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La phrase qui a convaincu Nicolas Hulot d'entrer au gouvernement

La phrase qui a convaincu Nicolas Hulot d'entrer au gouvernement | KILUVU | Scoop.it

Nicolas Hulot, qui explique "fonctionner à l’instinct", a été convaincu par une phrase prononcée par Emmanuel Macron, quelques jours après son élection.

 

Dans un entretien au "Journal du Dimanche", le ministre de la Transition écologique et solidaire révèle les coulisses de sa nomination au gouvernement d'Édouard Philippe.

Jusque-là, il avait toujours refusé d'entrer dans un gouvernement. Nicolas Hulot a été nommé ministre de la Transition Écologique et Solidaire avec rang de ministre d'État, le 17 mai dernier. "Une phrase a achevé de me convaincre", révèle dimanche cette figure de la cause environnementale dans une interview au JDD.

"J’ai senti de la sincérité". Quelques jours après l'élection d'Emmanuel Macron, "je suis allé le voir à sa demande", raconte-t-il. "Il m’a dit : 'J’ai bien conscience que l’enjeu que tu portes est un enjeu essentiel qui conditionne tout le reste. Je n’en ai peut-être pas pris encore toute la mesure et c’est bien pour cela que j’ai besoin de toi'. Je fonctionne à l’instinct. J’ai senti de la sincérité", confie Nicolas Hulot.

"Je serai un garde-fou intraitable". "J’ai l’impression qu’il y a un moment favorable. Un espoir s’est levé pendant la campagne, on le sent bien", continue-t-il d'ailleurs, prévenant malgré tout qu'il n'est pas "un magicien". "Je veux une transformation écologique profonde, presque sociétale. Elle n’aura pas lieu en cinq ans mais nous devons l’initier, mettre en place des dynamiques irréversibles. Je serai un garde-fou intraitable", prévient-il.

 

"Les signaux envoyés sont positifs". Et à Jean-Luc Mélenchon qui jurait la semaine passée qu'il ne tiendra pas six mois au sein du gouvernement, Nicolas Hulot répond : "Je ne pars pas du tout avec cette défiance-là. (…). Les signaux envoyés sont positifs. Je le dis à mon ami Jean-Luc ­Mélenchon, si on attend l’alignement des planètes pour agir, nous serons tous morts avant. L’alignement n’est pas là, mais les planètes se sont rapprochées."


Via Jacques Le Bris
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Les grands patrons disent : "Merci, Macron"

Les grands patrons disent : "Merci, Macron" | KILUVU | Scoop.it

Via Uston News
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"Un espoir est né, il reste à le concrétiser"

"Un espoir est né, il reste à le concrétiser" | KILUVU | Scoop.it

La lettre d'Olivier Mazerolle

 

"Un espoir est né, il reste à le concrétiser" LETTRE DE CAMPAGNE - Il était étrange d’entendre hier soir les uns et les autres évaluer déjà l’état des forces politiques qui s’exprimeront dans un peu plus d’un mois à l’occasion des législatives. Comme si à peine enregistrée la victoire d’Emmanuel Macron devait être classée au rayon des banalités qui émaillent de manière répétée la vie politique française. Pourtant, il s’est produit hier soir quelque chose d’énorme. La France a osé se doter d’un président de moins de 40 ans, encore inconnu du grand public il y a un an, à qui personne ne croyait sauf lui et quelques pionniers. Du chaos politique engendré par cette présidentielle, émerge un désir de renouveau, un désir de montrer que la France est vivante, qu’elle a envie d’entreprendre et d’espérer. "J’adresse au monde le salut de la France éternelle", a dit Emmanuel Macron dans un discours qui avait enfin une allure présidentielle.

Il a beaucoup parlé du message de la France hier soir, de ses valeurs, de sa réputation, celle des Lumières, comme s’il avait voulu rendre les Français fiers de leur pays et de son rôle dans le monde. Et ceci ne compterait pas ! Les calculs politiques reprendraient immédiatement leurs droits ! Il serait interdit de permettre aux Français de comprendre l’événement, de l'intégrer, de le comprendre, de reprendre leur souffle avant de s’engager dans la nouvelle bataille !

Allons ! Après quelques jours, ils pourront enfin juger sur pièces. Soit Emmanuel Macron aura trouvé les gestes et les mots nécessaires pour montrer qu’il est prêt à entreprendre, qu’il est à la tâche et, malgré l’incroyable pari que cela représente - encore un ! - il pourra espérer obtenir une majorité à l’Assemblée. Ou bien ses premiers jours seront décevants et son quinquennat clopinera, à peine engagé.

En revenir à la lettre de la Constitution

C'est un fait, la France n'est pas tombée en amour devant le beau jeune homme au sourire tantôt charmeur, tantôt carnassier. Entre les deux tours, près d’un Français sur deux déclaraient ne pas l'aimer. Trop de certitudes, trop d'arrogance, de la désinvolture parfois dans des discours ponctués de déclarations d’amour trop manifestement destinées à obtenir en retour d’identiques manifestations à son endroit. Emmanuel Macron a obtenu les voix de plus de 20 millions d’électeurs, ce qui n’est pas rien, mais nombreux sont ceux qui n’ont pas voté pour lui, ou alors, souvent, par défaut.

Les Français, peuple pétri de contradictions s'il en est, exigent d’un président qu’il se montre proche d’eux, simple, mais sans familiarité excessive, qu’il hausse le niveau de la réflexion, qu’il donne à être admiré afin d’en être fiers. Emmanuel Macron a expliqué ne vouloir agir ni en "président normal", ni en "président hyper interventionniste". Il souhaite en revenir à la lettre de la Constitution qui place le président au-dessus de la mêlée, chargé de donner les grandes orientations et de s'investir tout particulièrement sur les grands dossiers qu’il juge prioritaires.

Emmanuel Macron se déclare décidé à mettre en œuvre les réformes nécessaires, à faire preuve de l’esprit de décision dont a manqué François Hollande tout en ne perdant pas le contact avec l’opinion. De sa capacité à réussir cette alchimie complexe résultera sa réussite ou son échec.

Emmanuel Macron dispose de plusieurs atouts. Son arrivée vise à diffuser de l’optimisme dans un pays rongé par la neurasthénie. Il demande à être conforté par des réalisations tangibles, mais l’envie d’y croire peut servir de point d’appui. Ensuite, Emmanuel Macron ne prend pas un pouvoir lesté par des engagements irréalisables. Il a refusé de recourir à la démagogie, et c’est tout à son honneur, lorsqu'il se trouvait en situation difficile comme ce fut le cas devant les salariés de Whirlpool. Personne ne pourra se sentir floué par des promesses non tenues. Il n'en a pas faites.

La percée du FN favorable à Macron

Enfin, paradoxalement, la percée du FN devrait lui faciliter la tâche. Tout le monde en France et en Europe a compris que cette présidentielle constituait la dernière étape avant l’arrivée au pouvoir d’un parti extrémiste si les résultats ne suivaient pas et si rien ne changeait dans le fonctionnement de l’Europe. Seule la réussite peut faire reculer le FN que Marine Le Pen, malgré son revers dans la dernière ligne droite, a hissé à un niveau inégalé. Cette présidentielle aura enfin fait comprendre que ce sont les échecs qui nourrissent la rancœur et la haine, et non pas l’inverse.

Dans l'immédiat, Emmanuel Macron doit désigner ses 577 candidats aux législatives puis nommer un premier ministre expérimenté. Son rôle s’annonce d’autant plus crucial qu’il sera constamment sur la brèche pour convaincre les Français que la bataille pour l’emploi est engagée avec constance. Le président de la République va aussi engager des discussions soutenues avec les partenaires européens de la France. Il sera jugé sur sa capacité à obtenir les réformes exigées par les Français dans le fonctionnement de l’Union européenne.

La soirée d'hier a été marquée par ces ambivalences. D'un côté, un succès incroyable, de l’autre beaucoup d’interrogations. Le nouveau président de la République tient son sort entre ses mains. D'ici aux 11 et 18 juin, dates des législatives, il lui appartient de trouver le comportement et les mots susceptibles de perpétuer l’élan, de démontrer qu’il est l’homme de la situation, qu’il est capable de donner vie à l’espoir entrevu hier soir que le pays n’est plus contraint de vivre dans la neurasthénie perpétuelle.

 

 


Via Jacques Le Bris
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Sondage 2017: Fillon battu par Le Pen et Macron au premier tour

Sondage 2017: Fillon battu par Le Pen et Macron au premier tour | KILUVU | Scoop.it

D'après un sondage Elabe pour BFMTV et L'Express, la présidente du Front national est en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle. Elle est suivie d'Emmanuel Macron puis, en troisième position, de François Fillon. Au second tour, Marine Le Pen serait battue par Emmanuel Macron comme dans l'hypothèse d'un duel face à François Fillon.

François Fillon semble pâtir des différentes affaires dans lesquelles lui et sa femme sont impliqués. D'après un sondage Elabe réalisé pour BFMTV et L'Express et publié ce mercredi, le candidat de la droite est relégué au troisième rang des intentions de vote pour la présidentielle, derrière Marine Le Pen, qui arrive en tête, et Emmanuel Macron, potentiel deuxième homme de cette élection. Pour réaliser cette étude, du 7 au 8 février 2017, l'institut Elabe a testé deux hypothèses différentes: l'une incluant la candidature de François Bayrou, l'autre excluant qu'il se présente.

Dans les deux cas, les résultats sont sensiblement les mêmes. Au premier tour, la présidente du Front national arrive première avec 25,5 à 26% des intentions de vote. La candidate frontiste ne semble pas souffrir de la même désaffection que François Fillon, alors qu'elle est impliquée dans l'affaire des assistants parlementaires au Parlement européen, pour laquelle elle doit rembourser 300.000 euros, et qu'elle assure quant à elle qu'elle se présentera, même si elle est mise en examen. D'après cette étude, elle est suivie du leader d'En Marche, crédité de 22 à 23,5%, lui-même placé devant François Fillon, qui recueille 17 à 18% des intentions de vote.

Marine Le Pen (25,5%) et Emmanuel Macron (22%) en tête des intentions de vote de 1er tour – @elabe_fr pour @BFMTV et @LEXPRESS

 

Hamon quatrième, devant Mélenchon

Largement devancé par Emmanuel Macron, François Fillon ne dépasse lui-même Benoît Hamon que de peu: le candidat vainqueur de la primaire à gauche, en quatrième position, totalise 15 à 15,5% des intentions. Jean-Luc Mélenchon, quant à lui, oscille entre 12 et 13%. A noter que dans cette étude, Yannick Jadot, qui pourrait rallier le candidat socialiste, est candidat à part entière (et recueille 1%). François Bayrou, s'il se présente, est crédité de 5% des intentions de vote. 

Dans le détail, Marine Le Pen obtient son meilleur score chez les catégories populaires (ouvriers et employés), avec 36 à 38%, contre 16 à 17% chez les retraités.

"Si elle bénéficie du soutien massif de son électorat de 1er tour de 2012 (89% à 90%), ce sont aussi 15% des électeurs de Nicolas Sarkozy en 2012 qui se prononcent aujourd’hui en faveur de la présidente du Front national dans la perspective du scrutin d’avril 2017", note aussi Elabe. 

Capture BFMTV -

Macron récupère 45% des électeurs de Hollande en 2012

Emmanuel Macron obtient quant à lui son meilleur score (23 à 25%) chez les cadres et professions intermédiaires, contre 19% chez les employés et ouvriers, et 23 à 25% chez les retraités. Il récupère 44 à 45% des votants ayant choisi François Hollande en 2012. Il fédère aussi 28 à 49% des anciens électeurs de François Bayrou, selon que ce dernier serait candidat ou pas au premier tour de la présidentielle, et parvient aussi à rassembler 21% des anciens électeurs de Nicolas Sarkozy.

François Fillon, lui, ne bénéficie aujourd’hui que de 56 à 57% des voix des anciens électeurs de Nicolas Sarkozy de premier tour en 2012. "Une déperdition qui témoigne du trouble qui a pu gagner une partie de l’électorat de la droite et du centre ces deux dernières semaines", pointe Elabe. Il obtient ses plus importants scores chez les retraités (32 à 34%) et les plus faibles chez les employés et ouvriers (6 à 7%).

Le Pen battue au second tour

Benoît Hamon connaît son meilleur score chez les CSP+ (19%), et le plus bas chez les ouvriers (12%). Il bénéficie du vote de 40% des électeurs de François Hollande en 2012, soit 4 à 5% de moins qu'Emmanuel Macron. Il parvient à fédérer sur son nom près d’un cinquième des anciens électeurs de Jean-Luc Mélenchon en 2012. Ce dernier obtient son meilleur score chez les ouvriers et employés (19%) et le plus bas chez les retraités (6%). Il retrouve environ les deux tiers de son électorat de 2012 et capte près d’un dixième des anciens électeurs de François Hollande (8%).

Au deuxième tour de l'élection présidentielle, toujours d'après cette étude, Marine Le Pen serait battue par Emmanuel Macron et François Fillon. "Notons qu’une forte proportion de personnes interrogées refuse, à ce stade, d’exprimer une intention de vote dans de telles configurations de second tour: 22% en cas de duel Le Pen/Macron, et jusqu’à 34% en cas de duel Le Pen /Fillon", précise Elabe. Au second tour elle obtient entre 37% des intentions de vote, si elle est face à Emmanuel Macron (qui l'emporte largement avec 63%), et 44% si elle fait face à François Fillon, qui gagnerait avec 56% des intentions de vote.

Sondage Elabe pour BFMTV et L’Express réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 7 au 8 février 2017 auprès d’un échantillon national représentatif de 1.050 personnes (méthode des quotas), dont 961 personnes inscrites sur les listes électorales. La notice de ce sondage peut être consultée sur le site internet de la Commission des sondages (www.commission-des-sondages.fr).


Via Jacques Le Bris
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