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Rescooped by Bernadette Cassel from Insect Archive
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L'abeille, la fleur et le champ électrique

L'abeille, la fleur et le champ électrique | EntomoNews | Scoop.it

The bee, the flower, and the electric field: electric ecology and aerial electroreception

Dominic Clarke, Erica Morley & Daniel Robert
Published: 24 June 2017
Journal of Comparative Physiology

 

[Image] Electromechanical reception in bumblebees and electrical ecology of pollination. a Interactions between bee, flower, and atmospheric electric field cannot be separated, as each of them influence the other.

 

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NDÉ

Traduction

 

Les abeilles et les plantes à fleurs ont une histoire de co-évolution remarquable et de longue date. Les fleurs et les abeilles ont développé des caractéristiques qui permettent la pollinisation, un processus aussi crucial pour les plantes que pour les insectes pollinisateurs. Du point de vue écologique sensoriel, les interactions abeille-fleur reposent sur des sens tels que la vision, l'olfaction, la détection de l'humidité et le toucher.

 

Récemment, une autre modalité sensorielle a été découverte : la détection du champ électrostatique faible qui se forme entre une fleur et une abeille.

 

Dans cet article, nous présentons notre compréhension actuelle de la manière dont ces interactions électriques se produisent et de leur contribution à la pollinisation et à l'électroréception. Des modèles à éléments finis et des preuves expérimentales fournissent de nouvelles perspectives sur l'organisation de ces interactions et sur la façon dont elles peuvent être étudiées davantage. En nous concentrant sur le transfert du pollen, nous analysons les caractéristiques saillantes des trois éléments qui permettent les interactions électrostatiques, à savoir le champ électrique atmosphérique, la capacité des abeilles à accumuler une charge positive et la propension des plantes à être relativement chargées négativement.

 

Cet article vise également à mettre en évidence les domaines nécessitant des investigations supplémentaires, où davantage de recherches sont nécessaires pour mieux comprendre les mécanismes des interactions électrostatiques et de l'électroréception aérienne.

 

 
Introduction
 

Les animaux pollinisateurs détectent et choisissent les fleurs en fonction de leur couleur, de leur forme, de leurs motifs, de leurs odeurs volatiles (Raguso 2008) et, dans certains cas, de leur température (Rands et Whitney 2008) et de signaux tactiles (Kevan et Lane 1985). Certaines plantes peuvent signaler à leurs pollinisateurs leur humidité atmosphérique corollaire (von Arx et al. 2012) et même utiliser l'acoustique, comme le font certains chauves-souris qui utilisent les échos floraux pour localiser les ressources en nectar (Simon et al. 2011).

 

La diversité des pollinisateurs et la variété des techniques de pollinisation sont vastes (pour une revue complète, voir Willmer 2011). Bien que les abeilles effectuent au total un nombre moins grand de visites aux fleurs que d'autres pollinisateurs, elles sont responsables d'environ la moitié de la pollinisation des cultures (Rader et al. 2016). La relation entre les abeilles et les fleurs constitue un exemple complexe d'adaptation coévolutive, où les intérêts des deux parties sont servis. Les fleurs utilisent les abeilles comme véhicules pour améliorer le transport du pollen et la fécondation, tandis que les abeilles bénéficient grandement du pollen et du nectar en tant que sources de nourriture (pour une revue récente, voir Nicholls et Hempel de Ibarra 2017). Cette relation coévolutive s'avère riche et complexe. Elle implique une coopération entre les plantes et leurs vecteurs animaux, au bénéfice de chacun, mais implique également une compétition et un compromis adaptatif. Par exemple, la récompense en nectar est coûteuse à produire pour la plante. Chez l'asclepiade, jusqu'à 37 % de l'énergie photosynthétique quotidienne est dépensée pour produire une récompense en nectar pour les pollinisateurs (Southwick 1984), une énergie qui n'est plus disponible pour la plante. Cependant, une récompense plus énergétique est susceptible d'attirer plus de pollinisateurs, ce qui entraîne un compromis. La littérature sur le sujet est très riche et diversifiée, explorant les complexités des interactions plantes-pollinisateurs et les stratégies et adaptations diverses pour la reproduction des plantes et l'approvisionnement en insectes (Chittka et Thomson 2001).

 

Ici, nous présentons un aspect des interactions plantes-pollinisateurs qui a été sous-estimé jusqu'à présent : la présence de forces électrostatiques entre les abeilles et les fleurs. Nous décrivons comment et pourquoi ces champs électriques existent, le mécanisme par lequel les abeilles détectent de faibles forces électrostatiques aériennes et la fonction de ces forces dans le transfert du pollen (Fig. 1a).

 

via ChatGPT

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Les insectes contribuent à l'électricité atmosphérique

Les insectes contribuent à l'électricité atmosphérique | EntomoNews | Scoop.it

En mesurant les champs électriques près des abeilles en essaim, les chercheurs ont découvert que les insectes peuvent produire autant de charge électrique atmosphérique qu’un nuage d’orage. Ce type d’électricité aide à façonner les événements météorologiques, aide les insectes à trouver de la nourriture et soulève les araignées dans les airs pour migrer sur de grandes distances. La recherche, parue le 24 octobre dans la revue iScience démontre que les êtres vivants peuvent avoir un impact sur l’électricité atmosphérique.

Crumpe, 24.10.2022

Matériel fourni par Presse cellulaire.

Remarque : Le contenu peut être modifié pour le style et la longueur.

 

“Nous avons toujours regardé comment la physique influençait la biologie, mais à un moment donné, nous avons réalisé que la biologie pouvait aussi influencer la physique”, explique le premier auteur Ellard Hunting, biologiste à l’Université de Bristol. “Nous nous intéressons à la façon dont différents organismes utilisent les champs électriques statiques qui sont pratiquement partout dans l’environnement.”

 

Comme la plupart des êtres vivants, les abeilles portent une charge électrique innée. Ayant découvert que les essaims de ruches d’abeilles modifient l’électricité atmosphérique de 100 à 1 000 volts par mètre, augmentant la force du champ électrique normalement ressentie au niveau du sol, l’équipe a développé un modèle qui peut prédire l’influence d’autres espèces d’insectes.

 

“La façon dont les essaims d’insectes influencent l’électricité atmosphérique dépend de leur densité et de leur taille”, explique le co-auteur Liam O’Reilly, biologiste à l’Université de Bristol. “Nous avons également calculé l’influence des criquets pèlerins sur l’électricité atmosphérique, alors que les criquets pullulent à l’échelle biblique, mesurant 460 miles carrés avec 80 millions de criquets dans moins d’un mile carré; leur influence est probablement beaucoup plus grande que celle des abeilles.”

“Nous n’avons découvert que récemment que la biologie et les champs électriques statiques sont intimement liés et qu’il existe de nombreux liens insoupçonnés qui peuvent exister à différentes échelles spatiales, allant des microbes dans le sol et des interactions plantes-pollinisateurs aux essaims d’insectes et peut-être au circuit électrique global, ” dit Ellard.

 

“L’interdisciplinarité est précieuse ici – la charge électrique peut sembler ne vivre que dans la physique, mais il est important de savoir à quel point le monde naturel est conscient de l’électricité dans l’atmosphère”, déclare le co-auteur Giles Harrison, un physicien de l’atmosphère du Université de Reading."

 

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NDÉ

L'étude :

 
 
 [Image] Graphical abstract
 
Dans la presse anglophone :
 
→ Honeybee swarms generate more electricity per metre than a storm cloud | New Scientist, 24.10.2022 https://www.newscientist.com/article/2343843-honeybee-swarms-generate-more-electricity-per-metre-than-a-storm-cloud/
 
Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire aussi :

 

  • Shocking News – la vérité sur l'électroperception - les insectes peuvent "sentir" les champs électriques - De simonleather.wordpress.com - 9 mai 2021, 20:31

 

 

blasco Louis's comment, October 25, 2022 1:21 PM
Très intéressant . Merci
blasco Louis's curator insight, October 25, 2022 1:25 PM

Passionnant !

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Être connecté peut nuire gravement à la santé, la preuve par la réaction des abeilles aux ondes des téléphones portables

Être connecté peut nuire gravement à la santé, la preuve par la réaction des abeilles aux ondes des téléphones portables | EntomoNews | Scoop.it
Un biologiste installe un micro sur une ruche et enregistre les réactions des abeilles aux ondes radio des téléphones portables (...)

 

 

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POUR EN SAVOIR PLUS :

→  La téléphonie mobile perturbe le comportement des abeilles -

Daniel Favre 2011. Cet article scientifique est publié avec "open access" chez Springerlink.com, DOI: 10.1007/s13592-011-0016-x
http://www.alerte.ch/fr/information/etudes/76-la-telephonie-mobile-perturbe-le-comportement-des-abeilles.html

 

"...  Cette étude peut grandement contribuer à élucider les causes des mystérieuses disparitions des colonies d'abeilles dans le monde. En effet, mis à part les varroas (acariens), les virus, les bactéries (qui sont des causes biologiques), ou encore les pesticides (reflétant les causes anthropiques), il reste que plus de la moitié des causes de disparition d'abeilles dans l'hémisphère nord ne sont pas élucidées à ce jour. En effet, il a été observé que dans plus de 60% des cas, les abeilles quittent la ruche durant l'hiver, à un moment où elles n'ont aucune chance de survivre dans la nature"

 

 

 → Les abeilles détestent le Nouvel-An - Article de Michel Perret paru dans Le Matin du lundi 14 novembre 2011
http://www.alerte.ch/fr/information/etudes/94-les-abeilles-detestent-le-nouvel-an.html

 

"... Les abeilles détestent le Nouvel-An ! Le biologiste et apiculteur Daniel Favre en est persuadé et l'a prouvé à son échelle. Echanges de voeux oblige, une tempête électromagnétique de 130 millions de SMS et d'innombrables appels téléphoniques s'abat en effet sur les ruches au passage à la nouvelle année.

 

«Résultat ? Les abeilles sont toutes perturbées et produisent à cette période-là un bruit anormalement élevé alors qu'avant et après le Nouvel-An elles sont calmes. Mes expériences confortent donc l'hypothèse que les ondes de téléphonie mobile ne leur réussissent vraiment pas.»

 

En mai dernier, une étude de Daniel Favre publiée dans la revue de référence Apidologie («Le Matin» du 7 mai) avait montré que les abeilles sont perturbées par des mobiles fonctionnant à proximité de leur ruche. Et ce au point d'émettre le signal d'essaimage parfois au mauvais moment et donc de les faire potentiellement aller butiner dans la nature à une période où la météo et le manque de fleurs peuvent leur être fatals."

 


Bernadette Cassel's insight:
 
La pollution électromagnétique | Insect Archive | Scoop.it - From documents.epfl.ch - January 10, 11:34 AM
 
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On a trouvé comment les bourdons captaient le champ électrique des fleurs / Bumblebee’s electric field sensor identified

On a trouvé comment les bourdons captaient le champ électrique des fleurs / Bumblebee’s electric field sensor identified | EntomoNews | Scoop.it
Bumblebees use the fine hairs covering their bodies to detect electrical fields produced by the flowers they feed on and pollinate, according to a new study by researchers at the University of Bristol. The findings, just published in Proceedings of the National Academy of Sciences, may help to solve the mystery of how insects and other terrestrial creatures detect and respond to electric fields.

 

 

Significance

Electroreception in terrestrial animals is poorly understood. In bumblebees, the mechanical response of filiform hairs in the presence of electric fields provides key evidence for electrosensitivity to ecologically relevant electric fields. Mechanosensory hairs in arthropods have been shown to function as fluid flow or sound particle velocity receivers. The present work provides direct evidence for additional, nonexclusive functionality involving electrical Coulomb-force coupling between distant charged objects and mechanosensory hairs. Thus, the sensory mechanism is proposed to rely on electromechanical coupling, whereby many light thin hairs serve the detection of the electrical field surrounding a bumblebee approaching a flower. This finding prompts the possibility that other terrestrial animals use such sensory hairs to detect and respond to electric fields.

Abstract

Bumblebees (Bombus terrestris) use information from surrounding electric fields to make foraging decisions. Electroreception in air, a nonconductive medium, is a recently discovered sensory capacity of insects, yet the sensory mechanisms remain elusive. Here, we investigate two putative electric field sensors: antennae and mechanosensory hairs. Examining their mechanical and neural response, we show that electric fields cause deflections in both antennae and hairs. Hairs respond with a greater median velocity, displacement, and angular displacement than antennae. Extracellular recordings from the antennae do not show any electrophysiological correlates to these mechanical deflections. In contrast, hair deflections in response to an electric field elicited neural activity. Mechanical deflections of both hairs and antennae increase with the electric charge carried by the bumblebee. From this evidence, we conclude that sensory hairs are a site of electroreception in the bumblebee.

 

 

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C'est grâce aux poils mécanosensoriels qui recouvrent leur corps que les bourdons détectent les petits champs électriques émis par les fleurs

                                 

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SUR ENTOMONEWS - From www.atlantico.fr - February 22, 2013 9:02 PM :


→ Les bourdons et les fleurs communiquent grâce au courant électrique

                 

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Pour butiner, les bourdons captent les signaux électriques des fleurs

Pour butiner, les bourdons captent les signaux électriques des fleurs | EntomoNews | Scoop.it

 

Les bourdons terrestres, insectes pollinisateurs apparentés aux abeilles, sont capables de détecter les signaux électriques émis par les fleurs, révèle une étude réalisée par l’équipe du professeur Daniel Robert, à l’université de Bristol (Royaume-Uni).

 

[...]

 

[Detection and Learning of Floral Electric Fields by Bumblebees http://www.sciencemag.org/content/340/6128/66.full]

Bernadette Cassel's insight:

 

SUR ENTOMONEWS:

 

→ Les abeilles et les fleurs communiquent grâce au "courant électrique" http://sco.lt/7EpwkT

 

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L'ajout d'engrais aux fleurs les rend répulsives pour les bourdons et autres abeilles de passage

L'ajout d'engrais aux fleurs les rend répulsives pour les bourdons et autres abeilles de passage | EntomoNews | Scoop.it
Un certain nombre d'études ont déjà montré que les produits chimiques de synthèse peuvent nuire aux bourdons et à la famille des apidés, à laquelle appartient aussi l’abeille, qui jouent un rôle essentiel dans la pollinisation des plantes. De nouvelles recherches indiquent maintenant que les engrais peuvent perturber la capacité des bourdons à identifier les fleurs, réduisant ainsi la probabilité que les insectes se posent sur elles.

 

Guru Med | 11 Nov 2022

 

"Il n’est pas surprenant que ces insectes soient capables de différencier les fleurs des autres objets en se basant principalement sur des facteurs tels que la couleur et l’odeur. Toutefois, l’intensité spécifique des champs électriques produits par les plantes (que les bourdons et abeilles peuvent détecter) joue également un rôle important."

(...)

 

 

[Image] Artist’s impression of bumblebee interacting with flower - Nubia Hunting / Université de Bristol

 

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NDÉ

Contexte

 

 

Introduction

Flowers produce a diverse range of cues and attractants to pollinators that collectively promote localization and pollination. These cues encompass morphological and physiological adaptations that are relevant over different spatial scales. On a large scale, pollinators use color, sun, and magnetic fields to navigate the landscape.

 

Bees Have Magnetic Remanence | Science, 15.09.1978
https://www.science.org/doi/abs/10.1126/science.201.4360.1026

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

(5 scoops)

 

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Shocking News – la vérité sur l'électroperception - les insectes peuvent "sentir" les champs électriques

Shocking News – la vérité sur l'électroperception - les insectes peuvent "sentir" les champs électriques | EntomoNews | Scoop.it

"Static electric fields are common throughout the environment and this has been known for some time (e.g Lund (1929) and back in 1918, the great Jean-Henri Fabre, writing about the dung beetle, Geotrupes stated “They seem to be influenced above all by the electric tension of the atmosphere."

 

Shocking News – the truth about electroperception – insects can ‘feel’ electric fields | Don't Forget the Roundabouts

March 3, 2020 · 9:05 am

 

 

Traduction du début de l'article :

 

Les champs électrostatiques sont courants dans l'environnement, ce qui est connu depuis un certain temps (par exemple, Lund (1929) et, en 1918, le grand Jean-Henri Fabre, écrivant sur le bousier Geotrupes, déclarait : "Ils semblent être influencés avant tout par la tension électrique de l'atmosphère. Par les soirées chaudes et étouffantes, lorsqu'un orage se prépare, je les vois se déplacer encore plus que d'habitude. Le lendemain est toujours marqué par de violents coups de tonnerre".

 

Dans ces conditions, il est surprenant qu'il ait fallu attendre les années 1960 pour que les entomologistes commencent à s'intéresser réellement à l'électroperception, lorsqu'un entomologiste canadien décida d'approfondir le phénomène, mais en utilisant des mouches (Edwards, 1960). Il a constaté que si Drosophila melanogaster et Calliphora vicina étaient exposées à un champ électrique, mais pas en contact avec celui-ci, elles cessaient de se déplacer. Calliphora vicina avait besoin d'une tension plus forte pour provoquer une réponse que D. melanogaster, ce qui pourrait peut-être être lié à leurs tailles relatives. Il semblait que leur mouvement était réduit lorsque la charge électrique était appliquée et modifiée, mais pas si le champ était constant.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

References

 

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Edwards, D.K. (1961) Influence of electrical field on pupation and oviposition in Nepytia phantasmaria Stykr. (Lepidoptera: Geometridae). Nature, 191, 976.

Fabre, J.H. (1918) The Sacred Beetle and Others. Dodd Mead & Co., New York.

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Lambinet V, Hayden ME, Reigl K, Gomis S, Gries G. (2017b) Linking magnetite in the abdomen of honey bees to a magnetoreceptive function. Proceedings of the Royal Society, B., 284, 20162873.

Lazáro, A., Chroni, A., Tscheulin, T., Devalez, J., Matsoukas, C. & Petanidou, T. (2016) Electromagnetic radiation of mobile telecommunication antennas affects the abundance and composition of wild pollinators.  Journal of Insect Conservation, 20, 315-324.

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Les poils des bourdons les aident à déterminer par l’électricité le statut d’une fleur - GuruMeditation

Les poils des bourdons les aident à déterminer par l’électricité le statut d’une fleur - GuruMeditation | EntomoNews | Scoop.it

"Les fleurs et les bourdons (comme les abeilles) communiquent via un code électrique. Les scientifiques indiquent que les petits poils sur le corps de ces pollinisateurs sont sensibles aux champs électriques, y compris ceux émis par les fleurs pleines de nectar."

(...)

 

L’étude publiée dans The Proceedings of the National Academy of Sciences : Mechanosensory hairs in bumblebees (Bombus terrestris) detect weak electric fields.

 

[Image] Mechanosensory hairs covering the bumblebee’s body move in response to an applied electric field. From Sutton, et al. (2016). via Bumblebee’s electric field sensor identified | The Guardian https://www.theguardian.com/science/neurophilosophy/2016/may/31/bumblebees-electric-field-sensor-identified

                                      

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SUR ENTOMONEWS - From www.theguardian.com - May 31, 6:36 PM :

→ On a trouvé comment les bourdons captaient le champ électrique des fleurs / Bumblebee’s electric field sensor identified

                            

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Chez les abeilles, les antennes captent les champs électriques

Chez les abeilles, les antennes captent les champs électriques | EntomoNews | Scoop.it

Les abeilles perçoivent les champs électriques. L’information n’est pas nouvelle mais on vient seulement de comprendre... Tout reposerait sur la répulsion qu’ont les antennes pour les charges électriques positives. Et si insectes s'en servaient pour communiquer entre eux ? Un décryptage s’impose.


(...)

 

Des antennes électrosensibles chez les abeilles

 

Trois expériences ont été menées dans une salle dépourvue de perturbations électromagnétiques extérieures. Les champs émis par des abeilles chargées (tension de 0 à 450 volts) ont des composants de basses et de hautes fréquences. Pour commencer, ils ont été reproduits sur une baguette qui a ensuite été approchée de butineuses. Dans tous les cas, leurs antennes se sont mises à fléchir passivement à l’arrivée de l’objet. Dans la deuxième expérience, les chercheurs ont conditionné les abeilles pour qu’elles réagissent à un champ électrique précis, dont l’émission signalait la présence d’une récompense sucrée. Le test a été couronné de succès, ce qui signifie que ces insectes perçoivent les champs émis avec précision.

 

Enfin, des antennes ont été extraites de plusieurs spécimens, avec tous les organes attenants, puis exposées à la baguette chargée. Cette dernière les a de nouveau fait fléchir, provoquant la mise en mouvement des cellules sensorielles ciliées (ou mécanorécepteurs), d’après des mesures réalisées avec un vibromètre laser. Ces cellules sont observables dans l’organe de Johnson, qui se situe lui-même à la base des appendices. Des électrodes placées sur les axones partant de cet organe ont bien enregistré l’émission d’influx nerveux en présence d'un champ électrique. Leurs intensités respectives sont même liées. Ce mécanisme a été présenté dans les Proceedings of the Royal Society B.

 

Selon les auteurs, les abeilles pourraient l’exploiter pour dialoguer par champs électriques interposés. Ce nouveau mode de communication expliquerait comment elles se transmettent des informations dans l’obscurité, notamment lorsqu’elles réalisent leur danse indiquant la position d’une source de nourriture. Il reste maintenant à le prouver...

 

 

Abstract

Honeybees, like other insects, accumulate electric charge in flight, and when their body parts are moved or rubbed together. We report that bees emit constant and modulated electric fields when flying, landing, walking and during the waggle dance. The electric fields emitted by dancing bees consist of low- and high-frequency components. Both components induce passive antennal movements in stationary bees according to Coulomb's law. Bees learn both the constant and the modulated electric field components in the context of appetitive proboscis extension response conditioning. Using this paradigm, we identify mechanoreceptors in both joints of the antennae as sensors. Other mechanoreceptors on the bee body are potentially involved but are less sensitive. Using laser vibrometry, we show that the electrically charged flagellum is moved by constant and modulated electric fields and more strongly so if sound and electric fields interact. Recordings from axons of the Johnston organ document its sensitivity to electric field stimuli. Our analyses identify electric fields emanating from the surface charge of bees as stimuli for mechanoreceptors, and as biologically relevant stimuli, which may play a role in social communication.

 


Via Bee Api?
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From www.atlantico.fr - February 22, 2013 9:02 PM :

Les abeilles et les fleurs communiquent grâce au courant électrique


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Les bourdons et les fleurs communiquent grâce au "courant électrique"

Les bourdons et les fleurs communiquent grâce au "courant électrique" | EntomoNews | Scoop.it

 

Les fleurs émettent un faible champ électrique qui signale aux insectes pollinisateurs la présence de nectar dans leur corolle. C'est ce que dévoile une nouvelle étude publiée dans la revue Science Express] et menée par les scientifiques de l'École de sciences biologiques de l'Université de Bristol.

 

"Quand un bourdon s'approche d'une fleur, on voit les grains de pollen sauter sur lui avant qu'il se pose. C'est étonnant", rapporte Daniel Robert, de l'université de Bristol. Le chercheur est arrivé à déterminer que ce phénomène était dû aux différences de potentiel électrique entre la plante et l'insecte.

 

[L'étude] Detection and Learning of Floral Electric Fields by Bumblebees http://www.sciencemag.org/content/340/6128/66.full


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À LIRE AUSSI :


Les bourdons utilisent les champs électriques des fleurs - SVT A L'AFFICHE – LeWebPédagogique


Samedi-sciences (84) : pour butiner, les bourdons captent les signaux électriques des fleurs - Blogs Médiapart - Carnets de labo

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SUR INSECT ARCHIVE

 

→ Bees Can Sense the Electric Fields of Flowers

 

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