Apprentissages formels et informels: Leçons de la méthode Kaizen et importance du feedback | Essentiels et SuperFlus | Scoop.it
Entre le social learning dans sa forme la plus pure et l’apprentissage le plus formalisé, il existe toute une palette de possibilités qu’il convient de ne pas délaisser. Comme le conseille le groupe de Princeton à l’origine du modèle 70/20/10, il convient d’adopter une démarche holistique en intégrant dans le même environnement l’informel et le formel.

Il y a tout un débat pour savoir si l’elearning 2.0 est la même chose que le social learning. Ma réponse est non. Un des points essentiels du social learning est l’approche botton-up à la différence du elearning 2.0 qui continue d’être descendant (euh top-down dit-on plutôt). Ce que cela veut dire concrètement ? Qu’avec le elearning 2.0 , on ne change pas vraiment de logique. A l’étage supérieur, des experts décident pour les autres de ce qu’il convient d’apprendre et de comment l’apprendre. Ce contenu est poussé vers sa cible, qui a désormais des outils pour gentiment converser à l’étage en dessous. Cette sociabilisation n’est pas jamais vraiment pris en compte.

Il existe pourtant une autre démarche : partir d’un contenu formel, le pousser vers ses cibles, « l’informaliser » ou plutôt pouvoir l‘enrichir de commentaires, votes, propositions de chacun avant de le reformaliser.  Une manière très efficace de créer des boucles itératives entre le contenu créé par les experts et la connaissance du terrain.

Via Mickael Ruau