Your new post is loading...
Your new post is loading...
L'Observatoire Copernicus a publié mardi son rapport annuel dressant le bilan de l'année climatique écoulée, dans lequel il confirme les conclusions d'un précédent bilan qui, le 6 décembre déjà, assurait que 2023 était l'année la plus chaude jamais enregistrée. Marie-Adélaïde Scigacz France Télévisions Publié le 09/01/2024 13:43 Mis à jour le 09/01/2024 13:57 via La Quotidienne Environnement Climat, biodiversité... ------- NDÉ Infographie "2023 a été, de loin, l’année la plus chaude jamais enregistrée sur Terre, alors qu’elle se classe sur la deuxième marche du podium en France et en Europe." [Image] La courbe des températures mondiales (Alice Clair)
Tout en saluant le plan européen REPowerEU en faveur des énergies renouvelables, huit présidents d'associations s'inquiètent des atteintes potentielles à la biodiversité. Et en appellent à un ministère de l'Écologie véritablement garant de sa protection. Tribune | Biodiversité | Aujourd'hui à 11h32 Tribune collective signée par : • Christian Arthur, président de la Société française d'étude et de protection des mammifères (SFEPM) • Denis Couvet, président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) • Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) • Bernard Chevassus au Louis, président d'Humanité et biodiversité • Rémi Luglia, président de la Société nationale de protection de la nature (SNPN) • Christine Rollard, présidente de l'Office pour les insectes et leur environnement (OPIE) • Arnaud Schwartz, président de France Nature Environnement (FNE) • Jean-François Silvain, président du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel Grand-Est (ancien président de la FRB) "Le changement climatique et les enjeux associés de limitation du réchauffement climatique et d'adaptation des activités humaines ne sont pas indépendants de la crise que connaît la biodiversité et des enjeux de préservation de ses potentialités. Comme le précisent le Giec et l'IPBES dans leur rapport commun, les crises climatiques et de perte de la biodiversité sont étroitement liées et se renforcent mutuellement ; aucune des deux ne pourra être résolue avec succès si les deux ne sont pas abordées ensemble. Du fait de l'invasion de l'Ukraine, la Communauté européenne entre dans une crise énergétique sans précédent qui amène la Commission européenne à promouvoir une accélération des investissements dans le développement des énergies renouvelables (EnR), dans l'efficacité énergétique et dans l'économie circulaire afin de soutenir l'indépendance énergétique des États membres et de progresser dans l'élimination progressive des combustibles fossiles. Nous saluons cet effort, mais alertons également sur l'importance à prendre en compte l'importance stratégique de la biodiversité, ne pas la considérer qu'en termes de contraintes. Les atteintes à la biodiversité qui pourraient résulter de l'application de certaines mesures contre-productives proposées par la Commission européenne dans son plan REPowerEU sont un manque criant de vision stratégique. Il en va ainsi, par exemple, de la désignation par les États membres de zones destinées à accueillir des EnR et dans lesquelles les projets seraient exemptés d'études d'impacts environnementales et d'enquêtes publiques et, parallèlement, de la volonté de réduire les surfaces protégées qui sont des réservoirs de biodiversité, de protection de ses potentialités, à un minimum qui semble dénoter une absence de vision stratégique. L'État de droit et la législation environnementale ne constituent pas un obstacle à la transition énergétique, mais bien au contraire témoignent d'une vision de ce qu'il importe de préserver, notre bien commun, pour faire face aux difficultés à venir. L'UE a passé cinq décennies à créer un ensemble de protections environnementales et sanitaires permettant à l'Europe d'être une région en avance dans la préservation de ses écosystèmes, donc de sa sécurité géopolitique. L'État de droit en est le garant. Le respecter est essentiel. Le plan énergétique doit aussi s'appuyer et ne pas s'opposer à l'engagement des citoyens, qui est un élément clé des processus de protection de la biodiversité comme de la transition énergétique. Il est profondément surprenant que l'affaiblissement des protections des écosystèmes et de leurs potentialités soit proposé dans le plan REPowerEU alors que les obstacles au déploiement des énergies renouvelables, les difficultés majeures, se situent ailleurs, et surtout que la biodiversité participe à l'adaptation au changement climatique. La législation environnementale existante doit continuer à s'appliquer pleinement et dans tous les secteurs, notamment les directives cadres européennes « Habitats faune flore », « Oiseaux », et des outils tels que les sites « Natura 2000 ». Les évaluations environnementales projet par projet constituent des garde-fous importants. Ce sont des estimations dont la valeur est stratégique, et elles ne doivent pas être perçues comme des freins au développement des ENR. La préservation des sites présentant des enjeux de biodiversité doit perdurer. Nous sommes profondément préoccupés par la proposition européenne révisée qui pose le principe selon lequel les énergies renouvelables répondront de manière systématique à une raison impérative d'intérêt public majeur s'il n'est pas accompagné de considérations concernant l'intérêt public de la préservation de la biodiversité. Cet automatisme, combiné à l'exemption générale pour les projets d'énergies renouvelables des évaluations des incidences sur l'environnement (EIE) dans les zones délimitées comme étant préférentielles, risque de saper les acquis stratégiques de l'UE en matière de sauvegarde de la biodiversité et de faciliter la déréglementation. L'accélération du déploiement des EnR ne doit pas se faire au prix d'une remise en cause de l'acquis environnemental existant, au risque de perdre le soutien du public, générer l'incompréhension dans une opposition inutile entre transition énergétique et protection de la biodiversité. Les signataires s'inquiètent des tentatives en Europe d'affaiblir directives et outils en faveur de la biodiversité. Ils s'inquiètent à raison des conséquences d'une stratégie qui ne tient que marginalement compte des défis que pose la sauvegarde de la biodiversité. Les signataires voient aussi dans la philosophie du texte de la Commission une vision réductrice qui ne parvient pas à intégrer l'importance stratégique de la biodiversité. Les choses ne sont pas gravées dans le marbre, le projet européen doit encore passer par plusieurs étapes politiques et peut encore être amendé. Les signataires veulent être rassurés et aussi assurés que l'État français, au travers des personnalités qui prendront en charge les politiques énergétiques et écologiques dans les prochaines semaines, analysera finement la stratégie de l'Europe et, si nécessaire, la modifiera au bénéfice de la protection, de la sauvegarde et de l'avenir de la biodiversité, donc de l'Europe. L'annonce de la création au sein du gouvernement français d'un ministère chargé de l'Énergie, alors que le ministère de la Transition écologique était précédemment en charge des dossiers de la Transition énergétique et de l'Énergie, risque d'aller à contre-courant du besoin impératif de traiter les enjeux climat et biodiversité au même niveau de priorité et de dégager des solutions au défi climatique qui ne nuisent pas à la biodiversité. Face à ce nouveau ministère et au puissant ministère de l'Agriculture, ne faut-il pas un ministère chargé de l'Écologie où la protection et la valorisation de la biodiversité seraient un enjeu central, comme poids politique et comme levier d'action tant au niveau national qu'européen ? Le réchauffement climatique et l'effondrement de la biodiversité sont deux crises planétaires interdépendantes qu'il est impératif de traiter simultanément. On ne réussira pas la transition énergétique en Europe en négligeant l'importance stratégique de la biodiversité, et notamment du potentiel écologique considérable des espaces encore peu anthropisés." _______________________________ Pour en savoir plus : La Commission européenne a présenté le plan REPowerEU, qui constitue sa réponse aux difficultés et aux perturbations du marché mondial de l'énergie provoquées par l'invasion russe de l'Ukraine. Avec ce plan, l'UE vise une indépendance totale vis-à-vis des combustibles fossiles russe
Une série d’études menée à l’échelle du continent européen, publiée en septembre 2020 dans Philosophical Transactions B, montre comment les milieux naturels et cultivés réagissent aux sécheresses. Les résultats révèlent qu’en 2018 les puits de carbone en Europe ont baissé de près de 20 %, et le rendement des cultures de 40 % au Nord et à l’Est de l’Europe. Le Cirad va développer ces approches dans d’autres régions du monde, notamment en Afrique et Amérique du Sud, pour préciser les impacts des conditions climatiques extrêmes sur les productions et la sécurité alimentaire. L’objectif est de pouvoir mieux anticiper les effets du changement climatique en agriculture pour s’y adapter. Communiqué de presse - CIRAD, 21/09/2020 [Image] European yield anomalies in 2018 for the nine considered crops. Yield anomalies are expressed as the normalized percentile of the yield time series, and calculated as the difference between observed yields and expected yields estimated with loess regression. A percentile of 50% means that the observed yield corresponds to its expected value; a percentile of 10% (resp. 90%) means that these levels of low (resp. high) yields are observed, on average, once every 10 years. (Online version in colour.)
À quand une vraie mobilisation pour éteindre la perte dramatique de biodiversité ? Si Notre-Dame peut être reconstruite et renaître, les espèces éteintes le seront malheureusement à jamais. Par Franck Courchamp, 18.04.2019 "... Je parle de ces 75 % d’insectes volants disparus des aires protégées d’Europe en moins de 30 ans ; et du tiers des oiseaux disparus en France dans le même temps. Je parle de ces deux tiers des populations terrestres et de la moitié des populations marines disparus en moins de 40 ans. Je parle des centaines d’espèces rayées de la surface de la planète chaque année, depuis un siècle au moins. À jamais. Notre patrimoine naturel en danger La crise actuelle de la biodiversité, cette sixième « extinction de masse » des espèces vivantes dont on parle tant, ne semble pourtant pas toucher nos contemporains autant que le drame de Notre-Dame. Celle du changement climatique à peine plus. Pourquoi ? Pourquoi des milliardaires donnent-ils si rapidement des centaines de millions pour reconstruire un monument, et pas pour sauver les derniers rhinocéros noirs ? Pourquoi le Président lance-t-il immédiatement une souscription nationale, quand l’une des causes nationales de la France, pays doté d’une biodiversité parmi les plus riches au monde, devrait plutôt être de protéger les espèces sur ses sols ? Pourquoi la télévision nationale fait-elle immédiatement appel aux dons des Français, mais oublie si souvent d’informer sur les problèmes – et les solutions ! – qui concernent l’environnement ? Pourquoi les catholiques, sans doute profondément touchés, semblent-ils accorder plus d’importance à préserver la création de l’homme que celle de Dieu ? Pourquoi les Français, si fiers de leur intellect, de leur culture et de leur amour des belles choses, ne font-ils pas leur priorité des causes environnementales ? Notre-Dame constitue un patrimoine historique, spirituel et culturel vieux de 850 ans ; chaque espèce sur Terre représente un patrimoine vivant de 3 milliards et demi d’années d’évolution. Notre-Dame peut être reconstruite et renaître ; les espèces éteintes le seront à jamais. Nous dépendons de la biodiversité pour notre alimentation, pour nos matières premières, nos médicaments, notre climat, la fertilisation de nos champs et la pollinisation de nos cultures ; aussi pour notre plaisir, notre culture et notre spiritualité. Nous nous proclamons « l’espèce sage » (homo sapiens), l’espèce intelligente. Mais où est donc notre sagesse quand nous échouons à protéger notre plus grande richesse – et ce alors même que nous avons visiblement les moyens pour réagir vite et massivement ?" (...) → Pour une nouvelle approche de l’idée de « nature », 25.11.2015 https://theconversation.com/pour-une-nouvelle-approche-de-lidee-de-nature-49821 → L’odeur de la nature : une composante de la biodiversité, 09.04.2019 https://theconversation.com/lodeur-de-la-nature-une-composante-de-la-biodiversite-114492 → Changement climatique et crise de la biodiversité : la dangereuse alliance, 24.10.2017 https://theconversation.com/changement-climatique-et-crise-de-la-biodiversite-la-dangereuse-alliance-83825
WASHINGTON (AFP) - La hausse des températures sur la Terre s'accélère et "il est nécessaire de doubler, voire tripler les efforts" pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, ont alerté jeudi sept éminents climatologues.
Ainsi la température moyenne sur la planète pourrait grimper de deux degrés Celsius par rapport à l'ère pré-industrielle dès 2050.
L'objectif actuel des dirigeants mondiaux est de ne pas aller au-delà de cette limite d'ici la fin du siècle pour éviter les pires effets du changement climatique, comme une forte montée du niveau des océans et une plus grande fréquence des événements météorologiques extrêmes.
Ces scientifiques tirent la sonnette d'alarme dans un communiqué de sept pages qui résume une nouvelle analyse détaillée intitulée: "La vérité sur le changement climatique". → The Truth About Climate Change https://drive.google.com/drive/folders/0B7HRGKIJWol-OEZfNDFjRHUwM2c
Via DocBiodiv
|
Il n’y a pas d’impasse climatique. Mais l’idée qu’elle existerait produit des effets qui empêchent toute politique décisive en faveur de la transition. Pour Pierre Charbonnier, il faut comprendre comment naviguer dans le triangle politique de l’anthropocène, si l'on entend mobiliser largement pour sortir de l'aporie actuelle. Pierre Charbonnier 31 octobre 2023 Image : Konstantin Yuon, New Planet, 1921 ------- NDÉ Résumé "Ce texte mérite d'être lu et partagé à toute la sphère écolo. Vu qu'il est assez long, j'en ai fait un #thread pour le rendre plus accessible
CHRONIQUE. La création de sanctuaires naturels ne suffit pas à protéger la faune et la flore de toutes les menaces, avertit Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique. « La certitude de pouvoir protéger le monde d’une main est comprise comme un blanc-seing accordé à l’autre pour continuer à le détruire » Publié aujourd’hui à 22h05 (abonnés) "Comme la plupart des idées très séduisantes, celle-ci comporte sa part de danger. Au printemps 2021, à la 15e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique, la France portera un beau projet : placer sous protection 30 % des espaces terrestres et marins. Le principe consiste, comme le détaille une étude publiée début septembre dans la revue Science Advances, à tisser un « filet de sécurité mondial » en ciblant les zones à protéger en fonction de la biodiversité qu’elles abritent et/ou de leur capacité à rendre certains services, en particulier celui de capter et de stocker du dioxyde de carbone (CO2), premier fauteur de réchauffement. Il n’y a là, bien sûr, rien de dangereux, bien au contraire. Et pourtant le danger est réel. Il est lié, non au projet lui-même, mais à la manière dont il peut être interprété par la société, par les responsables politiques et les capitaines d’industrie. De bonne foi ou non, ce genre d’initiative peut être perçu comme une sorte de mécanisme compensatoire : une part importante de la planète pouvant être protégée de nos activités, il serait inutile de transformer nos modes de production et de consommation. La certitude de pouvoir protéger le monde d’une main est facilement comprise comme un blanc-seing accordé à l’autre pour continuer à le détruire." (...) [Image] The Global Safety Net made more visible in a close-up of five biogeographic realms. Shown here are Neotropic (A), Nearctic (B), Afrotropic (C), and Palearctic and Indo-Malayan (D) (adjacent realms partly included). Existing protected areas are expanded to account for additional lands requiring increased conservation attention (target 1), augmented by additional CSAs (target 2), and connected by potential wildlife and climate corridors (target 3). Numbers in parentheses show the percentage of total land area of Earth contributed by each set of layers.
"Si le déclin se poursuit à ce rythme, nombre de ces espèces pourraient s'éteindre pour toujours d'ici quelques décennies", estime l'auteur principal de l'étude. Le nombre de bourdons a fortement baissé en Europe et en Amérique du Nord à cause du changement climatique Article rédigé par franceinfo avec AFP France Télévisions
Une étude menée par le WWF analyse la projection des changements climatiques dans les aires de répartition de plantes et d’animaux de 35 écorégions. WWF, 14.03.2018 "Le changement climatique provoqué par l’Homme est une réalité. Dans l’ensemble des régions du monde, nous observons que les risques, qui n’étaient hier que théoriques, deviennent la nouvelle réalité des temps présents. L’objet de cette étude est d’examiner l’exposition des 35 écorégions prioritaires du WWF, et des cinq groupes d’espèces qu’elles abritent actuellement, au dérèglement climatique en fonction de trois scénarios de hausse de la température moyenne mondiale." Par exemple : "Les pins de Corée sont d’une grande longévité, mais le stress environnemental peut conduire à une moins importante formation de cônes augmentant le risque de perte lors de perturbations (par exemple : feux, insectes)." ___________________________________________________________________ D'autres articles : • Face au « choc climatique », la biodiversité menacée d’extinctions massives, 14.03.2018 http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2018/03/14/face-au-choc-climatique-la-biodiversite-menacee-d-extinctions-massives_5270456_1652692.html Si le réchauffement se poursuit jusqu’à + 4,5 °C, la moitié des espèces des régions les plus riches en faune et en flore risqueront de disparaître d’ici à 2080. • Climat : la moitié des espèces des régions les plus riches en biodiversité menacées - Libération, 14.03.2018 http://www.liberation.fr/france/2018/03/14/climat-la-moitie-des-especes-des-regions-les-plus-riches-en-biodiversite-menacees_1635893 • Changement climatique: ces animaux menacés de disparition d'ici 2080, 14.03.2018 http://www.bfmtv.com/actualite/changement-climatique-ces-animaux-menaces-de-disparition-d-ici-2080-1395290.html • Climat : la moitié des espèces des zones à haute biodiversité menacées d'extinction, si la température augmente de 4,5°C, 14.03.2018 https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-ma-planete/climat-la-moitie-des-especes-des-zones-a-haute-biodiversite-menacees-d-extinction-si-la-temperature-augmente-de-4-5c_2632160.html
Planter des arbres n’est peut-être pas la meilleure des idées pour lutter contre le réchauffement climatique. Voici la conclusion d’une étude menée par une équipe internationale et qui démontre que sur 250 ans, les politiques de reboisement en Europe n’ont pas diminué le réchauffement climatique. Au contraire les forêts auraient réchauffé l'atmosphère de 0,12°C. Pour en parler nous recevons Aude Valade, chercheur à l’Institut Pierre-Simon Laplace et co-auteure de ces travaux inédits parus la semaine dernière dans la revue Science.
À la une de la science. La Tête au carré, par Mathieu Vidard. France Inter, 15.02.2016
[Image] "Europe’s forest management did not mitigate climate warming https://t.co/W5uHjRTomH #anthropocene #landchange https://t.co/Q5QCFMr2pT" via Erle Ellis sur Twitter, 04.02.2016 https://twitter.com/erleellis/status/695354870728040448 [L'étude] Europe’s forest management did not mitigate climate warming | Science, 05.02.2016 http://science.sciencemag.org/content/351/6273/597
Via Bernadette Cassel
|