la fois d’écouler leurs marchandises et de régler des paiements à l’égard des administrations publiques (paiement des impôts et de différents services publics qu’ils utilisent). La création de cette monnaie électronique complémentaire permettrait de diminuer les besoins du pays en euros. Les transactions dans cette monnaie électronique pourraient être réalisées par les téléphones portables comme c’est le cas aujourd’hui en Équateur.

 

Le gouvernement pourrait également émettre de titres publics en papier sous forme de IOU’s (I Owe You), équivalents à des billets d’euro : 10 euros, 20 euros... pour faire face à la pénurie de billets en circulation. Ils présentent un avantage par rapport à la drachme, car ils laissent la porte ouverte à la négociation et permettent à la Grèce de rester formellement dans la zone euro.

 

— 4. Le contrôle sur les mouvements de capitaux doit être maintenu de même que doit être mis en place un contrôle des prix à la consommation.

 

— 5. L’organisme chargé des privatisations doit être dissout et doit être remplacé par une structure publique de gestion des biens nationaux (avec arrêt immédiat des privatisations) chargée de protéger le patrimoine public tout en générant des revenus.

 

— 6. De nouvelles mesures doivent être adoptées dans un souci de justice fiscale en vue de renforcer très nettement celles déjà prises, notamment en décidant de taxer très fortement les 10 % les plus riches (et en particulier le 1 % le plus riche) tant sur leurs revenus que sur leur patrimoine. De même, il convient d’augmenter fortement l’impôt sur les bénéfices des grandes entreprises privées et de mettre fin à l’exemption fiscale des armateurs. Il faut aussi taxer plus fortement l’Eglise orthodoxe qui n’a versé que quelques millions d’euros d’impôts en 2014.

 

— 7. Une réduction radicale des impôts sur les bas revenus et les petits patrimoines doit être décidée, ce qui bénéficierait à la majorité de la population. Les taxes sur les produits et services de première nécessité doivent baisser radicalement. Une série de services de première nécessité doivent être gratuits (électricité et eau limitées à une certaine consommation, transports publics, etc.). Ces mesures de justice sociale relanceront la consommation.

 

— 8. La lutte contre la fraude fiscale doit être intensifiée avec la mise en place de mesures très dissuasives contre la grande fraude fiscale. Des sommes importantes peuvent être récupérées.

 

— 9. Un vaste plan public de création d’emplois doit être mis en œuvre pour reconstruire des services publics dévastés par des années d’austérité (par exemple, en matière de santé et d’éducation) et pour poser les premiers jalons de la nécessaire transition écologique.

 

— 10. Ce soutien au secteur public doit être accompagné de mesures visant à apporter un soutien actif à la petite initiative privée qui joue un rôle essentiel aujourd’hui en Grèce à travers les microentreprises.

 

— 11. Réaliser une politique d’emprunt public interne via l’émission de titres de la dette publique à l’intérieur des frontières nationales. En effet, l’État doit pouvoir emprunter afin d’améliorer les conditions de vie des populations, par exemple en réalisant des travaux d’utilité publique. Certains de ces travaux peuvent être financés par le budget courant grâce à des choix politiques affirmés, mais des emprunts publics peuvent en rendre possibles d’autres de plus grande envergure, par exemple pour passer du « tout automobile » à un développement massif des transports collectifs, développer le recours aux énergies renouvelables respectueuses de l’environnement, créer ou rouvrir des voies ferrées de proximité sur tout le territoire en commençant par le territoire urbain et semi-urbain, ou encore rénover, réhabiliter ou construire des bâtiments publics et des logements sociaux en réduisant leur consommation d’énergie et en leur adjoignant des commodités de qualité. Il s’agit aussi de financer le vaste plan de création d’emplois proposé plus haut.

 

Il faut définir de toute urgence une politique transparente d’emprunt public. La proposition que nous avançons est la suivante :

 

 1. la destination de l’emprunt public doit garantir une amélioration des conditions de vie, rompant avec la logique de destruction environnementale ;

 

2. le recours à l’emprunt public doit contribuer à une volonté redistributive afin de réduire les inégalités. C’est pourquoi nous proposons que les institutions financières, les grandes entreprises privées et les ménages riches soient contraints par voie légale d’acheter, pour un montant proportionnel à leur patrimoine et à leurs revenus, des obligations d’État à 0 % d’intérêt et non indexées sur l’inflation, le reste de la population pourra acquérir de manière volontaire des obligations publiques qui garantiront un rendement réel positif (par exemple, 3 %) supérieur à l’inflation.

Ainsi si l’inflation annuelle s’élève à 2 %, le taux d’intérêt effectivement payé par l’État pour l’année correspondante sera de 5 %. Une telle mesure de discrimination positive (comparable à celles adoptées pour lutter contre l’oppression raciale aux États-Unis, les castes en Inde ou les inégalités hommes femmes) permettra d’avancer vers davantage de justice fiscale et vers une répartition moins inégalitaire des richesses.

 

Enfin, les autorités grecques doivent veiller à la poursuite du travail de la commission d’audit et des autres commissions qui travaillent sur les mémorandums et les dommages de guerre.

 

D’autres mesures complémentaires, discutées et décidées d’urgence démocratiquement, sont bien sûr susceptibles de venir compléter ce premier dispositif d’urgence qui peut être résumé avec les cinq piliers suivants :

 

  •  la prise de contrôle par l’État des banques et d’une partie de la création monétaire,

 

  •  la lutte contre la fraude fiscale et la mise en place d’une réforme fiscale juste apportant à l’État les ressources nécessaires pour la mise en œuvre de sa politique,

 

  • la protection du patrimoine public et sa mise au service de l’ensemble de la collectivité,

 

  •  la réhabilitation et le développement des services publics,

 

  •    le soutien à une initiative privée de proximité.

 

Il est également important d’engager la Grèce dans un processus constituant avec participation citoyenne active afin de permettre des changements démocratiques structurels. Pour réaliser ce processus constituant, il faut convoquer, via une consultation au suffrage universel, l’élection d’une assemblée constituante chargée d’élaborer un projet de nouvelle Constitution. Une fois le projet adopté par l’assemblée constituante qui devra fonctionner en recevant les cahiers de doléances et les propositions émanant du peuple, il sera soumis au suffrage universel.

 

En cas d’exclusion de la zone euro provoquée par les créanciers ou en cas de sortie volontaire de la zone euro, les mesures indiquées plus haut sont également adaptées, en particulier la socialisation des banques à l’instar de la nationalisation du système bancaire mis en France à la Libération. Ces mesures devraient être combinées avec une importante réforme monétaire redistributive pouvant s’inspirer de la réforme monétaire réalisée après la Seconde Guerre mondiale par le gouvernement belge. Cette réforme vise à opérer une ponction notamment sur les revenus de ceux qui se sont enrichis sur le dos des autres. Le principe est simple : il s’agit, lors d’un changement de monnaie, de ne garantir la parité automatique entre l’ancienne et la nouvelle monnaie (un ancien euro contre une nouvelle drachme par exemple) que jusqu’à un certain plafond.

 

Au-dessus de ce plafond, la somme excédentaire doit être placée sur un compte bloqué, et son origine justifiée et authentifiée. En principe, ce qui excède le plafond fixé est changé à un taux moins favorable (par exemple, deux anciens euros contre une nouvelle drachme) ; en cas d’origine délictueuse avérée, la somme peut être saisie. Une telle réforme monétaire permet de répartir une partie de la richesse de manière plus juste socialement.

 

Un autre objectif de la réforme est de diminuer la masse monétaire en circulation de manière à lutter contre des tendances inflationnistes. Pour qu’elle soit efficace, il faut avoir établi un contrôle strict sur les mouvements de capitaux et sur les changes.

 

Voici un exemple (bien sûr, les barèmes indiqués peuvent être modifiés après étude de la répartition de l’épargne liquide des ménages et adoption de critères rigoureux) :

 

1 € s’échangerait contre 1 nouvelle Drachme (n.D.) jusque 200.000 euros

1 € = 0,7 n.D. entre 200.000 et 500.000 euros

1 € = 0,4 n.D. entre 500.000 et 1 million d’euros

1 € = 0,2 n.D. au-dessus de 1 million d’euros

 

Si un foyer a 200.000 euros en liquide, il obtient en échange 200.000 n. D.

S’il a 400.000 euros, il obtient 200.000 + 140.000 = 340.000 n. D.

S’il a 800.000 euros, il obtient 200.000 + 210.000 + 120.000 = 530.000 n. D.

S’il a 2 millions d’euros, il obtient 200.000 + 210.000 + 200.000 + 200.000 = 810.000 n. D.

 

Une vraie logique alternative peut être enclenchée. Et la Grèce peut enfin cesser d’être sous la coupe de ses créanciers. Les peuples d’Europe pourraient retrouver l’espoir dans le changement en faveur de la justice.

 

 

Par Éric Toussaint (*) - cadtm.org – le 13 juillet 2015

  

Notes

|1| Eric Toussaint, docteur en sciences politiques des universités de Liège et de Paris VIII, est porte-parole du CADTM international. Il est le coordinateur scientifique de la Commission pour la Vérité sur la Dette publique instituée par la présidente du Parlement grec en avril 2015.

|2| L’auteur remercie Stavros Tombazos, Daniel Munevar, Patrick Saurin, Michel Husson et Damien Millet pour leurs conseils dans la rédaction de ce document. L’auteur porte néanmoins l’entière responsabilité du contenu de ce texte.

|3| 6,64 milliards d’euros et 5,25 milliards d’euros doivent être respectivement payés à la BCE et au FMI d’ici le 31 décembre 2015. Source : Wall Street Journal, http://graphics.wsj.com/greece-debt-timeline/ consulté le 12 juillet 2015.

 

 

(*) Eric Toussaint est maître de conférences à l’université de Liège, préside le CADTM Belgique et est membre du Conseil scientifique d’ATTAC France. Il est auteur des livres Procès d’un homme exemplaire, Editions Al Dante, Marseille, 2 013 ; Un coup d’œil dans le rétroviseur. L’idéologie néolibérale des origines jusqu’à aujourd’hui, Le Cerisier, Mons, 2 010. Il est coauteur avec Damien Millet du livre AAA, Audit, Annulation, Autre politique, Le Seuil, Paris, 2 012 ; La dette ou la vie, Aden/CADTM, Bruxelles, 2 011. Ce dernier livre a reçu le Prix du livre politique octroyé par la Foire du livre politique de Liège Dernier livre : Bancocratie ADEN, Brussels, 2 014. Il est coordonnateur de la Commission pour la Vérité sur la dette publique de la Grèce créée le 4 avril 2015.

 

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L’inventeur de la « neutralité du NET » alerte l’Europe

L’inventeur de la « neutralité du NET »  alerte l’Europe | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


L’inventeur de la « neutralité du NET »

alerte l’Europe


Le professeur de droit Tim Wu, qui a popularisé l’expression de « neutralité du NET », s’inquiète pour l’Europe. Le Vieux Continent pourrait se retrouver dans une situation d’assujettissement face aux services américains, si des règles très solides en matière de neutralité du réseau ne sont pas adoptées.


À l’origine de l’expression « neutralité du net » qu’il a employée dans un article juridique publié en 2003, et qui est aujourd’hui très largement répandue pour décrire le principe du traitement égal de tous les flux de données sur Internet, Tim Wu observe avec beaucoup d’attention les débats européens sur ce sujet. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le professeur de droit n’est pas rassuré.


La préoccupation de Tim Wu vise essentiellement les propositions de la Commission européenne, qu’il juge très insuffisantes pour protéger convenablement les intérêts du Vieux Continent.


Cité par l’ONG European Digital Rights à la suite de plusieurs réunions de haut niveau avec Bruxelles, il craint par exemple que « l’Internet en Europe ne s’en remette jamais si ces suggestions sont adoptées ». À propos des services en ligne, Tim Wu prévient qu’elles pourraient garantir la prédominance des plateformes américaines en Europe pour les années à venir.


Malgré un vote formidable du Parlement européen en faveur de la neutralité du NET, qui a permis d’adopter une version amendée d’un rapport-clé qui définit pour la première fois la neutralité du NET et lui confère un cadre protecteur sur le Vieux Continent, il ne s’agit pas d’un scrutin définitif. De nombreuses étapes restent à franchir et, par conséquent, la victoire est encore très loin d’être acquise.


Cela se constate aisément avec la position du commissaire européen en charge du numérique, Günther Oettinger.


Alors qu’il avait déjà envoyé des signaux franchement défavorables lors de son audition d’intronisation en évoquant une neutralité du net « progressive », l’intéressé a de nouveau refusé ce mois-ci de garantir ce principe pourtant crucial, au nom de la nécessité de favoriser l’innovation pour les services qui exigent un haut niveau de qualité de l’accès.



Par Julien L - numerama.com – le 27 juin 2015.

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Cédric, Charlotte et Bobette

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Un projet d'aventure qui prend forme !


Cette photo prise à Roux-Miroir (Incourt) sera remplacée dans quelques mois par une autre photo prise dans le désert ou à l'arrivée du "Raid 4L Trophy" à Marrakech.


Duc



Via Koter Info
Koter Info's curator insight, April 5, 2015 11:19 PM


Appel aux sponsors


Koter Info's curator insight, June 25, 2015 6:32 PM


Pour tout contact  :

  • Charlotte Hubert - tel. 0477 352 022
  • Cédric Palmaerts - tél. 0479 317 330


Koter Info's curator insight, June 25, 2015 6:33 PM


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Vidéo - Manifestation de solidarité avec le peuple grec à Bruxelles

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Image : telebruxelles.be 

 


Vidéo - Manifestation de solidarité

avec le peuple grec à Bruxelles

 

Plusieurs milliers de personnes ont pris part dimanche à une manifestation contre les politiques européennes d’austérité et en solidarité avec le peuple grec. Le rassemblement s’est tenu à Bruxelles, à l’appel d’une cinquantaine d’organisations. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre d’une semaine d’action lors de laquelle d’autres démonstrations auront lieu notamment à Rome, Londres, Paris et Madrid, en vue du sommet européen des 25 et 26 juin.

 

 

 

Par deredactie.be – le 21 juin 2015


  

>>> Voir la vidéo reportage de rtl.be ici.


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Vers la fin du système Erdoğan - partie 1/2

Vers la fin du système Erdoğan - partie 1/2 | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : l’islamiste Recep Tayyip Erdoğan prend la succession du prince saoudien Bandar bin Sultan après l’attentat qui l’écarte de la scène en 2012 et devient le coordinateur du terrorisme international. Il prend la succession du Qatar en 2014 lorsque celui-ci doit renoncer à parrainer les Frères musulmans et devient ainsi le vrai leader de la Confrérie. Grisé par son succès, il se croit indispensable aux États-Unis et viole les règles de l’OTAN en signant le traité Turkish Stream avec la Russie.

 

 

Vers la fin du système Erdoğan - partie 1/2

 

 

Thierry Meyssan, qui avait annoncé la chute de Recep Tayyip Erdoğan dès décembre 2014 alors que tous les commentateurs internationaux persistaient à le croire gagnant des élections législatives, revient ici sur la carrière du président turc. Dans cette synthèse, il met en lumière les liens de l’AKP avec les Frères musulmans et le rôle de M. Erdoğan dans la coordination du terrorisme international après l’attentat contre le prince saoudien Bandar bin Sultan.

 

 

L’islamiste Recep Tayyip Erdoğan prend la succession du prince saoudien Bandar bin Sultan après l’attentat qui l’écarte de la scène en 2012 et devient le coordinateur du terrorisme international. Il prend la succession du Qatar en 2014 lorsque celui-ci doit renoncer à parrainer les Frères musulmans et devient ainsi le vrai leader de la Confrérie. Grisé par son succès, il se croit indispensable aux États-Unis et viole les règles de l’OTAN en signant le traité Turkish Stream avec la Russie.

 

 

Échec aux élections législatives


Le résultat des élections législatives turques ne menace pas simplement les projets de Recep Tayyip Erdoğan, qui se voyait déjà en nouveau Sultan, mais le pouvoir même de son parti, l’AKP. Chacun des trois autres partis (MHP conservateur, CHP socialiste et HPD gauche) a indiqué refuser de former un gouvernement de coalition avec lui et souhaiter, au contraire, former une coalition à trois. Dans le cas où ils n’y parviendraient pas d’ici 45 jours, il conviendrait alors soit de confier aux socialistes le soin de former une coalition gouvernementale – une option déjà écartée par l’AKP –, soit de convoquer à nouveau des élections législatives.

 

Ce scénario semble encore improbable, comme le résultat de l’élection paraissait impossible à la quasi-totalité des commentateurs politiques jusqu’au scrutin du 7 juin. Cependant, en signant le 1er décembre 2014 un accord économique avec Vladimir Poutine pour lui permettre de contourner les sanctions de l’Union européenne (Turkish Stream), M. Erdoğan a défié les règles implicites de l’OTAN. Ce faisant, il est devenu l’homme à abattre à la fois pour Washington et pour Bruxelles. Les États-Unis ont donc largement influé en sous-main durant la campagne électorale pour rendre possible le renversement de l’AKP.

 

Pour cette élection, M. Erdoğan s’était fixé comme objectif de remporter 400 sièges sur 550. En réalité, pour faire adopter une constitution taillée sur mesure qui lui accorde les pleins pouvoirs exécutifs, il espérait 367 sièges. À défaut, il se serait contenté de 330 sièges, ce qui lui aurait permis de convoquer un référendum qui aurait adopté le projet de constitution à la majorité simple. De toute manière, il lui en fallait 276 pour disposer de la majorité parlementaire, mais il n’en aura que 258, ce qui est insuffisant pour conserver seul le pouvoir.

 

La domination de l’AKP, depuis 2002, s’expliquait à la fois par ses bons résultats économiques et par la division de son opposition. Or, l’économie turque est en pleine déroute : le taux de croissance qui flirtait avec les 10 % pendant une décennie a chuté lors de la guerre contre la Libye, puis lors de l’opération secrète contre la Syrie. Il est actuellement de 3 %, mais pourrait rapidement devenir négatif. Le chômage se développe soudainement et atteint les 11 %. Ces guerres ont en effet été conduites contre des alliés de la Turquie et des partenaires économiques indispensables. Quant à la division de l’opposition, la CIA qui l’avait envenimée par le passé s’est empressée d’y remédier.

 

La chose était facile compte tenu de la kyrielle de griefs que l’autoritarisme de M. Erdoğan a suscitée. L’union de l’opposition avait déjà eu lieu, à la base, en juin 2013, lors des manifestations du parc Taksim Gezi. Mais le mouvement avait échoué, d’abord parce qu’à l’époque M. Erdoğan était soutenu par Washington, et parce qu’il était resté un soulèvement urbain. À l’époque, les manifestants protestaient certes contre un projet immobilier, mais principalement contre la dictature des Frères musulmans et la guerre contre la Syrie.

 

Constatant que ce mouvement n’avait pas pu le renverser, l’AKP se pensait, à tort, indétrônable. Il a donc tenté de faire passer en force son programme islamiste (foulards pour les femmes, interdiction de cohabitation pour les célibataires de sexe opposé, etc.). Et ce, alors que l’image pure du Sultan se trouvait soudainement remise en cause par la révélation de la corruption de sa famille. En février 2014, on entendait, sur ce qui paraît être une interception téléphonique, M. Erdoğan demander à son fils de cacher 30 millions d’euros en liquide avant une perquisition de la police [1].

 

Tout ceci sans parler de la purge contre les fidèles de son ancien allié, Fethullah Gülen [2], de l’incarcération massive de généraux, d’avocats et de journalistes [3], du non-respect des promesses faites aux Kurdes, et de la construction du plus grand palais présidentiel au monde.

 

 

 

 

 

 

Cet échec est la conséquence de sa politique étrangère


L’échec de Recep Tayyip Erdoğan ne provient pas de décisions intérieures, c’est la conséquence directe de sa politique étrangère. Les résultats économiques exceptionnels de ses premières années n’auraient pas été possibles sans l’aide en sous-main des États-Unis qui voulaient en faire le leader du monde sunnite. Ils ont été stoppés, en 2011, par le ralliement d’Ankara à l’opération de destruction de la Jamahiriya arabe libyenne qui était jusque là son second partenaire économique. La Turquie a réveillé les liens historiques qu’elle avait avec la tribu des Misratas, principalement des Aghdams, c’est-à-dire des juifs turcs convertis à l’islam et installés en Libye au XVIIIe et XIXe siècle.

 

La Turquie avait conscience qu’en attaquant la Libye, elle perdrait un très important marché, mais elle espérait prendre la tête des gouvernements tenus par les Frères musulmans, déjà en Tunisie, puis probablement en Libye, en Égypte et en Syrie. Ce qui a effectivement eu lieu dans les deux premiers États en 2012, mais n’a pas duré.

 

Ankara s’est engagé dans la guerre contre la Syrie. C’est sur le sol turc que l’OTAN a installé le quartier général de coordination des opérations. Durant la première guerre (celle de 4e génération), allant de février 2011 à la conférence de Genève I de juin 2012, l’OTAN transférait en Turquie les combattants d’al-Qaïda en Libye de manière à créer « l’Armée syrienne libre ». M. Erdoğan se contentait de fournir des bases arrières camouflées en « camps de réfugiés », tandis que la presse occidentale aveuglée ne voyait qu’une « révolution démocratique » (sic) dans la lignée du « printemps arabe » (re-sic).

 

En juin 2012, la victoire électorale des Frères musulmans en Égypte pouvait laisser penser à un avenir radieux de la Confrérie. Aussi M. Erdoğan suivit-il le projet d’Hillary Clinton, du général David Petraeus et de François Hollande de relancer la guerre contre la Syrie, mais sur le mode nicaraguayen cette fois. Il ne s’agissait plus de soutenir une opération secrète de l’OTAN, mais de jouer un rôle central dans une guerre classique de très grande ampleur.

 

Le 16 avril 2014, la presse turque publiait une photographie d’Abu Muhammad, un des officiers supérieurs de Daesh qui avait été blessé par l’Armée arabe syrienne à Idleb, puis transféré par le MIT en Turquie et soigné aux frais du contribuable turc dans un hôpital public d’Hatay.

 

 

Recep Tayyip Erdoğan, coordinateur

du terrorisme international

 

Lorsque, en juillet 2012, l’Axe de la Résistance réagissait à l’assassinat des membres du Conseil de sécurité national syrien en tentant d’assassiner le prince saoudien Bandar ben Sultan, Recep Tayyip Erdoğan saisit sa chance. Il substitua la Turquie à l’Arabie saoudite dans la manipulation du terrorisme international.

 

En deux ans, plus de 200 000 mercenaires, venus des quatre coins du monde, transitèrent par la Turquie pour faire le jihad en Syrie. Le MIT — les services secrets turcs — mit en place un vaste système de circulation d’armes et d’argent pour alimenter la guerre, principalement payée par le Qatar et supervisée par la CIA.

 

M. Erdoğan installait trois camps d’entrainement d’al-Qaïda sur son sol à Şanlıurfa (frontière syrienne), à Osmaniye (à côté de la base de l’OTAN d’Incirlik), et à Karaman (près d’Istanbul) où il organisa une académie du terrorisme dans la tradition de l’École des Amériques [4] [5].

 

La police et la Justice turque ont montré que M. Erdogğan était — comme l’ancien vice-président états-unien Dick Cheney — un ami personnel de Yasin al-Qadi, le « banquier d’al-Qaïda ». C’est en tous cas ainsi que le FBI et les Nations unies l’avaient identifié jusqu’à ce qu’il soit retiré de la liste internationale des terroristes, en octobre 2012.

 

Durant la période où il était mondialement recherché, Yasin al-Qadi se rendait secrètement à Ankara, en avion privé. Les gardes du corps de M. Erdoğan venaient le chercher à l’aéroport, non sans avoir d’abord désactivé les caméras de surveillance [6].

 

Le 18 mars 2014, un enregistrement diffusé sur YouTube laissait entendre un directeur de Turkish Airlines, Mehmet Karataş, se plaindre auprès d’un conseiller de M. Erdoğan, Mustafa Varank, que sa compagnie ait été utilisée par le gouvernement pour transférer secrètement des armes à Boko Haram au Nigéria. Le haut fonctionnaire ne s’inquiétait pas d’avoir violé le droit international, mais déplorait que ces armes puissent servir à tuer non seulement des chrétiens, mais aussi des musulmans.

 

En mai 2014, le MIT transférait par train spécial à Daesh quantité d’armes lourdes et de pick-up Toyota neufs offerts par l’Arabie saoudite. L’Émirat islamique, qui n’était alors qu’un groupe de quelques centaines de combattants, se transformait en un mois en une armée de dizaines de milliers d’hommes et envahissait l’Irak.

 

Durant les quatre derniers mois de 2014, la Turquie empêcha les Kurdes du PKK de voler au secours des leurs à Kobané (Aïn al-Arab) lorsque la ville fut attaquée par Daesh. Au contraire, de nombreux journalistes ont attesté que les jihadistes pouvaient librement franchir la frontière [7].

 

Le 19 janvier 2015, la gendarmerie sur requête du parquet intercepta un convoi transportant des armes destinées à Daesh. Cependant, la perquisition fut interrompue lorsqu’on découvrit que le convoi était conduit par des agents du MIT. Par la suite, les procureurs et le colonel de gendarmerie furent arrêtés pour « trahison » (sic). Durant l’instruction de leur procès, un magistrat laissa fuiter que le MIT avait affrété au total 2 000 camions d’armes pour Daesh [8].

 

La colonne vertébrale du système terroriste turc est facilement identifiable : en 2007, l’Académie militaire de West Point a montré que les hommes de l’Émirat islamique en Irak provenaient d’al-Qaïda en Libye (GICL). Les mêmes mercenaires ont été utilisés pour renverser Mouamar el-Kadhafi en 2011 [9], puis pour former l’Armée syrienne libre (les « modérés ») [10]. Les membres syriens de l’Émirat islamique en Irak ont créé al-Qaïda en Syrie (Front al-Nosra). De nombreux combattants libyens et syriens sont revenus au sein de l’Émirat islamique en Irak lorsque celui-ci s’est renommé « Daesh » et a envoyé des cadres à Boko Haram (Nigéria).

 

Mehdi al-Harati est un double national libyen irlandais. En juin 2010, sa photo remerciant M. Erdoğan venu le visiter à l’hôpital après son arrestation par les Israéliens à bord de la Flottille de la Liberté, fit la une de la presse. Lors d’un cambriolage de sa maison en Irlande (juillet 2011), il s’avéra qu’il détenait une grosse somme d’argent en liquide que la CIA lui avait donnée pour aider au renversement du Guide libyen. Il dirigea la Brigade de Tripoli, une unité d’al-Qaïda encadrée par des officiers français, chargée par l’OTAN de prendre l’hôtel Rixos qui servait de cache aux Kadhafi et, au passage, d’assassiner Thierry Meyssan (août 2011).


Sous les ordres d’Abdelhakim Belhaj et avec plusieurs milliers de combattants libyens, il vint en novembre 2011 en Syrie organiser l’Armée syrienne libre, pour le compte de la France. Par la suite, il créa et commanda une autre armée privée, Liwa al-Umma, qui reprit le sigle de l’Armée syrienne libre à la fin 2012. De retour en Libye, il fut élu maire de Tripoli (août 2014) lorsque le pays se divisa entre deux gouvernements, l’un à Tripoli soutenu par la Turquie, l’autre à Tobrouk soutenu par l’Égypte et les Émirats.

 

 

Par Thierry Meyssan - RÉSEAU VOLTAIRE | DAMAS (SYRIE) | 15 JUIN 2015


Thierry Meyssan Consultant politique, président fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Dernier ouvrage en français : L’Effroyable imposture : Tome 2, Manipulations et désinformations (éd. JP Bertand, 2007). Compte Twitter officiel.

 

 

 

Notes :

[1] « 30 millions d’euros et la voix d’Erdogan », Réseau Voltaire, 25 février 2014.

[2] « Erdoğan attaque Gülen publiquement », Réseau Voltaire, 23 novembre 2013.

[3] « Le coup d’État judiciaire de l’AKP », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie), Réseau Voltaire, 19 août 2013.

[4] « Israeli general says al Qaeda’s Syria fighters set up in Turkey », par Dan Williams, Reuters, 29 janvier 2014.

[5] L’École des Amériques était une école de torture, créée par la CIA durant la Guerre froide, au Panama.

[6] « Erdoğan recevait secrètement le banquier d’Al-Qaida », Réseau Voltaire, 2 janvier 2014.

[7] « Kobané, objet de tous les mensonges », Réseau Voltaire, 1er novembre 2014.

[8] « La Turquie arrête les procureurs qui enquêtaient sur Émirat islamique », Réseau Voltaire, 8 mai 2015.

[9] « Ennemis de l’OTAN en Irak et en Afghanistan, alliés en Libye », par Webster G. Tarpley, Réseau Voltaire, 21 mai 2011.

[10] « L’Armée syrienne libre est commandée par le gouverneur militaire de Tripoli », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 décembre 2011 ; « Des islamistes Libyens en Syrie pour « aider » la révolution », par Daniel Iriarte, ABC (Espagne), Réseau Voltaire, 18 décembre 2011.


Koter Info's insight:


>>> Voir la partie 2/2 ici


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Des militants en grève de la faim contre l’expérimentation animale

Des militants en grève de la faim contre l’expérimentation animale | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Illustration : Credit à Viviane De SSP

 

 

 

Des militants en grève de la faim contre l’expérimentation animale

 

Le 16 mai 2015, Christophe Lepretre (Président d’Animavie) débutait une grève de la faim à Strasbourg pour protester contre l’extension du centre de primatologie de Fort Foch situé à Niederhausbergen qui élève des singes pour les tests en laboratoires. Accompagné au début par Jérémy Le Bouter, ce dernier fut contraint d’arrêter pour raisons médicales, mais Christophe continue son combat…  

 

Après la décision de la préfecture du Bas-Rhin d’autoriser l’agrandissement de Fort Foch qui « doublerait le nombre de singes destinés à la recherche biomédicale », Christophe Lepretre a décidé d’entamer une grève de la faim à durée indéterminée. Cela fait maintenant 23 jours que l’activiste mène son combat contre la vivisection. Il est accompagné par Pamela Bruna Kahlo qui a pris le relais de Jérémy Le Bouter depuis le 25 mai, et qui en est désormais à son 14e jour de jeûne. D’autres citoyens ont depuis manifesté leur soutien à l’action, et se sont également mis en grève de la faim. Le jeûne des activistes est strict : « à l’eau plate » et illimité ! Les militants de la protection animale désirent rencontrer le préfet du Bas-Rhin au plus vite, mais n’ont à ce jour obtenu aucune réponse à leurs requêtes.

 

 

Les revendications des activistes 

 

« Les techniques modernes remplaçant les tests sur les animaux se développent de plus en plus dans le monde en raison de leur fiabilité supérieure et de leur éthique. Mais la préfecture du Bas-Rhin a signé l’autorisation d’agrandissement de Fort Foch qui doublerait le nombre de singes destinés à la recherche biomédicale. » peut-on lire dans le texte explicatif de l’événement créé sur Facebook en soutien aux grévistes.

 

La pratique de la vivisection est désormais de plus en plus remise en cause autant par les activistes de la protection animale que par certains scientifiques et chercheurs. Indispensables pour les uns, inutiles et dangereux pour les autres, les tests sur les animaux ne cessent de créer le débat.

 

 

L’action organisée et soutenue par Animavie et Force Animale Intervention rappelle dans leur plaidoyer « qu’en 1997, le Ministère de la Santé a refusé un projet de création d’une pareille structure dans le même département, au motif que le singe n’est pas un modèle biomédical pour l’homme. »

 

 

Le singe, un modèle biomédical pour l’Homme ? 

 

Claude Reiss (Physicien de formation, biologiste spécialisé en toxicologie moléculaire, ex-directeur de recherche du laboratoire Structure et dynamique du génome au CNRS de Gif-sur-Yvette, auteur et coauteur de plus de 250 publications scientifiques) pense que le modèle animal n’est pas adapté à l’Homme dans la recherche. Il prend l’exemple du chimpanzé dans son intervention ci-dessous :

 

 

 

Toujours selon Claude Reiss, président d‘Antidote Europe, un comité scientifique qui travaille aux alternatives à l’expérimentation animale, qui cite le Ministère de la santé française dans cette seconde vidéo : « presque la moitié des médicaments n’ont pas d’effet médical avéré, mais beaucoup par contre présentent des toxicités importantes. » Claude Reiss est également.

 

« Antidote Europe s’oppose à l’expérimentation animale pour des raisons strictement scientifiques. L’organisation œuvre pour une meilleure prévention en matière de santé humaine, informe sur le danger d’utiliser les données issues de l’expérimentation animale, et fait la promotion de méthodes plus modernes et plus fiables, notamment dans son domaine d’expertise qu’est la toxicologie. »

 

 

Les méthodes alternatives et substitutives à l’expérimentation animale

 

De plus en plus de méthodes alternatives voient le jour comme les cellules humaines en culture ou encore les puces à ADN. À la vue des premiers tests, elles semblent apporter de meilleurs résultats pour l’Humanité.

 

 

 

 

 

Pour soutenir l’action et le mouvement des grévistes, vous pouvez rejoindre leur page Facebook qui contient toutes les informations sur l’action : Soutien au mouvement des militants en jeûne protestataire contre l’élevage de singes pour les labos

 

Notons tout de même que Bruxelles a récemment refusé d’interdire l’expérimentation animale, en réponse à la demande d’une initiative citoyenne Stop Vivisection soutenue par plus d’un million d’Européens.  Chaque année en Europe 11.5 millions d’animaux sont utilisés dans les laboratoires.

 

 

 

Par mrmondialisation.org – le 7 juin 2015.

 

Sources : reseauanimavie.fr/antidote-europe.org/

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France - L’association « Onze janvier » est fondée par un proche des services secrets israéliens

France - L’association « Onze janvier » est fondée par un proche des services secrets israéliens | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Photo : Mohamed Sifaoui

 

France - L’association « Onze janvier » est fondée par un proche des services secrets

israéliens

 



Lancée pour perpétuer « l’esprit Charlie », une association, dénommée « Onze janvier » et consacrée notamment à la « lutte contre le conspirationnisme », est présidée par Mohamed Sifaoui, partenaire d’une organisation dirigée par un ex-espion israélien.

 

Dimanche 19 mai, ce fut le Huffington Post — site d’opinions affilié à la gauche sioniste de l’Hexagone — qui annonca la nouvelle : une association, réunie autour de « l’esprit » de la marche du 11 janvier, a vu le jour.

 

Son président-fondateur et auteur du manifeste : Mohamed Sifaouicollaborateur de l’agence Tac Presse, spécialiste de l’islamisme pour les uns et « intellectuel faussaire » pour les autres.

 

« L’Association compte notamment investir le champ du Net et construire une narration républicaine tout en luttant, par tous les moyens légaux, contre le conspirationnisme, et toutes les idéologies extrémistes diffusés sur Internet et les réseaux sociaux ».

 

Surprise, surprise : l’homme — qui s’est donné la fantasmagorique mission de combattre « les théories du complot qui ne visent pas autre chose qu’une mise en accusation du système démocratique dans le but de le diaboliser afin de le détruire et lui opposer un système totalitaire » — est un membre actif de la nébuleuse pro-israélienne.

 

Depuis le 15 septembre, Mohamed Sifaoui, soutien zélé de Bernard-Henri Lévycollabore ainsi avec une officine singulière du paysage géopolitique : Memri (acronyme pour « Institut de recherche des médias du Moyen-Orient »), une association américaine fondée par Yigal Carmon, ex-militaire israélien du renseignement. Particularité de ce dernier : avoir défendu l’usage de la torture à l’encontre de Palestiniens suspectés d’éventuels agissements terroristes.

 

La cohérence idéologique du parcours de Sifaoui, propulsé à l’avant-scène médiatique depuis la mystification israélo-américaine du 11— Septembre, devient limpide avec le temps.

 

  

 

 

Proche de la frange ultra-sioniste de l’Hexagone, il en partage les mêmes idées comme l’illustre son intervention (à 31’) dans un colloque organisé en 2009 par l’Upjf et intitulé « Les ruses du nouvel antisémitisme contemporain : l’antisionisme ».

 

 

  

L’homme a vu sa carrière relancée en 2007 à travers la diffusion, sur Arte (chaîne codirigée par Bhl), d’un documentaire hagiographique produit par Daniel Leconte et réalisé par l’essayiste néoconservateur Antoine Vitkine.

 

 

 

Sur son blog, le polémiste, qui se présente comme un « journaliste, écrivain, réalisateur et accessoirement scénariste de BD », affirme également avoir eu du « plaisir à travailler » sur La désintégration, film sorti le 15 février 2012 (un mois avant le déclenchement de la sombre affaire Merah dont il assura la promotion de la version officielle) et qui traite, selon lui, du « processus d’endoctrinement de l’islamisme djihadiste » à partir de « faits réels ».


Le 11 octobre 2014, « l’antiraciste » autoproclamé Sifaoui partageait la table de Joël Rubinfeld, président de la Ligue belge contre l’antisémitisme, ancien vice-président du Congrès juif européen, ami de l’ultra-sioniste Sammy Ghozlan et admirateur du raciste israélien Avigdor Lieberman.


Le lendemain, dimanche 12 octobre, les deux hommes participèrent, au sein du Centre communautaire laïc juif de Bruxelles, à un colloque sur l’antisémitisme « brun-vert-rouge » en compagnie d’Alain Finkielkraut, un prescripteur d’opinion islamophobe de plus en plus radicalisé.


Rappelons, par ailleurs, que Sifaoui fustiga, via les réseaux sociaux, Panamza — qualifié, sans rire, de site « islamonazi » — pour avoir publié une photographie embarrassante le représentant avec le cybercriminel Franco-Israélien Grégory Chelli alias Ulcan.

Conférencier du Crif (ainsi que de l’Uejf) et personnage héroïque aux yeux de la Ldj, Mohamed Sifaoui était d’ailleurs présent — dimanche 24 mai — à la confortable conférence (organisée par la revue de Bhl…) de son amie Caroline Fourest, actuellement en tournée promotionnelle pour son dernier ouvrage consacré aux « éveillés » du 11 janvier.

 

 

  

L’un des leurs amis communs est également le cofondateur de l’association « Onze janvier ». Son nom : Rudy Reichstadt. Animateur du site Conspiracy Watch et proche de l’Uejf, ce blogueur cryptocommunautariste incarne avec brio — mais à son insu — l’alliance consubstantielle et révélatrice entre la galaxie sioniste et la mouvance dite « anticomplotiste ». 

 

Rappel : Rudy Reichstadt, fonctionnaire de la Ville de Paris, est également membre de l’Observatoire des radicalités politiques (Orap) de la Fondation Jean-Jaurès. Ce think-tank, dirigé par Gilles Finchelstein (un ex-conseiller de Dsk, Fouks et Cahuzac), est essentiellement subventionné par l’État. L’Orap est piloté par le chercheur Jean-Yves Camus, un intervenant régulier du Crif, également chroniqueur dans Charlie Hebdo, qui a présenté — lors d’une réunion organisée par un centre communautaire juif — le monde arabo-musulman comme une aire culturelle globalement « antisémite », « complotiste » et « négationniste ».

 

Enfin, il convient de souligner les croustillantes affinités socioculturelles des abonnés — via Twitter et Facebook — de l’association fondée par le tandem Sifaoui-Reichstadt : une attachée de l’ambassade d’Israël, l’antenne française d’un influent lobby sioniste d’outre-Atlantique, une dirigeante de Ni putes ni soumises, le patron éditorial d’un éminent hebdomadaire cryptosioniste récemment lancé à la chasse aux « complices de l’islamisme », la directrice (participative ?) des projets au sein du Crif, le directeur général de Sos Racisme, un chasseur labelisé universitaire (cofinancé par une communautariste anglo-sioniste) de « conspirationnistes » et une « contre-enquêtrice » d’inspiration fourestienne.

 

Mention spéciale à Frédéric Haziza, également abonné (sur Facebook) et soutien du « Onze janvier ». Visiblement paniqué par la liberté d’expression et le contournement de la censure que procure le web, l’éditorialiste de la Chaîne Parlementaire n’a pas apprécié — comme à son habitude — les dernières informations factuelles exhumées par Panamza, notamment au sujet des victimes de la tuerie du Musée juif de Bruxelles.

 

Nulle surprise à ce qu’un personnage public de l’envergure d’Haziza puisse adhérer à la cause de Sifaoui.

 

Rappel de son bref portrait à charge — mais étayé — publié en janvier par Panamza : 

 

Propagandiste ultra-sioniste lié à l’extrême droite israélienne, journaliste incompétent, citoyen injurieux et menaçant, personnalité paranoïaque et désinformateur patenté, Frédéric Haziza, rémunéré par le service public audiovisuel (via son poste à La Chaîne Parlementaire), accuse Panamza d’avoir une responsabilité dans l’attentat contre Charlie Hebdo. #CHAROGNARD

 

L’implication de la nébuleuse sioniste dans l’instrumentalisation globale (politique, géopolitique, culturelle, éducative, judiciaire et policière) de l’émotion populaire suscitée par les attentats de janvier corrobore un fait déjà souligné, à maintes reprises, par Panamza : l’étrange et profonde empreinte d’Israël — et, plus précisément, de l’axe Paris/Tel Aviv — dans les méandres de l’affaire Charlie.

 

J’y reviendrai.

 

 

PAR HICHAM HAMZA (journaliste indépendant) panamza.com – le 27 mai 2015.

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Belgique : la ville de Mons s’oppose au pacte commercial UE-USA (TTIP/TAFTA)

Belgique : la ville de Mons s’oppose au pacte commercial UE-USA (TTIP/TAFTA) | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : © REUTERS/Michael Dalder

 

Belgique : la ville de Mons s’oppose

au pacte commercial UE-USA

 

 

L’accord commercial préparé par les USA et l’UE permettrait de diminuer les tarifs et lever les barrières réglementaires entre les deux zones économiques, rendant ainsi les exigences envers les compagnies américaines et européennes relativement universelles.

 

Le conseil communal de la ville de Mons, en Belgique, n’est pas favorable à la signature d’un accord de Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) entre l’Union européenne et les États-Unis sous sa forme proposée par les participants aux négociations, rapporte la radio belge Contact.

 

Cet accord commercial entre les USA et l’UE permettrait de diminuer les tarifs et lever les barrières réglementaires entre les deux zones économiques, rendant ainsi les exigences envers les compagnies américaines et européennes relativement universelles. Les opposants au projet estiment qu’il reflète uniquement les intérêts des multinationales, qui se battent pour réduire le contrôle et les mesures de réglementation en Europe. Des centaines de manifestations contre le TTIP se sont déroulées dans les pays de l’UE durant la préparation de ce pacte à la signature.

 

Le conseil communal de Mons, présidé par l’ex-Premier ministre belge et président du parti socialiste Elio di Rupo, a proclamé cette commune du sud de la Belgique « ville hors TTIP » jusqu’à ce que la Commission européenne revoie les conditions du commerce UE-USA prévues par le projet d’accord négocié entre Bruxelles et Washington.

 

Cette décision a été prise par les autorités de Mons après qu’elles ont, à leur initiative, auditionné le directeur général de la direction générale du Commerce Jean-Luc Demarty. Ce dernier a confié aux fonctionnaires municipaux le contenu du pacte commercial.

 

Pierre Defraigne, directeur exécutif de la fondation Madariaga-Collège d’Europe, avait déclaré plus tôt que le TTIP, dont la fin des négociations est prévue d’ici la fin de l’année, représentait une « aventure à haut risque » pour l’Europe – cet accord « créera de nombreux désavantages, des problèmes sociaux réels, climatiques, voire sanitaires ».

 

Selon l’économiste, la signature du TTIP « ferait des gagnants et des perdants, notamment parmi les pays, puis parmi les groupes de production et les groupes sociaux ».

 

 

 

Par fr.sputniknews.com – le 27 mai 2015.

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UCL - NightShop#03 - ma. 05/05/15

UCL - NightShop#03 - ma. 05/05/15 | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



NightShop#03 - ma. 05/05/15

 

Le mardi 5 mai, toujours au Kaaitheater, le NightShop#03 se penchera sur l’après-conflit, en compagnie du cinéaste Thierry Michel, de la grand reporter au journal Le Soir Colette Braeckman, de la professeure Valérie Rosoux, de la photographe Mélanie Wenger et de l’écrivaine Nathalie Skowronek.

 

Pour clore la première saison des « rendez-vous de l’UCL à Bruxelles », des questions seront posées : que se passe-t-il après un conflit ? La réconciliation est-elle possible ? À quel prix ? Chaque invité apportera son regard et son expérience voire sa colère, comme celle qui habite le réalisateur de « L’homme qui répare les femmes – La colère d’Hippocrate » projeté actuellement dans les salles. Un rendez-vous « intime » au bar du Kaaicafé sur un sujet qui interpelle.

 

La soirée sera animée par Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef du journal Le Soir.

8 €/Étudiants : 5 €

En partenariat avec Le Soir

 

NightShop#03 - After the war

Ma. 05/05/15 - 20 h

Kaaitheater 

Square Sainctelette, 20

Bruxelles

 

Infos : 02-764.55.15 | nightshop@uclouvain.be

 

 

Par l’Université catholique de Louvain – mai 2015.


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Rappel - Les 17 & 18 avril à Bruxelles, sommet alternatif et manifestation : « TTIP, CETA, TISA, APE : nous proposons autre chose ! »

Rappel - Les 17 & 18 avril à Bruxelles, sommet alternatif et manifestation : « TTIP, CETA, TISA, APE : nous proposons autre chose ! » | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



Rappel - Les 17 & 18 avril à Bruxelles,

sommet alternatif et manifestation :

« TTIP, CETA, TISA, APE :

nous proposons autre chose ! »

 

Après des années de négociations discrètes, l’Union européenne et les États-Unis préparent officiellement la mise sur pied d’un Marché transatlantique. L’objectif ? Une plus grande libéralisation des échanges commerciaux et financiers, accompagnée de politiques judiciaires et sécuritaires communes. 

 

Ce projet risque d’avoir de lourdes conséquences sur nos systèmes démocratiques, et ce, dans de nombreux domaines : finances et services publics en danger, inégalités sociales et pollutions environnementales accrues, répression des mouvements sociaux, atteintes aux libertés fondamentales, hégémonie des multinationales…

 

Pour dénoncer ce processus et enrayer la machine infernale, le CEPAG (Centre d’Éducation Populaire André Genot) et la CCB (Centrale Culturelle Bruxelloise) ont mis sur pied une plateforme d’opposition à laquelle toute personne ou association intéressée — et respectueuse des valeurs démocratiques — est invitée à adhérer.


Texte de la plateforme : 

Notre dénonciation des accords marchands entre les États-Unis et l’Europe ne doit surtout pas être confondue avec un anti-américanisme primaire. Elle vise par contre une remise en cause des traités qui, de l’Acte Unique européen (1986) au traité de Lisbonne (2009), façonnent l’Europe des marchés au détriment de l’Europe des peuples.

 

Dans cette logique, le marché transatlantique permettra de passer à la vitesse supérieure, alors qu’il est urgent de faire marche arrière !

 

Pour plus d’infos, voir ici 

 


Les 17 & 18 avril à Bruxelles,

sommet alternatif et manifestation :

« TTIP, CETA, TISA, APE :

nous proposons autre chose ! »

 

Date & Heure : 

Samedi 18 avril 2015, 9 h

 

Lieu : 

Rue Plétinckx 19 - 1000 Bruxelles

 

Le 18 avril 2015 a été décrété Journée globale d’action contre les Traités de libre-échange (TTIP, CETA, TISA,…).

 

Partout dans le monde, des événements sont organisés à cette date en vue d’informer les citoyens des dangers que feraient courir ces accords s’ils venaient à être adoptés par nos États, et de mobiliser un maximum de personnes pour dire NON au bradage de la démocratie et de nos droits.

 

C’est dans ce cadre que les plateformes D 19-20, Acteurs des temps Présents, Tout autre Chose et Hart Boven Hart vous invitent à participer à l’événement national prévu en Belgique à cette occasion :

 

Au programme (rue Pletinckx, 19 à 1000 Bruxelles) :

 

Vendredi 17 avril à 18 h 30 : interpellation des partis politiques

 

Samedi 18 avril :

 

 

Soyez nombreux-ses à nous rejoindre !

 

Progamme et infos  ici


Par no-transat.be – avril 2015.

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Les Filous du désert - 4L Trophy 2016

Les Filous du désert - 4L Trophy 2016 | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Composé de Cédric Palmaerts et de Charlotte Hubert, l'équipage numéro 57 a été élu en fonction de ses critères régionaux pour être suivi par "La Gazette de Koter Info" jusqu'à l'arrivée du Raid 4L Trophy 2016 à Marrakech, voire jusqu'à son retour en Belgique et plus, peut-être...


Ce sont "Les Filous du désert"


  • Cédric Palmaerts habite à Jodoigne et est étudiant en éducation physique au Parnasse.


  • Charlotte Hubert habite à Overijse et est étudiante en marketing à la Hub.


Pour plus d'infos et de détails, consultez la série d'articles à leur sujet en cliquant sur le dossier de La Gazette consacré au Raid 4L Trophy :




Le Raid 4L Trophy est un des plus grands événements sportifs étudiants en Europe combinant aussi une action humanitaire.



Avis aux sponsors potentiels ou éventuels


Voici une très bonne occasion de vous manifester, car via les reportages de La Gazette, vous aurez une excellente visibilité auprès de ses nombreux lecteurs.


Duc



Via Koter Info
Koter Info's curator insight, April 5, 2015 11:19 PM


Appel aux sponsors


Koter Info's curator insight, June 25, 2015 6:32 PM


Pour tout contact  :

  • Charlotte Hubert - tel. 0477 352 022
  • Cédric Palmaerts - tél. 0479 317 330


Koter Info's curator insight, June 25, 2015 6:33 PM


Pour tout contact  :

  • Charlotte Hubert - tel. 0477 352 022
  • Cédric Palmaerts - tél. 0479 317 330


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Spiegel : la Grèce compte solliciter une aide économique russe

Spiegel : la Grèce compte solliciter une aide économique russe | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Spiegel : la Grèce compte solliciter

une aide économique russe

 

Les hommes politiques grecs ont l’intention de demander une aide économique à la Russie, rapporte lundi le magazine allemand Spiegel.

 

« La Grèce mène une lutte désespérée pour empêcher la faillite du pays. Les discussions avec ses créanciers actuels étant au point mort, Athènes cherche à s’assurer d’un soutien de Moscou, ce qui suscite la méfiance de Bruxelles et de Berlin », écrit le quotidien.

 

Selon le Spiegel, le gouvernement grec mené par Alexis Tsipras envisage d’inviter Moscou à baisser le prix du gaz naturel livré à Athènes ainsi qu’à lever l’embargo imposé par la Russie sur certains produits alimentaires grecs, notamment les fruits.

 

Le ministre grec de l’Énergie Panagiotis Lafazanis et le député Athanassios Petrakos devraient faire ces propositions lors de leur visite à Moscou programmée pour les 30 et 31 mars.

 

Selon M.Petrakos cité par le Spiegel, Athènes souhaite « approfondir ses relations avec la Russie dans le domaine de l’énergie ».

 

Dans le même temps, le journal indique que l’Union européenne est préoccupée par le fait que de nombreux membres du nouveau gouvernement grec se sentent « plus proches de Moscou que de Bruxelles », qui redoute un renforcement de l’influence russe dans l’Europe du Sud.

  

Précédemment, Bruxelles a refusé d’accorder à la Grèce un nouveau prêt de 1,2 milliard d’euros. Dans une interview accordée à la veille de sa visite à Moscou, le ministre Lafazanis a dénoncé l’« impérialisme insolent » de l’UE, l’accusant de chercher à « étrangler » la Grèce.

 

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a quant à lui l’intention de se rendre à Moscou le 8 avril prochain. Lors de sa visite, il s’entretiendra avec le président russe Vladimir Poutine.

  

 

Par fr.sputniknews.com – le 30 mars 2015.

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Bruxelles - Tout Autre Chose et Hart Boven Hard : pourquoi la Grande Parade de ce 29 mars ?

Bruxelles - Tout Autre Chose et Hart Boven Hard : pourquoi la Grande Parade de ce 29 mars ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

 

Bruxelles - Tout Autre Chose et Hart Boven Hard :

pourquoi la Grande Parade de ce 29 mars ?

 

 

Ensemble, Hart boven Hard et Tout Autre Chose ont réussi une « Grande Parade » mêlant l’esprit d’une manifestation qui conteste les politiques d’austérité et un défilé festif et bon enfant qui montre le visage de citoyens prêts à envisager des alternatives. L’occasion d’exprimer de manière inventive les 10 Tout Autres Horizons que nous avons définis en écho aux 10 vœux de Hart boven Hard.

 

Nous pouvons rester tranquillement chez nous et espérer que l’orage passe… mais nous choisissons de descendre ensemble dans la rue et d’agir.

 

Les nouvelles mesures gouvernementales créent une société anxiogène pour tous : réduction des allocations de chômage, durcissement de la politique d’immigration, perte du pouvoir d’achat des travailleurs… Des bibliothèques aux transports en commun, des crèches à l’accès aux études : tous les biens communs sont en danger.

 

La question se pose aujourd’hui : quel vivre ensemble voulons-nous ? Ensemble nous pouvons tirer la sonnette d’alarme. Il y a une alternative ! Tout autre chose est possible !

 

Pourquoi paradons-nous ?

 

  • Parce que le futur ne commence pas par l’achat de nouveaux avions de chasse, mais bien par le choix d’une énergie durable.


  • Parce que le futur ne commence pas par les voitures de société subsidiées, mais bien par l’investissement dans les transports en commun.


  • Parce que le futur ne commence pas par une diminution du pouvoir d’achat des ménages, mais bien par un impôt plus équitable sur les grosses fortunes.


  • Parce que le futur ne commence pas en excluant les gens sur base de leur langue ou de leur origine, mais bien par l’égalité des chances, par le même accès à la culture, au soin et à l’enseignement.

 

Pourquoi paradons-nous ? Parce que la politique actuelle mine notre vivre ensemble au lieu de construire notre futur. Parce que nous ne pouvons pas nous laisser déposséder des défis urgents auquel notre société fait face.

 


Que voulons-nous ?


Nos alternatives sont nos 10 Tout Autres Horizons. Ces horizons nous permettent de donner forme à un futur projet de société. Avec ces Horizons, nous ne voulons pas composer avec ce qui est ou était bon, mais nous visons et croyons en une société meilleure.

 


Quel vivre ensemble voulons-nous ?

 

Nos Tout Autres Horizons sont les suivants : des biens communs par et pour tous, une justice fiscale, une place pour chaque génération, une société réellement solidaire contre la pauvreté, un travail digne pour chacun, un cadre de vie épanouissant pour tous, une écologie qui ne soit pas une façade, une valorisation de notre diversité, des frontières ouvertes et enfin nous voulons oser la démocratie.

 

 

 

Par toutautrechose.be – le 29 mars 2015.

Koter Info's insight:


NON à l'austérité !


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L’économie française ciblée par la NSA

L’économie française ciblée  par la NSA | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Photo : Pierre Moscovici et François Baroin - © Charles Platiau Source: Reuters

 

 

L’économie française ciblée  par la NSA

 

Comme prévu, WikiLeaks a révélé de nouveaux documents sur l’étendue de la surveillance de la NSA. Deux anciens ministres de l’économie, François Baroin et Pierre Moscovici, auraient été espionnés, selon des informations révélées par Mediapart.

 

WikiLeaks aurait révélé cinq rapports de l’Agence nationale de sécurité (NSA) montrant que des responsables et diplomates ont été espionnés entre 2004 et 2012, en particulier Pierre Moscovici et François Baroin lors de leur passage au ministère de l’Économie.

 

Ainsi, toutes les informations pertinentes concernant les pratiques commerciales françaises, les relations entre Paris et les grandes institutions financières internationales, l’approche des questions liées aux réunions des G8 et G20 ou encore les pourparlers de contrats étrangers impliquant la France étaient ainsi méthodiquement espionnées, puis rapportées dans des documents de synthèses.

 

En savoir plus : De nouveaux documents de Wikileaks sur l’espionnage américain en France à paraître en début de semaine

 

Tous les documents d’importance ainsi recueillis étaient ensuite partagés avec les Administrations américaines concernées par la teneur des informations : département du Commerce, département de l’Énergie, département de la Sécurité intérieure, agence de renseignement de la Défense, Réserve fédérale, Trésor et même commandement des forces américaines en Europe.

 

Les documents que Médiapart et Libération ont pu consulter indiquent par exemple que la NSA était particulièrement friande des renseignements sur des appels d’offres impliquant des entreprises américaines. Mais ce n’est pas tout, une partie de ces informations hautement sensibles auraient également été partagées avec leurs alliés les plus proches comme la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

 

Jamais la révélation d’un espionnage économique de la France de cette ampleur n’avait été vérifiée, d’autant plus commandité par l’appareil exécutif d’une nation alliée.

 

L’ampleur de ces révélations pourrait bien changer la donne dans les négociations autour du Tafta, le traité de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, dont la prochaine réunion est prévue mi-juillet, à Bruxelles.

 

 

 

Par francais.rt.com – le 29 juin 2015.

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En finir avec la double conjuration de Washington et de Bruxelles

En finir avec la double conjuration de Washington et de Bruxelles | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Illustration : kiosqueinternational.com


 

En finir avec la double conjuration

 de Washington et de Bruxelles

 

« Le seul ennemi du peuple, c’est son gouvernement. » Cette phrase prêtée à Danton résonne aujourd’hui d’une tragique actualité dans une Europe aux relents totalitaires (1). Le projet européen a en effet échappé aux nations et à leurs peuples pour accoucher d’un monstre glacé piloté par des technocrates sans âmes (2). Gangréné par un capitalisme-terminal façon Goldman-Sachs, il rançonne désormais sa population, poussant des peuples entiers dans la précarité pour satisfaire la voracité de ses parrains. Au plan extérieur, il est totalement soumis à son souteneur étasunien qui utilise dès lors librement son sol pour y exporter ses passes d’armes, en attendant d’y régurgiter ses OGM et son hamburger aux hormones à grands coups de TTIP. Pour reprendre le contrôle de leur destin et échapper à la guerre, les peuples d’Europe vont donc devoir en finir avec cette double conjuration de Washington et de Bruxelles.

 

 

Guerre US sur sol européen

 

S’agissant de l’agressivité de l’Empire US, les dernières nouvelles sont éloquentes. L’OTAN ne cesse ainsi d’engraisser (3) et continue son expansion vers l’Est en bombant le torse (4). Les USA acheminent même en ce moment leurs propres armes lourdes dans 7 pays européens (5). Ce à quoi les Russes répondent en annonçant le renforcement de leur arsenal nucléaire (6). Tous les ingrédients de la guerre sont là, ne manque que l’étincelle.


 

À l’intérieur du Bloc atlantiste lui-même, le pseudo-scandale des écoutes du portable de Merkel a débouché sur les révélations de collaboration intense entre les Services secrets allemands et la NSA pour espionner… les autres Européens (7). Quant au nouveau pseudo-scandale des écoutes des présidents français, Obama a promis pour la dix-septième fois, en se mordant les lèvres pour ne pas rire, de ne plus écouter ses laquais qui de toute façon, il le sait bien, se coucheront à la fin (8). L’attentat survenu en France vendredi a d’ailleurs balayé tout cela plus vite qu’attendu.


Plus besoin d’en rajouter sur la grand-guignolesque indignation/mobilisation anti-NSA (9) (de grâce, lisez ce texte flamboyant de Philippe Grasset qui dit tout de l’âme molle de la pègre au pouvoir).

 

Retour donc à l’union sacrée atlantiste antiterroriste, c’est tellement plus simple de servir.
Donc au final, l’organigramme du Bloc reste limpide. Tout en haut, l’Empire US et tout en bas, l’Europe.
Résultat de courses : pour tenter de persévérer dans son être, l’Empire US peut tranquillement préparer l’Europe à devenir son champ de bataille dans le cas d’une confrontation militaire avec la Russie.
 Tout le montage ukrainien (10) n’aura d’ailleurs servi qu’à cela.



 


Occupation de l’Europe

 

En phase terminale d’effondrement – du fait de sa décomposition systémique couplée à l’agonie du dollar et à la pression des pays Brics – l’Empire US veut en effet se ménager la possibilité de renverser la table le cas échéant.
Pour l’heure, cette Guerre Froide 2.0 lui a permis de créer une stratégie de tension à l’échelle internationale et destinée à perdurer des années contre la Russie.

 

Elle lui permet surtout de fracturer durablement l’Eurasie pour empêcher la constitution d’un Bloc Euro-Brics concurrent. Elle lui assure enfin la pérennité de la soumission européenne, le contrôle militaire du continent, bref, son occupation de fait.
Reste que si la manœuvre échoue à contrer la montée en puissance de la Russie et des Brics, alors les USA pourront toujours se laisser tenter par l’aventure militaire en rêvant de Trente nouvelles Glorieuses, et à la dictature absolue qu’ils pourront y installer grâce à un « reload » complet du Système enfin expurgé de l’insoutenable dissidence qu’aura permise la parenthèse de l’Internet libre.



 

 

Eurogroupies lobotomisées

 

Or si le détonateur de la crise ukrainienne a pu être armé sur le sol de l’Europe ; si cette guerre froide frauduleuse a pu s’y développer, c’est bien grâce à la trahison d’une élite de technocrates européens amoureux de leur servitude, car toujours hypnotisés par les paillettes hollywoodiennes.

 


Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale en effet, la fascination exercée par les États-Unis ne s’est hélas jamais démentie pour cette génération d’eurogroupies lobotomisées par des décennies de soft power US.
 Malgré les massacres de masse en Irak ; malgré le chaos organisé au Moyen-Orient ; malgré les morceaux de cervelles d’enfants qui pendouillent aux parkas de ses GI ; malgré la généralisation de la torture et de l’espionnage ; malgré le mépris affiché de Washington pour ses laquais, les États-Unis restent imperturbablement un grand frère un peu turbulent, mais sympathique.

 

Un constat encore plus vrai désormais dans des pays d’Europe de l’Est trop fraîchement libérés du traumatisme soviétique. 
Toute cette élite se laisse d’autant plus volontiers bercer par l’illusion de la vertu américaine qu’elle en est surtout totalement prisonnière. Sept décennies de domination US ont en effet conduit à l’imbrication des structures économiques des deux continents au point que nos technocrates européens, définitivement vaincus aussi bien dans leurs rêves que dans leur ADN, ne réussissent même plus à imaginer de futurs hors la soumission aux USA. 
D’où le constat que pour en finir avec Washington, il faut d’abord en finir avec cette élite bruxelloise illégitime.

 

 

Bruxelles contre les peuples

 

S’agissant de l’Europe donc, les dernières nouvelles sont également éloquentes. Sur le front du racket intérieur, on a d’abord l’Eurogroupe contrôlé par le kaiser allemand qui cherche à briser définitivement les reins de la Grèce pour sauver sa monnaie de singe et, accessoirement, son racket en bande organisée sous couvert de plan d’austérité.

 

Rappelons par exemple que si les fameux programmes d’aide à la Grèce se sont bien élevés à la somme faramineuse de 310 milliards d’euros, 270 milliards n’ont jamais franchi la frontière grecque puisqu’ils ont directement été renflouer les caisses de banksters privés.

 

En 5 ans de solidarité européenne, la Grèce a ainsi perdu 1 million d’emplois et 30 % de ses entreprises ; le PIB a chuté de 25 % ; les salaires ont baissé de 38 % ; les retraites se sont effondrées de 45 % et les seules choses qui ont augmenté, ce sont la mortalité infantile (+43 %) ; le taux de chômage (+190 %) ; la dette publique (+35 %, ce qui prouve au passage que les prêts du FMI étaient illégaux) et le taux de pauvreté (+98 %).

En Grèce, deux personnes se suicident désormais tous les jours.

 

Franchement, on se demande ce qui se serait passé si l’Europe n’avait pas voulu aider, mais couler la Grèce.

 

 

L’Europe libérée des chaînes de la démocratie


 

Durant les négociations avec Athènes, l’Eurogroupe n’a ainsi jamais voulu trouver un accord juste et décent, mais punir le Gouvernement Tsipras pour sa résistance. Comme le souligne Jacques Sapir, il est clair que les pays de l’Eurogroupe voulaient à tout prix « sauver leur politique d’austérité » et « maintenir le flux d’argent engendré par les remboursements de la Grèce, car ce flux profite largement aux institutions financières de leurs pays » (11). On en est désormais au point où les technocrates européens en viennent à comploter contre Syriza en rêvant d’une « révolution orange » qui renverserait le parti au pouvoir (12).

 

Fameuse leçon de démocratie s’il en est.

 

Dans le sud de l’Europe, la solidarité de Bruxelles a aussi fait des miracles comme en Espagne, où 600’000 personnes ont déjà perdu leur logement depuis 2008, et où le chômage des jeunes dépasse les 50 % (13). Mais la victoire de Podemos, qui fait écho à celle de Zyriza, signe peut-être là aussi un début de résistance dans ce pays.

 

Mais qu’à cela ne tienne, l’austérité pour les peuples, les gros bonus pour les banksters et le corporate power, la soumission à l’Empire US : tels sont les ingrédients de la formule magique concoctée pour tous par Bruxelles.

 

Et si cela ne plaît pas, c’est le même prix. En déclarant, entre deux dérapages avinés (14), qu’« il ne peut y avoir de décision démocratique contre les Traités européens », le Président de la Commission européenne et ancien spécialiste de l’évasion fiscale au Luxembourg, Jean-Claude Juncker, a en effet confirmé que l’Europe s’était définitivement libérée des chaînes de la démocratie.

 

Peut-être, le traitement abject réservé au peuple grec et l’ouverture du territoire européen aux aventures militaires américaines serviront-ils d’électrochoc pour mettre un terme à cette dérive affolante.

 

En tout état de cause, il est désormais clair que pour éviter la guerre et permettre aux peuples de reprendre leur destin en mains, il faut en finir la double conjuration de Washington et de Bruxelles.

 

C’est-à-dire avec le fascisme mou de la technocratie européenne actuelle ; refonder une Europe des peuples dans le respect de la souveraineté des nations ; et libérer cette nouvelle Europe du joug étasunien.

 

Vaste programme, certes.

 

 

 

Par entrefilets.com, le 26 juin 2015


 

 

 

Notes :

1 (Brève et rare incursion du torchon bobo-altantiste Libération dans le monde du réel) La raison délirante de l’Europe, un nouveau fascisme mou ?

2 J’ai vécu dans votre futur et ça n’a pas marché

3 Doublement de la force de réaction rapide de l’OTAN

4 Exercices de l’OTAN en Lettonie : des B-52 s’entraînent à larguer des bombes

5 Armes lourdes US dans 7 pays européens

6 La Russie pourrait renforcer son arsenal nucléaire pour contrer la menace US (en 2015 : 40 missiles balistiques)

7 Comment les services secrets allemands et la NSA ont espionné la France

8 Les Européens : tous espionnés, le sachant et contents de l’être ([Obama promet de ne plus écouter Hollande]

9 Le fardeau du Général

10 Enfumage ukrainien, contre-propagande

11 Les intérêts spéciaux des Européens dans l’affaire grecque

12 La Grèce, la politique et l’économie  ///  Quand « Le Monde » rêve d’un putsch contre Tsipras

13  600.000 Espagnols ont perdu leur logement

14 Juncker the drunker se lâche

14bis  Un Président à 60 %.

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La nouvelle robe de BOBETTE

La nouvelle robe de BOBETTE | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Voici enfin Bobette sortie de sa profonde rénovation en carrosserie et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce profond traitement a porté ses fruits.


Mais la préparation est loin d'être terminée, car cette toute fraîche jolie voiture ira bientôt faire sa "préparation raid" chez "Escort-team", un préparateur de voitures de Rallye à Quevaucamps, Beloeil.


Petit à petit, l'oiseau fait son nid dit le proverbe. C'est aussi le cas de Cédric et de Charlotte qui doivent quand même donner priorité à leurs études, ce qui les a un peu retardés jusqu'à la fin récente des examens.


D'autre part, un autre proverbe dit aussi que "plaie d'argent n'est pas mortelle", alors j'en appelle à l'aide et au bon cœur des sponsors potentiels de la région (Louvain-La-Neuve, Wavre, Jodoigne), car le "4L Trophy" est un raid humanitaire dont les étudiants sont les acteurs.


Et, qui dit étudiants sous-entend besoin de soutien financier pour couvrir les frais d'une telle aventure.


De plus, vu l'intérêt de la presse et des télés pour le raid "4L Trophy", votre soutien financier constituera une excellente publicité pour votre affaire.


Pour plus d'infos, voir "La Gazette du Raid 4L Trophy" de Koter Info.


Duc



Via Koter Info
Koter Info's insight:


Pour tout contact  :

  • Charlotte Hubert - tel. 0477 352 022
  • Cédric Palmaerts - tél. 0479 317 330


Koter Info's curator insight, April 5, 2015 12:56 AM


La photo qui dérange ... un peu !


Koter Info's curator insight, April 5, 2015 11:19 PM


Appel aux sponsors


Koter Info's curator insight, June 25, 2015 6:33 PM


Pour tout contact  :

  • Charlotte Hubert - tel. 0477 352 022
  • Cédric Palmaerts - tél. 0479 317 330


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Vidéo - Qui fait la loi à Bruxelles ?

Vidéo - Qui fait la loi à Bruxelles ? | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Vidéo - Qui fait la loi à Bruxelles ?

 

Nous vous proposons cet excellent reportage de Sahar TV qui s’interroge sur les acteurs déterminants du processus décisionnel des institutions européennes. Sont ainsi comparés l’initiative citoyenne européenne, soit l’influence du peuple, et l’activisme des lobbies, soit l’influence des multinationales.

 

Valérie Bugault, avocate spécialisée en droit des affaires proche de l’UPR, décrypte les mécanismes qui rentrent en compte dans l’adoption des lois européennes. Ce reportage est notamment l’occasion de revenir sur le scandale d’un député pris en flagrant délit de corruption, mais siégeant toujours au parlement européen.

 

 

>>> Voir la vidéo « Qui fait la loi à Bruxelles ? »

 

 

Par Baptiste Mannaia - cercledesvolontaires.fr – le 5 juin 2015.

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Brochure « Pourquoi la lutte des Grecs est aussi la nôtre »

Brochure « Pourquoi la lutte des Grecs est aussi la nôtre » | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Brochure « Pourquoi la lutte des Grecs

est aussi la nôtre »

 

Cette brochure est un outil de discussion et de sensibilisation, une initiative conjointe de l’Initiative de solidarité avec la Grèce qui résiste et Ander Europa. Elle est une contribution à la campagne de solidarité organisée par la plateforme « Avec les Grecs ».

 

Très bonne brochure sur la question grecque, en libre accès, à diffuser sans modération avant et après la mobilisation organisée par la plateforme « Avec les Grecs » ce dimanche 21 juin à Bruxelles.

 

 

CONTENU :

 

> Est-ce que la Grèce est à l’origine de la crise en Europe ?

 

> Mais les Grecs, ne sont-ils pas les premiers responsables de leurs maux ?

 

> Qu’est-ce qui explique alors que la Grèce a accumulé une telle dette ?

 

> Mais pourquoi un pays comme l’Allemagne prospère-t-il , et d’autres ne semblent pas trop souffrir, pendant que la Grèce, le Portugal, l’Espagne … s’enfoncent dans la crise ?

 

> Faut-il en conclure que les responsables européens sont des imbéciles ?

 

> Mais alors, quelle est la différence avec les États-Unis, qui ont le dollar comme monnaie unique, mais où on n’y rencontre pas cette concurrence inter-étatique ?

 

> Never waste a good crisis ! (Ne gaspillez jamais une bonne crise !)

 

> Le mal congénital de l’euro

 

> Mais ne dit-on pas que les politiques d’austérité se sont montrées fructueuses au Portugal, en Irlande … ?

 

> Qu’en est-il alors des centaines de milliards d’aide que l’UE a injecté en Grèce ?

 

> Une aide à la Grèce qui n’en est pas une, mais une saignée du peuple grec qui est bien réelle …

 

> Quelle est alors l’intention du nouveau gouvernement SYRIZA ? Ne demande-t-il pas de nouveaux prêts de l’Europe ?

 

> Que pouvons-nous faire alors, nous citoyens, syndicalistes, électeurs européens ?

 

 

 

>>> Voir la brochure  « Pourquoi la lutte des grecs

est aussi la nôtre » ici

 

 

 

Informations sur la manifestation du 21 juin : https://www.facebook.com/events/361...

 

 

 

Par Ander Europa - cadtm.org – le 14 juin 2015.

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Partenariat transpacifique : WikiLeaks promet 100.000 dollars à qui divulguera le traité

Partenariat transpacifique : WikiLeaks promet 100.000 dollars à qui divulguera le traité | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : © AP Photo/ FABRICE COFFRINI

 

Partenariat transpacifique :

WikiLeaks promet 100.000 dollars

à qui divulguera le traité

 

 

C’est un sujet capital et récurent sur ce blog, le TAFTA, que certains connaissent plutôt sous le nom de TTIP, Traité transatlantique, ou tout simplement « Nouvel ordre mondial », trois petits mots qui font penser à la théorie du complot, et pourtant, une simple réalité relativement aisée à prouver. Si tous nous devrions nous battre contre ce TAFTA qui n’est ni humain, ni prometteur pour notre avenir comme pour celui de nos enfants, il reste un sujet particulièrement délicat que les médias n’abordent que trop peu, un tabou absolu. Les négociations restent secrètes, enfermées dans un bureau à Bruxelles, et les États-Unis ont tout fait pour que rien ne filtre, les journalistes n’y ont pas accès, les politiques non plus, rien ne doit approcher, ni appareil photo, ni bloc-note, rien qui puisse alerter les foules sur ce qu’il en est exactement.

 

Voilà pourquoi un hameçon est lancé aujourd’hui par Wikileaks, celui qui divulguera le contenu du traité TPP sera récompensé de 100 000 euros, une somme bien moindre quand on sait quels en sont les véritables risques : prison, traque sur d’autres continents, voire pire… Snowden en sait quelque chose…

 

***

 


Les négociations sur le Partenariat transpacifique (TPP) sont toujours menées dans le plus grand secret par plusieurs pays riverains

de l’océan Pacifique.

 

WikiLeaks, site internet lanceur d’alerte connu pour avoir divulgué différents documents sensibles, propose 100.000 dollars de récompense à tout internaute qui sera capable de divulguer le contenu de l’Accord de partenariat transpacifique (TPP). L’association a lancé une campagne de financement participatif sur Internet à l’attention des personnes préoccupées par l’opacité des négociations.

 

« L’heure de la transparence a sonné pour le TPP. Stop aux secrets. Stop aux excuses », a écrit Julian Assange, cofondateur du site internet.

 

D’après lui, « le traité a pour but de créer un nouveau régime juridique international qui permettra à des multinationales de court-circuiter les tribunaux nationaux, de fuir leurs responsabilités dans la protection de l’environnement, de surveiller Internet pour le compte de l’industrie du divertissement, de restreindre la disponibilité des médicaments génériques abordables et de limiter drastiquement la souveraineté de chaque pays ».

 

Le traité contient 29 chapitres, dont trois ont déjà été obtenus puis publiés. WikiLeaks attend donc les 26 chapitres restants. 

 

L’accord de Partenariat transpacifique doit réunir 12 pays qui représentent 40 % du PIB mondial (États-Unis, Japon, Canada, Mexique, Australie, Nouvelle-Zélande, Pérou, Chili, Vietnam, Malaisie, Singapour et Brunei) en vue d’intégrer les économies des régions Asie et Pacifique et d’y créer une zone de libre-échange. Selon les experts, ce projet pourrait devenir un concurrent de l’APEC.

 

Brunei, le Chili, la Nouvelle-Zélande et Singapour ont signé un traité de partenariat transpacifique en 2005. Les négociations avec les États-Unis et d’autres pays souhaitant adhérer au Partenariat transpacifique n’ont toujours pas abouti.

 

Le TPP a déjà été accusé d’opacité par le passé. L’écrivain et journaliste canadien Cory Doctorow a écrit sur son blog Boing Boing en mai dernier : « si le libre-échange veut avoir un avenir, cet avenir doit résider dans la transparence et la légitimité qu’induit la transparence ».

 

 

 

Par fr.sputniknews.comlesmoutonsenrages.fr - le 3 juin 2015.

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Belgique - Les cliniques Saint-Luc vont être reconstruites

Belgique - Les cliniques Saint-Luc vont être reconstruites | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Belgique - Les cliniques Saint-Luc

vont être reconstruites

 

Les Cliniques universitaires Saint-Luc Bruxelles (UCL) sont à l’aube d’un chantier colossal qui doit redessiner la prise en charge des patients et reconstruire l’hôpital sur le site qu’il occupe, à Woluwe-St-Lambert, à quelques centaines de mètres de la Région flamande. Pour se faire, l’hôpital catholique va investir 650 à 700 millions d’euros en dix ans, selon son adm-inistrateur délégué Renaud Mazy.

 

Le fonctionnement des soins de santé en Belgique n’est plus optimal, explique M. Mazy : la moitié des hôpitaux sont en déficit ; on pousse les médecins à effectuer des actes pour nourrir la trésorerie des hôpitaux ; la nomenclature (qui fait quel soin et à quel tarif) favorise certaines spécialités ;

 

« Quant aux hôpitaux académiques, dont St-Luc fait partie, ils souffrent d’un sous-financement par rapport à des pays comparables, qui complique leurs missions spécifiques de formation et de recherche. »

 

 

Forte concurrence

 

« Bref, estime le CEO, nous sommes arrivés au bout d’un système. » Et alors que la ministre fédérale de la Santé publique, Maggie De Block (Open VLD) a entamé une grande opération de réforme du financement des hôpitaux, de refonte du paysage hospitalier et de révision de la nomenclature, des projets que M. Mazy soutient à 100 %, le moment est sans doute idéal pour transformer St-Luc, clinique conçue dans les années 70, en un hôpital qui sera toujours à la pointe en 2030. Joue également dans la réflexion, le positionnement par rapport aux concurrents bruxellois de St-Luc  : d’une part l’ULB, qui dévoilait mardi le projet de New Érasme, dont les travaux débuteront en 2018 (LLB 27/5) ; d’autre part, le nouvel hôpital que bâtit actuellement le Chirec (privé) sur le site Delta, à Auderghem. St-Luc s’est donc lancé dans un vaste projet de modernisation en deux volets interdépendants.

 

 

1 | Le trajet patient intégré. « Nous allons redéfinir St-Luc virtuellement, repenser le trajet des patients dans notre hôpital, à travers les différents services, grâce à un système informatique de troisième génération, qui remplacera les milliers d’applications que nous utilisons aujourd’hui », reprend Renaud Mazy.

 

« Au lieu d’encoder parfois quatre ou cinq fois les données des patients (à son arrivée aux urgences, puis aux soins intensifs, en revalidation, à la sortie…), les infirmières procéderont à un encodage unique, avec mise à disposition de toutes les informations en temps réel (radios, analyses de labo…). Cela constituera même une aide à la décision sous la forme de suggestions d’approche du patient. » Le système sera également utile pour la recherche clinique : « La centralisation des données permettra, quand on lancera un protocole de recherche, de trouver plus facilement des patients qui ont le profil voulu. » Ce système informatique, « inédit en Belgique », sera conçu en collaboration avec les médecins de St-Luc et coûtera plusieurs dizaines de millions d’euros. Il devrait être en fonction en 2018.

 

 

2 | Le nouveau St-Luc. Après le virtuel, place au réel. « Nous allons reconcevoir et reconstruire notre hôpital », poursuit le CEO de St-Luc. « Il ne s’agit pas de juste vider et rénover un étage. Nous voulons définir une vision de ce que nous voulons faire en 2030. L’hôpital était d’une efficacité extraordinaire dans les années 70. Il ne correspond plus aux standards : il est énergivore, pas assez accueillant. Aujourd’hui, on ne prend plus seulement des maladies en charge, mais des personnes et leurs proches, que l’on doit rassurer et à qui on veut proposer un environnement propice à la guérison. »

 

Pour 2025, St-Luc devrait être partiellement reconstruit. « Aux 160000 m2 existant, on ajoutera 50 à 60 000 m2, dont un building, l’Institut Roi Albert II, où seront regroupés tous les soins aux patients cancéreux. Les nouveaux bâtiments seront bâtis sur le site même, notamment au-dessus du parking du personnel, voire sur les voiries », comme cela s’est fait sur le campus frère de l’UCL, à Louvain-la-Neuve.

 

Redéfinissant son offre de soin, St-Luc abordera forcément la question du nombre de lits. « Aujourd’hui, explique Renaud Mazy, St-Luc a 1 000 lits. Mais alors qu’il y a 10 000 lits d’hôpitaux en trop en Belgique, devons-nous rentrer un projet avec le même nombre de lits ? Non, les autorités ne l’accepteraient pas. Vraisemblablement, ce sera moins, vu que les durées de séjour à l’hôpital sont plus courtes maintenant. On pourrait par exemple convertir 200 lits en lits gériatriques, psychiatriques ou de revalidation. »

 

 

Par LAURENT GÉRARD lalibre.be – le 27 mai 2015.

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Bruxelles veut un blocage et filtrage proactif des contenus illicites

Bruxelles veut un blocage et filtrage proactif des contenus illicites | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it



Bruxelles veut un blocage et filtrage proactif

des contenus illicites

 

 

La Commission européenne a annoncé mercredi sa volonté de proposer de nouvelles règles de responsabilité pour les intermédiaires techniques, en particulier les hébergeurs, afin qu’ils soient incités à faire la police eux-mêmes sur leurs serveurs.

 

La nouvelle Commission européenne a rendu mercredi sa copie sur sa vision du marché unique numérique (.pdf) portée principalement par les commissaires Andrus Ansip et Günther H.Oettinger. Parmi les nombreuses mesures annoncées, qui visent pour l’essentiel à fluidifier au sein de l’Union le libre échange des biens physiques et immatériels via internet, figure une proposition d’intensification de la lutte contre les contenus illicites de toute nature. En particulier par le recours aux blocages et filtrages.

 

« Aujourd’hui, le blocage de l’accès aux contenus illicites et leur retrait par les prestataires de services d’hébergement peuvent s’avérer lents et compliqués, tandis que des contenus bel et bien licites risquent d’être supprimés par erreur », constate la Commission. Sans préciser ce à quoi elle fait référence (mais l’on pense bien sûr aux attentats de janvier 2015 et plus généralement à la volonté de renforcer la contre-propagande face aux djihadistes), la Commission ajoute que « les événements récents sont venus s’immiscer dans le débat public sur l’opportunité de relever le niveau général de protection contre les contenus illicites circulant sur l’internet ».

 

« Parallèlement à son évaluation des plateformes en ligne, la Commission analysera la nécessité d’élaborer de nouvelles mesures contre les contenus illicites sur l’internet en tenant pleinement compte de leur incidence sur le droit fondamental à la liberté d’expression et d’information, telles que des procédures strictes pour retirer les contenus illicites en épargnant les contenus licites », assure-t-elle.

 

 

UNE OBLIGATION DE VIGILANCE ACCRUE

 

Dans ce cadre, l’exécutif européen « examinera s’il y a lieu d’imposer aux intermédiaires une obligation de responsabilité et de vigilance accrue dans la gestion de leurs réseaux et systèmes, c’est-à-dire un devoir de diligence ».

 

Bruxelles pense donc remettre en cause le régime de responsabilité dérogatoire qui fait qu’actuellement, les hébergeurs ne sont pas pénalement ou civilement responsables de ce qu’ils hébergent, sauf à ne pas retirer les contenus (manifestement) illicites après qu’ils leur soient signalés. La Commission semble vouloir se diriger un devoir de surveillance active de la présence de certains types de contenus, donc avancer vers un filtrage proactif que la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) avait jugé illicite au regard des textes actuels.

 

Accroître la responsabilité pénale des intermédiaires techniques est la meilleure manière de les pousser à l’autocensure, pour éviter que leur responsabilité ne soit engagée. Même si la Commission assure vouloir sauvegarder la liberté d’expression, il y a toujours moins de risques pour un hébergeur à supprimer un contenu sur lequel il a un doute que de conserver ce contenu et devoir s’en justifier en justice.

 

 

 

Par Guillaume Champeau - numerama.com – le 6 mai 2015.

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Accord TTIP : les Européens descendent dans les rues

Accord TTIP : les Européens descendent dans les rues | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photo : protestations à Munich — © REUTERS/Michael Dalder

 

Accord TTIP : 

les Européens descendent dans les rues

 

Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées samedi dans 34 pays européens pour protester contre la signature de l’accord TTIP (TAFTA) prévoyant la mise en place d’une zone de libre-échange entre les États-Unis et l’UE.

 

En Allemagne, où 230 actions ont eu lieu dans 170 localités, 15.000 personnes ont manifesté à Munich (sud), 2.000 à Leipzig (est) et un millier à Stuttgart (sud-ouest), selon les organisateurs. Entre 6.000 et 15.000 manifestants sont descendus dans les rues à Vienne. Au total, jusqu’à 22.000 personnes ont pris part à des actions de protestations à travers l’Autriche.

 

Des manifestations se sont également déroulées dans 40 villes italiennes. Les médias néerlandais ont pour leur part fait état de « dizaines de milliers » de protestataires rassemblés dans 45 villes et villages du pays.

 

À Varsovie, environ 300 personnes se sont réunies devant la représentation de la Commission européenne, selon les médias polonais. Un millier de protestataires, dont certains étaient masqués, ont défilé à Helsinki, capitale finlandaise. À Bruxelles, la manifestation contre le traité de libre-échange négocié entre l’Union européenne et les États-Unis a rassemblé environ 2.000 participants.

 

L’Accord TTIP/TAFTA en français, également connu sous le nom de Traité transatlantique, est négocié depuis juillet 2013 par les États-Unis et l’Union européenne. Censé aboutir à la création de la plus grande zone de libre-échange du monde, cet accord doit réunir, selon ses partisans, des conditions propices à la croissance économique sur les deux rives de l’Atlantique.

 

Le projet suscite toutefois de vives discussions au sein de l’UE. Ceux qui s’opposent à sa conclusion craignent une dégradation des conditions de travail pour les salariés, ainsi que des normes en matière de protection de l’environnement. La perspective de l’annulation des droits de douane a également soulevé une vague de protestations dans le secteur agricole européen.

 

Quels risques pour l’Europe ?

 

Contacté par Sputnik, l’économiste français Frédéric Farah (*), coauteur (avec Thomas Porcher) du livre TAFTA : L’accord du plus fort, a exposé sa vision des possibles conséquences qu’engendrerait la signature de l’accord TTIP pour l’Europe.

 

Selon lui, les dispositions contenues dans le document risquent d’exposer des secteurs comme l’agriculture à une concurrence trop lourde, tandis que les coûts d’ajustements entraîneront des pertes d’emplois et aggraveront les inégalités entre régions dynamiques et celles en déclin.

 

Dans le même temps, le « rapprochement des normes sanitaires » pourrait déboucher sur une situation dans laquelle la mauvaise norme chassera la bonne, explique M.Farah. L’Europe risque également de faire face à une « dilution définitive dans une zone de libre-échange », indique l’expert.

 

« La reconnaissance d’une justice privée, c’est-à-dire des tribunaux d’arbitrage, réduirait la capacité des États à définir des normes communes fortes », prévient M.Farah.

 

 

 

Par fr.sputniknews.com – le 18 avril 2015

 

 

Plus d’infos ici sur le TTIP :

 

Stop TTIP : les Européens contre le libre-échange avec les USA

Le TTIP : l’agriculture française est en danger

TTIP : le ministre allemand sceptique quant aux perspectives de croissance

Mais qu’est-ce qu’il fabrique, ce TTIP ?

 

 

 

(*) NDLGazette:

Voir une vidéo où Xerfi Canal TV a reçu Frédéric Farah, professeur de sciences économiques et sociales à l’université Paris Sorbonne-Nouvelle pour parler du traité transatlantique controversé de la Commission Européenne (TAFTA/TTIP).

Voir ici : 

Vidéo ajoutée le 29 janvier 2015 par Xerfi Canal TV sur dailymotion

Koter Info's insight:


Et vous, où étiez-vous ?


Merci à ces "héros" qui se démènent pour notre bien-être à tous, surtout pour tous ceux qui ne prennent même pas conscience du problème ou pour ceux qui se déchargent lâchement sur les autres !


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Renaissance de BOBETTE

Renaissance de BOBETTE | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Préparation signifie souvent renaissance


Comme beaucoup de 4L qui participeront au Raid 4L Trophy 2016, "notre" protégée, la voiture partiellement jodoignoise et néo-louvaniste (selon) évolue.


Après ponçage massif, réparation de tôles et peinture de protection basique, "Bobette" est temporairement redevenue blanche, avant de bientôt recevoir sa nouvelle couleur définitive.


Ce sera "la" prochaine surprise !


NB : pour plus d'infos sur cette affaire, cfr "La Gazette du 4L Trophy".


Duc



Via Koter Info
Koter Info's curator insight, April 5, 2015 11:19 PM


Appel aux sponsors


Koter Info's curator insight, June 25, 2015 6:32 PM


Pour tout contact  :

  • Charlotte Hubert - tel. 0477 352 022
  • Cédric Palmaerts - tél. 0479 317 330


Koter Info's curator insight, June 25, 2015 6:33 PM


Pour tout contact  :

  • Charlotte Hubert - tel. 0477 352 022
  • Cédric Palmaerts - tél. 0479 317 330


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Pepe Escobar dans l’est de l’Ukraine : de quoi hurler à Donetsk

Pepe Escobar dans l’est de l’Ukraine  : de quoi hurler à Donetsk | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

Photos :

De gauche à droite : Pepe Escobar — Le Dylan du Donetsk — Abri de l’époque soviétique — Des filles de Donetsk sous la statue de Lénine — Le voisinage d’Oktyabrski bombardé — L’hôpital d’Oktyabrski bombardé — un drapeau rouge blanc et bleu solitaire flotte sur la colline de Saur-Mogila — La statue du Superman sortant des ruines à Saur-Mogila

 

 

Pepe Escobar dans l’est de l’Ukraine :

de quoi hurler à Donetsk

 

Pepe Escobar, l’œil itinérant de Asia Times, revient d’un voyage de presse dans la République populaire de Donetsk, l’enclave prorusse de l’oblast de Donetsk dans l’est de l’Ukraine. Le secteur a été le théâtre d’intenses combats entre les rebelles prorusses et l’armée ukrainienne.

 

À peine revenu de la République populaire de Donetsk en lutte, je me retrouve de nouveau devant l’arrogance et l’insolence de l’Otanistan dans toute sa splendeur.

 

Plusieurs personnes au Donbass, à Moscou et maintenant en Europe, m’ont demandé ce qui m’a le plus frappé au cours de cette visite.

 

Je vais commencer par paraphraser Allen Ginsberg dans son poème Howl : J’ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie.

 

Ces lignes ont été écrites pendant la Guerre froide, au milieu des années 1950. En ce début du XXIe siècle, nous voilà maintenant plongés dans la Guerre froide 2.0.

 

Ce que j’ai vu, ce sont les effets secondaires atroces de la folie (guerrière) des plus obtus esprits de ma génération (et de la génération suivante).

 

Du côté russe de la frontière, j’ai vu des réfugiés, des familles européennes de classe moyenne pour la plupart, dont les enfants, lorsqu’ils sont arrivés pour la première fois au refuge, se cachaient sous les tables dès qu’ils entendaient un avion voler dans le ciel.

 

J’ai vu le Bob Dylan de Donetsk confiné dans sa chambre isolée d’un centre pour anciens combattants, transformé en abri de réfugiés, qui lutte contre le cafard et le désespoir en fredonnant des chansons qui parlent d’amour et d’héroïsme.

 

J’ai vu des familles entières terrées dans des abris antiaériens datant de l’ère soviétique tout décorés, qui avaient peur de sortir même en plein jour, parce que les opérations antiterroristes orchestrées par Kiev les avaient traumatisées.

 

J’ai vu une ville industrielle et industrieuse moderne à moitié vide et partiellement détruite, mais pas soumise, qui arrive à survivre avec courage et abnégation, avec un peu d’aide des convois humanitaires russes.

 

J’ai vu de très jolies filles passer le temps près de la statue de Lénine à la place centrale, qui déploraient que pour s’amuser, il ne restait que les fêtes de famille chez l’une ou chez l’autre parce que la vie nocturne est morte et que nous sommes en guerre.

 

J’ai vu pratiquement tout le quartier de Oktyabrski jouxtant l’aéroport bombardé comme Grozny, où il n’y avait personne hormis quelques babouchkas errant çà et là, qui étaient trop fières pour renoncer à leurs photos de famille des héros de la Deuxième Guerre mondiale.

 

J’ai vu des postes de contrôle qui me rappelaient Bagdad à l’époque du renforcement des effectifs américains par le général Petraeus.

 

J’ai vu le spécialiste des traumatismes du principal hôpital de Donetsk confirmer qu’il n’y avait pas de Croix-Rouge et pas d’aide humanitaire internationale pour secourir les habitants de Donetsk.

 

J’ai vu Stanislava, un des meilleurs éléments de la République populaire et une tireuse d’élite experte, qui assurait notre sécurité, pleurer lorsqu’elle a déposé une fleur là où s’est déroulée une bataille féroce, au cours de laquelle les membres de son escouade ont subi des tirs nourris qui ont fait vingt blessés graves et un mort. Stanislava a été touchée par des éclats d’obus, mais elle a survécu.

 

J’ai vu des églises orthodoxes totalement détruites par les bombardements de Kiev.

 

J’ai vu le drapeau russe toujours flotter au-dessus de l’immeuble anti-Maidan où siège maintenant le gouvernement de la République populaire.

 

J’ai vu le stade étincelant du Donbass, où évolue le Shaktar Donetsk, tel un OVNI dans une ville déserte dévastée par la guerre, sans la moindre âme qui vive là où les partisans de l’équipe devraient se rassembler.

 

J’ai vu la gare de Donetsk bombardée par les brutes de Kiev.

 

J’ai vu un sans-abri crier Robert Plant ! et Jimmy Page ! et j’ai appris qu’il adorait encore Led Zeppelin et gardait ses copies vinyles.

 

J’ai vu une rangée de livres qui ne se sont jamais rendus derrière des fenêtres craquelées dans Oktyabrski bombardée.

 

J’ai vu des tombes fraîches là où la République populaire enterre ses héros de la résistance.

 

J’ai vu le haut de la colline de Saur-Mogila que les forces de la résistance de la République populaire ont perdue et reconquise, où flotte au vent un drapeau rouge blanc et bleu solitaire.

 

J’ai vu un Superman surgir des décombres à Saur-Mogila, une statue tombée d’un monument à la mémoire des héros de la Deuxième Guerre mondiale qui, il y a soixante-dix ans, luttaient contre le fascisme ; monument aujourd’hui touché, mais pas détruit, par des fascistes.

 

J’ai vu le chaudron de Debaltsevo au loin et j’ai pu mesurer pleinement comment, sur le plan géographique, les combattants de la République populaire s’y sont pris pour encercler et prendre en étau les combattants de Kiev démoralisés.

 

J’ai vu les soldats de la République populaire pratiquer leurs exercices militaires sur la route reliant Donetsk à Lougansk.

 

J’ai vu le ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Donetsk espérer une solution politique plutôt que la guerre, tout en admettant que personnellement, il souhaite que la République populaire devienne un État indépendant.

 

J’ai vu deux commandants cosaques durs à cuire me dire, sur une ferme d’élevage de chevaux dans la terre sainte cosaque, que la véritable guerre n’a pas encore commencé.

 

Je n’ai pas vu l’aéroport de Donetsk totalement détruit, parce que les militaires de la République populaire étaient trop préoccupés par notre sécurité et ne voulaient pas nous délivrer de permis au moment même où l’aéroport était visé, au mépris de Minsk 2.

 

Mais j’ai vu la destruction et une pile de corps de soldats ukrainiens sur le téléphone mobile d’un combattant serbe des forces de la résistance de la République populaire.

 

Je n’ai pas vu, tout comme les observateurs internationaux de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe d’ailleurs, des rangées et des rangées de chars et de soldats russes qui, dans les rêves fiévreux du docteur Folamour actuellement à la tête de l’OTAN, le général Breedlove, appelons-le Follehaine, envahissent l’Ukraine à répétition.

 

Je n’ai pas vu non plus l’arrogance, l’ignorance, l’impudence et les mensonges qui défigurent les visages impeccablement soignés de ceux qui à Kiev, Washington et Bruxelles, maintiennent toujours et encore que tous les habitants du Donbass, y compris les babouchkas et les enfants de tous les âges, ne sont rien d’autre que des terroristes.



Ces trouillards qui sont les purs produits de la civilisation occidentale, jamais ils n’oseront montrer leurs visages impeccablement soignés à la population du Donbass.

 

Voici donc le cadeau que je leur offreUn hurlement de colère et mon mépris sans borne.

 

 


Par Pepe Escobar (*) (Asia Times) - traduit par Daniel, relu par jj pour Le Saker francophone - le 31 mars 2015

 

 

(*) Pepe Escobar est un journaliste brésilien qui a vécu à Londres, Paris, Milan, Los Angeles, Washington, Bangkok et Hong Kong. Il est l’auteur de Globalistan : How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007), Red Zone Blues: a snapshot of Baghdad during the surge (Nimble Books, 2007), Obama does Globalistan (Nimble Books, 2009) et le petit dernier, Empire of Chaos (Nimble Books).

Koter Info's insight:


Y a-t-il un espoir que la réalité des faits vous touche et vous fasse comprendre à quel point vous êtes manipulé par la désinformation des médias et par les politiciens ?


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Belgique - Les 17 & 18 avril à Bruxelles : Sommet alternatif et manifestation « TTIP, CETA, TISA, APE : nous proposons autre chose ! »

Belgique - Les 17 & 18 avril à Bruxelles : Sommet alternatif et manifestation « TTIP, CETA, TISA, APE : nous proposons autre chose ! » | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it


Belgique - Les 17 & 18 avril à Bruxelles : Sommet alternatif et manifestation « TTIP, CETA, TISA, APE : nous proposons autre chose ! »

 

 

Date & Heure :

Ven, 17/04/2015 (toute la journée)


Lieu :

Rue Plétinckx 19 - 1000 Bruxelles

 

 

Le 18 avril prochain sera une Journée d’action internationale contre les traités de libre-échange.

 

Qu’ils aient pour acronyme TTIP, CETA, TISA ou APE..., ces traités sont des dangers pour la démocratie. Conçus pour enrichir les banques et les multinationales, ils tuent les citoyennes et les citoyens à petit feu...

 

À nous de les dénoncer et de proposer autre chose !

 

Les 17 & 18 avril, nous vous invitons, nombreuses et nombreux, à participer au sommet alternatif qui aura lieu à Bruxelles. Au programme : interpellations politiques, ateliers et assemblée citoyenne.

 

Rendez-vous : soyez encore plus nombreuses et nombreux le 18 avril dès 14 h !

 

 

Pour plus d’infos : Progamme et infos

 

 

Par no-transat.be – mars 2015.

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