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Biodiversité : qu’attendre de la COP15 et où va se décider la protection des espaces naturels pour les dix ans à venir ?

Biodiversité : qu’attendre de la COP15 et où va se décider la protection des espaces naturels pour les dix ans à venir ? | EntomoNews | Scoop.it
Réunis à Montréal jusqu’au 18 décembre 2022, scientifiques et responsables politiques doivent se mettre d’accord sur le nouveau cadre mondial de protection de la biodiversité terrestre et marine.

 

Sébastien Barot et Stéphanie Carrière

06.12.2022

 

"... Rappelons que les écosystèmes naturels absorbent environ 50 % de nos émissions de CO₂, ce qui contribue à atténuer les effets du réchauffement climatique global en cours. Rappelons aussi que 75 % des plantes que nous consommons dépendent des pollinisateurs (des insectes essentiellement)."

(...)

 

-------

NDÉ

Lien ci-dessus

 

 

 

Extrait

 

La proportion d’espèces d’insectes menacées d’extinction constitue une incertitude majeure, mais sur la base des données factuelles disponibles, il est possible de l’estimer de manière préliminaire à 10 % (établi mais incomplet) {2.2.5.2.4}.


Ces proportions laissent entendre que, sur environ huit millions d’espèces animales et végétales (dont 75 % sont des insectes), environ un million sont menacées d’extinction (établi mais incomplet) {2.2.5.2.4}.

 

Une autre source de données, complètement séparée, permet également d’établir le même constat. La perte et la détérioration des habitats, largement imputables aux activités humaines, ont réduit de 30 % l’intégrité globale des habitats terrestres par rapport aux valeurs de référence ; si l’on ajoute à cela la relation de longue date qui existe entre la superficie des habitats et le nombre d’espèces, on constate qu’environ 9 % des 5,9 millions d’espèces terrestres dans le monde, soit plus de 500 000 espèces, ne disposent pas d’un habitat suffisant pour assurer leur survie à long terme et sont condamnées à s’éteindre, d’ici quelques décennies pour la plupart, si leurs habitats ne sont pas restaurés (établi mais incomplet) {2.2.5.2.4}.

 

Le déclin des populations signale bien souvent que le risque d’extinction d’une espèce augmente.

 

[Image] Exemples de déclins observés dans la nature au niveau mondial, soulignant le recul de la biodiversité provoqué par des facteurs de changement directs et indirects.

 

Lire aussi

 

Biodiversité : protéger 30 % de la planète… quid des 70 % restants ? Publié: 17 mars 2022, 20:29 CET Mis à jour le : 8 décembre 2022
https://theconversation.com/biodiversite-proteger-30-de-la-planete-quid-des-70-restants-175779

 

Bernadette Cassel's insight:

 

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La Liste rouge des Odonates de Normandie vient d'être publiée et ce sont 13% des espèces de libellules et demoiselles présentes sur le territoire normand qui sont menacées

La Liste rouge des Odonates de Normandie vient d'être publiée et ce sont 13% des espèces de libellules et demoiselles présentes sur le territoire normand qui sont menacées | EntomoNews | Scoop.it
Pour cette étude, plus de 69 000 observations couvrant les cinq départements normands et transmises par une trentaine de structures différentes ont été recueillies et analysées et près de 52 000 données couvrant la période 2001-2020 ont été retenues et passées au crible de la méthodologie UICN.

 

Cette liste rouge concerne les odonates (= libellules et demoiselles) présentes sur le territoire normand.

 

Initiée par l’ANBDD, la réalisation de la liste rouge des odonates de Normandie a été confiée à deux structures régionales expertes : le Groupe d’Etude des Invertébrés Armoricains (GRETIA) et le Conservatoire d’Espaces Naturels de Normandie (CEN Normandie).

 

Des menaces qui pèsent sur près de 13% des espèces étudiées :

59 espèces d’odonates ont été étudiées. Parmi elles, quatre espèces entrent dans la catégorie ”Non Applicable (NA)” car il s’agit d’espèces pour lesquelles les observations existantes sont le fait d’individus erratiques ou migrateurs ne possédant pas de population pérenne dans la région.

 

L’évaluation pour la liste rouge des odonates de Normandie porte donc sur 55 espèces. La part des espèces de libellules menacées car classées en danger critique (CR), en danger (EN) ou vulnérable (VU) en Normandie s’élève à 12,7 %. Part à laquelle il convient d’ajouter 10,9 % d’espèces quasi-menacées (NT) et 7,3 % d’espèces au statut de menace indéterminé en raison d’une insuffisance de données (DD).

 

A ce jour, aucune espèce de libellule n’est présumée disparue dans la région.

Les menaces qui pèsent sur ces espèces découlent de plusieurs facteurs

Les menaces qui pèsent sur les libellules sont nombreuses, elles découlent généralement de la destruction et de la dégradation de leurs habitats, à savoir les zones humides (drainage, aménagement des cours d’eau, disparition des mares, pollutions d’origines agricoles, artificialisation…) provoquant une fragmentation de plus en plus forte des habitats favorables de ces espèces.

 

Autres menaces qui impactent les populations de libellules : certaines pratiques récréatives de gestion des étangs (pour la pêche de loisir ou la chasse) qui sont parfois inadaptées au cycle de vie des odonates (introduction de poissons, vidanges des plans d’eau…), l’introduction d’espèces invasives végétales et/ ou animales et, plus récemment viennent s’ajouter les effets des modifications globales du climat (arrivée d’espèces méridionales, assèchement précoce des petites pièces d’eau, réchauffement des cours d’eau …) qui peuvent provoquer et accentuer le déclin d’espèces qui exigent de la fraicheur et des milieux de qualité !

 

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Écologie et conservation du Mercure Arethusana arethusa en Hauts-de-France

Écologie et conservation du Mercure Arethusana arethusa en Hauts-de-France | EntomoNews | Scoop.it
Le Mercure Arethusana arethusa (Denis & Schiffermüller, 1775) est un papillon qui, actuellement, n’est pas considéré comme menacé au sein des Listes rouges de France et d’Europe mais dont la distribution apparaît cependant en déclin. Le Conservatoire d’Espaces naturels des Hauts-de-France préserve deux des trois stations restantes en région.

 

Écologie et conservation du Mercure Arethusana arethusa (Denis & Schiffermüller, 1775) (Lépidoptère : Satyrinae) en Hauts-de-France - Publications scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle

 
Guillaume MEIRE & Marc BRUNEAU

Naturae 2022 (1) - Pages 1-16
Publié le 05 janvier 2022

 

"Sur la base de captures-marquages-recaptures et d’observations réalisées entre 2013 et 2019 sur les deux dernières populations du département de la Somme, nous avons étudié les paramètres démographiques, la mobilité des individus et leur utilisation des habitats. Les effectifs des populations ont été estimés avec une certaine précision puisque les marges d’erreur des estimations pour un niveau de confiance de 95 % étaient comprises entre 13 et 19 % selon les sites et les années. Des variations importantes d’effectifs, de plus de 50 %, ont été relevées entre certaines années et reflètent les tendances observées au niveau national dans le cadre des suivis des communautés de papillons de jours.

 

Durant les trois années de suivis, la taille des populations est la plus élevée entre le 20 août et le 30 août. Le pic de vol des femelles intervient entre trois et six jours après celui des mâles et dure moins longtemps. Selon les sites et les années, la durée de vie moyenne est comprise entre 5,75 et 12 jours. Le sexe ratio mâles/femelles est de 1,18 en 2018 et de 1,28 en 2019.

 

Si le contexte des sites étudiés (faible superficie, isolement) n’a pas permis d’étudier les capacités de dispersion d’A. arethusa, nous avons constaté que l’espèce se déplace peu dans ce contexte. La distance moyenne de déplacement est de 86,46 ± 6,34 m après au moins trois recaptures (n = 81). La distance maximale relevée entre deux captures est de 333 m. Les pelouses qui présentent une hauteur de végétation rase (6,57 ± 2,39 cm), avec des affleurements crayeux (8,21 ± 7,35 % par m²) et un recouvrement riche en Festuca ovina Gr. (22,6 ± 9,54 % par m²), constituent les habitats larvaires.

 

Si ces milieux constituent également les habitats préférentiels des adultes, les pelouses plus fermées et jeunes ourlets calcicoles apparaissent complémentaires car elles offrent des ressources nectarifères qui sont faibles sur les pelouses les plus rases en période de vol du papillon.

 

Nos résultats conduisent à faire émerger une question de conservation : comment faire coexister sur des petits espaces des dynamiques spatiales et temporelles de la végétation permettant d’assurer une disponibilité en ressources et en habitats nécessaires à l’accomplissement du cycle de vie d’A. arethusa ?

 

Dans des paysages dominés par les grandes cultures, nous soulignons le rôle fonctionnel des prairies, jachères et bandes enherbées pour renforcer les populations en place et reconnecter les espaces fragmentés.

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Une nouvelle espèce d’araignée pour la France a été découverte par hasard dans le Pas-de-Calais lors d'un programme d’étude sur les insectes pollinisateurs

Une nouvelle espèce d’araignée pour la France a été découverte par hasard dans le Pas-de-Calais lors d'un programme d’étude sur les insectes pollinisateurs | EntomoNews | Scoop.it
On connaissait jusqu’ici deux espèces de Larinia en France. Mais jamais on n’avait observé de Larinia jeskovi. C’est donc la troisième identifiée dans l’Hexagone.

 

"Pas-de-Calais : une nouvelle espèce d’araignée, jamais vue en France, découverte par hasard"

Cécile Legrand-Steeland | Publié le 20/05/2021

 

"Au marais de Villiers, le Conservatoire d’espaces naturels mène un programme d’étude sur les insectes pollinisateurs, dont les syrphes, ces mouches inoffensives déguisées en abeilles. Des pièges à insectes appelés « tentes Malaise » permettent de capturer ces syrphes mais aussi d’autres espèces. « Par un système ingénieux, les insectes se retrouvent piégés. Leur seul exutoire est un piège à alcool », explique Lucie Rousseau chargée d’études pour le conservatoire. Reste à le récupérer et à trier les bestioles dans des pots. « On les envoie ensuite à des spécialistes qui les identifient. »"

(...)

 

[Image] À g.: Larinia jeskovi est orangée avec 5 bandes longitudinales colorées sur le dessus de l’abdomen. Celle-ci, photographiée par Sylvain Lecigne, a perdu de ses couleurs à cause du piège à alcool. À d., une tente Malaise dans le marais de Villiers. Ce piège porte le nom de son inventeur, l’entomologiste René Malaise (photo Lise Kniola).

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Concurrence alimentaire entre abeilles sauvages et domestiques

Concurrence alimentaire entre abeilles sauvages et domestiques | EntomoNews | Scoop.it
COMMUNIQUE DE PRESSE - Des chercheurs de l'Inra démontrent l'impact de la concurrence alimentaire des colonies d'abeilles domestiques sur les abeilles sauvages en milieu naturel. Ces travaux révèlent l’existence d'une zone d'influence autour de chaque rucher et peuvent être mis à profit pour organiser la cohabitation entre les différentes populations d'abeilles

 

INRAE INSTIT. Publié le 14 septembre 2018 [lien en insight]

 

[...]

Les apiculteurs gagnants aussi

Ces préceptes faciles à mettre en place peuvent en outre assurer de meilleurs rendements aux apiculteurs installés sur ces milieux naturels. En effet, au cours de leur étude, les chercheurs ont constaté que la compétition existe aussi entre les colonies d’abeilles domestiques : une trop forte concentration de colonies d'abeilles en un même lieu se traduit par une diminution de 44 % de la quantité de nectar collectée par les butineuses de ces colonies. « Dans ce contexte de compétition intra-spécifique, les butineuses doivent redoubler d'efforts pour collecter le nectar indispensable à la production de miel » analyse Guy Rodet. Éviter une trop forte concentration d'abeilles domestiques dans les espaces naturels protégés tel que celui du Massif de la Côte Bleue pourrait ainsi bénéficier aux apiculteurs qui verraient leur niveau de production mellifère augmenter sans prendre le risque d'épuiser leur cheptel."

 

En savoir plus

 

 

  • Henry M., Rodet G. 2018. Étude des interactions écologiques entre l’abeille domestique et les abeilles sauvages dans un espace naturel protégé : le massif de la Côte Bleue, site du Conservatoire du Littoral. Rapport d’étude, convention Recherche & Développement CdLINRA-ADAPI n°2014CV18, 10 pages.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire :

 

L’abeille domestique concurrence-t-elle les abeilles sauvages ? - De www.inra.fr - 23 octobre 2018, 11:19

 

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Ouverture de l’Observatoire national de l’artificialisation des sols

Ouverture de l’Observatoire national de l’artificialisation des sols | EntomoNews | Scoop.it
Même s’ils semblent couvrir de vastes surfaces, les espaces naturels, agricoles et forestiers de nos territoires continuent à diminuer à un rythme trop important. Cette réduction est préjudiciable à la biodiversité, au climat et à la vie terrestre en général. Aussi, la lutte contre l’artificialisation des sols est un axe majeur du Plan biodiversité. Pour faciliter la compréhension et l’appropriation locale de ce phénomène, l'État met à disposition un observatoire de l’artificialisation.

 

Biodiversité - Tous vivants - Publié le 04.07.2019

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Observatoire du Plan biodiversité : Données sur l'artificialisation des sols - From artificialisation.biodiversitetousvivants.fr - 24 July, 11:48

 

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Maladies à tiques : leur perception limite l’efficacité de la prévention

Maladies à tiques : leur perception limite l’efficacité de la prévention | EntomoNews | Scoop.it
Quelle est la perception du risque lié aux maladies à tiques par les Français ? Quel est leur degré d’information ? Sont-ils prêts à changer leur comportement pour diminuer leur risque d’exposition ?

 

Jean-François Cosson, Costanza Puppo, Marie Préau et Pascale Frey-Klett, 11.03.2019

 

"Quelle perception les Français ont-ils du risque sanitaire lié aux maladies à tiques ? Quel est leur degré d’information ? Sont-ils prêts à changer leur comportement en milieu naturel, afin de diminuer leur risque de contamination ?

 

Répondre à ces questions constitue la première étape vers la mise en place d’une politique de prévention efficace des maladies transmises par les tiques, comme la maladie de Lyme. Selon leur perception de la maladie, selon les lieux qu’ils fréquentent, selon leur représentation de la nature, les promeneurs n’adhèrent en effet pas de la même façon aux consignes de sécurité qui leur sont données.

 

Des maladies complexes

Peu de gens savent que les tiques ne sont pas uniquement porteuses de la bactérie Borrelia burgdorferi, responsable de la maladie de Lyme. Ces acariens sont aussi susceptibles de transmettre de nombreux autres agents pathogènes. Les microbes transmis par piqûre provoquent des maladies aux symptômes proches, mais les façons de les soigner diffèrent, selon qu’il s’agit de bactéries, de parasites ou de virus.

 

Cette variété complique les diagnostics des maladies transmises par les tiques. D’une part, il n’existe aucun test fiable pour déterminer l’identité précise de tous les agents infectieux transmissibles par les tiques en France. D’autre part, les tiques peuvent être porteuses de plusieurs microbes pathogènes, et les transmettre simultanément lorsqu’elles se nourrissent. Ces fréquentes co-infections modifient le tableau clinique, et rendent encore plus complexe le diagnostic. Heureusement, on ne tombe pas systématiquement malade après piqûre par une tique infectée.

 

Mieux connaître les populations de tiques et ce qui les infecte

Au-delà de l’acquisition nécessaire de nouvelles connaissances sur les diagnostics des maladies transmissibles par les tiques (et sur leur éventuelle chronicité), il est urgent de mettre en place une prévention efficace et adaptée. Ceci nécessite de mieux connaître le mouvement et le comportement des populations des tiques, ainsi que celui des animaux hôtes sur lesquels elles se nourrissent de sang et se contaminent.

 

La complexité des maladies transmissibles par les tiques dépend en effet de plusieurs facteurs tels que la variabilité des populations de tiques ou des agents infectieux qu’elles contiennent. Cependant toutes les tiques ne sont pas infectées. La circulation des agents pathogènes dans les populations de tiques dépend quant à elle de nombreux facteurs écologiques (abondance et diversité de leurs hôtes, météorologie, climat, environnement…).

 

Dans le cas spécifique de la maladie de Lyme, un autre facteur, souvent ignoré, doit aussi être pris en compte : celui des représentations sociales de cette maladie. Celles-ci sont liées à la perception de la nature par les individus. En effet, dans ce cas précis, autrui n’est plus seulement le soignant ou l’entourage, mais également la nature. On constate par exemple que la perception du risque par les promeneurs varie selon que les tiques infestent des espaces naturels familiers ou non. Le risque sera notamment perçu comme moins grand dans les parcs ou les jardins qu’ils ont l’habitude de fréquenter. Résultat : les mesures préventives y sont peu suivies par les individus.

 

 

[Image] L’interaction de nombreux paramètres influe sur le risque de maladie de Lyme : environnement, météo, l’abondance et la diversité de la faune (sauvage ou domestique), comportement des citoyens. INRA, Author provided (No reuse)

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Environnement : la France deuxième pays le plus performant du monde

Environnement : la France deuxième pays le plus performant du monde | EntomoNews | Scoop.it
L'université de Yale a dévoilé mardi son classement bi-annuel de l'Indice de performance environnementale, basé sur 24 critères. La France est deuxième derrière la Suisse, dans un classement qui fait la part belle aux Européens.

 

Par Paul Boulben, 27.01.2018

 

"L'étude bi-annuelle, réalisée par l'Université de Yale aux Etats-Unis, classe 180 pays en fonction de 24 critères environnementaux : on y trouve la qualité de l'air, des eaux, la préservation des ressources naturelles animales, végétales et minérales, de la biodiversité etc.

 

Ces critères sont eux-mêmes rangés dans deux objectifs principaux de politique environnementale : la santé environnementale (40 %) et la vitalité de l'écosystème (60 %).

Dans son classement 2018, la Suisse est classée « pays le plus performant », grâce entre autres à ses « engagements de longue date envers la protection de la santé publique et de ses ressources naturelles ».

 

La France, dauphine de la Suisse, se distingue sur l'objectif « vitalité de l'écosystème », en particulier sur la qualité de l'air et sur la protection des espaces naturels et marins."

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Lyme : collectionnons les tiques pour aider les chercheurs !

Lyme : collectionnons les tiques pour aider les chercheurs ! | EntomoNews | Scoop.it
Peut-être avez-vous déjà compté les papillons dans votre jardin à l’intention du Muséum national d’histoire naturelle ? Alors vous serez sans doute ravi de signaler bientôt vos piqûres de tiques ou celles de votre chien aux scientifiques de l’Institut national de recherche agronomique (Inra). Et d’aider, ainsi, à vaincre la maladie de Lyme.

Cette pathologie et d’autres transmises aux humains par les tiques sont devenues au fil des ans un problème important de santé publique. Or on en sait encore trop peu sur ces parasites et les agents infectieux qu’ils transportent. C’est pourquoi plusieurs équipes de scientifiques se sont associées pour demander à tous les Français volontaires de s’impliquer dans l’effort de recherche en cours. Ce projet a été baptisé Citicks, « ci » pour citoyens, et « ticks », pour tiques, en anglais.

(...)

 

Par Muriel Vayssier-Taussat, François Houllier, Jean-François Cosson et Pascale Frey-Klett. The Conversation, 25.01.2017

 

"... Pourquoi mobiliser les citoyens sur l’étude des tiques ? Parce que les maladies qu’elles provoquent sont difficiles à diagnostiquer et que les tests de dépistage officiels manquent de fiabilité. Il y a donc urgence à mieux connaître leur écologie et celle des microbes qu’elles transmettent. Ces incertitudes ont d’ailleurs engendré des polémiques entre les patients et les services de santé publique, les premiers reprochant aux seconds de ne pas savoir reconnaître la maladie de Lyme… et les seconds soupçonnant les premiers de compter dans leurs rangs beaucoup de malades imaginaires. On ne peut laisser grandir la défiance des citoyens vis-à-vis du monde de la recherche et de la santé, sans réagir.

En France, le nombre de laboratoires spécialistes des tiques est limité, ce qui rend difficile un suivi correct des populations naturelles de tiques sur le long terme, dans des espaces naturels variés, au fil des saisons et à différentes heures de la journée. Le plan national de lutte contre la maladie de Lyme, lancé en septembre 2016, prévoit ainsi de fédérer à la fois les chercheurs, les associations de malades, les amateurs éclairés que sont les naturalistes, les agriculteurs, les forestiers, les médecins, les vétérinaires, les pharmaciens et les citoyens."

(...)

 

[Image] Tique femelle du genre Ixodes, en France. Crédit : Alexandre Roux/Flickr

 

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AJOUT au 26.02.2017
 

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L'inventaire ZNIEFF, qui recense les espaces à biodiversité patrimoniale, devient permanent et continu...

L'inventaire ZNIEFF, qui recense les espaces à biodiversité patrimoniale, devient permanent et continu... | EntomoNews | Scoop.it
L'inventaire des ZNIEFF, les Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique, recense les espaces à biodiversité patrimoniale. Créé en 1982, sa modernisation lancée en 1997 s’achève, après plus de 30 ans d’existence du programme.

Il représente en 2013 plus de 27% du territoire métropolitain, 5
territoires ultra-marins concernés (Guyane, Réunion, Guadeloupe, Martinique, Saint-Pierre-et-Miquelon) et un sixième en préparation (Mayotte), avec plus de 18 000 zones et plus de 170 000 km² recensés.

L’inventaire des ZNIEFF s'appuie sur près d’un million de données concernant plus de 20 000 espèces et près de 850 milieux CORINE Biotopes. Il est le socle de la connaissance pour les espaces naturels à enjeux pour la biodiversité patrimoniale.

C’est un programme national pluridisciplinaire où toutes les
sensibilités naturalistes et écologiques peuvent s'exprimer. Il s’est imposé comme une référence nationale incontournable, et est devenu indispensable en tant qu’outil d’aide à la décision pour l’aménagement du territoire.

L’inventaire ZNIEFF évolue, devenant permanent sur le territoire national, et continu sur les zones déjà identifiées. Le nouveau Guide méthodologique pour l’inventaire continu des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en milieu continental organise cette nouvelle ère du programme, sur les fondations de la connaissance et de l’expérience acquises.

 

INPN - Documentation ZNIEFF

 

→ HORELLOU A., DORE A., HERARD K., SIBLET J-P., 2014. Service du patrimoine naturel, Muséum national d'histoire naturelle, Paris, 111 p. Guide méthodologique pour l’'inventaire continu des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en milieu continental.http://spn.mnhn.fr/spn_rapports/archivage_rapports/2016/SPN%202014%20-%2028%20-%20MethodoZC_11_2014_Final.pdf

                            

[via] Mise en ligne de trois nouveaux guides pour le programme ZNIEFF ! - INPN - Actualités, 13.09.2016 https://inpn.mnhn.fr/actualites/lire/6902/mise-en-ligne-de-trois-nouveaux-guides-pour-le-programme-znieff-

 

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Chenilles et papillons devancent la saison

Chenilles et papillons devancent la saison | EntomoNews | Scoop.it
Entomologiste au conservatoire des espaces naturels de Midi-Pyrénées (CEN) David Demerges constate que les chenilles processionnaires, les papillons et certains insectes ont pris de l'avance sur leur calendrier biologique en raison de la météo



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Découverte de nouvelles stations de Cordulie méridionale dans le Var et les Alpes-Maritimes

Découverte de nouvelles stations de Cordulie méridionale dans le Var et les Alpes-Maritimes | EntomoNews | Scoop.it

"Depuis 1970, date de la première capture de l’espèce en France, la Cordulie méridionale Somatochlora meridionalis Nielsen, 1935 n’a fait l’objet que d’une vingtaine d’observations, toutes dans le même secteur historique de l’Estérelvarois. En 2013, trois nouvelles stations ont été découvertes, deux dans la plaine des Maures (Var) et une dans l’arrière-pays cannois (Alpes-Maritimes). Un bilan sur l’état de conservation de l’espèce en PACA est proposé.

"


Conservatoire d’espaces naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur - Nature de Provence - Revue du CEN PACA, publication web, octobre 2015, 1-4


[pdf] http://www.cen-paca.org/images/5_publications/nature/n3/SomatochloraMeridionalis_def.pdf


[Image] Cordulie méridionale Somatochlora meridionalis
Nielsen, 1935. Mâle, Vidauban, Var (83).
Photo : P.A. Rault/SPN (MNHN)

                          

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Qu'en est-il de la diversité des rues en fonction de leur aménagement ?

Qu'en est-il de la diversité des rues en fonction de leur aménagement  ? | EntomoNews | Scoop.it

Par Thibaut Schepman. Rue89, 08.03.2015. "Bonne nouvelle, la rue est à elles (les plantes sauvages)"


[...]


« Ces plantes sauvages des villes font l’objet d’un projet de recherche participative depuis 2011. Lancé par le Muséum national d’histoire naturelle et l’association Tela Botanica, le programme « Sauvages de ma rue » vous aide à recenser les végétaux qui prolifèrent sur vos trottoirs. Et vous invite à enregistrer vos trouvailles via votre smartphone ou sur un site dédié.


[...]


« [...] les rues qui comptent des arbres, du gazon ou des bacs de fleurs [...] sont de loin celles où la diversité en plantes sauvages est la plus grande, comme le souligne le Muséum d’Histoire naturelle dans son rapport :

« Ces rues pourraient constituer des voies pour la dispersion de nombreuses espèces à travers la ville, et ainsi relier les parcs et jardins urbains aux espaces naturels généralement situés en périphérie des villes. »


[...]


« Ces résultats peuvent donc inciter les villes à planter plus d’arbres et d’espaces verts. Et ce n’est pas tout. Audrey Tocco, animatrice nationale de l’observatoire, expliquait en juillet dernier à Terra eco :


"On a remarqué aussi que plus on s’éloigne des centres-villes, plus on trouve des plantes dont le mode de reproduction repose sur la pollinisation par les insectes. A l’inverse, plus on s’approche du centre, plus on trouve des plantes qui sont autogames ou dont la reproduction repose sur le vent, très probablement parce qu’on y trouve moins d’insectes". »        


[...]  


[Liens]


Premières analyses | Sauvages de ma Rue
http://sauvagesdemarue.mnhn.fr/les-premieres-donnees-chiffrees


Présentation | Sauvages de ma Rue
http://sauvagesdemarue.mnhn.fr/sauvages-de-ma-rue/presentation

        

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Pays-de-la-Loire : « Plus d’un tiers des papillons sont considérés comme éteints ou menacés »

Pays-de-la-Loire : « Plus d’un tiers des papillons sont considérés comme éteints ou menacés » | EntomoNews | Scoop.it
La première liste rouge régionale des papillons confirme le déclin d'un certain nombre d'espèces

 

Entretien avec Amélie Roux, chargée de projet Territoire et biodiversité au Conservatoire d’espaces naturels (CEN), qui a coordonné la liste rouge.
 
Propos recueillis par Julie Urbach
Publié le 26/11/22 à 11h02

 

 

Sur les 114 espèces de papillons évaluées dans la région Pays-de-la-Loire, 13 sont considérées comme disparues, 9 en danger critique, 16 en danger, et 8 vulnérables.

 

[Image] Le Grand nègre des bois serait en danger critique. — Antoine Avrilla

 

 
 
 

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NDÉ

Accès au document :

 

 

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Sagana rutilans : Une nouvelle espèce d'araignée pour la Savoie découverte grâce à une enquête participative

Sagana rutilans : Une nouvelle espèce d'araignée pour la Savoie découverte grâce à une enquête participative | EntomoNews | Scoop.it

"Cette araignée vient de faire son apparition en Savoie. Elle s’appelle Sagana rutilans"

 
Sagana rutilans présente en Savoie
Savoie Département, le 6 juin 2022
 

"Ce printemps, le Conservatoire d’espaces naturels de Savoie (CEN) a relancé sa grande enquête participative auprès des Savoyards . Objectif : les inciter à scruter leur environnement et photographier avec leurs smartphones toutes les araignées, punaises, mollusques, coccinelles et opilions qui se trouveraient sur leur chemin afin d’enrichir notre connaissance de la faune savoyarde.


Cette enquête, toujours en cours, a déjà porté ses fruits. Et dernièrement, c’est Sagana rutilans qui vient d’être photographiée pour la première fois en Savoie (sur la photo, au col de la cochette).

 

Cette petite araignée a la peau brillante, comme de la soie, d'où son nom. Elle vit sous les écorces des arbres morts, ce qui en fait un très bon indicateur des forêts matures — qui ne représentent que 3% des forêts françaises, alors que 25 % de la biodiversité forestière ne vit que dans des bois morts."

 

Crédit photo : Thierry Delahaye

Bernadette Cassel's insight:

 

Scoop en relation :

 

Devenez un naturaliste citoyen ! - De www.savoie.fr - Aujourd'hui, 18:37

 

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En Savoie, une espèce de punaise jamais vue en France

En Savoie, une espèce de punaise jamais vue en France | EntomoNews | Scoop.it
Une petite punaise avec le corps noir, siglé d’un écusson orange, et des pattes orangées, a été observée pour la première fois en France cet été, vers Lanslebourg (Val Cenis), en Savoie. Il s’agit de la Deraeocoris ventralis, une espèce jamais vue en France jusque-là, puisqu’elle vit plutôt dans les plaines steppiques de Turquie, en Grèce ou en Bulgarie.

 

Par Perrine COULON - 11 août 2021 (abonnés)

 

[Image] Le conservatoire des espaces naturels a repéré à Lanslebourg une nouvelle espèce de punaise encore jamais vue en France : la Deraeocoris ventralis. Photo CEN /André MIQUET
 

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Écologie des toitures végétalisées (2021)

Écologie des toitures végétalisées (2021) | EntomoNews | Scoop.it
Depuis les années 90, la montée en puissance des politiques de nature en ville s’est accompagnée d’un regain d’intérêt pour les toitures végétalisées. De multiples avantages écologiques leur sont généralement attribués, qu’il s’agisse de l’accueil de la biodiversité, de la rétention en eau ou rafraichissement urbain. Or, ces bénéfices sont encore mal évalués dans la réalité. Afin de combler ces lacunes, et en continuité avec les travaux de recherche existants sur le sujet, l'Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France a réalisé entre 2017 et 2019 une étude scientifique pour mieux quantifier et qualifier les bénéfices des toitures végétalisées.

 

 
Synthèse de l’étude GROOVES (green roofs verified ecosystem services) - 03 mai 2021

Contact : Hemminki Johan, Marc Barra

 

 

→ Les toitures végétalisées : une évaluation des bénéfices écologiques en île-de-france (Note rapide résumant l'étude)

 

"... Laisser s’exprimer la végétation spontanée pendant l’ensemble de son cycle s’avère primordial pour les pollinisateurs et autres invertébrés, tout autant que multiplier les strates végétales (hauteurs de végétation). De plus, une strate herbacée (végétations de 0 à 50 cm de hauteur) dense et bien développée améliorera la capacité d’évapotranspiration et la rétention d’eau de la toiture. D’autres options existent pour rendre la toiture attractive à la biodiversité, en faisant par exemple varier les profondeurs ou les types de substrat, ou en diversifiant le couvert végétal.

 

Pour favoriser l’accueil des pollinisateurs et autres invertébrés, la création de micro-habitats (bois mort, pierres sèches, tiges creuses, substrat sableux nu pour les abeilles sauvages...) fait partie des solutions qui enrichissent l’attractivité des toitures, à condition d’être associés à une végétation adaptée.

 

«Greenwashing» pour les uns, moyen pour le bâti d’accueillir le vivant pour les autres, les toitures végétalisées font parler d’elles. L’étude «Grooves» vient confirmer que ces milieux originaux peuvent servir d’habitats de substitution ou de refuges complémentaires aux autres espaces verts urbains. Pour autant, l’effet de mode entourant la végétalisation du bâti ne doit pas servir de caution verte à des projets d’aménagement contribuant à l’artificialisation des sols. Leur mise en œuvre n’est acceptable qu’en complément d’une politique de sobriété foncière, de maintien de la pleine terre et de reconquête de la nature à toutes les échelles."

 

Marc Barra et Hemminki Johan, écologues département Biodiversité – ARB îdF (Julie Collombat Dubois, directrice)

 

Études apparentées

  • Écologie des toitures végétalisées en Île-de-France : Analyse comparative des services rendus par les substrats (2018)

 

Rapport

Le projet GROOVES (Green Roof Verified Ecosystem Services) étudie l’écosystème des toitures végétalisées dans sa globalité (flore, arthropodes, faune du sol, substrat, gestion). Cette étude, réalisée sur 32 toitures en Île-de-France, vise à mieux comprendre le ...

mars 2019

 
  • Les toitures végétalisées : espaces d'accueil pour les pollinisateurs urbains

 

Rapport

L’augmentation rapide des zones urbaines engendre une homogénéisation et un déclin de la biodiversité urbaine, notamment des pollinisateurs. Dans ce contexte, la végétalisation des toitures apparaît comme une solution pour ajouter à la matrice urbaine des espaces naturels ...

juin 2018

 
  • Etude des communautés d’arthropodes des toitures végétalisées d’Île-de-France

 

Rapport

La biodiversité du 21e siècle est en train de décliner. La destruction et la fragmentation de l’habitat en est la première cause, notamment en ville. Afin de réduire ces impacts, les villes développent la construction d’espaces de nature dont les toitures végétalisées.  ...

juin 2018 ARB (l’Agence régionale de la biodiversité en Île-de- France)

 

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NDÉ

Autres liens :

 

→ Rapport de stage Bachelor / BTS
Gestion et Protection de la Nature


Suivi et écologie des communautés d’arthropodes dans le cadre de la première année d’expérimentation de l’étude GROOVES ((Green ROOfs Verified Ecosystem Services) - octobre 2017
Stagiaire : Hemminki JOHAN ; Encadrement : Marc BARRA et Maxime ZUCCA

 

→ Écologie des toitures végétalisées - GROOVE - iEES Paris, 03.05.2021 https://iees-paris.fr/ecologie-des-toitures-vegetalisees-groove/

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Face à la montée des eaux, mieux vaut l’inondation que des digues

Face à la montée des eaux, mieux vaut l’inondation que des digues | EntomoNews | Scoop.it
La mer monte, et nous dressons des digues qui repoussent le problème sans le résoudre. Des solutions d’adaptation fondées sur la nature existent pourtant dans les marais littoraux.

 

Contre la montée des eaux, les digues ne suffiront pas.

Par Éric Chaumillon (The Conversation), 24.08.2020

 

Le retour de la mer

"Les scénarios les plus récents prévoient à l’horizon 2100 une augmentation du niveau de la mer de + 43 cm (si on atteint la neutralité carbone) et de + 84 cm (dans un scénario « business as usual »), voire de + 110 cm dans le cas le plus pessimiste. En 2200, l’hypothèse la plus inquiétante dépasse les + 3 m ! Allons-nous continuer à élever les digues et à maintenir ainsi des régions à plusieurs mètres sous le niveau de la mer ? Pourrons-nous financer des défenses de côtes extrêmement onéreuses afin de protéger toutes les zones vulnérables ?

 

De plus en plus de personnes informées s’accordent à penser que le maintien des défenses de côtes telles qu’on les connaît ne sera pas possible. Des solutions alternatives commencent à voir le jour. Il s’agit de valoriser la résilience naturelle des systèmes sédimentaires côtiers par rapport aux aléas, en s’inspirant de leur fonctionnement naturel.

 

Parmi ces solutions, on peut citer la dépoldérisation. Il s’agit de laisser la mer réinonder des espaces littoraux bas, soit en laissant ouverte une brèche occasionnée par une tempête, soit en créant artificiellement une ou plusieurs brèches. Quels sont les avantages de telles actions ? En premier lieu, ce « retour de la mer » entraîne une resédimentation dans les zones basses et permet qu’elles s’élèvent pour s’adapter au niveau marin. La sédimentation dans les marais piège une grande quantité de matière organique et donc de carbone, ce qui peut aussi contribuer à l’objectif de neutralité carbone dans un territoire donné.

 

Ces zones inondables peuvent aussi servir de déversoir lors des tempêtes, crues exceptionnelles ou tsunamis et limiter les hauteurs d’eau maximales. La restauration de vastes zones humides littorales permettra d’augmenter la qualité des eaux, la biomasse et la biodiversité. Enfin, celle des zones côtières plus naturelles sera également synonyme de regain d’attractivité.

Quand bien même nous opérons un changement radical des politiques énergétiques aboutissant à une neutralité carbone, nous devrons nous adapter à l’élévation du niveau des mers qui affectera fortement les littoraux. Des solutions alternatives aux défenses de côtes « en dur » existent.

 

Fondées sur la nature, elles laissent envisager la restauration de vastes espaces naturels résilients entre la mer et les sociétés qui permettraient d’amortir les conséquences de l’élévation du niveau de la mer, de lutter contre l’érosion de la biodiversité et d’accroître l’attractivité des littoraux."

 

 

 

 

 

[Image] via Diapo 08 > Contexte biodiversité et patrimoine (2)

 

"Les populations animales se maintiennent globalement, malgré les épisodes que nous avons pu connaître ces dernières années. Et, parmi ces espèces qui sont plus terrestres, il y en a quelques-unes qui sont vraiment situées dans l’interface entre la terre et la mer et qui supporteraient un petit peu mieux une maritimisation de temps à autre du site. Je pense notamment à trois espèces importantes :

 

- le Criquet des salines, en bas à gauche, qui est un orthoptère inféodé aux prés salés, avec une écologie très particulière.

 

- le Leste à grands stigmas, qui est une libellule inféodée aux zones saumâtres.

 

- et le Pélobate cultripède, un amphibien, qui vit dans les dunes et qui supporte un degré de salinité allant jusqu’à 500 grammes par litre, au niveau de ses mares de reproduction"

 

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Passer du temps dans la nature durant l'enfance est lié à une meilleure santé mentale à l'âge adulte

Passer du temps dans la nature durant l'enfance est lié à une meilleure santé mentale à l'âge adulte | EntomoNews | Scoop.it
Tandis que la société moderne s’urbanise de plus en plus, le manque d’espaces naturels extérieurs pourrait bien avoir des conséquences graves à long terme sur la santé mentale des individus. En effet, grandir tout en profitant des espaces verts a toujours été associé à de meilleurs résultats en matière de santé, et à présent, une nouvelle étude suggère que ces effets pourraient durer toute une vie.

 

 

[Image] Les enfants... la cité des insectes est faite pour vous ! 16.06.2017 http://www.tourisme-hautevienne.com/les-enfants-la-cite-des-insectes-est-faite-pour-vous

 

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Projet en cours SAVEBUXUS II : Développer des stratégies combinées pour protéger les buis [2018-2020]

Projet en cours SAVEBUXUS II : Développer des stratégies combinées pour protéger les buis [2018-2020] | EntomoNews | Scoop.it
La situation phytosanitaire entre 2014 et 2017 a fortement changé. La diffusion de la pyrale du buis dans les espaces naturels forestiers a entrainé un développement exponentiel des populations. Les solutions mises au point dans le cadre de SAVEBUXUS I sont désormais le plus souvent insuffisantes pour faire face et contenir un tel afflux qui revient en force dans les parcs et jardins depuis les espaces naturels où les populations de pyrale prolifèrent. Il convient donc de poursuivre le développement de solutions pour la perturbation du comportement des adultes de pyrale et limiter ainsi leur multiplication mais aussi pour la destruction des œufs à partir des parasitoïdes.

 

 

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Programme SaveBuxus II : Pyrale du buis : combiner différentes solutions pour lutter efficacement, 20.08.2021

 

 

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Compte rendu d'études | Mise à jour : juillet 2021

 

 

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Programme SaveBuxus, synthèse des résultats sur la lutte contre le dépérissement par Cylindrocladium Buxicola

 

 

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Un « milieu hétérogène » favorise les habitats

Un « milieu hétérogène » favorise les habitats | EntomoNews | Scoop.it
Milieu hétérogène ? C’est un paysage qui possède, tout autour des cultures, une mosaïque d’habitats pour les espèces : des herbes entre les cultures, des haies, des bordures, des espaces naturels... « Pour les 4 protocoles de l’OAB, les conclusions vont dans le même sens, que ce soit pour les papillons, les invertébrés, les lombriciens dans les placettes ou encore le nombre de loges occupées par les abeilles sauvages.»

 

Résultats scientifiques et "sites de démonstration" : quelques (bonnes) nouvelles de l'OAB | Vigie Nature, 04.12.2017

 

[Image] Pour les quatre protocoles, les résultats montrent une meilleure biodiversité dans un milieu hétérogène

 

Bernadette Cassel's curator insight, December 4, 2017 5:18 PM

 

Le 23 novembre dernier s’est tenue au Muséum national d’Histoire naturelle la journée de lancement des « sites de démonstration » de l’Observatoire Agricole de la Biodiversité (OAB).

 

Si vous êtes élève de lycée agricole, enseignant ou si vous voulez d’une manière ou d’une autre faire d’un établissement d’enseignement agricole un « site de démonstration » n’hésitez pas à le faire savoir :

 

 

 

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L'Agence française pour la biodiversité est officiellement créée

L'Agence française pour la biodiversité est officiellement créée | EntomoNews | Scoop.it
C'est officiel : le décret qui crée l'Agence française pour la biodiversité a été signé par la ministre de l'Environnement le 23 décembre. Reste à savoir si, trois jours après l'adoption du projet de loi Finances 2017, les moyens seront à la hauteur des ambitions affichées par le gouvernement.

 

Par Emmanuelle Picaud. Techni.Cités, 23.12.2016

 

"... L’Agence pour la biodiversité (AFB) verra donc bel et bien le jour, et ce dès le 1er janvier 2017. Créée par la loi pour la reconquête de la biodiversité, celle-ci regroupera quatre organismes : l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), l’Agence des aires marines protégées, l’Etablissement des parcs nationaux de France et l’Atelier technique des espaces naturels."

(...)

DocBiodiv's curator insight, December 24, 2016 5:15 AM
Par Emmanuelle Picaud. Techni.Cités, 23.12.2016
AJISSE's curator insight, December 24, 2016 11:54 AM
Par Emmanuelle Picaud. Techni.Cités, 23.12.2016
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Papillons et libellules : L’Observatoire Aquitain de la Faune Sauvage transmet plus de 25 000 données à l'INPN

Papillons et libellules : L’Observatoire Aquitain de la Faune Sauvage transmet plus de 25 000 données à l'INPN | EntomoNews | Scoop.it
L’Observatoire Aquitain de la Faune Sauvage (OAFS) est un dispositif dédié à la coordination et à la valorisation des informations faunistiques en Aquitaine. Il a pour vocation d’améliorer l'échange d'informations, l'accès à la connaissance et l’identification des enjeux liés à la préservation de la faune sauvage et de ses habitats à partir de l’expertise croisée de son réseau.
Par son rôle d'observatoire et de plateforme gestionnaire de données, c’est un centre d’appui technique pour les décideurs publics et les acteurs régionaux.
Les premières données transmises par l’OAFS à l’INPN proviennent de différentes études dont une grande part réalisée par le Conservatoire d’espaces naturels d’Aquitaine. Ce transfert concerne essentiellement les groupes des Odonates et des Rhopalocères :

(...)

 

Les données transmises par l'Observatoire Aquitain de la Faune Sauvage intégrées dans l'INPN ! - Inventaire national du Patrimoine naturel (INPN), 05.09.2016

                              

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Lancement du site Saprox

Lancement du site Saprox | EntomoNews | Scoop.it
Près de 2 000 espèces de coléoptères accompagnent la vie (et la mort) des arbres : elles percent, mangent, creusent et décomposent le bois, rendant la matière à nouveau disponible pour les racines et la croissance des végétaux.
Saprox, initié en 2012 par l’Opie et le Service du Patrimoine Naturel du MNHN, associe entomologistes amateurs et professionnels, propriétaires et gestionnaires d'espaces naturels.
Son ambition est de rassembler les données et informations sur ce groupe d’insectes, pour favoriser sa prise en compte dans la gestion des milieux boisés.


Saprox, l’inventaire national des coléoptères saproxyliques de France métropolitaine. Actualités OPIE, 15.02.2016


[Image] Le site web est maintenant en ligne !

                            

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Le paysan, le papillon, la gentiane et la fourmi

Le paysan, le papillon, la gentiane et la fourmi | EntomoNews | Scoop.it
L'azuré des mouillères, papillon rare, se plaît dans la Vallée des Cartes (Sarthe). Pour le protéger, le conservatoire des espaces naturels mise sur les paysans

 

Par Xavier Bonnardel. Ouest France, 07.10.2015

 

Reportage

 

"C'est une fable de la biodiversité qui se joue dans la Vallée des Cartes, un petit bout de territoire de la Sarthe, réputé pour la richesse de sa faune et de sa flore. Son personnage principal est un papillon, l'azuré des mouillères, Maculinea alcon, de son nom savant.

(... )

Les prairies regorgent d'une flore très diversifiée : l'amourette, une graminée rare, des orchidées, des plantes médicinales et... la gentiane pneumonanthe. Cette plante joue un rôle décisif dans la fable : c'est la plante hôte de l'azuré des mouillères.

 

Notre papillon l'a choisie entre toutes pour pondre. « Vous voyez ces petits points blancs ? Ce sont les oeufs. La larve s'est développée à l'intérieur de la fleur, décrit Olivier. La chenille se laisse tomber au sol. Elle émet des phéromones semblables à celles émises par les larves de fourmi. » Grâce à ce biomimétisme olfactif, la chenille est transportée par les fourmis dans la fourmilière, où elle passe l'hiver au chaud, nourrie par la colonie avant de se métamorphoser en papillon et de déployer ses ailes dans l'azur printanier."

(...)

 

[Phengaris alcon (Denis & Schiffermüller, 1775) = Maculinea alcon = Azuré des mouillères = Azuré de la Croisette = Argus bleu marine]

 

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