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Une bactérie visible à l’œil nu !

Une bactérie visible à l’œil nu ! | EntomoNews | Scoop.it
Elle ressemble à un cil et présente des caractéristiques hors norme : la méga-bactérie surnommée Thiomargarita magnifica repousse les limites du monde microscopique.

 

Le Muséum

12 juillet 2022

 

----------

NDÉ

L'étude

 

 

Traduction :

 

Les cellules de la plupart des espèces bactériennes mesurent environ 2 micromètres de long, certains des plus grands spécimens atteignant 750 micromètres. En utilisant la microscopie à fluorescence, à rayons X et électronique en conjonction avec le séquençage du génome, nous avons caractérisé Candidatus (Ca.) Thiomargarita magnifica, une bactérie dont la longueur moyenne des cellules est supérieure à 9000 micromètres et qui est visible à l'œil nu. La croissance de ces cellules dépasse de plusieurs ordres de grandeur les limites théoriques de la taille des cellules bactériennes, présente une polyploïdie sans précédent de plus d'un demi-million de copies d'un très grand génome, et subit un cycle de vie dimorphe avec une ségrégation asymétrique des chromosomes dans les cellules filles. Ces caractéristiques, ainsi que la compartimentation du matériel génomique et des ribosomes dans des organelles actives sur le plan de la traduction et liées par des membranes bioénergétiques, indiquent un gain de complexité dans la lignée de Thiomargarita et remettent en question les concepts traditionnels des cellules bactériennes.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Science via Twitter / D'autres images via Scoop.it

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Lyme. Pour survivre et infecter son hôte, la Borrelia mute de multiples façons afin d’échapper à la vigilance du système immunitaire

Lyme. Pour survivre et infecter son hôte, la Borrelia mute de multiples façons afin d’échapper à la vigilance du système immunitaire | EntomoNews | Scoop.it

"... La bactérie Borrelia burgdorferi fait partie des spirochètes (dont la forme rappelle celle d’une petite hélice) qui comportent plus d’une vingtaine d’espèces ; cinq d’entre elles peuvent provoquer des maladies chez l’homme. La Borrelia peut se développer à l’intérieur d’une tique, en se déplaçant des intestins vers les glandes salivaires. C’est de cette manière qu’elle peut atteindre la peau des êtres humains, lorsqu’une tique suce le sang, propageant ainsi la bactérie. Pour survivre et infecter son hôte, la Borrelia mute de multiples façons afin d’échapper à la vigilance du système immunitaire."

 

La maladie de Lyme, une vraie bombe à retardement. Par Hany Elsheikha, The Conversation, 12.05.2016

 

 [Image] Borrelia burgdorferi.Centers for Disease Control and Prevention’s Public Health Image Library

 

[L'étude] A Borrelia burgdorferi Surface-Exposed Transmembrane Protein Lacking Detectable Immune Responses Supports Pathogen Persistence and Constitutes a Vaccine Target - The Journal of infectious diseases, 07.01.2016 http://jid.oxfordjournals.org/content/213/11/1786.abstract?sid=2adc4a81-f4bc-411f-b1f0-c5d9cae23fba

                          

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La flore intestinale, essentielle à l'immunité des insectes / Immune system stimulation by the native gut microbiota of honey bees

La flore intestinale, essentielle à l'immunité des insectes / Immune system stimulation by the native gut microbiota of honey bees | EntomoNews | Scoop.it
Gut microbial communities can greatly affect host health by modulating the host's immune system. For many important insects, however, the relationship between the gut microbiota and immune function remains poorly understood. Here, we test whether the gut microbial symbionts of the honey bee can induce expression of antimicrobial peptides (AMPs), a crucial component of insect innate immunity. We find that bees up-regulate gene expression of the AMPs apidaecin and hymenoptaecin in gut tissue when the microbiota is present. Using targeted proteomics, we detected apidaecin in both the gut lumen and the haemolymph; higher apidaecin concentrations were found in bees harbouring the normal gut microbiota than in bees lacking gut microbiota. In in vitro assays, cultured strains of the microbiota showed variable susceptibility to honey bee AMPs, although many seem to possess elevated resistance compared to Escherichia coli . In some trials, colonization by normal gut symbionts resulted in improved survivorship following injection with E. coli . Our results show that the native, non-pathogenic gut flora induces immune responses in the bee host. Such responses might be a host mechanism to regulate the microbiota, and could potentially benefit host health by priming the immune system against future pathogenic infections.

 

Waldan K. Kwong, Amanda L. Mancenido, Nancy A. Moran
Published 8 February 2017.DOI: 10.1098/rsos.170003
Bernadette Cassel's insight:

Via La Recherche, avril 2017 (en kiosque). Extrait :

 

"Les intestins des abeilles, comme ceux des autres animaux, sont peuplés de bactéries, protistes, virus et champignons. Comme chez l'homme ou la drosophile, cette flore intestinale influence l'immunité des abeilles. C'est ce que vient de montrer l'équipe de Nancy Moran, à l'université du Texas. Elle a mis au point un protocole d'élevage des nymphes en milieu stérile pour obtenir des individus quasiment dépourvus de microbiote. Il apparaît que, sans ce dernier, ces insectes produisaient beaucoup moins d'apidaecine que leurs congénères. Ce peptide antimicrobien, qui circule dans l'hémolymphe, équivalent du sang, joue un rôle essentiel dans l'immunité des abeilles."

 

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Insecticides : les ravageurs résistent grâce aux bactéries - Sciences et Avenir

Insecticides : les ravageurs résistent grâce aux bactéries - Sciences et Avenir | EntomoNews | Scoop.it
Un insecte ravageur des cultures de soja en Asie devient rapidement résistant aux insecticides en hébergeant une bactérie ! Les insectes ingèrent les souches de bactéries présentes dans le sol lorsqu’ils sont à l’état de nymphe. Dans un organe spécifique de ses intestins, l’insecte peut loger jusqu’à 100 milliards de bactéries...
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