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Une seule santé : Maladies émergentes animales sous surveillance - CIRAD

Une seule santé : Maladies émergentes animales sous surveillance - CIRAD | EntomoNews | Scoop.it

"Quelles sont les maladies animales infectieuses qui posent problème dans le monde ? Quelles sont celles qui présentent des risques pour les élevages ou la faune sauvage, et celles qui peuvent se transmettre à l’être humain ? Dans un dossier de presse, le Cirad fait le point sur ses actions de terrain : épidémies qui se répandent dans le monde animal, zoonoses qui présentent des risques d’émergence chez l’humain, phénomène d’antibiorésistance. Où en sont les recherches ?"

 

One Health | Maladies émergentes animales sous surveillance

02/03/2021 - Communiqué de presse Cirad

 

Au sommaire de ce dossier de presse

Entretien avec Thierry Lefrançois, directeur de département au Cirad et membre du Conseil scientifique Covid-19 : « Une gouvernance de la santé basée sur le concept One Health est plus que jamais nécessaire pour gérer les émergences »
Ces épidémies animales qui déciment des élevages partout dans le monde
  • La peste porcine africaine : une invasion mondiale
  • La peste des petits ruminants : une éradication visée à l’horizon 2030
  • Les influenza, des souches virales en constante mutation
Zoonoses émergentes ou ré-émergentes, ces maladies qui passent de l’animal à l’humain
Ces animaux réservoirs de virus transmissibles à l’être humain
  • Le dromadaire, un réservoir du MERS-CoV, un coronavirus, en Afrique et dans la péninsule Arabique
  • L’indispensable vaccination des chiens, porteurs de la rage
  • A la recherche des virus circulant chez différentes espèces de chauves-souris : Ebola, coronavirus, Nipah
Ces insectes vecteurs de maladies pour l’être humain et l’animal : les maladies vectorielles
  • La Fièvre de Crimée-Congo, une maladie transmise par la tique Hyalomma marginatum
  • Fièvre de la Vallée du Rift, une maladie transmise par six genres de moustiques et contact direct
  • Focus sur trois Flavivirus transmis par les moustiques du genre Culex : fièvre du Nil occidental, Usutu, encéphalite japonaise
L’antibiorésistance : une menace globale
Comment améliorer la santé de tous ? Peut-on prévenir plutôt que guérir ? Questions / Réponses avec nos experts
  1. Quels sont les liens entre dégradation de l’environnement, de la biodiversité et les émergences de maladies infectieuses animales et humaines ?
  2. À quel moment les contacts humains-animaux sont rapprochés et comportent des risques de transmission de maladies ?
  3. Peut-on prévenir ou surveiller l’émergence ou la ré-émergence de maladies ?
  4. Comment réduire la pression « parasitaire » ? Peut-on éradiquer une maladie ?
  5. Comment améliorer la santé de tous ?
Conclusion de Michel Eddi, président-directeur général du Cirad : « Les épidémies qui nous frappent nous poussent à repenser nos modes de production agricole et de consommation alimentaire »
 
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Maladies émergentes | La surveillance de la fièvre du Nil occidental en Europe se renforce

Maladies émergentes | La surveillance de la fièvre du Nil occidental en Europe se renforce | EntomoNews | Scoop.it
Responsable de plus de 300 cas humains en Europe cette année, dont 34 morts, et récemment détectée au sein d’élevages de chevaux en Corse : la fièvre du Nil occidental gagne du terrain sur le vieux continent. Les équipes du Cirad s’intéressent à cette maladie « exotique » depuis plusieurs années. La surveillance se poursuit malgré la crise Covid-19.

 

Cirad, 03.11.2020

 

"Transmis par de nombreuses espèces de moustiques, y compris celles très communes du genre Culex , le virus de la fièvre du Nil occidental est aujourd’hui présent sur tous les continents et toutes les latitudes, jusqu’au Nord du Canada et en Sibérie. L’épidémie de 2018 en Europe, qui a dénombré 2 000 cas humains signalés et 187 décès confirmés, a fait revenir sur le devant de la scène une maladie parfois négligée. Au Cirad, divers travaux ont été réalisés ou sont en cours en Afrique, en Asie du Sud-Est et, pour le territoire national, en Guadeloupe et dans les départements du littoral méditerranéen.

 

« On a remarqué en 2020 une forte recrudescence de la fièvre du Nil occidentale en Espagne, dans les Balkans et Europe centrale, jusqu'en Allemagne , indique Renaud Lancelot, épidémiologiste au Cirad. Cette maladie représente un vrai défi pour nous, épidémiologistes, car elle est capable de circuler vite et grâce à de nombreux organismes. Une multitude d’espèces de moustiques peut transmettre le virus à de très nombreux hôtes vertébrés : reptiles, oiseaux, mammifères – y compris l’espèce humaine, rendant l’épidémiologie de cette maladie très complexe. »"

(...)

 

[Image] Le moustique commun, Culex Pipiens, est le principal vecteur de la fièvre du Nil occidental. Chaque année dans le sud de la France, les scientifiques du Cirad capturent des milliers de moustiques pour estimer le taux de prévalence du virus chez ces insectes. Crédit : F. Thiaucourt, Cirad

  

Bernadette Cassel's insight:

 

Le Cirad, expert des maladies animales, aux avant-postes des maladies émergentes issus des animaux

 

Le Cirad dispose d’une expertise historique sur les maladies animales et de ce fait sur la surveillance des maladies infectieuses émergentes chez l'humain, dont 75 % proviennent du monde animal.

 

Les scientifiques du Cirad privilégient les approches de santé intégrée dites "One Health"/"Une seule Santé" , qui prônent l’interdépendance entre santés humaine, animale et des écosystèmes. En collaboration avec une grande diversité d'acteurs (populations locales, vétérinaires, écologues, professionnels de la santé,..), ils s’intéressent à la fois aux agents pathogènes, à leurs réservoirs animaux ou à leurs vecteurs (type moustiques, tiques), aux interactions pathogènes-vecteurs-animaux-humains, aux actions de surveillance, de diagnostic et de contrôle des maladies à déployer.

 

Parmi les agents pathogènes étudiés et leurs réservoirs ou vecteurs, on peut citer par exemple : les virus de la fièvre de la vallée du Rift, de la fièvre Nipah, de la fièvre Crimée-Congo, de l'encéphalite japonaise, Usutu, les virus Ebola et MERS-CoV (tous deux des coronavirus).

 

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Ça rassure : une carte présentant les maladies émergentes

Ça rassure : une carte présentant les maladies émergentes | EntomoNews | Scoop.it
Anthony Fauci, le directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) a publié une carte qui présente les maladies émergentes qui représentent une menace pour notre santé.

Elle fait partie d’une étude publiée le week-end dernier (lien plus bas), et elle a pour but de présenter les facteurs environnementaux et humains qui ont conduit à l’éruption de la COVID-19 sur la scène mondiale fin 2019.

Il s’agit d’une publication éducative qui explique comment de nouvelles maladies émergentes comme le nouveau coronavirus et des menaces familières comme la grippe peuvent devenir si dangereuses pour l’humanité.

 

Par Guru Med, 25.08.2020

 

 

 

Bernadette Cassel's insight:


"Selon l’étude :

L’émergence des maladies reflète des équilibres et des déséquilibres dynamiques, au sein d’écosystèmes complexes répartis à l’échelle mondiale et composés d’êtres humains, d’animaux, d’agents pathogènes et de l’environnement. La compréhension de ces variables est une étape nécessaire pour contrôler les futures émergences de maladies dévastatrices."

 

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Moustique-tigre en France : 58 départements en vigilance rouge

Moustique-tigre en France : 58 départements en vigilance rouge | EntomoNews | Scoop.it
Début mai 2020, les autorités sanitaires recensent 58 départements classés en « vigilance rouge », dans leur carte de répartition du moustique tigre en France. Ce sont sept départements de plus qu’en 2019. Le moustique Aedes albopictus, originaire d’Asie, est présent sur le territoire français depuis 2004 et il est le vecteur de maladies comme la dengue, le chikungunya ou zika.

 

Publié le 26.05.2020

 

Le moustique tigre colonise désormais 58 départements français, comme le recense chaque année la direction générale de la santé. La progression du moustique tigre est toujours spectaculaire avec sept nouveaux départements placés en vigilance rouge : Charente, Cher, Loire-Atlantique, Yvelines, Haute-Savoie, Deux-Sèvres et Vienne rejoignent les 51 départements dans lesquels le moustique était déjà implanté et actif en 2019 (c’est-à-dire durablement installé et s’y multipliant).

 

[...]

 

En 2019, pour la première fois en France métropolitaine, des personnes avaient contracté le virus Zika. Par opposition aux cas dits « importés », ceux qui déclarent la maladie lors d’un retour de voyage, ces cas révèlent des infections contractées à la suite de la piqûre d’un moustique sur le territoire français (lire Zika : deux cas autochtones pour la première fois en France métropolitaine).

 

Pour se protéger des piqûres, Anna-Bella Failloux, responsable de l’unité Arbovirus et insectes vecteurs à l’Institut Pasteur, rappelle les conseils habituels contre ces insectes : « Des vêtements couvrants et pas d’activité en extérieur lors des pics de présence des moustiques. »

 

En novembre 2019, des travaux de son équipe, en collaboration avec l’unité Epidémiologie des maladies émergentes (Arnaud Fontanet, Institut Pasteur), décrivaient la compétence vectorielle d’Aedes albopictus du sud de la France vis-à-vis de différents génotypes du virus Zika (ZIKV). Résultat : Aedes albopictus présent en France transmet mieux le « Zika » africain que celui asiatique.

 

 

Retrouvez l’interview d’Anna-Bella Failloux, responsable de l’unité Arbovirus et insectes vecteurs à l’Institut Pasteur

 

[Image] Évolution de 2004 à 2019 (capture d'écran pour 2019)

Source : Direction générale de la santé / Ministère chargé de la santé

 

Bernadette Cassel's insight:
 
→ L'Anses lance une campagne en France pour lutter contre le moustique-tigre - From www.lepoint.fr - 21 June, 19:03
 
→ En France, Aedes albopictus transmet mieux le Zika africain que celui asiatique - From www.pasteur.fr - 1 December 2019, 19:06
 
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Covid-19 ou la pandémie d’une biodiversité maltraitée

Covid-19 ou la pandémie d’une biodiversité maltraitée | EntomoNews | Scoop.it
Le Covid-19, comme d’autres épidémies majeures, n’est pas sans rapport avec la crise de la biodiversité et du climat que nous traversons.

 

Par Philippe Grandcolas et Jean-Lou Justine , 25.03.2020

 

Extrait :

 

Le danger des zoonoses

La consommation et l’import-export d’animaux exotiques ont deux conséquences majeures.

 

Ils augmentent d’une part le risque d’épidémie en nous mettant en contact avec des agents infectieux rares. Mais souvent ces agents infectieux sont spécialisés sur une espèce et ne peuvent pénétrer notre corps, vaincre notre système immunitaire, voire même pénétrer et utiliser nos cellules, comme dans le cas des virus. Les trafics mettant en présence divers animaux permettent aux agents infectieux portés de recombiner et d’être ainsi capable de franchir la barrière entre espèces, comme cela a été le cas pour le SRAS et comme cela semble être peut être le cas pour le Covid-19.

 

Au-delà de la crise actuelle du Covid-19, ce risque n’est pas marginal : Il faut rappeler que plus des deux tiers des maladies émergentes sont des zoonoses, c’est-à-dire des maladies dont le réservoir de l’agent infectieux est un animal ; parmi ces zoonoses, la majorité provient d’animaux sauvages.

 

Capturer et vendre ces animaux exotiques exerce d’autre part une pression énorme sur les populations sauvages. C’est le cas du [pangolin], récemment mis en lumière par le Covid-19. Ces mammifères (huit espèces en Afrique et en Asie) sont braconnés pour leur viande et leurs écailles malgré leur statut protégé : plus de 20 tonnes sont saisies chaque année par les douanes, amenant à une estimation d’environ 200 000 individus tués chaque année pour ce trafic.

 

Nous nous mettons ainsi doublement en danger : « création » de maladies émergentes et destruction d’une biodiversité fragile qui assume des rôles dans les équilibres naturels dont nous bénéficions.

 

Les circonstances de l’émergence de ces nouvelles maladies peuvent être encore plus complexes. C’est ainsi que les virus du Zika ou de la dengue sont transmis par des moustiques exotiques transportés par les humains par le biais du commerce international dans le monde entier.

 

Le commerce de pneus usagés dans lesquels de l’eau s’accumule et permet aux larves aquatiques des moustiques de se développer et d’être transportées est notamment incriminé. Dans ce cas, la maladie ne se répand pas par un premier contact direct entre espèce humaine et animaux réservoirs suivi par une transmission intra-humaine, mais il est transmis à l’espèce humaine par des moustiques vecteurs, ces derniers se déplaçant efficacement avec notre aide.

 

Jamais le moustique-tigre ou d’autres moustiques exotiques n’auraient quitté l’Asie sans notre aide !

 

→ Coronavirus has finally made us recognise the illegal wildlife trade is a public health issue, 17.03.2020 https://theconversation.com/coronavirus-has-finally-made-us-recognise-the-illegal-wildlife-trade-is-a-public-health-issue-133673

 

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Maladies infectieuses en Inde : ce fléau qui pourrait aider le développement urbain

Maladies infectieuses en Inde : ce fléau qui pourrait aider le développement urbain | EntomoNews | Scoop.it
L’émergence des maladies infectieuses comme le Chikungunya est étroitement liée aux mobilités urbaines : les petites villes indiennes pourraient jouer un rôle crucial dans le processus de résilience.

 

Par Olivier Telle, 12.03.2018

 

"Si les sociétés humaines ont été au cœur d’une baisse de mortalité relative au recul des maladies infectieuses pendant presque d’un siècle, nous faisons dorénavant non seulement face au maintien de pathologies que l’on croyait en phase de contrôle (maladies diarrhéiques, tuberculose, peste… etc.) tout en observant depuis une trentaine d’années l’émergence de nouveaux virus (virus du sida, Ebola, dengue, West-Nile virus, H1N1, etc.). Par l’ampleur qu’elles prennent, les épidémies mondiales interrogent les territoires desquels elles émergent.

 

En Inde, les épidémies de dengue et de chikungunya – deux maladies émergentes transmises par le moustique aedes – s’accélèrent. On estime par exemple à plus de 30 millions le nombre de nouveaux cas de dengue par année tandis que le nombre de cas de chikungunya aurait augmenté de 390 % ces trois dernières années. Selon ces récentes estimations, le sous-continent indien serait le pays concentrant le plus de cas de ces deux maladies.

 

L’émergence de ces maladies infectieuses est très souvent posée en termes de processus biologiques. Cependant, la lecture de ces épidémies ne peut se réduire à cette dimension : si plusieurs facteurs s’associent dans l’émergence mondiale de ce type de maladie nul doute que l’urbanisation croissante, les mutations urbaines et ses multiples déclinaisons y jouent un rôle crucial.

Moustique urbanophile

Or, le moustique qui transmet la dengue, le virus Zika et le chikungunya est particulièrement urbanophile.

L’accroissement constant de l’épidémiologie de ces virus peut donc être directement perçu comme une conséquence directe de la transition urbaine engagée en Inde depuis une trentaine d’années."

(...)

 

 

___________________________________________________________________

 

[Image] via Publications, Communications et Communiqués de Presse | MAG https://mag.hypotheses.org/epidemies/aedess/telechargements

 

  • Publications :

Daudé É., Mazumdar S. (2016), Combating Dengue in India: Challenges and Strategies, EPW: Economic & Political Weekly, vol. 51, n. 8, pp.77-81, http://www.epw.in/journal/2016/8/notes/combating-dengue-india.html

Telle O., Vaguet A., Yadav N.K., Lefebvre B, Daudé E., Paul R., Cebeillac A., Nagpal B. (2016), The spread of dengue in an endemic urban milieu – the case of Delhi, India. PloS ONE, 11(1): e0146539, p. 17, doi:10.1371/journal.pone.0146539

Daudé É., Vaguet A. (2015), Surveillance, contrôle et épidémies de dengue en Inde : qui a échoué ?, Espace Politique, vol. 26, n. 2, https://espacepolitique.revues.org/3485, DOI : 10.4000/espacepolitique.3485.

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Zika, dengue, chikungunya : Une nouvelle recherche permet de mesurer l’exposition des personnes aux moustiques Aedes

Zika, dengue, chikungunya : Une nouvelle recherche permet de mesurer l’exposition des personnes aux moustiques Aedes | EntomoNews | Scoop.it
Estimer le niveau d’exposition des populations humaines aux moustiques Aedes , qui véhiculent la dengue, le chikungunya et le virus zika, est essentiel pour mieux lutter contre ces maladies émergentes. Les chercheurs de l’IRD et leurs partenaires ont mis au point la première méthode de mesure individuelle d’exposition au vecteur. Ces travaux, menés à La Réunion et publiés dans Plos Neglected Tropical Diseases, permettront d’évaluer l’efficacité des moyens mis en œuvre contre les moustiques.

 

Dengue, chikungunya, zika : évaluer la lutte antivectorielle. Par Jacqueline Charpentier, Actualité Houssenia Writing, 04.01.2017

 

Sources

1.
Elanga Ndille E, Doucoure S, Poinsignon A, et al. Human IgG Antibody Response to Aedes Nterm-34kDa Salivary Peptide, an Epidemiological Tool to Assess Vector Control in Chikungunya and Dengue Transmission Area. Barrera R, éd. PLoS Negl Trop Dis. 2016;10(12):e0005109. doi: 10.1371/journal.pntd.0005109
2.
Systems eZ. 500 – Dengue, chikungunya, zika : évaluer la lutte antivectorielle – Institut de recherche pour le développement (IRD) . Institut de Recherche pour le Développement (IRD). http://www.ird.fr/la-mediatheque/fiches-d-actualite-scientifique/500-dengue-chikungunya-zika-evaluer-la-lutte-antivectorielle. Consulté le janvier 4, 2017.
 

[Image] Le moustique tigre Aedes albopictus - Crédit : P. Bousses / IRD

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Dengue, chikungunya, zika : évaluer la lutte antivectorielle -

From www.ird.fr - December 10, 2016 3:58 PM
 
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Nouvelle maladie transmise par un moustique détectée en Haïti

Nouvelle maladie transmise par un moustique détectée en Haïti | EntomoNews | Scoop.it
Des chercheurs de l'Université de Floride ont identifié un patient en Haïti avec une grave maladie provenant d'un moustique qui n'a jamais été rapportée en Haïti.

 

HaitiLibre, 16.09.2016

 

"« Le virus que nous avons détecté est génétiquement différent de ceux qui ont été décrits récemment au Brésil, et nous ne savons pas encore s'il est unique en Haïti ou si c'est une souche recombinante, de différents types de virus Mayaro, » a déclaré le Dr. John Lednicky, professeur agrégé au département de santé environnementale et mondiale à l'« UF College of Public Health and Health Professions » et auteur principal de l'étude dont les résultats ont été publiés en ligne le 26 août par les « Centers for Disease Control » et le journal de la prévention des maladies infectieuses émergentes."
(...)

 

→ New mosquito-borne disease detected in Haiti - Emerging Pathogens Institute - University of Florida, 26.08.2016
https://epi.ufl.edu/blog/new-mosquito-borne-disease-detected-in-haiti/

 

[Image] John Lednicky, Ph.D. (Credit: Image courtesy of UF Health)

[via] New mosquito-borne disease detected in Haiti -- ScienceDaily, 15.09.2016 https://www.sciencedaily.com/releases/2016/09/160915164905.htm

 

[L'étude] Mayaro Virus in Child with Acute Febrile Illness, Haiti, 2015 - Volume 22, Number 11—November 2016 - Emerging Infectious Disease journal - CDC (Ahead of Print)
http://wwwnc.cdc.gov/eid/article/22/11/16-1015_article

                                                         

 

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Guadeloupe : l'épidémie de Zika officiellement déclarée

Guadeloupe : l'épidémie de Zika officiellement déclarée | EntomoNews | Scoop.it
«On assiste ces dernières semaines à une accélération dynamique de la propagation du virus, c'est la raison pour laquelle j'ai décidé de passer en phase épidémique, a déclaré vendredi le préfet Jacques Billant de Guadeloupe où près de 2.100 malades ont été recensés

Cette annonce fait suite à la réunion jeudi du comité d'experts des maladies infectieuses et émergentes qui avait proposé le passage en phase d'épidémie en raison de l'évolution du nombre de cas.

 

Le Parisien, 30.04.2016

 

[Vidéo] VIDEO. Zika : avec la brigade anti-moustique en Guadeloupe

                           

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El Niño pourrait provoquer début 2016 une vaste épidémie de dengue en Asie du Sud-Est

El Niño pourrait provoquer début 2016 une vaste épidémie de dengue en Asie du Sud-Est | EntomoNews | Scoop.it
La résurgence au printemps du courant chaud du Pacifique El Niño pourrait provoquer début 2016 une vaste épidémie de dengue, une infection potentiellement mortelle transmise par des moustiques, dans les pays d'Asie du Sud-Est, ont déterminé des chercheurs.

"Notre analyse montre qu'une montée des températures peut créer un environnement propice pour des épidémies étendues de dengue", explique le Dr Willem van Panhuis, professeur d'épidémiologie à la faculté de santé publique de l'Université de Pittsburg (Pennsylvanie, est), principal auteur de cette étude publié dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).


El Niño répand la Dengue en Asie. Le Figaro, 05.10.2015


[L'étude] Region-wide synchrony and traveling waves of dengue across eight countries in Southeast Asia - PNAS, 05.10.2015
http://www.pnas.org/content/early/2015/09/30/1501375112.abstract?sid=113bf35e-f979-4682-beb1-c15060a5de12

                                 

                                

Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS - From www.ird.fr - September 15, 2014 6:34 PM :   


Climat et maladies émergentes : des liaisons dangereuses révélées

                                                     

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Un regard neuf sur les agents pathogènes transmis par les tiques et sur leur dépistage

Un regard neuf sur les agents pathogènes transmis par les tiques et sur leur dépistage | EntomoNews | Scoop.it
Depuis de nombreuses années, médecins et vétérinaires constatent régulièrement l’apparition de maladies liées à des morsures de tiques mais dont le diagnostic étiologique - c’est-à-dire l’identification du l’agent pathogène responsable - est impossible à établir. Les tiques sont connues pour être des vecteurs (ou transmetteurs) de maladies pour l’homme et l’animal (le deuxième par ordre d’importance au niveau mondial après les moustiques et le premier en Europe). Ces maladies dites vectorielles peuvent être aussi des maladies émergentes, c’est-à-dire nouvelles dans nos régions. En France, le coût des maladies transmises par les tiques dans les élevages est estimé à 35 millions d’euros par an. Bien qu’un certain nombre d’agents pathogènes (bactéries, protozoaires et virus) soient déjà connus pour être transmis par cet arthropode, de nouveaux agents sont constamment décrits (le dernier en date étant le virus de Bourbon, virus mortel identifié en 2015 aux USA). Dans ce contexte impactant la santé animale comme la santé humaine, il est urgent de répertorier dans une approche One Health / Une seule santé l’ensemble des micro-organismes hébergés par les tiques, et parmi eux, ceux qui sont responsables de maladies chez l’homme et/ou l’animal.


[L'étude] How a multidisciplinary 'One Health' approach can combat the tick-borne pathogen threat in Europe. - Future Microbiology, 2015 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26000651


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Les moustiques peuvent aussi transmettre des bactéries : résultats des travaux du Pr Parola | AP-HM

Les moustiques peuvent aussi transmettre des bactéries : résultats des travaux du Pr Parola | AP-HM | EntomoNews | Scoop.it

Les moustiques responsables en Afrique de la transmission du paludisme pourraient également transmettre une bactérie responsable de nombreuses  fièvres inexpliquées. Tel est le résultat d’une étude menée par l’équipe du Pr Philippe PAROLA.
 
Le Professeur Philippe PAROLA, Chef du Service des Maladies Infectieuses Aiguës de l’Hôpital de la Timone, et de l’équipe « Entomologie Médicale » de l’Unité de Recherche en Maladies Infectieuses et Tropicales Emergentes à l’Université d’Aix-Marseille, vient de publier les résultats de ses travaux dans les "Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America", l’un des plus grands journaux scientifiques du monde.

http://www.pnas.org/content/early/2015/06/03/1413835112.full.pdf
 
Il y démontre que les moustiques responsables en Afrique de la transmission du paludisme pourraient également transmettre une bactérie, Rickettsia felis, responsable de nombreuses  fièvres inexpliquées sur ce continent. C’est la première démonstration au monde que des moustiques peuvent transmettre non seulement des parasites et des virus, mais aussi des bactéries.


[...]


Ref : Constentin Dieme, Yassina Bechah, Cristina Socolovschi, Gilles Audoly, Jean-Michel Berenger, Ousmane Faye, Didier Raoult, Philippe Parola. Transmission potential of Rickettsia felis infection by Anopheles gambiae mosquitoes.
                                     

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Les maladies tropicales remontent en latitude et en altitude en raison du réchauffement climatique

Les maladies tropicales remontent en latitude et en altitude en raison du réchauffement climatique | EntomoNews | Scoop.it

Par Luc Perino. LucPerino.com. « Lorsque tropique - humeur du 10/10/2014 »


« Le paludisme a disparu de Camargue et de Corse dans les années 1950. Aujourd’hui, les rares cas importés des pays tropicaux font l’objet d’une très grande vigilance de la part des professionnels de santé et des autorités sanitaires.
Faut-il craindre une réémergence du paludisme liée au réchauffement climatique ? Ceci n’est pas exclu, car les anophèles sont nombreux en France et plus de 400 espèces sont susceptibles de transmettre le plasmodium (parasite qui provoque le paludisme). Dans certains pays tropicaux comme la Colombie ou l’Ethiopie, le paludisme, qui était cantonné dans les chaudes vallées, se rencontre désormais dans les plus hautes altitudes. » 

 

« En Corse du Sud, on vient de diagnostiquer un premier cas de bilharziose contractée localement. Cette maladie était jusqu’à présent limitée aux zones tropicales et subtropicales.
Aedes, le moustique du chikungunya a été capturé à Lyon et dans plusieurs villes de la moitié Sud de la France.
Les cas de leishmaniose humaine se multiplient dans le nord de l’Europe alors que ces maladies n’étaient connues qu’en Europe du Sud. » 


« Il semble inutile de multiplier les exemples pour avoir la preuve d’une remontée en latitude et en altitude des vecteurs de diverses maladies infectieuses et tropicales. » 


« Certains scientifiques et activistes passent allègrement leur temps à chercher des biais dans les études sur le réchauffement climatique et des poux dans la tête des experts du GIEC.
Ces climato-sceptiques ne voudront probablement pas admettre le lien entre cette remontée des pathogènes et les récentes et rapides modifications du climat. » 


« Par contre, les aedes, culex ou anophèles ne sont, eux, pas du tout climato-sceptiques. Mais ce n’est pas une raison pour croire ces moustiques, car ils n’ont pas de diplôme et aucun d’eux n’a jamais publié dans une revue internationale. » 


Bibliographie

AFP, 7 mars 2014
Le paludisme migre à de plus hautes altitudes
http://www.lematin.ma/express/rechauffement-climatique_le-paludisme-migre-a-de-plus-hautes-altitudes/198128.html

Duvallet G
Changements globaux et maladies vectorielles émergentes
http://www.infectiologie.com/site/medias/diaporamas/CEMI/2012/2012-CEMI-Duvallet.pdf

Haroche A.
La bilharziose fait son apparition en Corse
JIM, 15 mai 2014

INIST
Les zoonoses à l'heure du changement climatique
Recherches polaires


Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS

From www.sciencepresse.qc.ca - March 14, 2014 6:24 PM :

→  Quand le réchauffement climatique dégourdit les moustiques  


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Des traitements plus puissants pourraient guérir la maladie de Chagas / Stronger treatments could cure Chagas disease

Des traitements plus puissants pourraient guérir la maladie de Chagas / Stronger treatments could cure Chagas disease | EntomoNews | Scoop.it
Research shows stronger but less frequent drug doses could be key.

 

Traduction :

 

"Les enquêteurs ont découvert que le fait de donner seulement deux fois et demie la dose quotidienne typique de benznidazole, une fois par semaine pendant 30 semaines, permettait d'éliminer complètement l'infection, alors que le fait de donner la dose quotidienne standard une fois par semaine pendant une période plus longue ne permettait pas d'éliminer l'infection.

"Les essais actuels sur l'homme n'envisagent que l'administration de doses plus faibles sur une période plus courte, ce qui est exactement le contraire de ce que nous montrons comme étant efficace", a déclaré M. Tarleton.

Comme l'équipe de M. Tarleton a travaillé avec un modèle de souris, on ne sait pas encore comment ce changement de régime de traitement se traduira chez l'homme, ni quels seront les effets secondaires potentiels des doses plus élevées. Les effets indésirables sont déjà un problème avec les traitements actuels ; l'espoir est que les effets secondaires d'un dosage moins fréquent seraient plus tolérables."

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

[Image] via Recherche animale sur Twitter, 01.11.2020 : "Stronger treatments could cure #Chagas disease #animalresearch #mice" https://twitter.com/recherche_anima/status/1322989299290284032

 

Bernadette Cassel's insight:

 

"Les chercheurs du Centre pour les maladies tropicales et les maladies mondiales émergentes de l'université de Géorgie ont découvert qu'un traitement médicamenteux plus intensif et moins fréquent avec les médicaments actuellement disponibles pourrait guérir l'infection qui cause la maladie de Chagas, une maladie potentiellement mortelle qui touche jusqu'à 300 000 personnes aux États-Unis."

 

_____________________________________________________________

 

'maladie de Chagas' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=maladie+de+Chagas

 

(17 scoops)

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Prévenir les pandémies plutôt que les guérir serait cent fois moins coûteux

Prévenir les pandémies plutôt que les guérir serait cent fois moins coûteux | EntomoNews | Scoop.it
De plus en plus de nouvelles maladies infectieuses émergent, principalement à cause de la destruction des écosystèmes. Prévenir leur apparition serait la seule solution durable, selon un nouveau rapport international.

 

Par Clémentine Thiberge Publié le 29 octobre 2020 - Mis à jour le 30 octobre 2020 (abonnés)

 

« Dans les décennies à venir, les pandémies vont être plus nombreuses, plus meurtrières, se propageront plus rapidement et feront plus de dégâts à l’économie mondiale ; à moins qu’il n’y ait un changement radical dans l’approche globale de la lutte contre les maladies infectieuses. » Voici l’alerte lancée par Peter Daszak, chercheur en zoologie et coauteur d’un rapport sur les pandémies publiées le jeudi 29 octobre par la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES).

 

Ce groupe d’experts a réuni en début d’année vingt-deux scientifiques internationaux pour répondre à deux questions : comment les pandémies émergent-elles ? Et peut-on les prévenir ? « Habituellement ce type de rapport prend plusieurs années, explique Anne Larigauderie, secrétaire exécutive de l’IPBES. Nous l’avons sorti très rapidement car il était nécessaire d’avoir à disposition une évaluation du savoir scientifique sur le lien entre pandémies et biodiversité. »

 

Les auteurs ont analysé et synthétisé environ 700 références scientifiques. « On a beaucoup d’informations sur les pandémies d’un point de vue social, médical, explique Peter Daszak. Et on en a également beaucoup sur la perte de biodiversité, il était important de relier les deux pour répondre à la question : pourquoi les pandémies se produisent-elles ? »

« Une pandémie tous les dix ans »

Selon le rapport, 70 % des maladies émergentes (Ebola, Zika) et la quasi-totalité des pandémies connues (VIH, Covid-19) sont des zoonoses – c’est-à-dire qu’elles sont causées par des virus d’origine animale. (...)"

 

 

Communiqué en français :

 

 

Le rapport propose également un certain nombre d'options politiques qui permettraient de faire face et de réduire le risque de pandémie. En voici quelques-unes :

  • (...)
  • L'approche « Un monde, une santé » pourrait être institutionalisée par les Gouvernements nationaux afin de renforcer la préparation aux pandémies, d'améliorer les programmes de prévention des pandémies et d'enquêter sur les épidémies et de les contrôler dans tous les secteurs.
  • (...)
 
Bernadette Cassel's insight:

 

Extrait :

 

Imiter les cellules antiterroristes

"... Le chercheur préconise une approche à l’égard des pandémies similaire à celle des cellules antiterroristes. « Il faut faire exactement le même travail, explique-t-il. C’est-à-dire surveiller constamment, écouter les rumeurs de maladies émergentes locales pour pouvoir, dès le début d’une épidémie, la contrôler et l’enrayer. Aujourd’hui, nous ne faisons qu’attendre que les épidémies se développent et circulent. » Les programmes de lutte contre les pandémies agissent souvent dans le cadre de mesures d’urgence. Alors que celles-ci, dans un cercle vicieux, peuvent avoir des négatifs sur la biodiversité, par exemple l’abattage d’animaux ou la diffusion d’insecticides. (...)"

 

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La taxonomie, cette discipline essentielle à la compréhension des pathogènes (2/2)

La taxonomie, cette discipline essentielle à la compréhension des pathogènes (2/2) | EntomoNews | Scoop.it
Nous ne connaissons pas bien les écosystèmes et voulons les réguler à notre profit… sans même savoir ce qui les compose et comment ils fonctionnent.

 

Par Romain Garrouste, 29.06.2020

 

Les petites bêtes à l’ombre des grosses

"Mais lorsque les organismes décrits ne sont pas « extraordinaires », ce qui est très fréquent, publier des découvertes taxonomiques dans des revues de renom se révèle ardu. Celles-ci ne s’ouvrent qu’aux taxons remarquables : un nouvel oiseau ou un mammifère dans une île perdue fera certainement un bel article au sein d’une revue renommée. À l’inverse, un nouvel insecte, même sous nos pieds, ne fera l’objet que d’une petite description dans une revue d’amateurs ou de société savante, sauf s’il possède une caractéristique unique.

 

Leur intérêt biologique intrinsèque est pourtant le même : c’est pour cela qu’on l’on parle de « biais taxonomique ». Dans le cas des bactéries, ce biais semble s’exerce par rapport à la pathogénicité, c’est-à-dire à la capacité à provoquer une maladie : la découverte d’une bactérie non pathogène ou remarquable ne sera pas publiée dans une grande revue.

 

Il est pourtant essentiel de publier dès que possible une découverte, quelle qu’elle soit. Établir un taxon, trouver ses relations de parenté (ce qu’on appelle la « position phylogénétique »), le placer dans l’arbre du vivant, constitue l’acte fondateur pour l’étudier et appréhender sa place dans son écosystème (comme, par exemple, celle d’une bactérie dans notre système digestif).

 

Lorsqu’un organisme inconnu est découvert, connaître sa position phylogénétique permet de déduire une grande partie de ses propriétés biologiques. C’est tout aussi essentiel pour les pathogènes.

Quand la médecine redécouvre l’environnement

Pour comprendre les organismes avec lesquels nous sommes en interactions négatives (agents pathogènes, espèces venimeuses ou néfastes à nos cultures, etc.), il est essentiel de comprendre leur environnement (et donc le nôtre).

 

Comprendre la taxonomie, c’est le premier pas pour comprendre l’environnement et donc l’écologie des espèces qu’elles soient pathogènes ou vecteurs, ou les relations avec leurs hôtes pour des symbiotes ou des parasites

 

Nous voulons lutter contre les punaises de lit, comprendre notre tube digestif… mais connaît-on l’écologie des organismes qui habitent une maison, selon son climat, son environnement proche et le mode de vie des habitants ?

 

Un exemple auquel j’ai été confronté concerne l’émergence de la maladie de Chagas, en Amazonie et en Guyane française au début des années 2000. Transmise par des punaises hématophages (bien plus grosses que les punaises des lits), cette affection particulière (zoonose parasitaire pouvant être mortelle à plus ou moins long terme) avait défrayé la chronique par des cas foudroyants.

 

  • [Image] Panstrongylus geniculatus. Les triatomes sont de grosses punaises hématophages vecteurs de la maladie de Chagas. Romain Garrouste/MNHN, CC BY-NC-ND

 

C’est bien l’implantation d’habitats humains et de populations non préparées à vivre dans de telles zones qui se trouvait au cœur de cette problématique. La même explication a été fournie pour des cas particuliers de toxoplasmose peu habituels (consommation de viande mal cuite), cette maladie des chats et des félins.

De même, la consommation non habituelle d’animaux sauvages ainsi que l’ensemble des méconnaissances culturelles et biologiques, permettant des erreurs d’appréciations sur les relations entre environnement et pathogènes, sont au cœur de beaucoup de nos problèmes ; la pandémie de Covid-19 est constitue une expression terrible.

 

Les exemples sont nombreux : nous ne connaissons pas bien les écosystèmes et les espèces qui les constituent et voulons les réguler à notre profit, sans même savoir comment il sont composés et comment ils fonctionnent vraiment.

Renaissance de la taxonomie ?

On peut se demander combien de projets de recherches relatifs à la taxonomie sont soutenus financièrement par les instances de la recherche française et mondiale. En France, probablement aucun… C’est pourtant le fondement de la biologie.

 

Le scientifique américain Quentin Wheeler a publié récemment un appel pour la renaissance de cette discipline qu’il résume ainsi :

« L’extinction rapide des espèces signifie qu’il reste un temps limité pour revitaliser la taxonomie et explorer la diversité des espèces de notre planète. Trois actions ont le potentiel de déclencher une renaissance de la taxonomie : (1) clarifier ce qu’est la taxonomie, en mettant l’accent sur ses avancées théoriques et son statut de science fondamentale rigoureuse, indépendante et nécessaire ; (2) donner aux taxonomistes le mandat d’organiser et de compléter l’inventaire des espèces et les ressources nécessaires pour moderniser les infrastructures de recherche et de collection ; (3) collaborer avec des scientifiques de l’information, des ingénieurs et des entrepreneurs pour inspirer la création d’un avenir durable grâce à la bio-inspiration. »

Puisse-t-il être entendu par le plus grand nombre de nos évaluateurs scientifiques et les tutelles de la recherche !

 

Remettons la taxonomie à sa place, celle d’une activité scientifique essentielle à a compréhension de nos écosystèmes et des holobiontes que nous sommes.

 

 

→ Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations - From www.franceinter.fr - 11 July 2018, 12:36

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Au-delà de l'organisme, l'holobionte | EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/p/4072752421/2016/12/13/au-dela-de-l-organisme-l-holobionte 13 December 2016, 00:31

 

→ 'holobionte' in EntomoScience | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/membracides/?&tag=holobionte

 

(6 scoops)

 

Bernadette Cassel's curator insight, June 30, 2020 11:51 AM

 

→ 'taxonomie' in EntomoScience | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/membracides/?&tag=taxonomie

 

(10 scoops)

 

 

→ Chloroquine : pourquoi le passé de Didier Raoult joue contre lui - From www.mediapart.fr - 8 April, 13:06

 

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Zoonoses et maladies émergentes : fragmentation des habitats, déforestation, urbanisation ou agriculture induisent de nouveaux comportements chez les animaux

Zoonoses et maladies émergentes : fragmentation des habitats, déforestation, urbanisation ou agriculture induisent de nouveaux comportements chez les animaux | EntomoNews | Scoop.it
We compiled a total of 276 studies on zoonotic diseases and anthropogenic LUC, published between 1990 and 2019 (Appendix S2). Of the 276 studies included in the first step of this review, nearly half (136 studies; 49%) were focused on mammals, while 42% were not focused on a specific host taxon. The remaining 9% of studies either were focused on or included birds (12 studies), arthropods (12 studies), or frogs (one study).

 

  • Emerging zoonotic diseases originating in mammals: a systematic review of effects of anthropogenic land‐use change - White - Mammal Review, 02.06.2020

 

Methods

"... Trends in the literature were analysed in the 276 papers that were retained, focusing primarily on a subset of 136 papers that specifically studied mammalian hosts. The following parameters were recorded: publication year, study region(s), study type (review, modelling, and empirical, including observation and experimental studies), host taxa, LUC, pathogen type, and whether or not it was a study of vector‐borne disease (in which a vector, such as an insect or tick, transmits the pathogen between hosts; Appendix S2)."

 

Traduction :

 

"Les tendances de la littérature ont été analysées dans les 276 articles qui ont été retenus, en se concentrant principalement sur un sous-ensemble de 136 articles qui étudiaient spécifiquement les hôtes mammifères. Les paramètres suivants ont été enregistrés : année de publication, région(s) d'étude, type d'étude (examen, modélisation et études empiriques, y compris observations et études expérimentales), taxons hôtes, ASC, type d'agent pathogène et s'il s'agissait ou non d'une étude sur une maladie à transmission vectorielle (dans laquelle un vecteur, tel qu'un insecte ou une tique, transmet l'agent pathogène entre les hôtes ; annexe S2)."

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[...]

 

Studies of vector‐borne disease

"The full dataset included 47 studies of vector‐borne disease, 45% of which did not focus on a specific host, while 28% (13 studies) covered mammals. The studies of mammalian disease covered the impacts of urbanisation (5 studies; 39%) and bacterial pathogens (6; 46%). Swei et al. (2020) found that the majority of emerging vector‐borne zoonoses are transmitted by ticks and mosquitoes, and that the most common pathogens are Rickettsiaceae bacteria and RNA viruses. Although the driver for an emergence is not always known, these studies indicate LUC is likely to play an important role."

 

 

Traduction :

 

"L'ensemble des données comprend 47 études sur les maladies à transmission vectorielle, dont 45% ne se concentrent pas sur un hôte spécifique, tandis que 28% (13 études) portent sur des mammifères. Les études sur les maladies des mammifères portaient sur les impacts de l'urbanisation (5 études ; 39%) et sur les pathogènes bactériens (6 ; 46%). Swei et al. (2020) ont constaté que la majorité des zoonoses émergentes à transmission vectorielle sont transmises par les tiques et les moustiques, et que les agents pathogènes les plus courants sont les bactéries Rickettsiaceae et les virus à ARN. Bien que le moteur d'une émergence ne soit pas toujours connu, ces études indiquent que la CU est susceptible de jouer un rôle important."

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Associations between mammalian host taxa and land‐use change categories (a), pathogens and land‐use change categories (b), and mammalian host taxa and pathogens (c), based on the per cent of published studies covering each category. The number of studies included in each category is shown above each bar.

 

 

[Ticks Nosopsyllus fasciatus / Amblyomma cajennense]

 

Bernadette Cassel's insight:

 

via Recherche animale sur Twitter, 03.06.2020 :

 

"#Zoonoses et maladies émergentes : la réaffectation des terres ( #déforestation #urbanisation #agriculture ) induit de nouveaux comportements chez les animaux. il est urgent d'étudier l'impact sur les liens entre animaux et agents pathogènes"

 

https://twitter.com/recherche_anima/status/1268209603491266561

 

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Recrudescence d'une bactérie mangeuse de chair en Australie

Recrudescence d'une bactérie mangeuse de chair en Australie | EntomoNews | Scoop.it
Une épidémie d’ulcère de Buruli, une maladie infectieuse qui provoque des lésions graves sur les membres, se propage en Australie.

 

Publié le 03.01.2018

 

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POUR EN SAVOIR PLUS :

→ Ulcère de Buruli — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ulc%C3%A8re_de_Buruli

 

Processus

Les destructions tissulaires sont causées par la toxine (mycolactone) produite par une mycobactérie, le Mycobacterium ulcerans décrite pour la première fois en 1897 en Ouganda.

Maladie vectorielle

Les punaises aquatiques sont hôtes et vecteurs du bacille.

Des chercheurs de l'Institut Pasteur et de l'INSERM ont montré en 2006 que la salive de ces punaises lui confère une véritable protection contre le bacille Mycobacterium ulcerans.

 

___________________________________________________________________

 

 

"L’étude coordonnée par Françoise Portaels (Institut de médecine tropicale d’Anvers, Belgique) permet de lever le voile. «Les auteurs sont parvenus, à partir d’une enquête de terrain conduite au Bénin, à isoler pour la première fois une souche de la bactérie pathogène chez un insecte aquatique, a expliqué au Monde Myriam Eddyani, biologiste à l’institut de recherche anversois. Il s’agit du water strider, sorte d’araignée d’eau, qui pique l’homme de manière particulièrement agressive.»

 

A la différence de la lèpre ou de la tuberculose, cette infection bactérienne qui ne se transmet pas par contagion interhumaine, est la conséquence d’une transmission faite sur un modèle équivalent à celui d’une maladie parasitaire comme le paludisme, ou virale comme le West Nile. Cette découverte devrait permettre de se doter de moyens de protection plus efficaces contre cette maladie."

 

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[Image] An example of Afrotropical Gerridae: Limnogonus hypoleucus (Gerstaecker). Crédit photo: Jérome Constant, Department of Entomology, Royal Belgian Institute of Natural Sciences, Brussels, Belgium.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Climat et maladies émergentes : des liaisons dangereuses révélées - From www.ird.fr - 15 September 2014, 18:34

 

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« Maladie de Lyme chronique » : le danger des traitements prolongés par antibiotiques

« Maladie de Lyme chronique » : le danger des traitements prolongés par antibiotiques | EntomoNews | Scoop.it
Chez les patients présentant des symptômes chroniques attribués à la maladie de Lyme, affection transmise par piqûre de tiques, plusieurs études ont montré qu’il n’y a pas d’intérêt à prolonger les traitements antibiotiques. Plus précisément, un traitement qui n’a pas fait la preuve de son efficacité après deux ou trois semaines ne sera jamais plus efficace après plusieurs mois. Dès lors, il convient de ne pas prolonger l’utilisation d’antibiotiques dont le risque d’effets secondaires augmente avec le temps d’exposition aux traitements. Un rapport du bulletin épidémiologique hebdomadaire du Centre de contrôle et de prévention des maladies d’Atlanta (CDC, Géorgie, États-Unis), daté du 16 juin 2017, vient rappeler à quel point ces traitements à long terme peuvent avoir des conséquences redoutables, parfois mortelles.

Ces cas ont été rapportés par des médecins et autorités sanitaires du Colorado, de Californie, du Maryland, du Connecticut, de même que par le centre national des maladies infectieuses émergentes et zoonoses des CDC.

 

 

 

 

  • [...]

 

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Dengue, chikungunya, zika : évaluer la lutte antivectorielle

Dengue, chikungunya, zika : évaluer la lutte antivectorielle | EntomoNews | Scoop.it
Estimer le niveau d’exposition des populations humaines aux moustiques Aedes , qui véhiculent la dengue, le chikungunya et le virus zika, est essentiel pour mieux lutter contre ces maladies émergentes. Les chercheurs de l’IRD et leurs partenaires ont mis au point la première méthode de mesure individuelle d’exposition au vecteur. Ces travaux, menés à La Réunion et publiés dans Plos Neglected Tropical Diseases , permettront d’évaluer l’efficacité des moyens mis en œuvre contre les moustiques.

 

Institut de recherche pour le développement (IRD). Fiches d'actualité scientifique, décembre 2016

 

[Image] Glande salivaire d'Aedes aegypti. Crédit : D. Misse / IRD

 

[L'étude] Human IgG Antibody Response to Aedes Nterm-34kDa Salivary Peptide, an Epidemiological Tool to Assess Vector Control in Chikungunya and Dengue Transmission Area - Plos Neglected Tropical Diseases, 01.12.2016 http://journals.plos.org/plosntds/article?id=10.1371/journal.pntd.0005109

 

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À l'Assemblée mondiale de la santé, l'OMS appelle à se préparer à une résurgence des maladies infectieuses

À l'Assemblée mondiale de la santé, l'OMS appelle à se préparer à une résurgence des maladies infectieuses | EntomoNews | Scoop.it

"À l'ouverture de la 69ème Assemblée mondiale de la santé à Genève, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a invité les Etats membres à se préparer à affronter une résurgence des maladies infectieuses.

« Permettez-moi de vous donner un avertissement sévère. Ce que nous voyons maintenant ressemble de plus en plus à une résurgence spectaculaire de la menace de maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes. Le monde n'est pas prêt à faire face », a dit la Directrice générale de l'OMS, Dr Margaret Chan, dans un discours."

(...)

 

Centre d'actualités de l'ONU, 23.05.2016

 

"... Face à toutes ces menaces et aux surprises à venir, Dr Margaret Chan a jugé qu'il était crucial de mettre en œuvre la réforme du système de l'OMS pour gérer les situations d'urgence sanitaire."

(...)

                       

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L'Europe met en commun ses données sur les venins

L'Europe met en commun ses données sur les venins | EntomoNews | Scoop.it
Quatre années de travail ont été nécessaires pour réunir ce qui constitue la plus grande banque de données en la matière du monde.


Tribune de Genève / AFP, 16.10.2015


« Serpents, scorpions, araignées, anémones de mer, fourmis, lézards... La plus grande banque de données sur les venins au monde, source potentielle de futurs médicaments, va voir le jour dans le cadre du projet européen Venomics.


Cette base de données unique sera accessible aux chercheurs dès la fin du mois, a indiqué vendredi Frédéric Ducancel de l'Institut des maladies émergentes et des thérapies innovantes (CEA-IMETI), membre du consortium Venomics, en présentant un premier bilan. Il a fallu quatre ans de travail pour réunir toutes ces informations. »

                     

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Université de Liège : Des venins synthétiques pour créer des médicaments - From www.rtbf.be - April 23, 2014 11:25 PM
 
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Visualiser la propagation des agents pathogènes entre les espèces

Visualiser la propagation des agents pathogènes entre les espèces | EntomoNews | Scoop.it


Environ 60% de toutes les maladies humaines et quelque 75% de toutes les maladies infectieuses émergentes sont des zoonoses, ce qui signifie qu’elles se propagent d’une espèce à l’autre. Cette impressionnante visualisation montre comment ces agents pathogènes (parasites, virus, bactéries, champignons) prolifèrent parmi les animaux.


GuruMeditation, 26.09.2015


L’étude publiée dans Nature : Database of host-pathogen and related species interactions, and their global distribution.

                                                  


→ VISUALISER :

Shared pathogens between vertebrate species in Data Citation 1. : Database of host-pathogen and related species interactions, and their global distribution : Scientific Data
http://www.nature.com/articles/sdata201549/figures/3

                      


[Image] Summary of the species-species dataset [Columns are categories of cargoes, rows are categories of carriers] - Scientific Data http://www.nature.com/articles/sdata201549/tables/1

                                                                                    

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Certains moustiques sont aussi les vecteurs de bactéries

Certains moustiques sont aussi les vecteurs de bactéries | EntomoNews | Scoop.it

Moustique tigre: une inquiétante invasion. Par Martin Koppe, Le Journal du CNRS, 20.08.2015


« [...] les moustiques ne transmettent pas que des virus ou des protozoaires comme le plasmodium responsable du paludisme : ils peuvent en plus être vecteurs de bactéries. Une équipe de la faculté de médecine d’Aix-Marseille et du Laboratoire d’écologie vectorielle et parasitaire de Dakar vient de montrer pour la première fois que Anopheles gambiae, le principal vecteur du paludisme en Afrique sub-saharienne, pouvait aussi transmettre Rickettsia felis. Cette bactérie, qui provoque notamment le typhus, était jusque-là surtout transmise par les tiques, les puces et les poux (voir ces travaux (link is external) publiés le 8 juin dans PNAS).

« Anopheles gambiae n’est pas présent en France, car il ne passerait pas l’hiver, rassure Philippe Parola, chef de l’équipe Veille et approche entomologique des maladies vectorisées émergentes au sein de l’Unité de recherche en maladies infectieuses et tropicales émergentes (URMITE)2. Mais d’autres anophèles vivent sur notre territoire et ont été historiquement des vecteurs de paludisme avant sa disparition de métropole. » Décrite en 2002, Rickettsia felis n’a officiellement provoqué qu’une centaine de cas de fièvre en Afrique, mais pourrait être responsable de 5 à 15 % des cas de fièvres inconnues en zone subsaharienne. Une étude est prévue dès le mois de septembre pour savoir si le moustique tigre pourrait lui aussi transmettre cette bactérie... Un motif d'inquiétude de plus pour les autorités sanitaires européennes.


[L'étude] Transmission potential of Rickettsia felis infection by Anopheles gambiae mosquitoes http://www.pnas.org/content/112/26/8088

                         

Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS

From fr.ap-hm.fr - June 11, 12:03 AM :

Les moustiques peuvent aussi transmettre des bactéries : résultats des travaux du Pr Parola | AP-HM

                        

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Appel pour un fonds international contre les grands problèmes de santé publique

Appel pour un fonds international contre les grands problèmes de santé publique | EntomoNews | Scoop.it

"Résistance aux antibiotiques, maladies infectieuses émergentes, pathologies liées à la pauvreté. Ces défis et la manière d’y répondre ne concernent pas que le monde de la santé. S’ils seront bien sûr évoqués lors de la réunion annuelle de l’OMS à Genève du 18 au 26 mai, Ils figurent également à l’ordre du jour de plusieurs réunions internationales, à commencer par celle du G7, qui se tiendra en Allemagne les 7 et 8 juin. Les stratégies pour les identifier, les gérer et les prévenir existent, mais la mise au point de nouveaux outils et le financement de ces recherches ne sont pas à la hauteur des enjeux."

 

Par Paul Benkimoun. Le Monde, 15.05.2015


« C’est dans cet esprit que treize responsables associatifs ou institutionnels ont cosigné un article publié lundi 11 mai dans la revue en ligne PLoS Medicine. Ils y réclament la création d’un fonds et d’un mécanisme international finançant la recherche et le développement (R&D) d’innovations importantes pour la santé publique, à l’instar du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. »

 

[L'étude] A Global Biomedical R&D Fund and Mechanism for Innovations of Public Health Importance - PLOS Medicine, 11.05.2015
http://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1001831

                        

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