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Les villes sont soumises à une égalité devant l’impôt : il n’est pas normal que certains citoyens récupèrent l’investissement public et d’autres non. Si on prend l’exemple du sport, cette inégalité est flagrante : on se rend bien compte que les espaces sportifs sont majoritairement occupés par des hommes. De même, les scènes des lieux culturels subventionnés peuvent être monopolisées jusqu’à 80% par les hommes. Mais pour s’en rendre compte, il faut faire son enquête en comptant les hommes et les femmes sur scène, sur les terrains, à vélo, etc.
Parmi les 137 propositions évoquées dans le rapport Villani, la Fing n’est pas absente*. La partie 6 du rapport, qui s’intéresse au développement d’une intelligence artificielle inclusive et éthique évoque plusieurs idées provenant du travail réalisé par l’expédition Nos Systèmes de la Fing, et souligne le besoin de développer des formes de médiations entre les systèmes techniques et les utilisateurs, en évoquant l’idée de grille des niveaux de médiation des systèmes et l’idée d’obliger les services qui proposent des systèmes automatisés à consacrer une partie significative de leurs budgets ou de leurs équipes à la médiation.
Ground Control, Aérosol, Grands Voisins… Sur d’anciens dépôts abandonnés devenus des chantiers ouverts au public, d’heureuses expériences collectives fleurissent.
Fortes du constat que la production de services a aujourd’hui largement pris le dessus sur la production de biens usinés, certaines entreprises rencontrées durant un travail de recherche collaborative sur l’usage des espaces de travail bousculent aujourd'hui leur modèle de production de valeur en pensant l’assemblage de compétences au delà du lieu de travail unique. Les espaces se réinventent et chaque collaborateur, salarié, ou non, doit pouvoir se connecter aux autres sous diverses formes, dans l’espace et dans le temps, aux moments opportuns.
À mesure que les années défilent, les villes deviennent plus intelligentes, plus connectées, plus « smart ». Et si l’imaginaire collectif de la plupart des citoyens peint un portrait plutôt futuriste de ce que l’on appelle une « smartcity », il s’avère en réalité que l’intelligence d’un territoire ne se résume pas simplement à une connexion à un très haut débit, ou au simple fait de développer fortement les réseaux Internet dans la ville. La notion de smartcity cache en effet des processus largement plus globaux, intégrant un grand nombre de dynamiques urbaines. On parle de villes intelligentes, mais qu’en est-il donc des territoires ruraux ? Peut-on aujourd’hui parler de « smart-campagne » ou même de « smart villages » ?
Cette dernière remarque conduit à rappeler que le numérique est, comme toutes les activités humaines, l’objet d’une bataille acharnée du capital pour le transformer en un gisement de profits. Dans ce domaine, comme dans tous les autres, la démarche pour développer les communs ne se situe pas en dehors de l’affrontement de classe. Cette remarque nous rappelle que le capital lui-même est confronté au caractère incontournable du commun – pas seulement dans le numérique d’ailleurs – et qu’il tente d’en assumer une certaine gestion visant à l’intégrer dans les stratégies de rentabilité financière. Mais, pour cela, il doit l’amputer de certaines de ses caractéristiques essentielles concernant notamment la nature et les finalités de son « gouvernement ».
Thomas a voyagé de juillet à novembre 2017, en aménageant son itinéraire en fonction des rencontres et retours des contacts qu’il prenait auprès de ceux qu’il a nommés « heroes », des acteurs du changement sortis de l’anonymat par la grâce de son petit tour d’Europe. We Can Be Heroes est le résultat de ses pérégrinations, entretiens au long cours qu’il a entièrement réalisés et mis en ligne : du logo à la carte en passant par les photos et le site internet, tout est de lui. Son idée ? Aller à rebours des discours un peu trop formatés de la « start-up nation », pour rencontrer des gens qui, comme lui, ne cherchent pas forcément à faire carrière mais plutôt à œuvrer à leur façon, sans en faire trop côté buzz, pour « l’engagement citoyen et l’innovation sociale ».
La fascination que peut exercer sur les esprits la puissance du numérique a probablement, depuis quelques années, pris une place exorbitante dans ce domaine, comme dans celui de l’éducation, du travail, de la santé et bien d’autres : dans tous ces secteurs, il importe de distinguer les causes multiples des mutations à l’oeuvre, tout en reconnaissant le fait que nos sociétés sont en transition et que le numérique y joue un rôle, voire plusieurs.
Avec ce Guide de la classe inversée pour les enseignants, vous serez en mesure de comprendre ce qu’est concrètement une « Flipped Classroom »
Via Bhushan Thapliyal, Elena Pérez
Qu’il s’agisse d’espaces publics, de ressources naturelles ou d’informations et de savoirs, des citoyens de plus en plus nombreux s’organisent aujourd’hui pour gérer des communs. Ces initiatives sont diverses, des chartes des communs urbains aux initiatives autours des logiciels libres par exemple. En 2015, nous avions mené un travail de défrichage sur cette notion des communs. Depuis quelques mois, nous poursuivons ce questionnement avec plusieurs partenaires: POP, Savoircom1, Esopa Productions, les villes de Brest et de Grenoble, avec notamment l’objectif de lui donner une dimension européenne.
Il n’y a qu’à voir le succès des différents salons de la création, le boom des pratiques de type do it yourself, jusqu’aux cahiers de coloriages pour adultes censés être porteurs de vertus anti-stress pour s’en persuader : la créativité prend de plus en plus de place dans notre vie. Elle nous permet de nous exprimer à travers une activité libératrice et porteuse de sens puisque l’on pourra voir l’objet fini : un rainbow cake, une broderie, une cocotte en origami… Toute une énergie au service d’un valorisant « c’est moi qui l’ai fait ! ». Mais alors, pourquoi n’en serait-il pas de même pour la ville ? Puisqu’il s’agit de notre environnement immédiat, pourquoi ne pourrions-nous pas nous aussi la customiser, prendre une part active à sa construction ?
Du Brésil à la Géorgie, de plus en plus de villes et de gouvernements expérimentent les transactions immobilières fondées sur des blockchains.
Les Fablabs ont été pensés à leur origine comme des lieux de création de valeur symbiotique, innattendue et inconditionnelle. La Fabcity favorisera-t-elle l’éclosion de lieux fondés sur ces mêmes valeurs, ouverts au plus grand nombre et leur permettant de s’approprier leur ville en coopération *réelle* avec les élus, les collectivités publiques mais aussi les aménageurs et urbanistes?
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Pour Daniel Robinson, l’arrivée massive des vélos chinois au Royaume-Uni n’est pas une bonne nouvelle. « C’est une menace pour les projets existants. Les programmes de vélos ont besoin de financements publics, explique ce défenseur du vélo solidaire. Ils ne font pas d’argent directement mais en améliorant la santé des gens. » Avec ces entreprises capables d’investir à perte pendant plusieurs années, le rapport de force risque d’être faussé, pense-t-il.
Treize départements ont exprimé la volonté d'expérimenter un revenu de base sur leurs territoires dès le premier semestre 2019. Le 29 mars dernier, il se sont réunis à la Fondation Jean-Jaurès à Paris pour lancer une consultation citoyenne destinée à préciser le cadre de ce dispositif.
Incubateur de startups et fablab, le TRAKK à Namur démontre qu’un hub créatif est avant tout un espace citoyen ouvert à tous. Le hub créatif namurois, appelé TRAKK, est un espace de co-création multidisciplinaire dont le but est de favoriser l’émergence de projets créatifs sur l’ensemble du territoire namurois. Le TRAKK provoque la rencontre et l’échange entre personnes et organisations issues des mondes de l’art, de l’entrepreneuriat, de la science et des nouvelles technologies. — »
Nommées « sciences participatives », « sciences citoyennes » ou encore « sciences collaboratives », elles consistent à faire appel aux citoyens pour aider les scientifiques dans leurs recherches. Ces initiatives leur permettent en plus de se faire connaître du grand public.
Ensemble, ouvrons la première Maison du Libre des Communs à Paris. Jeudi 29 mars, 19h, rendez-vous à l'apéro de lancement de la campagne de Crowdfunding qui financera ce projet.
Face au chômage endémique, à la crise de légitimité des élus, et pour l’avènement d’une société écologique post-croissance, des villes espagnoles, dites « rebelles » essayent une autre voie : le municipalisme, un système politique dirigé par une assemblée de citoyens dans un esprit de démocratie directe. Un feu de paille ? Un processus de transformation plus vaste, au contraire, selon l’expert québécois Jonathan Durand Folco, auteur de l’essai « À nous la ville », traité de municipalisme.
Depuis plusieurs années, un débat s’est engagé sur l’opportunité de créer de nouvelles licences, qui ne seraient ni des licences « libres » (du type GNU-GPL), ni des licences de « libre diffusion » (du type certaines des licences Creative Commons). De nombreuses propositions ont ainsi été élaborées, autour du concept de «licence à réciprocité renforcée». La première de ces tentatives a été la Peer Production Licence de l’allemand Dmitry Kleiner et le belge Michel Bauwens a dégagé de son côté la notion de « Copyfair », dont il fait une des briques essentielles pour un passage vers une « Economie des Communs ». Voici comment il résume ces idées :
Promouvoir l'entreprise contributive et mieux impliquer les salariés dans la vie de leur société : le cercle de réflexion Terra Nova apporte sa pierre au débat sur le rôle de l'entreprise.
De nombreux lieux culturels se transforment sous l’effet des mutations du numérique, de la baisse des finances publiques et du caractère stratégique des savoirs dans une économie de la connaissance.
Inspectrice générale de l’éducation nationale, première directrice du numérique pour l’éducation, aujourd’hui médiatrice de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, Catherine Becchetti-Bizot est l’auteure du rapport « Repenser la forme scolaire à l’heure du numérique : vers de nouvelles manières d’apprendre et d’enseigner » remis au ministre de l’éducation nationale en mai dernier.
Après le covoiturage, le cobaturage ou encore le coavionage, une nouvelle pratique s'installe peu à peu dans les mœurs et pas à pas dans l'univers de l'économie collaborative : le copiétonage. Comme son nom l'indique, c'est le fait de mutualiser ses déplacements avec d'autres personnes pour recréer du lien ou même s'épauler. Alors évidemment, à première vue, rien de particulièrement révolutionnaire, mais ce principe de mobilité partagée est ce qui fait l'essence de la ville
Ils sont désormais douze départements – de gauche – à soutenir l’idée d’une expérimentation sur le revenu de base en France. Le mouvement a été initié par la Gironde, pionnière sur la question. Après avoir lancé un simulateur en ligne et une large consultation sur son territoire, le département a réussi à convaincre autour de lui pour co-financer une étude de faisabilité. Confiée à l’Institut des politiques publiques (IPP), elle doit permettre de définir les modalités d’expérimentation.
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