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Parmi les communautés d'abeilles sauvages, des niveaux de virus plus faibles sont fortement corrélés à une plus grande richesse en espèces des abeilles

Parmi les communautés d'abeilles sauvages, des niveaux de virus plus faibles sont fortement corrélés à une plus grande richesse en espèces des abeilles | EntomoNews | Scoop.it
A new analysis of thousands of native and nonnative Michigan bees shows that the most diverse bee communities have the lowest levels of three common viral pathogens.

 

"Une analyse sur des milliers d'abeilles sauvages du Michigan montre que les communautés d'abeilles les plus riches en nombre d'espèces ont les niveaux les plus bas de trois agents pathogènes viraux courants"

 

Biodiversity protects bee communities from disease, U-M study concludes. 

February 12, 2021

Contact: Jim Erickson

 

"University of Michigan researchers netted and trapped more than 4,000 bees from 60 species. The bees were collected at winter squash farms across Michigan, where both managed honeybee colonies and wild native bees pollinate the squash flowers.

All but one species—Apis mellifera, the common European honeybee—are native bees. The number of bee species found at each farm ranged from seven to 49.

Consistently, lower virus levels were strongly linked to greater species richness among the local bee communities. The study was published online Feb. 11 in the journal Ecology."

(...)

 

 

[Image] A female squash bee (Eucera pruinosa) covered in squash pollen. University of Michigan researchers collected more than 4,000 bees from 60 species at winter squash farms across the state, where both managed honeybee colonies and wild native bees pollinate the squash flowers. The number of bee species found at each farm ranged from seven to 49. Image credit: Michelle Fearon, University of Michigan.

Bernadette Cassel's insight:

 

L'étude d'Ecology est la première à montrer que des niveaux élevés de diversité au sein des communautés d'abeilles peuvent contribuer à diluer les effets néfastes des agents pathogènes viraux. Cet "effet de dilution" a été constaté dans d'autres systèmes hôtes-pathogènes, tels que la maladie de Lyme transmise par les tiques, mais c'est la première fois qu'il est observé sur des virus chez des pollinisateurs. L'idée d'un effet de dilution reste cependant controversée parmi les écologistes.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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L’abeille domestique concurrence-t-elle les abeilles sauvages ?

L’abeille domestique concurrence-t-elle les abeilles sauvages ? | EntomoNews | Scoop.it

L'article n'est plus visible sur la page d'origine.

Nouvel accès pour ce document

 

→ Concurrence alimentaire entre abeilles sauvages et domestiques | INRAE INSTIT https://www.inrae.fr/actualites/concurrence-alimentaire-entre-abeilles-sauvages-domestiques


___________________________________________________________________

Ancien contenu :

 

Des chercheurs de l'Inra démontrent pour la première fois l'impact de la concurrence alimentaire des colonies d'abeilles domestiques sur les abeilles sauvages en milieu naturel. Ces travaux révèlent l’existence d'une zone d'influence autour de chaque rucher et peuvent être mis à profit pour organiser la cohabitation entre les différentes populations d'abeilles.

 

INRA - Concurrence alimentaire entre abeilles sauvages et domestiques, 14.09.2018

 

Les abeilles sauvages perdantes dans la compétition

En recoupant les données collectées durant les printemps 2015 et 2016 (voir encadré 2), les scientifiques ont mis en évidence une compétition entre abeilles sauvages et domestiques pour l’exploitation des ressources florales tournant à l’avantage des secondes. En effet, ils ont observé une diminution de plus de 50% de l’abondance des abeilles sauvages dans un rayon de 900 mètres autour des ruchers par rapport aux densités mesurées au-delà de cette distance. Deuxième constat : les plus faibles quantités de nectar et de pollen sont retrouvées chez les butineuses capturées à proximité des ruchers les plus importants, signe d'un effet négatif de la densité d'abeilles domestiques sur l’approvisionnement de ces insectes.

 

 

 

___________________________________________________________________

 

[Image] Illustration du principe d’emprise apicole. Trois principales distances seuils sont identifiées autour des ruchers. À l’intérieur de leurs limites, les paramètres écologiques étudiés
subissent une altération significative (cf.Tableau 1) : succès d’approvisionnement en nectar des abeilles sauvages (jusqu’à
600m), abondance des abeilles sauvages (jusqu’à 900m), succès d’approvisionnement en nectar des abeilles domestiques (jusqu’à 1 100m).  

 

 

[via] L’abeille domestique concurence-t-elle les abeilles sauvages ? – Tela Botanica, 18.10.2018 https://www.tela-botanica.org/2018/10/labeille-domestique-concurence-t-elle-les-abeilles-sauvages/

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Abeilles en danger : n’oublions pas de protéger les espèces sauvages

Abeilles en danger : n’oublions pas de protéger les espèces sauvages | EntomoNews | Scoop.it
Dans l’imaginaire collectif, « l’abeille » renvoie en général à la seule abeille domestique européenne, Apis mellifera. Pourtant, il existerait aujourd’hui entre 17 et 25 000 espèces d’abeilles sauvages dans le monde. On ignore encore bien des aspects de leurs modes de vie, de l’état de leurs populations et des menaces qui pèsent sur elles, bien que leur déclin à l’échelle mondiale commence à faire consensus.

En Europe, la récente liste rouge des abeilles européennes recense 1 965 espèces sur le continent, dont 9,2 % sont estimées en risque d’extinction. Il s’agit probablement d’une estimation basse, le manque de données empêchant d’évaluer le statut de 57 % des espèces d’abeilles sauvages européennes.

Sur le seul territoire métropolitain français, les dernières estimations portent la diversité des abeilles sauvages à environ 965 espèces, dont le statut en termes de conservation et de répartition est pour la plupart inconnu.

(...)

 

Par Benoît Geslin et Aleksandar Rankovi. The Conversation, 16.02.2017

 

[Image] Les abeilles sont des pollinisateurs majeurs, essentiels à la plupart des plantes que l’on trouve en France. Ici, une anthidie (Anthidium spp.) butinant la lavande. Benoît Geslin, CC BY-NC-SA

 

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Les abeilles domestiques sont-elles bénéfiques pour la biodiversité ?

Les abeilles domestiques sont-elles bénéfiques pour la biodiversité ? | EntomoNews | Scoop.it
"Installer des ruches, c'est bon pour la biodiversité." Cette affirmation, souvent entendue, est-elle vérifiée ? Ce document de synthèse incite à une grande prudence sur ce sujet. Si les abeilles ont un rôle très important pour la pollinisation des végétaux, leur présence en grande quantité peut avoir des effets néfastes sur les populations des espèces…

 

Par Gilles. Nature en ville à Cergy-Pontoise, 14.11.2016

 

[Image] Eucera mâle – Osny. Crédit : Gilles Carcassès

 

→ Vereecken NJ, Dufrêne E & Aubert M, 2015. Sur la coexistence entre l’abeille domestique et les abeilles sauvages. Rapport de synthèse sur les risques liés à l’introduction de ruches de l’abeille domestique (Apis mellifera) vis-à-vis des abeilles sauvages et de la flore. Observatoire des Abeilles (OA), accessible sur www.oabeilles.net.

 

[pdf] http://www.oabeilles.net/OA_2015_Apis_non_Apis_light.pdf

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Sur la coexistence entre l'abeille domestique et les abeilles sauvages - From www.oabeilles.net - August 11, 2015 11:31 AM
 
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Deux espèces d'abeilles solitaires utilisent du plastique pour construire leur nid en ville

Deux espèces d'abeilles solitaires utilisent du plastique pour construire leur nid en ville | EntomoNews | Scoop.it

YFile. « New research sees two species of bees choosing plastic to build their hives »


« It seems that two bee species are eschewing traditional building materials in favour of plastic. »


« The findings are contained in Bees collect polyurethane and polyethylene plastics as novel nest materials, by York University Faculty of Science PhD Candidate Scott MacIvor, published in the journal Ecosphere »


« MacIvor observed and documented the use of plastic by two solitary bee species in place of natural nest building material. In both cases, larvae successfully developed and emerged from the plastic-lined nests. These finding suggest innovative use of common urban materials. »


[...]


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Un article en français :

Des abeilles sauvages utilisent du plastique pour construire leur nid - Libération Maroc


Extrait :

«  Dans le cadre de ses recherches sur les abeilles urbaines, Scott MacIvor a eu l’occasion d’étudier des nids construits au sein de ces nichoirs par deux espèces différentes : Megachile campanulae et Megachile rotundata.
Au sein des nids de Megachile campanulae, le doctorant a mis en évidence une substance grisâtre, similaire à du chewing-gum. Après analyses, cette gomme s’est révélée être une matière composée principalement de polyuréthane, un élément connu comme un agent d’étanchéité. Cette pâte grise, qui remplace la résine végétale comme la sève de pin, est utilisée dans le nid comme un matériau de calfeutrage pour les alvéoles du couvain, où grandissent les larves.

Les nids de Megachile rotundata en revanche semblent avoir été construits directement avec des bouts de plastiques. Cette espèce, connue également sous le nom d’abeille découpeuse, construit d’ordinaire ses nids en découpant des morceaux de feuilles et en les assemblant ensemble pour former une structure en forme de cigare. Toutefois, dans le cas des abeilles de Toronto, certains bouts de feuilles ont été remplacés par des fragments de sacs plastiques. »


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Pollinisateurs sauvages à risque - Le même destin tragique que l’abeille domestique ?

Pollinisateurs sauvages à risque - Le même destin tragique que l’abeille domestique ? | EntomoNews | Scoop.it
Il est possible de poser des actes concrets pour protéger ces alliées, mais avec l’aide des gouvernements

 

[...]

 

Pendant que les apiculteurs s’acharnent à rebâtir leurs colonies perdues, qui s’occupe des pollinisateurs sauvages ? Ces espèces hébergées par les milieux naturels sont-elles aussi en train de dépérir ?

 

À l’échelle mondiale, quelque 17 000 espèces de pollinisateurs sauvages ont été identifiées, dont 3500 en Amérique du Nord. Au moins 1000 de ces espèces sont présentes au Canada, dont plus de 350 au Québec. Depuis le milieu des années 1990, des baisses de population de ces pollinisateurs ont été signalées sur pas moins de quatre continents.

 

[...]

 

La protection et le maintien des populations naturelles locales s’avèrent des stratégies durables de conservation des pollinisateurs. Or, une des signataires de la présente lettre, Madeleine Chagnon, qui s’intéresse aux effets des insecticides néonicotinoïdes systémiques sur les abeilles, a publié avec sa collègue Monique Boily une étude dans laquelle elles réitèrent leurs inquiétudes par rapport à la présence même de ces composés chimiques dans l’environnement pour la survie des pollinisateurs. En effet, à partir de biomarqueurs, l’étude a démontré une hausse de l’activité de l’enzyme AChE chez les abeilles qui étaient exposées au pollen de plants de maïs qui avaient été ensemencés avec des graines enrobées de ces pesticides systémiques de la famille des néonicotinoïdes. Ainsi traitée, la plante récupère une dose mortelle de l’insecticide, ce qui la protège des insectes ravageurs. Malheureusement, ce produit se retrouve aussi, à plus faibles doses, dans le pollen et le nectar des plantes. Basé sur les résultats de nombreuses études importantes, l’usage de ces insecticides fait présentement l’objet d’un moratoire dans plusieurs pays du monde.

 

Il existe bien sûr d’autres causes possibles du déclin des pollinisateurs, incluant la perte de diversité des ressources florales, les pathogènes et les parasites. Cependant, des études ont démontré que l’exposition, même sous-létale, à ces pesticides neurotoxiques pourrait accentuer les effets néfastes de ces autres facteurs de stress. Des études sont en cours au laboratoire de Valérie Fournier de l’Université Laval pour vérifier les risques d’exposition des abeilles domestiques et sauvages aux poussières de semences contenant des néonicotinoïdes, lors des semis de maïs, de soya et de canola.

 

[...]

 

--

Madeleine Chagnon - Entomologiste et chercheuse associée au Département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal

Christine Gingras - Directrice générale adjointe de Nature Québec

 

 

 

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La diminution des insectes pollinisateurs menace les cultures mondiales

La diminution des insectes pollinisateurs menace les cultures mondiales | EntomoNews | Scoop.it

 

La diminution de la population d'insectes pollinisateurs sauvages due à la perte de leur habitat et au réchauffement climatique menace la production agricole mondiale, met en garde jeudi une étude internationale publiée aux Etats-Unis.

 

Les 50 chercheurs qui ont participé à ces travaux ont analysé des données provenant de 600 champs de cultures de fruits, de café ou de différentes sortes de noix, dans 20 pays.

 

Ils ont constaté que les abeilles domestiques ne sont pas des pollinisateurs aussi efficaces que les autres insectes dans la nature, dont surtout les abeilles sauvages.

 

La baisse continue du nombre de ces insectes fait craindre des conséquences néfastes pour les récoltes et rend nécessaire de maintenir et de gérer la diversité de ces pollinisateurs pour accroître la production agricole à long terme, insistent les auteurs dont l'étude paraît dans la revue américaine Science datée du 28 février.

 

[...]


→ Wild Pollinators Enhance Fruit Set of Crops Regardless of Honey Bee Abundance


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Pertes généralisées d'insectes pollinisateurs dans toute la Grande-Bretagne

Pertes généralisées d'insectes pollinisateurs dans toute la Grande-Bretagne | EntomoNews | Scoop.it
Wild bees and hoverflies lost from a quarter of the places they were found in 1980, study shows

 

Widespread losses of pollinating insects revealed across Britain | Environment | The Guardian

Damian Carrington, 26.03.2019

 

Traduction :

 

"Les abeilles sauvages et les syrphes ont disparu d'un quart des endroits où ils avaient été trouvés en 1980, selon une étude"

 

 

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L'abeille-coucou et l'hôtel pour insectes

L'abeille-coucou et l'hôtel pour insectes | EntomoNews | Scoop.it

"... les chercheurs ne s'accordent pas encore sur les effets de ces "hôtels", déjà expérimentés à Lyon et en vogue chez les particuliers. Ainsi en étudiant les "clients" de "l'hôtel" disposé au parc Longchamp, l'équipe de Benoît Geslin est tombée des nues : sur 105 larves, 103 étaient des larves de Megachile sculpturalis, une abeille sauvage au comportement digne d'un coucou. Cette espèce venue d'Asie et détectée pour la première fois en France à Allauch en 2008, a la fâcheuse manie d'expulser les autres abeilles de leur nid pour s'y loger. "On s'est rendu compte que cette abeille aimait beaucoup les hôtels à insectes, potentiellement au détriment des autres, mais c'est peut-être un problème de protocole expérimental, car on a retiré les bambous avant l'hiver", poursuit le chercheur qui va mener de nouveaux travaux afin de voir si l'hiver a un impact sur la population des "hôtels" - le froid étant nécessaire au développement des larves de certaines espèces."

(...)

 

Abeilles sauvages en ville : des espèces menacées retrouvées à Marseille - Publié le 20/12/2017

 

 

 

 

Bernadette Cassel's insight:
 
→ Un appareil photo, un nécessaire d'entomologiste, et c'est parti ! | Variétés entomologiques | Scoop.it - From www.midilibre.fr - July 26, 2016 12:36 PM
 


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Abeilles sauvages, abeilles domestiques : quelle cohabitation en ville ?

Abeilles sauvages, abeilles domestiques : quelle cohabitation en ville ? | EntomoNews | Scoop.it
... Plus les massifs floraux sont situés près des ruches, moins les insectes sauvages sont nombreux à venir butiner les fleurs. Notamment les bourdons et dans une moindre mesure, les papillons et les coléoptères.

Ainsi les ruches semblent-elles avoir un impact sur les relations qu'entretiennent les plantes et leurs pollinisateurs en ville. La cause la plus directe serait la compétition entre espèces.

(...)

 

Par Lisa Garnier. Vigie Nature, 16.01.2017

 

Vous trouverez là, le poster de présentation des résultats de Lise Ropars présenté lors du colloque SFE à Marseille au mois d'octobre où elle a reçu le prix du meilleur poster.

 

→ Impact of domesticated honeybee introductions on the wild pollinating fauna in a dense urban habitat: the case of Paris (France) http://vigienature.mnhn.fr/sites/vigienature.mnhn.fr/files/uploads/images/Poster%20SFE%20-%20Blanc.pdf

 

[Image] Apis mellifera. Crédit Margaret Holland | Flickr

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Sur la coexistence entre l'abeille domestique et les abeilles sauvages - From www.oabeilles.net - August 11, 2015 11:31 AM
 
→ Abeilles et abeilles, Solitaires et sociales - From www7.inra.fr - February 9, 2016 5:19 PM
 
→ La moitié de la pollinisation est assurée par les abeilles sauvages - From www.romandie.com - June 17, 2015 11:16 AM
 
→ Les abeilles domestiques sont-elles bénéfiques pour la biodiversité ? - From natureenvilleacergypontoise.wordpress .com - November 14, 2016 11:57 PM
 
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La moitié de la pollinisation est assurée par les abeilles sauvages

La moitié de la pollinisation est assurée par les abeilles sauvages | EntomoNews | Scoop.it

"Si une moitié de la pollinisation des cultures est assurée par l'abeille domestique, l'autre moitié est le fait de 125 espèces d'abeilles sauvages et de bourdons. C'est le constat d'une étude internationale avec participation suisse publiée mardi.

Il y a en Europe centrale environ 750 espèces d'abeilles sauvages, en Suisse 600. Mais au niveau mondial, seuls 2% des espèces sont responsables des 80% de la pollinisation imputée à l'ensemble des abeilles sauvages, écrivent les scientifiques dans la revue "Nature Communications".

Selon ces travaux, auxquels ont participé des chercheurs d'Agroscope et de l'Université de Berne, la valeur ajoutée apportée par les abeilles sauvages par hectare de culture est en moyenne de 3000 dollars. L'abeille domestique apporte une contribution identique.

Pour parvenir à ces résultats, cette analyse a pris en compte les données de 90 études portant sur 1394 sites sur les cinq continents et vingt espèces de plantes cultivées comme le colza, les légumes et les fruits. Les visites de fleurs de 73'649 abeilles sauvages appartenant à un total de 785 espèces ont été relevées."


[Image] Il ne suffit pas de voir l’utilité économique des pollinisateurs pour préserver les espèces rares http://www.news.admin.ch/NSBSubscriber/message/attachments/39918.pdf


[L'étude] Kleijn D. et al. (2015) Delivery of crop pollination services is an insufficient argument for wild pollinator conservation. Nature Communications, 10.1038/ncomms8414

                                        

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Les pollinisateurs européens à l’épreuve des biocarburants

Les pollinisateurs européens à l’épreuve des biocarburants | EntomoNews | Scoop.it

par Marine Jobert. Journal de l'environnement. « Il manquerait 7 milliards d’abeilles pour polliniser correctement les cultures européennes. La faute aux agrocarburants, rendus obligatoires dans les réservoirs, qui ont augmenté les surfaces cultivées. [...] »

 

« Les abeilles domestiques – et les apiculteurs – n’ont pas réussi à tenir le rythme effréné que la réglementation communautaire sur les biocarburants a imposé à l’agriculture européenne. C’est l’un des enseignements d’une étude publiée le 8 janvier dans Plos ONE. Centrés sur la demande en pollinisation des cultures européennes, des chercheurs de l'université de Reading (Royaume-Uni) ont constaté que la mise en culture de près de 4,2 millions d’hectares (+32%) de colza, soja ou tournesol non alimentaires a fait bondir les surfaces pollinisées de 17%. [...] »

 

[...]

 

« Alors, qui pollinise "à la place" des abeilles manquantes ? Les abeilles sauvages surtout, qui ont une efficacité pollinisatrice individuelle plus élevée que l’abeille domestique, mais une activité pollinisatrice plus faible, car elles sont souvent moins présentes et donc globalement moins actives. Mais [...] il existe très peu d’étude passées ou en cours sur la pollinisation par les bourdons et autres abeilles sauvages. « Tout le monde s’intéresse à Apis mellifera, mais on n’est qu’une poignée à travailler sur la pollinisation par les 1.000 espèces qu’on a en France », constate Bernard Vaissière. »

 

[L'étude] Agricultural Policies Exacerbate Honeybee Pollination Service Supply-Demand Mismatches Across Europe, PLOS ONE, 08.01.2014 http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0082996

 

[Image] Agricultural Policies Exacerbate Honeybee Pollination Service Supply-Demand Mismatches Across Europe

 

Correction

28 Feb 2014: The PLOS ONE Staff (2014) Correction: Agricultural Policies Exacerbate Honeybee Pollination Service Supply-Demand Mismatches Across Europe. doi: info:doi/10.1371/journal.pone.0091459 View correction

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Plus efficaces que les abeilles domestiques pour la pollinisation, les espèces sauvages disparaissent peu à peu

Plus efficaces que les abeilles domestiques pour la pollinisation, les espèces sauvages disparaissent peu à peu | EntomoNews | Scoop.it

Par Yves Miserey. Le Figaro. "Les insectes pollinisateurs vont très mal"


« Deux études publiées cette semaine dans la revue Science révèlent que, contrairement à ce qu'on croyait, la mauvaise santé des abeilles domestiques n'est pas la principale cause de cette crise. Car les rois de la pollinisation, de loin les plus efficaces, ce sont des insectes pollinisateurs sauvages, comme les abeilles solitaires, dont il existe un millier d'espèces en France, les syrphes, les bourdons et plusieurs espèces de mouches. Or, depuis plusieurs décennies, ces insectes sont massivement éliminés par les pesticides, la diminution de la biodiversité et la destruction des habitats où ils nichent. »

 

[...]

 

« Les abeilles domestiques mettent les grains de pollen en pelote dans leurs pattes, ce qui limite leurs dépôts dans la fleur et sa fertilisation. Chez les abeilles sauvages, les grains restent accrochés sur tous les poils de leur corps, ce qui facilite les échanges. Échanges d'autant plus efficaces que ces espèces sont fidèles à une même espèce de plantes, explique le chercheur de l'Inra. »

 

[...]

 

« Des spécialistes comme Bernard Vaissière demandent en vain depuis quelques années que les tests de toxicité des insecticides soient effectués sur au moins une espèce d'abeilles sauvages. La question est vitale car chez les abeilles solitaires, et contrairement aux abeilles domestiques qui vivent en colonie de 30 .000 ouvrières, si l'abeille meurt, c'est la descendance qui disparaît. »


[L'une des études : Wild Pollinators Enhance Fruit Set of Crops Regardless of Honey Bee Abundance]


Bernadette Cassel's insight:

 

SUR ENTOMONEWS :

 

→ La diminution des insectes pollinisateurs menace les cultures mondiales http://sco.lt/8WyYG9

 

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Pollinisation par leurre sexuel chez les abeilles sauvages

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« Contrairement à ce qui était admis jusqu'ici, la pollinisation par "leurre sexuel" n'est pas l'apanage des Ophrys en Méditerranée et dans les régions voisines. Au moins une autre orchidée (Serapias lingua) et une espèce d'Iris endémique du Caucase (Iris paradoxa) se reproduisent de la sorte.Ces espèces se sont toutes déployées au sein de groupes de plantes qui ont développé une stratégie de pollinisation par “imitation de refuge”: des fleurs tubulaires, aux couleurs sombres, qui attirent les mâles d'abeilles sauvages de plusieurs espèces à se réfugier au fond de ces tubes floraux.

[...]

Les analyses phylogénétiques menées par les chercheurs révèlent que l'évolution s'est faite dans le sens de l'imitation de refuge vers le leurre sexuel chez les Serapias et les Iris ; et du leurre sexuel vers l'imitation de refuge chez les Ophrys. L'évolution de ces stratégies de reproduction est apparemment flexible, et permet un "retour" vers une forme plus généralisée.»

 

Photo Berger Laurent - www.galerie-insecte.org

 

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