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Des mouches, en pleine confusion sexuelle, incapables de distinguer les mâles des femelles: la pollution atmosphérique, qui menace déjà la pollinisation des plantes, sème aussi la pagaille dans la reproduction de certains insectes, montre une étude publiée mardi dans Nature Communications. La pollution de l'air, véritable tue-l'amour pour les insectes, selon des chercheurs GoodPlanet-16mars23 ------- NDÉ L'étude via Nouveautés mars2023 http://www.dictionnaire-amoureux-des-fourmis.fr/Nouveautes/2023/Nouveautes-mars-2023.htm#Droso [Image] Fig. 3: Effects of ozone on male-specific compounds and sexual behavior of 10 drosophilid species. Data depict normalized peak areas of pheromones in ozone exposed and control flies (Two-tailed unpaired t-test; *p < 0.05; **p < 0.01; ***p < 0.001). b, c Effect on mating success (i.e., percentage of experiments resulting in mating) and effect on male-male courtship behavior (i.e., percentage of experiments resulting in male-male courtship). Two-tailed Fisher’s exact test, *p < 0.05; **p < 0.01; ***p < 0.001. Source data are provided as a Source Data file.
"Le sommeil et un médicament contre l'épilepsie réduisent l'excitabilité des cellules nerveuses. Il pourrait s'agir d'un moyen de lutter contre les pertes de mémoire qui surviennent au début de la maladie d'Alzheimer. C'est ce que suggèrent des résultats obtenus par une équipe de recherche de l'Université de Fribourg lors d'expériences sur des drosophiles." Actualités - Université de Fribourg -22.10.2021 [...] Appris, mais vite oublié "« Nous savions que les drosophiles connaissent d’importants problèmes d’apprentissage lorsque des bêta-amyloïdes s’accumulent dans toutes leurs cellules nerveuses », ajoute Simon Sprecher. « Mais, en limitant la production des fragments de protéines aux centres de la mémoire du cerveau, nous avons constaté avec surprise qu’elles apprennent tout aussi bien que les sujets témoins. » Apprendre signifie que les drosophiles associent une certaine odeur à une punition (p. ex. décharge électrique) et une autre à une récompense (p. ex. du sucre). Les drosophiles génétiquement modifiées ont évité l’odeur associée à la punition tout aussi souvent que leurs homologues non génétiquement modifiées. Mais, à peine deux heures plus tard, elles se souvenaient moins bien de ce qu’elles avaient appris. En d’autres termes: les drosophiles avec bêta-amyloïdes oubliaient plus vite. Le sommeil peut empêcher le déclin de la mémoire Dans d’autres expériences, l’équipe de recherche a administré aux drosophiles un médicament contre l’épilepsie ou un somnifère. Elle est ainsi parvenue à éliminer les pertes de mémoire des mouches génétiquement modifiées. « Le sommeil contribue de façon essentielle à lutter contre le déclin de la mémoire causé par les bêta-amyloïdes », écrit l’équipe dirigée par Simon Sprecher dans la revue spécialisée PLOS Biology." (...) [Extrait] Induced sleep overcomes Aβ-mediated forgetting Previous studies in Drosophila suggest that sleep can help to consolidate memories by acting on the forgetting circuit and thereby slowing down the forgetting rate [64] 64. Berry JA, Cervantes-Sandoval I, Chakraborty M, Davis RL. Sleep Facilitates Memory by Blocking Dopamine Neuron-Mediated Forgetting. Cell. 2015;161(7):1656–67. pmid:26073942 [Image]
Afin d’étudier la dynamique des condensats (ou granules) ribonucléoprotéiques (RNP) riches en ARN réprimés et protéines régulatrices, les chercheurs ont utilisé comme modèle expérimental les neurones des corps pédonculés de drosophile adulte. Contact 10 mai 2021 "Par des techniques d’imagerie à haute résolution, ils ont mis en évidence le rôle déclencheur de la tyramine, un neuromodulateur conservé mais peu étudié, dans un processus réversible de remodelage des granules (RNP). Ce remodelage est caractérisé par la décondensation des protéines constituant les granules ainsi que par la libération des ARN associés. Grâce à l’utilisation du système d'amplification SunTag, qui permet la détection spatiale dynamique des sites de synthèse protéique, les chercheurs ont également découvert que ce remodelage est lié à l'activation de la traduction des ARNm associés à ces granules."
Chez les mammifères, la capacité des tissus à se régénérer diminue drastiquement vers la fin de l’embryogenèse. Comprendre comment réactiver transitoirement le processus de régénération est un Graal pour la médecine réparatrice. Une même restriction de la régénération est observée lors du développement larvaire de la mouche drosophile. Dans une étude publiée dans PLOS Biology, les chercheurs décrivent comment le potentiel régénératif peut être découplé de la progression développementale pour faciliter la régénération des tissus chez une larve plus âgée. Publié le 13.03.2019 Figure : Une hormone stéroïdienne, l’ecdysone, coordonne l’auto-renouvellement, la différenciation et le potentiel de régénération avec la progression du développement via la régulation de Chinmo et de Broad. Au début du développement, Chinmo réprime les programmes de différenciation tout en favorisant l’état de renouvellement dans les cellules épithéliales des disques imaginaux d’aile. Lorsque l’Ecdysone est produite, au milieu du troisième stade larvaire, broad est activé et favorise la différenciation en réprimant Chinmo et éventuellement d'autres gènes. Le passage d’un état Chinmo+ à un état Broad+ induit par l'ecdysone provoque également une restriction du potentiel de régénération.
Crédit : Karine Narbonne-Reveau & Cédric Maurange Pour en savoir plus :
For the first time, scientists at the Champalimaud Centre for the Unknown (CCU), in Lisbon, Portugal, have shown that neuronal cell death in Alzheimer's disease (AD) may actually not be a bad thing - on the contrary, it may be the result of a cell quality control mechanism trying to protect the brain from the accumulation of malfunctioning neurons. Their results, which were obtained using fruit flies that had been genetically modified to mimic the symptoms of human AD, were published in the journal Cell Reports. Losing neurons can sometimes not be that bad | EurekAlert! Science News, 26.12.2018 [Image] Graphical abstract Keywords cell fitness / neurodegeneration / apoptosis / β-amyloid / neuronal selection / Alzheimer’s / Drosophila / cell competition / azot
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2018 : Avril "Notre – à nous les animaux - système de récompense est un ensemble de circuits neuronaux indispensable à notre vie. Vie durant laquelle il nous importe de nous reproduire ; c’est pourquoi l’éjaculation est un plaisir. Elle se garde en mémoire comme un acte désirable, augmente le taux du neuropeptide F dans le cerveau et inhibe l’appétence pour l’éthanol, autre plaisir, pour peu que la copulation allât jusqu’au bout. Là, nous sommes chez la Mouche du vinaigre.
Des entomosexologues israëliens ont modifié génétiquement des drosos pour que l’éjaculation soit déclenchée par l’activation, par une lumière rouge, des neurones exprimant la corazonine (Crz = neuropeptide). Des mâles GM lâchés dans un olfactomètre (tube en Y) vont dans la branche du tube éclairée en rouge. Et se conditionnent à une odeur associée à ce lieu.
Après une série de coïts réussis comme après plusieurs activations de leurs neurones Crz, le taux de neuropeptide F augmente et la consommation d’aliment alcoolisé diminue. Quant au plaisir des femelles, ça reste parfaitement obscur."
Article source (en anglais, gratuit)
- Ejaculation Induced by the Activation of Crz Neurons Is Rewarding to Drosophila Males: Current Biology, 19.04.2018 http://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822%2818%2930368-3
[Image] Ejaculation induced by the ontogenetic stimulation of Crz neurons mimics the rewarding value of full copulation in fruit flies Shir Zer-Krispil, Mina and Everard Goodman Faculty of Life Sciences, Bar-Ilan University [via] Fruit flies have mind-blowing orgasms, science proves after solving all other problems - Science & Health - Haaretz.com, 19.04.2018 https://www.haaretz.com/science-and-health/MAGAZINE-fruit-flies-have-mind-blowing-orgasms-israeli-scientists-prove-1.6011901
Nouvelle percée dans la lutte contre la drosophile du cerisier (Drosophila suzukii). Des chercheurs d’Agroscope, avec des confrères autrichiens, ont développé une méthode qui leur permet d’identifier le matériel génétique de l‘insecte dans l’estomac de ses prédateurs. Agroscope, 15.03.2018 Qui mange la mouche suzukii ? "En collaboration avec le Pr Michael Traugott, de l’Université d’Innsbruck (A), les spécialistes d’Agroscope à Zurich-Reckenholz, sous la direction de Jana Collatz, ont développé une méthode moléculaire qui se sert du matériel génétique de la drosophile du cerisier pour déterminer ses prédateurs. Ils ont développé deux fragments courts d’ADN (appelés amorces) qui se lient spécifiquement à l’ADN de la drosophile du cerisier, mais pas à l’ADN des autres espèces de mouches du vinaigre. Cette méthode permet d’étudier les prédateurs potentiels: insectes et araignées sont collectés sur le terrain et ensuite testés en laboratoire à l’aide de la nouvelle méthode. Si un prédateur a mangé une drosophile du cerisier, ses œufs ou ses larves, l’ADN de celle-ci se retrouvera dans son estomac et se liera à la paire d’amorces. Cette méthode a permis aux scientifiques d’Agroscope d’identifier des perce-oreilles, des araignées, des punaises et quelques staphylinidés qui avaient mangé des drosophiles du cerisier. La méthode est simple à utiliser et peut contribuer à identifier d’autres prédateurs. Il sera ensuite possible de mieux protéger ces derniers ou de les stimuler de manière ciblée. Ces travaux sont publiés dans le Journal of Pest Science." (...)
"Installée à Rennes (Ille-et-Vilaine), la société inDroso élève des mouches génétiquement modifiées, à destination de la recherche biomédicale."
Portail de l'innovation en Bretagne, 17.09.2015
« Les mouches, nouvel outil de recherche ? Pas de doute pour Roland Le Borgne, cofondateur de inDriso et chercheur de l’Institut de génétique et développement de Rennes : « 80 % des gènes identifiés à des pathologies humaines sont conservés chez la drosophile ». En effet, cette espèce possède un ancêtre commun avec l’homme, qui partage avec l’insecte des caractéristiques génétiques. La drosophile, également appelée « mouche à fruit », présente l’avantage d’être petite et facile à élever : sa reproduction est rapide, et sa culture ne soulève pas de problème d’éthique — contrairement à la souris, traditionnellement utilisée pour les tests. » « En travail depuis 3 ans, ce projet permet aux laboratoires d’identifier les liens entre pathologie et mutation génétique, par une technique baptisée « Crispr/Cas9 », qui consiste à remplacer une séquence d’ADN dans le génome de la drosophile. Une dizaine de mutations ont déjà été réalisées, et une vingtaine sont en cours.
Source : « La génétique fait mouche », Science-Ouest de septembre 2015
[Image] La génétique fait mouche | Espace des sciences http://www.espace-sciences.org/sciences-ouest/334/actualite/la-genetique-fait-mouche
Par Yann Verdo, journaliste. Les Échos, 16.03.2015 « Après la percée rendue possible par les appareils d'imagerie cérébrale, une nouvelle technique est en passe de bouleverser le champ des neurosciences : l'optogénétique. »
[...]
« Comme souvent en sciences, cette révolution silencieuse se dissimule aux regards profanes sous un nom barbare à souhait : l'optogénétique. Association de l'optique et de la génétique, l'optogénétique consiste très grossièrement à bricoler génétiquement certains neurones du cerveau pour les rendre sensibles à la lumière, puis à passer une fibre optique à travers le crâne du cobaye et à « flasher » sa matière grise pour activer ou inhiber à volonté lesdits neurones [...]. » « Mouches à vinaigre, souris et poissons-zèbres ont été désignés volontaires. Avec des résultats étonnants. Et, dans l'ambiance aseptisée des labos, c'est l'excitation qui règne. [...] » [...]
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Les Épingles parues dans le n° 173 d'Insectes : Larvae pâté, Comme un avion, »
« Passe une ombre sur la mouche en vol ; en un rien de temps, elle amorce un tonneau et vire sur l’aile pour échapper à la menace. » « C’est ce qu’ont observé des entomologistes de l’université de Washington (États-Unis). Par lots d’une cinquantaine, ils ont installé des drosos – Drosophila hydei – dans un petit tunnel de vol transparent, violemment éclairé (en lumière infrarouge qui ne les perturbe pas). Passe une ombre… la mouche qui croise un système de rayons laser au centre du dispositif déclenche 3 caméras à très haute fréquence – 7 500 vues par seconde, soit 40 par battement d’ailes. »
« Les images enregistrées révèlent que la droso réagit en moins d’1 centième de seconde. Pourtant munie seulement d’un minuscule cerveau, elle exécute une manœuvre que lui envient les pilotes de chasse. »
« Comment fait-elle ? Le programme de recherche se poursuit. »
« D’après « Fruit flies, fighter jets use similar nimble tactics when under attack (w/ Video) », lu le 10 avril 2014 à //phys.org/news/ »
« NDLR: Drosophila hydei est une grosse drosophile, qui s’élève comme la Mouche du vinaigre D. melanogaster, prisée en tant que proie pour les animaux de terrarium, surtout sous sa forme "aptère". »Par
[Image via "Flies Evade Looming Targets by Executing Rapid Visually Directed Banked Turns"]
Par Alain Fraval. OPIE « les Épingles entomologiques : Le laser du désir...
… Et de la marche arrière. La machine s’appelle FlyMAD (Fly Mind-Altering Device) ; elle est l’œuvre de Barry Dickson, neurophysiologiste à l’institut médical Howard Hughes à Ashburn (Virginie, États-Unis). Avec elle, on manipule le cerveau d’une Mouche du vinaigre comme si l’on pratiquait l’optogénétique (optique + génie génétique) sur celui d’une souris, assez gros pour qu’on y plante une fibre optique, ce qui n’est pas le cas de notre drosophile, dont la capsule céphalique est de plus opaque. »
« La machine produit un fin faisceau laser infra-rouge qui chauffe les neurones cibles désigné par le chercheur et préalablement dotés (par transgenèse) d’une protéine thermoactivable nommée TRPA1. » « Dans une première expérience, il s’agit de la commande du comportement sexuel du mâle. Sous l’effet du rayon, le cobaye se met à courtiser (danse, chant alaire, etc.) la boule de cire sa seule compagne et essaye de s’unir à elle. Il continue durant 15 minutes une fois le laser éteint. »
« Dans la seconde, le rayon est dirigé vers les neurones de la coordination motrice et voilà notre droso qui marche à reculons. Jusqu’à ce qu’on coupe le rayon. »
« La thermogénétique devrait permettre de comprendre la prise de décision, notamment celle relative à la ponte, en décomposant les enchaînements des commandes neuronales. »
D’après « Laser beam makes flies flirt », par Sara Reardon. Lu le 28 février 2014 à www.nature.com/news/
[Image NM_Supplementary information - nmeth.2765-S1.pdf via Optogenetic control of Drosophila using a red-shifted channelrhodopsin reveals experience-dependent influences on courtship: Nature Methods : Nature Publishing Group]
Kausik Si s'est intéressé à la mémoire de la mouche drosophile, chez laquelle il avait déjà découvert un prion analogue à CEPB : Orb2. Par Florence Rosier Publié le 24 février 2014 à 16h52, modifié le 24 février 2014 "Comment nos expériences marquantes, au lieu de s’évanouir, se gravent-elles dans notre mémoire ? Publiée le 11 février dans PLoS Biology, une étude américaine confirme, chez la mouche amoureuse, l’importance d’une protéine-prion dans le stockage durable du souvenir – importance soupçonnée aussi chez l’homme. Les protéines-prions sont des Janus tapis dans le cerveau. A cause de leurs pouvoirs dévastateurs pour les neurones, les prions de mammifères ont sinistre réputation. Les plus connus provoquent de redoutables pathologies transmissibles, comme la maladie de Creutzfeldt-Jakob. D’autres « prions like » sont en cause dans des affections non transmissibles, telle la maladie d’Alzheimer. Pourtant, les prions ont aussi un rôle physiologique. Depuis 2003, un prion non pathogène est à l’étude dans le stockage mnésique. Kausik Si, aujourd’hui à l’université de médecine du Kansas (Missouri), a émis cette hypothèse lorsqu’il était post-doctorant dans le laboratoire du Prix Nobel Eric Kandel, à l’université Columbia (New York)." (...) ------- NDÉ L'étude [Image] Tob (green) binds and increases the amount of monomeric Orb2A (red), which facilitates conformational change and oligomerization of Orb2 (yellow). Image Credit: Nicolle Rager Fuller, Sayo-Art. via The Proteins behind the Persistence of Memory PLOS Biology https://journals.plos.org/plosbiology/article?id=10.1371/journal.pbio.1001787
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"Le cerveau des drosophiles, qui présente des similitudes avec celui de l'homme, est étudié pour comprendre les mécanismes de la mémoire et faire avancer la recherche sur Alzheimer." F. Prabonnaud, A. Tribouart, J. Dhib - France 3 France Télévisions 12/13 Édition du mercredi 21 septembre 2022 "Depuis 30 ans, pour mieux comprendre la maladie d'Alzheimer, des drosophiles sont étudiées. La mémoire de ces moucherons, faciles à élever, est observée. "L'homme et la drosophile ont un ancêtre commun, qui vivait il y a 600 millions d'années, qui avait déjà un cerveau. Le cerveau de la drosophile fonctionne selon le même principe que le cerveau humain", explique Thomas Preat, chercheur au CNRS/ESPCI-Paris, soutenu par la fondation pour la recherche médicale. L'activité neuronale des mouches est observée Des mouches mutantes, atteintes de la maladie d'Alzheimer, sont créées afin d'étudier les mécanismes de la perte de mémoire. Après un jeûne de 24 heures, les mouches ont reçu un sucre associé à une odeur. Leur mémoire est testée pour voir si les drosophiles vont se diriger vers cette odeur ou vers une autre, neutre. Avec un microscope, les neurones actifs quand la mémoire se forme peuvent être observés. L'hypothèse des chercheurs est que la maladie d'Alzheimer est liée à un défaut d'apport en énergie dans certaines régions du cerveau." ---------- NDÉ Scoops en relation : → Les neurones du centre de la mémoire olfactive de la mouche affamée sont alimentés par des corps cétoniques dérivés de la glie afin de soutenir la formation de la mémoire - De www.nature.com - 9 octobre, 16:50 → Thomas Préat reçoit le prix Brixham Foundation de la Fondation pour la Recherche Médicale - De www.espci.psl.eu - 9 octobre, 16:59 → Alzheimer : prédire la maladie grâce à des mouches... le pari prometteur d'une équipe de chercheurs - De www.notretemps.com - 9 octobre, 16:11
#Traumatisme cérébral : chez la #drosophile, un traumatisme peut perturber les flux nucléocytoplasmiques de particules dans les cellules, et induire l'accumulation de protéines neurodégénératives à l'origine de troubles neurologiques https://t.co/UmwNKPtRe5 pic.twitter.com/3oThapde9E — Recherche animale (@recherche_anima) June 3, 2021 De twitter.com - Aujourd'hui Traduction du résumé : "Les lésions cérébrales traumatiques (LCT) sont un facteur prédisposant à de nombreuses maladies neurodégénératives, notamment la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la maladie d'Alzheimer (MA), la maladie de Parkinson (MP) et l'encéphalopathie traumatique chronique (ETC). Bien que des défauts dans le transport nucléocytoplasmique (NCT) soient rapportés dans la SLA et d'autres maladies neurodégénératives, on ne sait pas si des défauts dans le NCT se produisent dans les TBI. Nous avons effectué une analyse protéomique sur des drosophiles exposées à des TBI répétés et avons identifié des altérations résultantes dans plusieurs nouvelles voies moléculaires. Le TBI a régulé à la hausse les protéines du complexe du pore nucléaire (NPC) et du transport nucléocytoplasmique (NCT), ainsi que la stabilité de la nucléoporine. Les lésions traumatiques ont perturbé la distribution des protéines RanGAP1 et NPC chez les mouches et dans un modèle de rat et ont conduit à la coagrégation des composants NPC et de TDP-43. En outre, les défauts de la NPC et la létalité induits par le traumatisme sont résolus par des inhibiteurs de l'exportation nucléaire. Il est important de noter que la régulation génétique des nucléoporines in vivo et in vitro a déclenché la mauvaise localisation cytoplasmique, l'agrégation et la solubilité altérée de TDP-43 et a réduit la fonction motrice et la durée de vie des animaux. Nous avons également trouvé une pathologie et des concentrations élevées de NUP62 dans les tissus cérébraux post-mortem de patients atteints de TCE légère ou sévère, ainsi qu'une co-localisation de NUP62 et de TDP-43 dans le TCE. Ces résultats indiquent que les TBI entraînent des défauts de la NCT, qui peuvent être à l'origine de la pathologie de la TDP-43 dans le TCE." Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Researchers from Tokyo Metropolitan University have discovered a new mechanism by which clumps of tau protein are created in the brain, killing brain cells and causing Alzheimer’s disease. A specific mutation to an enzyme called MARK4 changed the properties of tau, usually an important part of the skeletal structure of cells, making it more likely to aggregate, and more insoluble. Getting to grips with mechanisms like this may lead to breakthrough treatments. Cause of Alzheimer's Disease Traced to Mutation in Common Enzyme. Source: Tokyo Metropolitan University, 26.10.2020 Traduction : "Des chercheurs de l'Université métropolitaine de Tokyo ont découvert un nouveau mécanisme par lequel des amas de protéines tau sont créés dans le cerveau, tuant les cellules cérébrales et provoquant la maladie d'Alzheimer. Une mutation spécifique d'une enzyme appelée MARK4 a modifié les propriétés de la tau, généralement une partie importante de la structure squelettique des cellules, la rendant plus susceptible de s'agréger, et plus insoluble. La maîtrise de mécanismes comme celui-ci pourrait conduire à des traitements révolutionnaires." Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Ces mouches des fruits soumises à un régime riche en graisses vont léguer à deux générations successives le risque cardiaque associé à ce facteur alimentaire. Si nous sommes conscients que nous devrions manger des fruits et des légumes pour garder notre cœur en bonne santé, nous ignorions que certains changements épigénétiques hérités ou transmissibles à nos enfants ou nos petits-enfants peuvent leur transmettre également ces effets cardiaques néfastes d’un régime alimentaire malsain. Cette équipe du Sanford Burnham Prebys Medical Discovery Institute (La Jolla) en fait la démonstration dans la revue Nature Communications. Par Équipe de rédaction de Santélog, 19.02.2019
Des chercheurs de l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse et de l’Inra et leurs collègues de l’université de Cambridge montrent, pour la première fois, que des prions de mammifères peuvent se propager chez un organisme modèle, la mouche du vinaigre, Drosophila melanogaster, tout en conservant l’ensemble de leurs propriétés biologiques. Ces travaux, publiés dans la revue Brain, le 08 juillet 2018, font de cet insecte un nouvel hôte d’intérêt pour étudier les mécanismes de réplication des prions afin de mieux comprendre les processus qui conduisent aux maladies neurodégénératives. INRA - Drosophile propagation prions, 09.07.2018
... The researchers used fruit flies (Drosophila melanogaster) in their work. These have been extensively used in research to understand neuronal development and diseases, including Alzheimer's disease. They used fruit flies that had been modified, such that their cells produced high levels of human amyloid beta 1-42, which is the more harmful of the two most common variants. The researchers could control which cells expressed the amyloid, and compared flies in which it was expressed in different cell types. The group had previously shown that the higher the amount of amyloid aggregate present in the nerve cells, the more severe was the disease in the flies.
Par Karin Söderlund Leifler, 13.04.2018
« Avant les CRISPR, obtenir un animal dont un ou plusieurs gènes avait muté était aussi laborieux qu’aléatoire, explique Nicolas Gompel, de l’université Ludwig-Maximilians de Munich (Allemagne). (...) Depuis moins d’un an, tout a changé. « Il me suffit de deux heures pour déterminer la séquence CRISPR contre le gène que je veux cibler, détaille Nicolas Gompel. Ensuite, je passe commande sur Internet à des entreprises spécialisées dans la confection de brins d’ADN des séquences CRISPR correspondantes. Après réception, nous les injectons dans les mouches que nous étudions. En un mois, nous obtenons nos mutants et, c’est le plus important, exactement ceux que nous désirions. (...) Par Hervé Ratel. Sciences et Avenir, 22.03.2016 [Image] Drosophila melanogaster (By Nicolas Gompel and Benjamin Prud’Homme) - Fly stocks – CRISPR fly design http://www.crisprflydesign.org/789-2/
Y a-t-il un secret génétique caché derrière la longévité des supercentenaires ? Jusqu'à présent, c'est la manipulation du génome d'un simple ver qui donne le plus d'indices.
Par Elena Sender
« [...] Autre gène intéressant, TOR (target of rapamycin), qui, lui, code pour une enzyme, la TOR kinase, jouant un rôle dans de multiples processus cellulaires (prolifération cellulaire, résistance au stress, etc.). Lorsqu’on baisse l’activité de la TOR kinase par une manipulation du gène, on allonge la vie de C. elegans, des drosophiles et des souris, de 30 à 50 % selon les études. Une hypothèse : la mutation augmenterait le mécanisme de "nettoyage" des déchets cellulaires (autophagie). [...] »
French People Daily / Le Quotidien du Peuple. « Des biologistes de l'Université de Californie de Los Angeles (UCLA) ont annoncé lundi avoir identifié un gène susceptible de ralentir le processus de vieillissement lorsqu'il est activé. »
« Travaillant sur des mouches du vinaigre, les chercheurs ont utilisé le gène, appelé AMPK, pour augmenter leur durée de vie d'environ 30%. »
« Selon le rapport de recherche, qui a été publié dans la revue Cell Reports, ces travaux pourraient avoir des implications importantes dans le retardement des maladies et du vieillissement chez l'homme. »
[...]
[L'étude] AMPK Modulates Tissue and Organismal Aging in a Non-Cell-Autonomous Manner: Cell Reports http://www.cell.com/cell-reports/abstract/S2211-1247(14)00669-X
Par Alain Fraval. OPIE. « les Épingles entomologiques »
« C’est avéré, grâce aux expériences de Brian Hollis et de Tadeusz J. Kawecki (université de Lausanne, Suisse) qui apportent une pierre de plus à la compréhension de l’augmentation de l’intelligence dans le règne animal. » « L’effet – une baisse mesurable des facultés de cognition - n’est ni immédiat ni universel : il faut rester fidèle durant une centaine de générations et être une Mouche du vinaigre. »
« L’étude a démarré il y a 7 ans, par l’élevage (par B. Hollis) de deux lignées de drosos, les unes monogames, les autres polygames. Ceci pour évaluer les effets de la compétition sexuelle sur leur évolution. Au bout de ce temps, nos deux entomologistes examinent les effets de ces régimes sur le cerveau des mouches, au moyen d’une épreuve d’apprentissage classique. »
« En présence d’une odeur neutre (celle de la paraffine en l’occurrence) la droso reçoit un choc mécanique désagréable (on secoue le tube) ; elle déclarée s’en souvenir lorsque, mise au bout d’1 heure dans un olfactomètre (tube en Y ou en T) elle évite l’odeur. Clairement, les mâles monogames empruntent l’une ou l’autre branche : ils ont oublié. Notons que les femelles ne se trompent pas. »
« Les mâles de cette même engeance, présentés à des femelles non réceptives (venant de copuler), se fatiguent à leur faire la cour (les polygames vont vite voir ailleurs). »
« La compétition sexuelle précopulatoire (les mâles se battent pour une femelle réceptive) aiguise donc les facultés intellectuelles. Pourquoi les animaux sexués ne sont-ils pas tous devenus au fil de l’évolution aussi intelligents que l’entomologiste ? L’apprentissage a un coût : les bons élèves (on est toujours chez la Mouche du vinaigre) résistent moins bien à une famine. »
D’après notamment « Stupider With Monogamy », lu le 27 février 2014 à www.nytimes.com/
[L'étude] Male cognitive performance declines in the absence of sexual selection
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