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"... De mai 2018 à avril 2019, les mâles OX5034 ont été relâchés dans quatre quartiers densément peuplés de la ville d’Indaiatuba, dans l’État de São Paulo. Dans deux de ces quartiers, 100 moustiques GM ont été libérés, tandis que les deux autres quartiers ont été exposés à 500 moustiques GM. Ces lâchers ont eu lieu trois fois par semaine." Des moustiques génétiquement modifiés contre la propagation de virus 01 novembre 2022 Par martin Une réduction de 88 % à 96 % des populations de moustiques "Par rapport à une communauté voisine qui n’a été exposée à aucun moustique GM, les communautés où les insectes GM ont été relâchés ont connu une baisse de 88 % à 96 % de leur population de moustiques, de novembre 2018 à avril 2019, la saison de reproduction maximale des insectes. En utilisant des pièges pour surveiller les moustiques, les chercheurs ont constaté que ce gène persistait chez environ la moitié des descendants mâles survivants des moustiques GM, mais disparaissait après environ six générations, sur environ six mois." (...) ------- NDÉ L'étude Traduction d'un extrait du résumé Cet article décrit le développement et l'évaluation sur le terrain d'une nouvelle souche auto-sexuée d'Aedes aegypti conçue pour combiner la suppression ciblée des vecteurs, la simplicité opérationnelle et la rentabilité pour une utilisation dans les régions sujettes aux maladies. Ce caractère conditionnel et autolimité utilise le gène de détermination du sexe doublesex lié à l'interrupteur génétique de la tétracycline-off pour provoquer la létalité complète des femelles au début du développement larvaire. En l'absence de survie de la progéniture femelle, le tri des sexes n'est plus nécessaire, ce qui élimine le besoin d'installations de production de moustiques à grande échelle ou de séparation physique des sexes. Dans les opérations de déploiement, cela se traduit par la possibilité de générer plusieurs générations de suppression pour chaque moustique relâché, tout en étant entièrement autolimité. Pour évaluer ces avantages potentiels, un essai sur le terrain a été réalisé dans des quartiers urbains densément peuplés et sujets à la dengue au Brésil. La souche a permis de supprimer jusqu'à 96 % des populations de moustiques sauvages, démontrant ainsi l'utilité de cette approche d'auto-sexualité pour la lutte biologique contre les vecteurs. Ce faisant, elle a montré que ces souches offrent les composants critiques nécessaires pour rendre ces outils hautement accessibles, et qu'elles recèlent donc le potentiel pour faire évoluer les approches basées sur l'accouplement vers des outils de lutte antivectorielle efficaces et durables, à la portée des gouvernements et des communautés à risque qui ne disposent parfois que de ressources limitées. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Conflict of interest SAMS, ZHB, AMP, PG, TD, CEP, CNS, TFF, KE, AC, NN, ES, GCP, KKG, MP BDS, SAW, NRR, GKF, NCV, KJG, KJM are current or former employees of Oxitec Ltd. [Image] OX5034 Aedes aegypti release neighbourhoods in the city of Indaiatuba, São Paulo State.
... la société américaine Oxitec a eu l’autorisation de libérer dans la nature 2 milliards de moustiques OGM, rapporte Boy Genius Report relayé par Presse-Citron (1). 20 Minutes avec agence Publié le 14/03/22 États-Unis : 2 milliards de moustiques OGM lâchés pour réduire le nombre d’insectes vecteurs de maladies "Il s’agit de moustiques mâles de l’espèce Aedes aegypti, qui est porteuse de la dengue, de l’infection à virus Zika ou encore du chikungunya. Ils répondent au nom de code OX5034. Les moustiques tigres transgéniques vont être disséminés dans la nature avec pour rôle de se reproduire avec des femelles. S’ils réussissent leur mission, les larves résultant de l’accouplement ne seront pas viables. Aucun moustique ne parviendra à l’âge adulte faute d’avoir les protéines nécessaires. Même si tous les jeunes moustiques sont touchés, ce sont les femelles qui sont visées, car ce sont elles qui piquent." (...) (1) Les États-Unis vont libérer 2 milliards de moustiques OGM… faut-il s’inquiéter ? https://www.presse-citron.net/les-etats-unis-vont-liberer-2-milliards-de-moustiques-ogm-faut-il-sinquieter/ [Image] OX5034 via SEC Filing - Precigen https://investors.precigen.com/node/6506/html ______________________________________ Pour en savoir plus : Aedes aegypti [Image] Aedes aegypti is an invasive mosquito now found in tropical, sub-tropical and temperate regions across the globe. Aedes aegypti spreads dengue, Zika, chikungunya and yellow fever. According to the Centers for Disease Control and Prevention, approximately 100 million people each year suffer from dengue – a debilitating and sometimes fatal disease also known as ‘break-bone fever’. Other estimates put the number of infections as high as 400 million people per year and the number of infections is growing rapidly. OUR SOLUTION The 2nd Generation Friendly™ Aedes aegypti carries a self-limiting gene that prevents female offspring from surviving, allowing for male-only production. After releases of Friendly™ males into the field, which find and mate with wild female mosquitoes, reduction of the target population is achieved as the female offspring of these encounters cannot survive. Male progeny survive, carrying a copy of the self-limiting gene; in turn, these males are able to pass on the self-limiting gene to half of their offspring, of which female carriers of the gene cannot survive. The self-limiting gene can thereby persist but declines over time, offering potentially multiple but still self-limiting generations of suppression for every Oxitec Friendly™ Aedes aegypti male released. A recent pilot project in the city of Indaiatuba, Brazil, demonstrated the new strain’s effectiveness in suppressing populations of the Aedes aegypti mosquito.
Alors que le coronavirus balayait le monde, Adi Utarini et ses collègues se sont concentrés sur une autre maladie qui ravage l'Amérique latine et touche près de 400 milions de personnes par an : la dengue. Adi Utarini est à l'origine d'un essai de relâche de moustiques génétiquement modifiés dans une grande ville indonésienne qui a permis de réduire de 77 % les cas de dengue. Les travaux d'Adi Utarini ont débuté en 2011 mais la scientifique a bataillé durant des années pour faire accepter son projet. Les moustiques modifiés restent aujourd'hui l'une des stratégies les plus prometteuses dans la lutte contre les maladies transmises par les moustiques (Zika, dengue, paludisme...) Les 10 scientifiques qui ont fait 2020 selon Nature Par Céline Deluzarche, 01.01.2021 "As the COVID-19 coronavirus swept the world this year, Adi Utarini was focused on battling a different deadly infection: dengue fever. In August, her team reported a big victory that could point the way towards defeating this disease — which afflicts up to 400 million people per year — and possibly others carried by mosquitoes, too. Utarini and her colleagues have managed to cut cases of dengue fever by 77% in parts of a large Indonesian city by releasing mosquitoes that had been modified to stop them from transmitting the virus. Epidemiologists hailed the result as staggering — and a long-sought win against a virus that has plagued many countries, especially lower-income nations in Asia, Africa and South America. “It was a very big relief,” says Utarini, a public-health researcher at Gadjah Mada University (GMU) in Yogyakarta — where the trial took place — and the study’s lead scientist in Indonesia." [Image] Credit: Ed Wray for Nature
CHRONIQUE. Dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », revient sur une récente étude qui jette le trouble sur les résultats encourageants des lâchers de moustiques transgéniques pour lutter contre certaines épidémies. Par Stéphane Foucart, 26.10.2019 (abonnés) "... Publiés mi-septembre dans Scientific Reports et passés relativement inaperçus en France, les travaux conduits par Jeffrey Powell (université Yale) et ses collègues indiquent en effet qu’une part du matériel génétique des OX513A s’est introduite dans les populations sauvages. Les auteurs ont prélevé des moustiques à Jacobina avant les lâchers, et en ont comparé leur matériel génétique avec celui de moustiques capturés trois mois après la fin de l’essai. Résultat : les aegypti de la zone n’étaient plus tout à fait les mêmes après la fin de l’expérience. Selon les lieux de capture, entre 10 % et 60 % des diptères étaient porteurs de matériel génétique de leurs cousins transgéniques. Selon les individus, parfois plus de 10 % de l’ADN de ces nouveaux moustiques sauvages est hérité des OX513A. Cette introgression – c’est-à-dire le transfert durable de matériel génétique dans une population – est en outre observée sur des individus capturés à 4 kilomètres des lâchers les plus proches." (...)
Plusieurs essais de modifications génétiques des moustiques ont déjà été tentés, notamment sur des îles, afin de limiter l'épandage d'insecticides.
Parmi les techniques en vogue, les ciseaux génétiques - le fameux "crispr-cas 9"- viennent encore de montrer leur efficacité grâce à une équipe de Strasbourg. Par France Inter avec, Sophie Bécherel, vendredi 9 mars 2018
"L'Institut national de la santé publique et de la protection de l'environnement (RIVM), aux Pays-Bas, a publié aujourd'hui son « Évaluation technique d'un possible lâcher de moustiques OX513A Aedes aegypti sur l'île de Saba », qui conclut de manière positive qu'un programme de lutte antivectorielle utilisant les moustiques Friendly™ Aedes aegypti d'Oxitec poserait des risques négligeables à la santé humaine et à l'environnement." OXFORD, Angleterre, July 12, 2017 /PRNewswire/ Le RIVM conclut à un risque négligeable concernant les moustiques Friendly™ Aedes d'Oxitec [Image] Oxitec, Ltd., genetically engineered (GE) Aedes aegypti mosquitoes (OX513A) [via] FDA Public Comment Period Open - OX513A - American Security Today https://americansecuritytoday.com/fda-public-comment-period-open-ox513a/
Deux nouveaux outils pour supprimer les populations de moustiques Aedes aegypti ont été recommandés en vue d’études pilotes. Des essais soigneusement conçus seront nécessaires pour voir s’ils réduisent également la morbidité. Andréia Azevedo Soares fait le point.
Bulletin de l'Organisation mondiale de la Santé 2016;94:562-563. doi: http://dx.doi.org/10.2471/BLT.16.020816 [Image] Luciano Moreira (à gauche) et Scott O’Neill dans le laboratoire de Fiocruz. Cette cage est utilisée pour la reproduction des moustiques infectés par Wolbachia. (Eliminate Dengue Brazil)
L'Agence américaine des aliments et des médicaments, la Food and Drug Administration (FDA), vient de donner son feu vert à un test de moustiques transgéniques visant à supprimer les moustiques Aedes aegypti, qui transmettent le virus Zika, dans les Keys, en Floride. Ailleurs dans le monde, ce moustique transmet aussi la dengue, la fièvre jaune et le chikungunya.
Cet essai sera mené par la compagnie britannique de biotechnologies Oxitec, récemment rachetée par l'américaine Intrexon. (...) [Aedes aegypti OX513A]
En permettant de modifier l’ADN avec une facilité déconcertante, les outils d’ingénierie génomique comme CRISPR-Cas9 ouvrent la voie à des questionnements éthiques et législatifs complexes. Quelle éthique pour les ciseaux génétiques ? Par Léa Galanopoulo, CNRS Le journal, 20.06.2016 "... Selon Patrick Gaudray*, la question cruciale autour des CRISPR reste celle des applications non humaines. « Nous avons désormais des outils à portée de main qui permettraient de faire disparaître une espèce », souligne-t-il, faisant référence à une expérience de 2015 qui avait rendu stérile le moustique tigre, à l’aide des CRISPR, pour limiter la transmission de la dengue. « L’éradication du moustique est une réalité totalement envisageable aujourd’hui ! Les approches techno-centrées sont-elles justifiées, sachant qu’on affecte de manière irréversible la biodiversité ? », s’interroge le chercheur. Cette vision utilitariste est, en tout cas, déjà de mise aux États-Unis, où la Food and Drug Administration a autorisé la commercialisation de champignons de Paris modifiés, via des CRISPR, pour ne jamais noircir. A-t-on réellement besoin de modifier durablement ces organismes vivants dans un tel but ?" (...) [*] directeur de recherche en génomique au sein de l’unité Génétique, immunothérapie, chimie et cancer et membre, de 2008 à 2016, du Comité consultatif national d’éthique.
"Les travaux menés par l’équipe de Stéphanie Blandin au sein de l’Unité Inserm 963 « Réponse immunitaire chez le moustique anophèle vecteur du paludisme », portent sur la génétique et la transgénèse chez ce moustique. Ils visent à comprendre comment certains moustiques que l’on dit « résistants », sont capables d’éliminer les parasites, et visent à exploiter cette résistance naturelle pour réduire la transmission du paludisme. Les chercheurs développent également des outils de manipulation du génome du moustique et d’édition de gènes à l’aide des méthodes CRISPR-Cas9 et gene drive.
Les recherches de Françoise Benoit-Vical et son équipe s’orientent quant à elles sur la compréhension des mécanismes de résistance de Plasmodium à l’artémisinine, le composé de base des traitements à visée antipaludique, et sur la recherche de nouveaux médicaments antipaludiques. Ils ont récemment démontré que les parasites qui subissent in vitro, 5 années de pression médicamenteuse à l’artémisinine, développent une résistance généralisée à la plupart des autres médicaments antipaludiques, or cette nouvelle résistance est non détectable par les tests actuels.
Dans le cadre du projet « PRIMALVAC », l’équipe de Benoit Gamain, Unité Inserm 1134 « Biologie intégrée du globule rouge », a mis au point un candidat vaccin visant à protéger les femmes avant leur première grossesse contre le paludisme gestationnel. L’innocuité et l’efficacité du vaccin seront évaluées prochainement lors d’un essai clinique de phase 1 au Centre d’investigation Clinique (CIC) Cochin-Pasteur, puis au Centre National de Recherche et de Formation sur le Paludisme, au Burkina-Faso." Lundi 25 avril 2016 : Journée mondiale de lutte contre le paludisme | Salle de presse | Inserm
Le virus Zika continue d’avancer, notamment en Amérique latine. Tous les pays de la zone caribéenne sont désormais touchés. Selon un rapport épidémiologique de l’Organisation de la Santé pan-américaine (Pan American Health Organization, PAHO), 24 pays (sur les 35 du continent américain) ont confirmé la présence du virus Zika sur leur territoire. Mais pour la majorité de ces pays, ainsi que pour l’OMS, le lâcher de moustiques génétiquement modifiés n’est pas une solution. Par Christophe Noisette. Inf'OGM, 03.03.2016 "Utiliser des méthodes « classiques » plutôt que les moustiques GM... Le forcing d’Oxitec en échec, même auprès de l’OMS" (...)
The war against malaria has a new ally: a controversial technology for spreading genes throughout a population of animals. In the laboratory, researchers have harnessed a so-called gene drive to efficiently endow mosquitoes with genes that make them immune to the malaria parasite—and unable to spread it. If successfully applied in the wild, the approach could help wipe out the disease, at least in some corners of the world. But testing that promise in the field may have to wait until a wider debate over gene drives is resolved. A firestorm has erupted over the risks of experimenting with gene drives, nevermind applying them in the field, and there is a strong push to get the public involved in regulating this technology early on in the development of specific gene drive uses.
Gene drive turns mosquitoes into malaria fighters — Antiparasite genes made to spread among lab insects By Elizabeth Pennisi | 25 November 2015
via "Anophèles génétiquement modifiés", CNEV, 27.11.2015 http://www.cnev.fr/index.php/dossier-d-actualites/34-categorie-latest/1839-anopheles-genetiquement-modifies
[Anopheles stephensi]
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Une société de biotechnologie a livré les premiers résultats positifs de l'introduction en plein air de moustiques génétiquement modifiés afin d'en réduire la population. "Cinq millions de moustiques génétiquement modifiés ont été introduits en sept mois dans une zone tropicale du sud de la Floride par la société Oxitec qui a communiqué les premiers résultats de son étude. Étude qui vise à réduire la population de moustiques sauvages susceptibles de transmettre des virus tels que le chikungunya, la dengue, le Zika et la fièvre jaune. Et les premiers résultats sont très positifs puisque les moustiques génétiquement modifiés semblent faire leur œuvre. La société Oxitec a ainsi introduit des moustiques mâles contenant un gène mortel pour la progéniture femelle, sachant que seules ces dernières piquent. Les femelles visées Les larves ne sont ainsi pas résistantes et les moustiques ainsi reproduits ne parviennent jamais à l’âge adulte, n'ayant pas les protéines nécessaires pour se développer. A chaque génération qui s'accouple, la population de moustique diminue donc. Les moustiques génétiquement modifiés sont des Aedes aegypti qui ne représentent pas la majorité des moustiques qui peuvent transmettre des maladies mais les enseignements de leur introduction en plein air pourraient être appliqués à d'autres types. Ainsi, Oxitec annonce que d'autres études de plus grandes ampleurs pourraient être menées afin de déterminer sur si cette modification génétique, qui ne vise pas à éradiquer les moustiques mais à en contrôler la population et donc les nuisances, pourrait s'appliquer aux moustiques tigres par exemple. Une méthode qui préserverait l'environnement La méthode présente aussi l'intérêt de préserver l’environnement car elle limite la population des moustiques sans assécher les zones humides, sans avoir recours aux insecticides néfastes et en préservant l'équilibre de la chaîne alimentaire, les chauves-souris étant friandes de ces insectes. La Floride n'a pas été choisie au hasard pour cette étude puisque l'Archipel des Keys où elle a été menée a été touché par une épidémie de dengue en 2010, avec 68 cas transmis localement, et à nouveau en 2020, avec 72 cas transmis localement." [Image] FKMCD - #Oxitec Public Educational Webinar #16 - YouTube, 06.04.2022 https://www.youtube.com/watch?v=zDfVcvnNQIY _________________________________ AJOUT au 24.04.2022 via Moustiques génétiquement modifiés : des résultats encourageants aux États-Unis, 24.04.2022 https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/39194-Moustiques-genetiquement-modifies-resultats-encourageants-Etats-Unis "... Toutefois, ce genre d'initiatives soulève des doutes. En 2019, des scientifiques de l'université de Yale s'étaient inquiétés de l'apparition de moustiques hybrides, issus d'accouplement entre des moustiques génétiquement modifiés et sauvages. "Cela pourrait conduire à une population plus robuste", estimaient alors les auteurs." Traduction : Résumé Dans une tentative de contrôle des maladies transmises par les moustiques, à savoir la fièvre jaune, la dengue, le chikungunya et la fièvre Zika, une souche de moustiques Aedes aegypti modifiés par transgénèse et contenant un gène létal dominant a été développée par une société commerciale, Oxitec Ltd. Si la létalité est totale, le lâcher de cette souche ne devrait que réduire la taille des populations et ne pas affecter la génétique des populations visées. Environ 450 000 mâles de cette souche ont été relâchés chaque semaine pendant 27 mois à Jacobina, Bahia, Brésil. Nous avons génotypé la souche relâchée et la population cible de Jacobina avant le début des lâchers pour >21 000 polymorphismes nucléotidiques simples (SNP). L'échantillonnage génétique de la population-cible à 6, 12 et 27-30 mois après le début des lâchers prouve clairement que des portions du génome de la souche transgénique ont été incorporées dans la population cible. De toute évidence, les rares descendants hybrides viables entre la souche libérée et la population Jacobina sont suffisamment robustes pour pouvoir se reproduire dans la nature. La souche d'émission a été développée à partir d'une souche originaire de Cuba, puis croisée avec une population mexicaine. Ainsi, l'Ae. aegypti de Jacobina est maintenant un mélange de trois populations. On ne sait pas comment cela peut affecter la transmission de la maladie ou affecter d'autres efforts pour contrôler ces dangereux vecteurs. Ces résultats soulignent l'importance de mettre en place un programme de surveillance génétique lors de tels lâchers afin de détecter des résultats non prévus. Discussion Nos données montrent clairement que la libération du OX513A a conduit à un transfert significatif de son génome (introgression) dans la population naturelle Jacobina d'Ae. aegypti. Le degré d'introgression n'est pas anodin. En fonction de l'échantillon et du critère utilisé pour définir une introgression non ambiguë, de 10 à 60 % environ de tous les individus ont un certain génome OX513A (tableaux 1 et E1). Une anomalie apparente dans les données est la diminution apparente de la fréquence des individus introgressés entre l'échantillon de 12 mois et celui de 27-30 mois. Cependant, il est clair, d'après les données de Garziera et al.6, que l'efficacité du programme de libération a commencé à se dégrader après environ 18 mois, c'est-à-dire que la population qui avait été fortement supprimée est revenue à des niveaux proches de ceux d'avant la libération. On a supposé que cela était dû à une discrimination d'accouplement contre les mâles OX513A, un phénomène connu pour se produire dans les programmes de libération de mâles stériles16. Cette observation implique également que les individus introgressés peuvent être désavantagés sélectivement, ce qui explique leur diminution apparente après l'arrêt du lâcher, bien que des données beaucoup plus nombreuses soient nécessaires pour le confirmer. On ne connaît pas les impacts de l'introgression d'une souche transgénique d'Ae. aegypti sur les traits importants pour le contrôle et la transmission des maladies. Nous avons testé OX513A et Jacobina avant les lâchers pour les taux d'infection par une souche de chacun des virus de la dengue et du Zika et n'avons trouvé aucune différence significative (Fig. 3). Cependant, il s'agit d'une seule souche de chaque virus dans des conditions de laboratoire ; dans des conditions de terrain pour d'autres virus, les effets peuvent être différents. De plus, l'introgression peut introduire d'autres gènes pertinents, comme ceux de la résistance aux insecticides. La souche de libération, OX513A, est issue d'une souche de laboratoire originaire de Cuba, puis croisée avec une population mexicaine7. Les trois populations formant la population tri-hybride maintenant dans Jacobina (Cuba/Mexique/Brésil) sont génétiquement très distinctes (Extended Data Fig. E2), résultant très probablement en une population plus robuste que la population pré-livraison en raison de la vigueur hybride. Ces résultats démontrent l'importance de la mise en place d'un programme de surveillance génétique lors de la dissémination d'organismes transgéniques afin de détecter les conséquences imprévues. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Ces insectes ont été créés pour engendrer une génération qui ne pourra pas survivre. Par R.M. "Dans les semaines à venir, la Floride va lâcher dans la nature 144 000 moustiques génétiquement modifiés, relate NBC News. But de la manœuvre ? Lutter contre les moustiques Aedes aegypti, qui propagent la dengue, le Zika, la fièvre jaune ou encore, pour les animaux de compagnie, le ver du cœur. Ces près de 150 000 moustiques ne pourront piquer personne: ce sont tous des mâles. Conçus par une société britannique nommée Oxitec, ils vont s’accoupler avec les femelles piqueuses. Et la progéniture femelle née de cette union ne pourra pas survivre. Cette démarche n’est pas une première et a été entreprise en 2016 à plus petite échelle au Brésil. Oxitec avait alors lâché ses insectes modifiés dans la ville de Piracicaba. Avec succès: la population de moustiques Aedes aegypti avait été réduite de 80%.
L'opposition des habitants et de certains groupes de protection de l'environnement n'aura pas suffit : le projet visant à libérer 750 millions de moustiques génétiquement modifiés dans l'archipel des Keys, en Floride, a été approuvé par les autorités locales. Ces insectes ont pour vocation de réduire drastiquement la population d'Aedes aegypti. Par CNEWS, 21.08.2020 Extrait (traduction) : "Ni le FKMCD ni Oxitec n'ont annoncé publiquement où et quand les libérations auraient lieu. Les documents soumis par Oxitec ne contenaient pas de détails sur une déclaration d'impact environnemental (DIE). "Avec toutes les crises urgentes auxquelles notre nation et l'État de Floride sont confrontés - la pandémie Covid-19, l'injustice raciale, le changement climatique - l'administration a utilisé l'argent des impôts et les ressources gouvernementales pour une expérience de Jurassic Park. Maintenant, le district de contrôle des moustiques du comté de Monroe a donné l'autorisation finale nécessaire. Qu'est-ce qui pourrait mal tourner ? Nous ne le savons pas, parce que l'EPA a illégalement refusé d'analyser sérieusement les risques environnementaux. Maintenant, sans autre examen des risques, l'expérience peut se poursuivre", a déclaré Jaydee Hanson, directeur politique du Centre international d'évaluation des technologies et du Centre pour la sécurité alimentaire." Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] via Friends of the Earth "Genetically Engineered Mosquitoes"Coming Soon to Florida and Texas?" https://1bps6437gg8c169i0y1drtgz-wpengine.netdna-ssl.com/wp-content/uploads/2020/07/FOE_GE-Mosquitoes_issue_brief.pdf [Oxitec OX5034 Aedes aegypti mosquitoes]
Moyennant une modification fine de l’ADN, cette technique pourrait par exemple permettre d’éradiquer des maladies comme le paludisme. Mais une telle pratique n’est pas sans risque, souligne le journaliste Stéphane Foucart dans sa chronique. Publié le 24.11.2018 (abonnés) Extrait : "Une multitude de graves problèmes environnementaux pourraient trouver une solution grâce au gene drive, suggèrent plusieurs chercheurs dans une récente tribune publiée par la revue Science. Espèces d’arbres en butte à de nouveaux ravageurs apparaissant avec le réchauffement climatique, écosystèmes insulaires menacés par des espèces invasives… Dans tous ces cas, il devient envisageable, d’« aider » la nature à résister aux perturbations induites par les activités humaines. Soit en « renforçant » les espèces qu’on souhaite conserver, soit en éradiquant les populations qu’on juge nuisibles – en espérant que cette éradication demeure locale et qu’elle ne provoque pas d’extinction définitive. Risque d’effets imprévus Car les risques sont à la mesure des bénéfices possibles. Des transferts de ces constructions génétiques à d’autres espèces que celles ciblées ne sont pas impossibles, par exemple. De même, si une séquence d’ADN étrangère s’insère par accident dans la construction génétique, alors que celle-ci ne s’est pas encore transmise à tous les individus de la population ciblée, le risque est alors grand que cette nouvelle séquence aux effets imprévus ne se répande, sans pouvoir être arrêtée." "The end of malaria. Restored island habitats. Resiliency for species threatened by climate change. Many envisioned environmental applications of newly developed gene-editing techniques such as CRISPR might provide profound benefits for ecosystems and society. But depending on the type and scale of the edit, gene-edited organisms intentionally released into the environment could also deliver off-target mutations, evolutionary resistance, ecological disturbance, and extinctions. Hence, there are ongoing conversations about the responsible application of CRISPR, especially relative to the limitations of current global governance structures to safeguard its use [(1, 2); see table S1]. Largely missing from these conversations is attention to local communities in decision-making. Most policy discussions are instead occurring at the national or international level (3, 4), even though local communities will be the first to feel the context-dependent impacts of any release. To be fully representative, therefore, local inputs and perspectives must also be considered. As laboratories around the world develop and perfect gene-editing techniques with unprecedented capacity to alter wild species and, by extension, the ecological and cultural systems of which they are a part, we outline our vision for locally based, globally informed governance."
Oxitec, l’entreprise qui produit des moustiques Aedes aegypti transgéniques « stériles », a fait une demande de lâcher expérimental dans l’île caribéenne de Saba, un territoire néerlandais d’Outre-mer. Le conseil de Saba a alors demandé à l’Institut national de la Santé publique et de l’Environnement des Pays-Bas de réaliser une évaluation des risques environnementaux liés à un tel lâcher de moustiques. Le but est « de supprimer la population locale d’Aedes aegypti, laquelle est un vecteur connu pour des maladies comme la dengue, le chikungunya et zika ».
La ville brésilienne de Piracicaba s'est lancée dans la production industrielle d'une arme pour éradiquer le virus Zika et la dengue : des moustiques mutants détruisant leurs homologues naturels en s’accouplant avec eux. Par Yohan Cecere. Marianne, 28.10.2016 ___________________________________________________________________ À (RE)LIRE : → Brésil. Une nouvelle usine pour produire davantage de moustiques transgéniques - From www1.folha.uol.com.br - January 24, 12:04 AM→ Moustique : la lutte contre le "serial killer" s'organise - From www.sciencesetavenir.fr - June 15, 8:23 AM → Des moustiques génétiquement modifiés font baisser les cas de dengue de 91% au Brésil - From french.xinhuanet.com - July 16, 11:45 PM → Pourquoi les moustiques génétiquement modifiés ne sont pas la solution miracle contre Zika - From www.usinenouvelle.com - August 8, 5:33 PM → Lutte contre les moustiques Aedes : de nouveaux outils prometteurs - From www.who.int - August 31, 6:54 PM
Le HCB a été saisi le 12 octobre 2015, par la ministre en charge de l’environnement, d’une demande relative à un éclairage concernant l’utilisation de moustiques génétiquement modifiés dans le cadre de la lutte contre les populations de moustiques vecteurs de maladies. L’expertise du HCB sera lancée le 2 mars 2016 par un séminaire de travail ouvert aux membres du Comité scientifique et du Comité économique, éthique et social du HCB, en présence de plusieurs experts mondialement reconnus du domaine, pour faire émerger les questions qui devront être traitées au HCB. HCB, 01.03.2016 [Image] Programme du séminaire http://www.hautconseildesbiotechnologies.fr/sites/www.hautconseildesbiotechnologies.fr/files/file_fields/2016/03/01/programme-seminairehcb2mars2016.pdf
L'agence américaine des médicaments, la Food and Drug Administration (FDA), a donné son feu vert de principe vendredi à un lâcher expérimental de moustiques génétiquement modifiés en Floride qui pourraient permettre de limiter la propagation du virus Zika. Dans un document publié sur son site internet, la FDA explique avoir déterminé que ces moustiques mâles baptisé "OX513A" ne présentent probablement pas de risque d'allergie pour les humains, les animaux ou l'environnement.
Pour lutter contre la transmission du virus Zika, la dengue et le chikungunya, l'Institut Pasteur tente de développer des moustiques incapables de transmettre le virus. Par Anne-Laure Lebrun. Pourquoi Docteur, 21.01.2016 "... À l’Institut Pasteur, les spécialistes des insectes vecteurs et arbovirus tentent donc de mettre au point des méthodes alternatives. L’une d’elles est le développement de moustiques incapables de transmettre le virus. En laboratoire de haute sécurité, ils infectent les moustiques puis les dissèquent afin de mieux comprendre la progression du virus dans leur organisme. Grâce à ces expériences, ils espèrent découvrir à quel moment cette progression peut être interrompue afin de bloquer la transmission à l’homme. En parallèle, d’autres équipes de recherche manipulent génétiquement ces moustiques. Certaines essayent de stimuler la réponse immunitaire du moustique lorsqu’il est infecté. « Cet insecte peut héberger 1 milliard de particules virales sans être malade. Nous essayons donc de comprendre ce qui le protège », explique la chercheuse. D’autres, comme la société britannique, Oxitec, développent des moustiques génétiquement modifiés, dont la survie dépend d'une molécule particulière. Or, celle-ci n’est pas présente dans leur milieu naturel, ces insectes sont donc voués à une mort certaine. L’objectif de ce type d’approche est de lâcher ces moustiques OGM dans la nature afin qu’ils se reproduisent et donnent naissance à une descendance non viable. Mécaniquement, cette approche permet de réduire la population de moustiques et donc les risques de transmission du virus. Mais pour Anna-Bella, cette technique peut s’avérer dangereuse. « Elle mène à une éradication du moustique ce qui signifie qu’une niche écologique sera vacante. Elle pourrait être remplie par d’autres moustiques, comme Aedes albopictus. Ainsi, cette stratégie pourrait être efficace si elle s’applique à plusieurs espèces, mais je ne suis pas sûre qu’elle le soit à long terme », conclut la spécialiste."
___________________________________________________________________ [Image] via "Zika, 21/06/2016, http://www.pasteur.fr/fr/institut-pasteur/presse/fiches-info/zika" "L’Institut Pasteur mobilise actuellement, au sein d'une task force coordonnée par Maria Van Kerkhove, plusieurs de ses unités de recherche pour développer des tests de diagnostic sérologique et moléculaire, travailler sur la conception de nouveaux vaccins et fournir des conseils sur les différentes options en matière de lutte contre les vecteurs. Ses équipes mènent également des études épidémiologiques, notamment afin de mieux comprendre les symptômes neurologiques observés chez les patients, et en particulier chez les femmes enceintes." [Image mise à jour le 17/07/2016 via http://www.pasteur.fr/fr/search/site/moustique%202016, le lien de l'ancienne image n'étant plus accessible]
Dans une lettre publiée ce lundi dans « Nature Biotechnology », une équipe de chercheurs de l’Imperial College de Londres explique comment ils sont parvenus à modifier génétiquement une espèce d’anophèle afin de la rendre infertile.
[L'étude] A CRISPR-Cas9 gene drive system targeting female reproduction in the malaria mosquito vector Anopheles gambiae : Nature Biotechnology, 07.12.2015 http://www.nature.com/nbt/journal/vaop/ncurrent/full/nbt.3439.html
[Anopheles gambiae]
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