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La Smart, coopérative qui offre une réponse sociale et administrative au travail « freelance », veut élargir son offre de services aux entreprises. Pour Sandrino Graceffa, administrateur délégué, il ne s’agit pas de tuer le CDI mais bien de répondre intelligemment à une évolution du monde du travail. « Qui ne doit pas nécessairement rimer avec précarité ».
Les hommes, êtres biologiquement fragiles, incapables de survivre seuls dans la nature, ont inventé au cours de leur histoire trois forces de cohésion sociale pour survivre à plusieurs, échanger et faire société : l’économie de marché ; l’économie de prélèvement et de redistribution effectuée par un centre ou pouvoir de délégation, religieux, guerrier ou politique - l’Etat, dans nos sociétés industrialisées ; l’économie non monétaire de don et de réciprocité dont les fondements et la cohérence ont été étudiés par des anthropologues de renom, de Marcel Mauss à Claude Lévi-Strauss en passant par Karl Polanyi.
Le jardin collectif et autogéré des Ronces, à Nantes, résiste à un projet immobilier présenté sous un jour agricole qui modifierait en profondeur ce quartier populaire. Nantes (Loire-Atlantique), reportage.
Protéger un logiciel libre qui se réclame du bien commun. Voici la délicate équation sur laquelle travaille l'équipe de juristes de CoopCycle. Ou comment concilier le droit d'auteur avec les valeurs de notre projet de plateforme de livraison.
Partout dans le monde, des villes et des régions explorent la question des « communs ». Entre contrôle de l’Etat et mécanismes du marché, cette troisième voie, qui propose de repenser la propriété des biens universels, implique une autre approche économique et politique.
Haglala, qu’on aime pas ce mot évaluation… Pourtant, on a toujours besoin de mettre des limites. Après tout, une licence libre sur un logiciel, c’est une délimitation. Après tout, Wikipedia a bien quelques règles claires, dont la première est que l’on peut toujours faire évoluer les règles, mais avec une règle fondamentale, ce qui est produit est sous licence libre. Wikipedia a aussi protégé sa marque avec certains droits et d’autres non.
Je m’appelle Myriam, j’ai cofondé Open Food France, une plateforme basée sur un logiciel libre où paysans, mangeurs, restaurateurs, peuvent organiser et opérer des circuits de distribution courts et indépendants. Cette plateforme est aussi ce que nous appelons une plateforme coopérative, car ce sont les utilisateurs qui sont en gouvernance de la plateforme. Nous discutons par exemple en ce moment du modèle de prix qui va s’appliquer aux utilisateurs, ce modèle de prix sera adopté par consentement des utilisateurs.
Afin de faire émerger un marché unique du Numérique, l’Union européenne a entrepris une modernisation de la législation sur le droit d’auteur depuis septembre 2016. Cependant, la proposition de directive sur le droit d’auteur dans le marché unique numérique contient en réalité peu d’avancées et surtout deux articles controversés qui peuvent impacter lourdement les projets Wikimedia, à commencer par le plus connu d’entre eux, l’encyclopédie Wikipédia.
Harris rappelle que son propos n’est pas d’être alarmiste de façon naïve ni d’être contre la technologie. Pour lui, il faut distinguer l’attention artificielle de l’attention consciente. Il faut tenter de comprendre quand la technologie détourne nos ressources spirituelles et cognitives. Le problème aujourd’hui c’est qu’on lit des quantités infinies d’informations, mais que nous ne nous rappelons de rien. Un livre n’est pas nécessairement « mieux » qu’internet, mais la manière dont nous nous immergeons dans l’un ou l’autre est très différent, notamment en terme de durabilité.
La gestion collective de services et de produits socialement utiles se répand dans les villes européennes, observent Michel Bauwens et Sarah de Heusch, promoteurs d’une économie coopérative, dans une tribune au « Monde ».
Nous en appelons ici à une vision plus globale de l’humain qui permettre à chacun de se situer dans la tension entre l’individuel et le collectif. C’est pourquoi nous disons qu’il ne peut suffire de travailler le vivre ensemble ou les valeurs de la république, mais bien davantage de penser que nous sommes dans une phase de reconstruction de nos sociétés. Faire société, c’est réapprendre ce qu’est le lien entre la personne et le bien commun. L’un des écueils du numérique c’est de nous illusionner sur le bien commun pour mieux nous vendre l’individualisation. Or les moyens numériques permettent de construire bien d’autres choses.
La cérémonie de graduation des finissants est terminée. L'institution reconnait publiquement le changement de statut de ses étudiants. Plus le parcours a été exigeant, meilleure est cette reconnaissance. Tant le diplôme que le badge portent la valeur de l’institution. On peut les afficher avec fierté, obligation ou ne pas y accorder de valeur, selon l’effort fourni pour leur obtention et le prestige de l’émetteur. La valeur publique du diplôme ou du badge tient surtout à celle de l'institution, d'où les efforts pour en améliorer la perception par le faste des cérémonies...
A Zurich, un immense projet d’habitat autogéré, basé sur une utopie libertaire, a vu le jour en 2001. Depuis, le modèle "Kraftwerk" s’est répliqué.
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Lorsqu’on parle d’économie dans le monde des labs, il est souvent question du modèle, c’est-à-dire de la façon dont ils équilibrent dépenses et recettes d’un point de vue micro-économique – j’y faisais d’ailleurs référence ici pour Makery. A l’inverse, se poser la question de leur impact économique (ou socio-économique) au niveau local et international revient à adopter un regard macro-économique. L’impact d’un lab ne peut être mesuré dans l’absolu sans son contexte, c’est-à-dire avant tout son lieu d’implantation et le tissu économique qui l’entoure (habitants, TPE, PME, associations, collectivités, etc.).
Traditionnellement pyramidale, souvent repliée sur elle-même, l’Ecole peut-elle se transformer en profondeur pour créer de nouvelles dynamiques d’apprentissage et de formation ? Comment encourager et accompagner les nouveaux réseaux d’échanges qui se développent désormais en son sein ou à sa marge : coopératives pédagogiques, Labschools, communautés d’enseignants, partenariats avec la recherche ou le tissu local … Du 4 au 6 juillet 2018, à Brest, le 8ème Forum des Usages Coopératifs s’est particulièrement intéressé à ces « coopérations ouvertes en éducation » qui apparaissent et se développent sur tout le territoire, jusqu’à former le dessein de construire des territoires apprenants. Partage d’expériences et de questionnements…
Un plan ministériel « pour la science ouverte » oblige les chercheurs financés sur fonds publics à publier leurs travaux dans des revues ou des archives en accès libre.
Au cours des années 1970, l’autogestion était très à la vogue, au sein de ce que l’on a appelé “la deuxième gauche” (PSU, CFDT), du conseillisme ou de l’anarchisme. Devenue un peu désuète, c’est elle que tente de réhabiliter Benoît Borrits, de manière radicale. Selon lui, il ne faut pas substituer la propriété privée des moyens de production à la propriété collective, mais l’abolir. C’est ainsi que les communs, ressources partagées, gérées, et maintenues collectivement par une communauté, apparaissent comme la solution.
Voilà encore deux ans, personne dans l’édition n’avait encore envisagé l’arrivée de la blockchain. D’ailleurs, le grand public ne commence qu’à peine à découvrir — les applications pour ce dernier n’interviendront pas avant quelques mois. Plutôt associée aux cryptomonnaires, cette jeune technologie se cherche pourtant des applications dans le secteur culturel.
Je vous propose donc de croiser quelques approches parfois divergentes concernant la sémantique utilisée quand on parle du travail en équipe. En effet, on parle de plus en plus de collaboration, de coopération, de mutualisation, mais… met-on toujours la même signification derrière ce vocabulaire ? Peut-on travailler ensemble si on ne partage pas le même sens sur la signification des mots que l’on utilise ?
Les utopies peuvent fonctionner ! Ardelaine est une filature coopérative née en Ardèche dans le sillage de mai 1968. Autogestion, polyvalence et « ménagement » sont les principes qui ont fait son succès. C’est désormais une référence dans le secteur de l’économie sociale et solidaire.
SMart est née en Belgique en 1998, à un moment où la majorité des personnes travaillant dans le secteur artistique soit n’étaient pas déclarées, soit étaient mal payées. La première mission était de les aider à accéder à un statut. Nous avons pris la responsabilité de devenir employeur pour mutualiser le risque. En faisant payer 2% de plus tous ceux qui utilisent le travail d’un de nos membres, en faisant du recouvrement, on a mis en place un fonds de garantie, qui sécurise les paiements.
L’association lyonnaise Framasoft veut lutter contre l’hégémonie des Gafam et promeut des services Internet libres et respectueux de la vie privée.
OpenAsso est une plateforme collaborative gratuite, créée en seulement quatre mois, qui permet de trouver des réponses concrètes aux interrogations des acteurs du monde associatif. La plateforme est destinée à rassembler le plus grand nombre d’associations et à permettre un partage d’expérience entre les acteurs du secteur.
Les espaces partagés se diversifient et les appellations se multiplient. Tous ces espaces s’inscrivent dans une même démarche : favoriser la rencontre et l'échange entre personnes, intérêts et compétences, qui n'ont pas forcément vocation à se croiser. De ce point de vue, ces lieux participent à renforcer la cohésion sociale. La convivialité, l’entraide et le partage sont les maîtres-mots de ces espaces ouverts, qui sont devenus, en quelques années, les moteurs d’expériences d’une économie collaborative. Si ces lieux ont tous un objectif commun, chacun a sa particularité dans son fonctionnement et ses services proposés. Afin d’y voir plus clair, voici un tour d’horizon de ces « espaces partagés ».
Pourquoi recourir aux technologies de la blockchain ? Ces dernières vont permettre d'interfacer techniquement les différentes plates-formes de covoiturage qui n'ont pas été conçues selon un socle commun. La chaîne de bloc va également permettre de mettre en place une chambre de compensation pour assurer les transactions financières entre les opérateurs. Et, selon Yann Briand, elle présente aussi un avantage d'un point de vue de la gouvernance : "Les différents opérateurs de covoiturage définiront ensemble les modalités de gouvernance dans le cadre d’un marché libéré et l'autorité organisatrice de la mobilité locale jouera son rôle d’animateur sans intermédiation sur les flux financiers".
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