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Pesticides : crise ouverte entre le gouvernement et les associations de défense de l’environnement sur le plan Ecophyto

Pesticides : crise ouverte entre le gouvernement et les associations de défense de l’environnement sur le plan Ecophyto | EntomoNews | Scoop.it
Dans une déclaration commune, les ONG estiment que « remettre en cause l’indicateur NODU [nombre de doses unités], c’est remettre en cause l’objectif même de la réduction des usages des pesticides (…) et donc l’existence même du plan Ecophyto ».

 

Par Stéphane Mandard

Publié hier à 20h49, modifié à 08h40

 

"Huit associations environnementales ont quitté une réunion du comité d’orientation stratégique et de suivi du plan Ecophyto, à laquelle participaient cinq ministres du gouvernement Attal."

 

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La protection de la biodiversité, grande perdante de la crise agricole

La protection de la biodiversité, grande perdante de la crise agricole | EntomoNews | Scoop.it
Suspension du plan Ecophyto, mise sous tutelle des agents de l’Office français de la biodiversité, allégement de la réglementation sur les haies… Pour satisfaire les revendications des agriculteurs, le gouvernement détricote plusieurs mécanismes de protection de la biodiversité.

 

Par Perrine Mouterde

Publié aujourd’hui à 16h21, modifié à 17h03

 

"... la préservation de l’environnement a été présentée, par le gouvernement, comme l’une des causes des difficultés du secteur. Gabriel Attal a souligné à plusieurs reprises que les agriculteurs étaient parmi les premières victimes du dérèglement climatique. Il n’a pas rappelé, en revanche, que l’agriculture intensive était aussi l’un des secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre et l’un des principaux responsables de l’effondrement du vivant. Ni qu’un autre modèle, reposant sur l’agroécologie, est mis en avant par les experts et par le Haut Conseil pour le climat. La biodiversité est par ailleurs indispensable à la résilience et au maintien de la production agricole, grâce aux mécanismes de pollinisation et de vie dans les sols."

(...)

 

[Image] Des agriculteurs bloquant une autoroute à Chilly-Mazarin (Essonne) écoutent le premier ministre, Gabriel Attal, annoncer de nouvelles mesures, le 1ᵉʳ février. CHRISTOPHE ENA / AP

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Biodiversité : Borne a dévoilé la stratégie française pour protéger la nature

Biodiversité : Borne a dévoilé la stratégie française pour protéger la nature | EntomoNews | Scoop.it
La Première ministre a présenté ce lundi la version finale de quarante mesures pour stopper l’effondrement du vivant à l’horizon 2030. Parmi les objectifs phares, le classement de 10% du «territoire» national sous «protection forte».

 

par Anaïs Moran

publié le 27 novembre 2023 à 11h40
(mis à jour le 27 novembre 2023 à 19h18)
 

"... Parmi les principales mesures pour «réduire les pressions» d’ici 2023, la SNB3 compte placer 10% du territoire national terrestre et marin «sous protection forte» (plus de 400 nouvelles aires protégées seront «engagées»), créer un «parc national des zones humides» (l’emplacement sera connu au printemps), baisser de 50% la pollution lumineuse (une des causes majeures d’extinction des insectes), réduire d’autant le taux d’établissement d’espèces exotiques envahissantes ou encore «engager une action de réduction» de la pollution sonore sous-marine (le bruit généré par certaines activités humaines bouleverse l’équilibre de la vie aquatique). Un service national nommé "TracNat" sera créé en 2024 pour améliorer le contrôle du commerce des espèces en danger, des minerais importés en provenance de zones de conflits et la lutte contre la déforestation importée. Par ailleurs, la stratégie réaffirme l’ambition du nouveau plan "Ecophyto 2 +" de baisser de moitié l’utilisation des produits phytopharmaceutiques à l’horizon 2030, par rapport à la période 2015-2017.

Des zones d’ombre et "effet waouh"

Autant d’intentions saluées, même si dans les détails, tout n’est pas encore abouti. Par exemple, pour lutter contre les espèces exotiques envahissantes (à l’instar du moustique tigre, vecteur des virus de la dengue), l’exécutif entend réaliser «500 opérations coup de poing» avant 2025, sans que personne ne sache réellement de quoi il retourne."

(...)

 

[Image] Pour sa troisième Stratégie nationale de biodiversité, le gouvernement veut réorienter les subventions néfastes pour l'environnement vers des projets vertueux. (Julien Coquentin)

 

-------

NDÉ

Sur le même sujet

 

→ Biodiversité : une nouvelle stratégie nationale sans décision sur les pesticides ou l’agriculture https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/11/27/biodiversite-une-nouvelle-strategie-nationale-sans-decision-sur-les-pesticides-ou-l-agriculture_6202626_3244.html

 

Le gouvernement a présenté, lundi 27 novembre, la troisième édition de la stratégie nationale pour la biodiversité, déclinée en 40 mesures et 200 actions. Ces annonces n’ont pas convaincu l’ensemble des associations.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Scoops en relation

 

  • Pesticides : vers un nouveau plan de réduction ambitieux ? - De www.liberation.fr - 31 octobre, 12:49

 

  • Moustique-tigre, frelon oriental, fourmi électrique… les espèces invasives essaiment la terreur - De www.liberation.fr - 4 septembre, 20:16

 

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Échecs plans Ecophyto : Une proposition de Commission d'enquête indispensable

Échecs plans Ecophyto : Une proposition de Commission d'enquête indispensable | EntomoNews | Scoop.it
Le député Dominique Potier (PS) présente ce mercredi en Commission Développement Durable et Aménagement du Territoire, une résolution pour adopter une Commission d’Enquête sur « les causes de de l’incapacité de la France à atteindre les objectifs des plans successifs de maîtrise des impacts des produits phytosanitaires sur la santé humaine et environnementale et notamment sur les conditions de l’exercice des missions des autorités publiques en charge de la sécurité alimentaire. »

 

Publié le 12.06.2023

 

Dans le contexte de la mise en place d’un troisième plan Ecophyto annoncé en février 2023, Générations Futures soutient cette résolution.

 

Un contexte sanitaire et environnemental critique

Comme le rappel les députés signataires de cette résolution, la sphère scientifique ne cesse d’alerter sur les dangers de l’exposition aux pesticides et polluants chimiques. L’expertise collective de l’INSERM (2021) souligne à nouveau que les actions publiques doivent être mieux orientées vers la protection des populations et que l’interdépendance avec les écosystèmes doit être plus questionnée et évaluée. De fait, ils rappellent la présomption forte : « d’un lien entre l’exposition aux pesticides et six pathologies : lymphomes non hodgkiniens (LNH), myélome multiple, cancer de la prostate, maladie de Parkinson, troubles cognitifs, bronchopneumopathie chronique obstructive et bronchite chronique. »

 

Depuis, différents rapports tels que l’expertise collective INRAe/IFREMER, le rapport de l’IGEDD sur la dégradation de la qualité de l’eau, le rapport de l’INRAe sur la pollution des sols, l’étude du CNRS attestant du déclin des oiseaux causé par l’agriculture intensive, alertent sur l’impact des pesticides et polluants chimiques sur les milieux et préviennent, en conséquence, les risques sur la santé des humains.

 

Ces constats scientifiques doivent conforter la nécessité de mettre en place des politiques publiques efficientes et protectrices à l’inverse des plan Ecophyto 1 et 2 qui ont échoué comme en témoignent l’Évaluation des actions financières du programme Écophyto (2021) et le rapport d’évaluation “Pesticides et agroécologie : les champs du possible” remis au Premier ministre en 2014 proposait soixante‑huit recommandations. 

Une commission d’enquête contre « la tonalité illibérale »

L’exposé des motifs de la résolution revient sur les différentes polémiques agricoles des derniers mois comme les néonicotinoïdes, le S-Métolachlore, la remise en cause de l’ANSES ou la Loi Ferme France passée au Sénat en mai qui dénonce une « sur transposition » inexistante. Générations Futures partage le constat qu’un virage inquiétant a lieu en France et est au détriment de la transition agricole défendue par des dizaines d’associations, politiques et agriculteurs."

(...)

 

  • Proposition de résolution n°1310 tendant à la création d’une commission d’enquête sur les causes de l’incapacité de la France à atteindre les objectifs des plans successifs de maîtrise des impacts des produits phytosanitaires sur la santé humaine et environnementale et notamment sur les conditions de l’exercice des missions des autorités publiques en charge de la sécurité sanitaire
    https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b1310_proposition-resolution#

 

 

Article unique

 

En application des articles 137 et suivants du Règlement de l’Assemblée nationale, il est créé une commission d’enquête de trente membres chargée d’identifier les causes structurelles et conjoncturelles de l’incapacité de la France à atteindre les objectifs du plan de maîtrise des impacts des produits phytosanitaires sur la santé humaine et environnementale, sur l’air, les sols, la ressource en eau et la biodiversité, notamment en évaluant le pilotage interministériel des actions menées dans les filières et les territoires, leur priorisation et les moyens dévolus, en évaluant le rôle et l’impact des intérêts privés sur la définition des objectifs opérationnels, en évaluant les conditions de l’indépendance des autorités publiques chargées de la sécurité sanitaire, en évaluant leur cohérence avec l’ensemble des politiques publiques concourant au même objectif et en évaluant la capacité de la France à faire face au triple enjeu de la garantie de la souveraineté alimentaire et du revenu des agriculteurs, de l’impact du dérèglement climatique sur le plan phytosanitaire et de la prise en compte de l’évolution de la réglementation européenne en matière de réduction de l’usage des produits phytopharmaceutiques et biocides, notamment le projet de règlement du Parlement européen et du Conseil concernant une protection des cultures et une utilisation des produits phytopharmaceutiques compatibles avec le développement durable et modifiant le règlement (UE) 2021/2115.

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Un fongicide tueur et perturbateur de la reproduction chez l’abeille

Un fongicide tueur et perturbateur de la reproduction chez l’abeille | EntomoNews | Scoop.it
Ces dernières décennies ont vu les populations de pollinisateurs chuter drastiquement. Dans ce cadre-là, cette étude évalue l’impact sur le long terme d’un fongicide largement utilisé, le Boscalid, sur l’abeille domestique. Ces travaux publiés dans Environnemental Pollution montrent qu’exposer les reines au Boscalid a des conséquences néfastes sur leur survie pendant la période nuptiale, mais aussi sur le fonctionnement de leur colonie lorsqu’elles réussissent à l’établir. Une reproduction sous-optimale des reines pourrait être l'un des principaux facteurs de perte des colonies.

 

05 avril 2023
Résultats scientifiques écologie évolutive & Biodiversité
 
Contact
Isabelle Giraud
Freddie-Jeanne Richard
 

"Le déclin des insectes et des espèces pollinisatrices observé à l’échelle mondiale est inquiétant. Les abeilles sauvages et domestiques sont des agents de pollinisation essentiels pour l’équilibre des écosystèmes, le maintien de la diversité floristique et la production agricole. Parmi les causes notables de ce déclin, se trouvent la perte et la fragmentation de l’habitat, les espèces envahissantes, les pathogènes et les pesticides. Bien que les effets de ces facteurs soient examinés attentivement, aucune étude antérieure n'a pu les corréler aux pertes de colonies à facteur unique.

 

Le rôle des pesticides dans ce déclin est probablement sous-estimé. Ces derniers se retrouvent fréquemment à l’état de traces dans les différentes matrices des colonies d’abeilles. C’est notamment le cas de fongicides utilisés pour tuer les champignons, en particulier pendant la floraison dans les vergers ou sur le colza, des cultures où la pollinisation est essentielle. Bien que les abeilles ne fassent pas parties des espèces ciblées par ces traitements, elles y sont fortement exposées. Leurs effets, à des concentrations trouvées dans les cultures, sur la santé des colonies ainsi que sur celle des reines les mois suivant l’exposition viennent de faire l’objet d’une étude réalisée entre le laboratoire EBI à Poitiers et l’unité Apis de l’INRAE du Magneraud.

 

Les effets sur la reine

 

Des reines émergentes sont exposées par l’intermédiaire des ouvrières à une concentration de Boscalid semblable à celle trouvée dans les cultures, soit sous forme pure, soit dans sa formule commerciale (Pictor Pro ®), pendant 48h au printemps. Les reines exposées au fongicide meurent significativement plus pendant et peu après la période des vols nuptiaux. Les analyses sur la descendance des reines ayant survécu au vol nuptial montrent également qu’elles s’accouplent avec 23% de mâles en moins que les reines non exposées. A l’automne, quatre mois après le début de l’expérience, les reines exposées au fongicide ont également 29% moins de spermatozoïdes stockés dans leur spermathèque que les reines non exposées. Cette moindre réserve en spermatozoïdes pourrait limiter la fécondation des reines et donc leur longévité.

 

Les effets sur la colonie

 

Les suivis sur le long terme des colonies établies par les reines survivantes montrent des problèmes de fonctionnement. Ces perturbations au niveau de la colonie correspondent à des conditions de stress nutritionnel et peuvent résulter d'une réduction de l'apport énergétique de la reine aux œufs. En accord avec cette explication, nous avons constaté que les reines exposées présentaient une diminution des niveaux d'expression génétique d’une protéine impliquée dans la formation des corps jaunes.

 

Des procédures d’homologation à reconsidérer

 

Les résultats de cette étude indiquent que le Boscalid diminue la qualité de la reproduction des reines d'abeilles mellifères, ce qui confirme la nécessité d'inclure la reproduction dans les caractéristiques mesurées au cours des procédures d'évaluation des risques liés aux pesticides.

 

A ce jour, l’évaluation des risques liés aux pesticides sur les pollinisateurs avant leur autorisation de mise sur le marché concerne seulement les ouvrières et ne considère donc pas leurs effets sur les reproducteurs (femelles et mâles). Chez les abeilles domestiques et d'autres insectes monogynes, une seule femelle, la reine, remplit les fonctions reproductives de l'ensemble de la colonie. Étant donné le rôle clé des reines au sein des colonies, une qualité de reproduction sous-optimale des reines pourrait être l'un des principaux facteurs de perte des colonies.

 

Ce travail de recherche a été réalisé dans le cadre du projet « EXPLORA », avec le soutien financier de l’OFB dans le cadre de l’APR  « Produits phytopharmaceutiques : de l’exposition aux impacts sur la santé humaine et les écosystèmes » lancé dans le cadre du plan Écophyto II+ et co-piloté par les ministères de la transition écologique, de l’agriculture et de l’alimentation, des solidarités et de la santé et de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Laboratoires CNRS impliqués

Laboratoire Ecologie et Biologie des Interactions (EBI - Université de Poitiers / CNRS)

Référence de la publication

Objectifs de développement durable

 

Objectif 15 : Vie Terrestre

 

L’abeille constitue un indicateur de santé des écosystèmes terrestres. Elle est directement impactée par les produits phytosanitaires tout en révélant leur niveau de présence dans l’environnement. Le fait de détecter des effets de certaines molécules sur les abeilles permet d’alerter sur les niveaux de dangerosité de certains traitements sur cet insecte ainsi que potentiellement sur toutes les autres espèces non-cibles, et donc d’inciter à des pratiques plus respectueuses de la santé environnementale et du bon fonctionnement des écosystèmes."

 
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NDÉ
L'étude
 
 

In this study, we investigated how a widely used fungicide, boscalid, affects reproduction in honey bees (Apis mellifera), an eusocial insect in which a single individual, the queen, fulfills the reproductive functions of the whole colony.

 

Boscalid is a succinate dehydrogenase inhibitor (SDHI) fungicide mainly used on rapeseed flowers to target mitochondrial respiration in fungi but it is also suspected to disrupt foraging-linked functions in bees.

 

Illustration
 
Graphical abstract
Bernadette Cassel's insight:

"... L'exposition des reines au Boscalid diminue de 29% la quantité de spermatozoïdes stockés dans leur spermathèque, ce qui limiterait la fécondation des reines et donc leur longévité."

Alain Schuhl sur Twitter, 06.04.2023
https://twitter.com/AlainSchuhl/status/1643845739926224896

 

 

 

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Don't look up : quand le ministre de l'Agriculture enterre un rapport dérangeant sur les pesticides

Don't look up : quand le ministre de l'Agriculture enterre un rapport dérangeant sur les pesticides | EntomoNews | Scoop.it
France Nature Environnement a eu accès à un rapport encore confidentiel remis au ministre de l’Agriculture.
 
Communiqué de presse
Publié le 23 mars 2022
 

France Nature Environnement a eu accès à un rapport encore confidentiel remis au ministre de l’Agriculture. Ce rapport dresse un diagnostic complet et un bilan très décevant des 14 dernières années d’actions politiques en matière de réduction de l’usage des pesticides. Il n’a jamais été rendu public et pourtant les auteurs font état de solutions réalistes et rapidement applicables. Trois scénarios sont proposés pour rendre enfin crédible l’action publique en matière de pesticides. À l’occasion de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, nous rendons public ce rapport afin que les candidats à la présidentielle puissent se saisir du sujet et que le prochain quinquennat démarre sur de meilleures bases.  

Un rapport dissimulé par le ministre de l’Agriculture pour masquer ses échecs  

En juillet 2020, le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie missionne des experts du ministère de l’Agriculture, du ministère de l’Écologie et d’Inspection Générale des Finances sur l’efficience des fonds publics dédiés à la réduction de l’usage des pesticides.

 

En mars 2021, le rapport est remis mais non rendu public, alors que des recommandations pouvaient être appliquées dès 2021, en particulier celles visant la réorientation des subventions de la politique agricole européenne (9 Milliards d’euros pour l’agriculture française chaque année), politique qui se négociait alors. Après plusieurs demandes et saisine de la Commission d’accès aux documents administratifs, France Nature Environnement a pu se procurer ledit rapport.  

  

 

  • Lire le Résumé des préconisations du rapport pour bien commencer le quinquennat 2022-2027

 

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Sur le même thème :

 

 

 

"Depuis juin 2018, le Gouvernement s’est engagé à sortir du glyphosate d’ici 2020 pour les principaux usages pour lesquels des alternatives existent et d’ici 2022 pour l’ensemble des usages. Un état des lieux annuel des ventes et des achats de produits phytopharmaceutiques et de glyphosate en France est établi d’après les données de la Banque nationale des ventes réalisées par les distributeurs de produits phytopharmaceutiques (BNV-D)."

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Près d’un milliard d’euros gaspillés : enquête sur le fiasco du plan anti-pesticides - De www.franceinter.fr - 10 décembre 2021, 18:29

 

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Plan national en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation 2021-2026

Plan national en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation 2021-2026 | EntomoNews | Scoop.it
... Considérant l’urgence à agir, le Gouvernement a décidé d’amplifier la mobilisation en faveur de l’ensemble des insectes pollinisateurs qu’ils soient domestiques ou sauvages, de soutenir l’ensemble des secteurs d’activités et des démarches qui concourent à leur préservation et à leur valorisation et d’engager le plus grand nombre à agir concrètement en faveur de ces espèces et la préservation de notre environnement. Le plan a été soumis à la consultation du public du 28 juin au 20 juillet 2021. Ce nouveau plan s’inscrit dans la continuité des mesures engagées dans le cadre européen, en particulier la stratégie de l’Union européenne en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 visant notamment à enrayer le déclin des pollinisateurs. Le plan établit également des liens avec les différentes politiques publiques qui constituent des soutiens forts pour une initiative nationale ambitieuse en faveur des insectes pollinisateurs. La déclinaison nationale de la Politique agricole commune (PAC), la Stratégie nationale pour la biodiversité (SNB), le plan Ecophyto II+ et le plan national d’actions (PNA) « France Terre de pollinisateurs » 2016-2020 matérialisent les engagements pris par le Gouvernement en faveur de la préservation des insectes pollinisateurs.

 

Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation

Publié le 21/11.2021

 

 

 

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Ajout au 25.11.2021

 

→ Le plan pour les abeilles n’empêchera pas l’hécatombe  https://reporterre.net/Le-plan-pour-les-abeilles-n-empechera-pas-l-hecatombe

 

Le gouvernement a publié le 21 novembre un plan visant à freiner l’effondrement des pollinisateurs. Si ces directives protègent mieux les abeilles, elles échouent à s’attaquer au problème de fond, regrettent les associations environnementales.

 

En 2020, dans l’espoir de faire oublier la réintroduction des néonicotinoïdes « tueurs d’abeilles », le gouvernement avait promis un nouveau plan en faveur des pollinisateurs. C’est désormais chose faite. Dimanche 21 novembre, le ministère de la Transition écologique et le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation ont annoncé le lancement d’un plan national en faveur des insectes pollinisateurs, accompagné d’un nouvel arrêté « renforçant la protection des abeilles ». Un premier pas encourageant, selon les organisations environnementales, mais largement insuffisant pour mettre fin à l’hécatombe de ces animaux essentiels.

Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), une espèce d’abeille sauvage sur dix est aujourd’hui menacée d’extinction en Europe. (...)

 

Hortense Chauvin (Reporterre)
23 novembre 2021 à 09h38
Mis à jour le 25 novembre 2021
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Quelque 700 millions d’euros d’argent public ont été investis dans la réduction des « phytos », pour un résultat global jusqu’à présent nul

Quelque 700 millions d’euros d’argent public ont été investis dans la réduction des « phytos », pour un résultat global jusqu’à présent nul | EntomoNews | Scoop.it
... En 2016, devant l’échec inéluctable, le plan Ecophyto a laissé place au plan Ecophyto II, qui a repoussé l’objectif à 2025. En 2018, un renforcement des outils a été mis en œuvre, et le plan Ecophyto II est devenu plan Ecophyto II +.

 

Pesticides : des coûts (bien) cachés. Par Stéphane Foucart, 27.04.2019 (abonnés)

 

"La probabilité est cependant forte qu’un nouvel échec se profile. Le ministère de l’agriculture et de l’alimentation devait publier, courant avril, les chiffres officiels de l’année 2017, mais il a prétexté une panne informatique pour surseoir à l’annonce (ce qui est plutôt évocateur de mauvaises statistiques).

La question taboue

Ces échecs répétés peuvent aussi se traduire en termes économiques. Selon un article de synthèse publié en 2017 dans Les Cahiers de l’agriculture par Laurence Guichard (INRA, AgroParisTech, université Paris-Saclay) et plusieurs agronomes et sociologues, le plan Ecophyto a bénéficié de 361 millions d’euros de financement entre 2009 et 2014 – dont un peu plus de la moitié issue de la redevance pour pollution diffuse."

(...)

 

 

___________________________________________________________________

 

[Image] via Revue AE&S vol.7, n°2, 17
https://agronomie.asso.fr/carrefour-inter-professionnel/evenements-de-lafa/revue-en-ligne/revue-aes-vol7-n2-decembre-2017-les-ateliers-terrain-pour-une-demarche-participative-en-agronomie-clinique/revue-aes-vol7-n2-17/

 

"Le nombre de doses unités (NODU) est l’indicateur « phare » du plan Ecophyto. Il additionne des quantités de substances actives vendues, pondérées par leur dose « de référence » (dose unité propre à chaque SA). Le NODU est calculé annuellement par les services de l’État, à l’échelle de la ferme France, à partir des déclarations annuelles des ventes de pesticides par les distributeurs. Depuis 2009, le NODU montre une progression globale de près de 17% en France (Fig.3). Le calcul d’une moyenne glissante sur 3 ans permet de « lisser » la variabilité interannuelle des usages liées à des contextes particuliers (de climat, de pression de bioagresseurs…) ou à des reports de stocks d’une année à l’autre. Présentés ainsi, les résultats montrent clairement une augmentation tendancielle de l’usage des pesticides sur le territoire France depuis 2010 (Guichard et al., 2017), et ce malgré les travaux menés dans le cadre du plan Ecophyto et plus largement."

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Les ventes de pesticides ont baissé pour la première fois en France depuis 2009 : un résultat en trompe-l’œil

Les ventes de pesticides ont baissé pour la première fois en France depuis 2009 : un résultat en trompe-l’œil | EntomoNews | Scoop.it
L’agriculture française reste malgré tout très fortement consommatrice de produits phytosanitaires, avec une hausse de 20 % en sept ans.

 

Par Audrey Garric. Le Monde, 01.02.2017

 

"C’est un résultat en trompe-l’œil. Le recours aux produits phytosanitaires (insecticides, fongicides, herbicides) a connu en France un léger recul entre 2014 et 2015, marquant pour la première fois une baisse depuis 2009.

 

Pour autant, cette inflexion ne suffit pas à enrayer la tendance de fond à l’utilisation massive de pesticides dans l’Hexagone, l’un des plus gros consommateurs de ces substances en Europe. Conséquence : des effets délétères pour l’environnement, mais aussi pour la santé des agriculteurs et des riverains des zones d’épandage."

(...)

 

___________________________________________________________________

 

À (re)lire :

 

Pesticides : Effets sur la santé : une expertise collective de l’Inserm, 12.06.2013 https://www.inserm.fr/espace-journalistes/pesticides-effets-sur-la-sante-une-expertise-collective-de-l-inserm

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→ Écophyto, un bilan mitigé - From www.eau-et-rivieres.asso.fr - February 1, 11:26 AM

 

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Paintball et confusion sexuelle contre la chenille processionnaire

Paintball et confusion sexuelle contre la chenille processionnaire | EntomoNews | Scoop.it
Les billes, tirées sur le tronc du pin, libèrent des phéromones qui perturbent les papillons mâles. Incapables de reconnaître les femelles et de s'accoupler, ils meurent d'épuisement ou s'éloignent pour trouver une partenaire ailleurs. Libérée sous forme de « nuage », la matière utilisée est biodégradable par l'action du soleil. Cette expérimentation, déployée dans le cadre du Plan Ecophyto, pourrait aboutir à la validation de ce système de lutte pour 2017.


→ OPTIM’PHERO : une application innovante de phéromones - INRA, 05.11.2015 http://www.inra.fr/Entreprises-Monde-agricole/Resultats-innovation-transfert/Toutes-les-actualites/OPTIM-PHERO


"Certains lépidoptères causent des dégâts importants en zones arborées et contre lesquels les moyens de lutte traditionnels sont inopérants. C’est le cas des processionnaires du pin  ou du chêne et de la pyrale du buis. L’unité Inra UEFM et la société M2i Life Sciences ont développé une lutte innovante par phéromones encapsulées."    

                         

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SUR ENTOMONEWS - From www.leparisien.fr - October 28, 7:22 PM :


Chenille processionnaire du pin. Des lanceurs de paintball convertis en diffuseurs de molécules odorantes

                               
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Biocontrôle : Premier forum du genre aujourd'hui à Paris

Biocontrôle : Premier forum du genre aujourd'hui à Paris | EntomoNews | Scoop.it

Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt. « Forum biocontrôle : 22 avril, le rendez-vous d'une filière d'avenir »


« Dans le cadre du plan Ecophyto, le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt Stéphane Le Foll a souhaité organiser un forum consacré au biocontrôle. »


Via France Inter "Journal de 7h30"

« Insectes, bactéries et p'tites bébêtes pour protéger les végétaux, le bio pour remplacer les pesticides : Premier forum du genre aujourd'hui à

Paris »


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SUR LES COLOCS DU JARDIN :

L’agro-écologie en questions : Qu’est-ce que le biocontrôle ?


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Qu'est-ce que le NODU ?

Qu'est-ce que le NODU ? | EntomoNews | Scoop.it
Afin d’apprécier les avancées du plan Écophyto, un indicateur de suivi du recours aux produits phytopharmaceutiques a été défini avec l’ensemble des parties prenantes : c’est le NODU, « NOmbre de Doses Unités ».

 

07 janvier 2020 Info +

 

"Calculé à partir des données de vente des distributeurs de produits phytopharmaceutiques, le NODU correspond à un nombre de traitements « moyens » appliqués annuellement sur l’ensemble des cultures, à l’échelle nationale. Il s’affranchit des substitutions de substances actives par de nouvelles substances efficaces à plus faible dose puisque, pour chaque substance, la quantité appliquée est rapportée à une dose unité (DU) qui lui est propre. Ainsi, rapporté à la surface agricole utile (SAU), le NODU permet de déterminer le nombre moyen de traitements par hectare.

À télécharger

, présente l’indicateur, les différentes déclinaisons existantes et les modalités de calcul associées.

 

Qu’est-ce que la Banque Nationale des Ventes distributeurs (BNV-d) ? présente la base de donnée sur laquelle se base le calcul du NODU, du cadre réglementaire aux modalités de gestion.

 

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NDÉ

Pour aller plus loin

 

En France, le NODU (nombre de doses unités) est un indicateur de suivi du recours aux produits phytosanitaires qui a été défini dans le cadre du plan Écophyto.

 

Wikipédia, version du 21 août 2023 à 12:35.
https://fr.wikipedia.org/wiki/NODU

 

 

Le plan Ecophyto [...] reposait sur un indicateur stable – le NODU (nombre de doses unités) – reflétant la réalité des usages de « phytos » et de leur évolution dans le temps.

 

C’est une question bien plus importante et subtile qu’il n’y paraît. Une expérience de pensée toute simple permet de comprendre pourquoi. Figurez-vous un indicateur principalement lié à la quantité des différents produits utilisés sur les parcelles.

 

Si vous remplacez 10 kilogrammes de DDT (un insecticide organochloré) épandus sur un champ, par 1 kg d’imidaclopride (un insecticide néonicotinoïde) utilisés sur ce même champ, votre indicateur vous dira que vous avez fait baisser le recours aux insecticides de 90 %. Vous serez donc très satisfait et vous pourrez annoncer ce chiffre sans craindre de démenti.

 

Mais cette diminution de 90 % correspondrait en réalité à une aggravation des dommages sur les pollinisateurs d’environ 80 000 %, puisque 1 gramme d’imidaclopride peut tuer autant d’abeilles que 8 kg de DDT.

 

Il ne fait ainsi aucun doute que le démantèlement du NODU et la coconstruction d’un nouvel indicateur d’usage – avec l’aimable concours des syndicats agricoles productivistes –, signerait la mort du plan Ecophyto, donc la fin d’une ambition.

 

Stéphane Foucart, le 03.02.2024

 

Source :

« Si “réarmement agricole” il y a, c’est surtout d’un “réarmement chimique” de l’agriculture qu’il est question » https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/03/si-rearmement-agricole-il-y-a-c-est-surtout-d-un-rearmement-chimique-de-l-agriculture-qu-il-est-question_6214548_3244.html

 

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Les parlementaires se penchent sur l’incapacité des pouvoirs publics à contrôler l’usage des pesticides

Les parlementaires se penchent sur l’incapacité des pouvoirs publics à contrôler l’usage des pesticides | EntomoNews | Scoop.it
Une décennie perdue ou presque, une urgence à agir de plus en plus pressante et des responsables politiques toujours aussi peu mobilisés : la commission d’enquête parlementaire sur l’usage des pesticides en France a rendu public son rapport définitif, jeudi 21 décembre, et dresse un sombre état des lieux de la situation. Elle met aussi en avant une trentaine de recommandations susceptibles de permettre aux pouvoirs publics de reprendre la main sur ce sujet.

 

Par Stéphane Foucart 

Publié aujourd’hui à 07h00, modifié à 09h21


"Le premier constat est d’abord celui de l’échec des plans successifs de réduction d’usage des pesticides. En 2008, le plan Ecophyto devait permettre de réduire de 50 % l’usage de ces produits à l’horizon 2018. Aucune baisse n’ayant été réellement amorcée en 2015, le plan est converti en plan Ecophyto 2, repoussant l’échéance à 2025. En 2018, c’est au tour du plan Ecophyto 2 + de prendre le relais, fixant cette fois l’horizon d’une baisse de moitié à 2030."

(...)

Bernadette Cassel's insight:

 

La commission d’enquête parlementaire sur l’usage des pesticides en France a rendu public son rapport définitif, jeudi 21 décembre, et dresse un sombre état des lieux de la situation.

Stéphane Foucart 

Bernadette Cassel's curator insight, December 25, 2023 9:04 AM

 

Précédemment

 

  • Pesticides : vers un nouveau plan de réduction ambitieux ? - De www.liberation.fr - 31 octobre, 12:49

 

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Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosystémiques : résultats de l’expertise scientifique collective INRAE

Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosystémiques : résultats de l’expertise scientifique collective INRAE | EntomoNews | Scoop.it
Dans le cadre du programme Ecophyto II+, les ministères en charge de la transition écologique, de l’agriculture et de la recherche ont confié en 2020 à INRAE et l’Ifremer le pilotage d’une expertise scientifique collective sur les impacts de ces produits sur la biodiversité et les services écosystémiques, depuis leurs zones d’épandage jusqu’au milieu marin, en France métropolitaine et en Outre-Mer.

 

Publié le 05 mai 2022
 

"Les conclusions de cette expertise, présentées ce 5 mai lors d’un colloque public, confirment que l’ensemble des milieux terrestres, aquatiques et marins – notamment côtiers – sont contaminés par les produits phytopharmaceutiques. Des impacts directs et indirects de ces substances sont également avérés sur les écosystèmes et les populations d’organismes terrestres, aquatiques et marins. La contamination tend néanmoins à diminuer pour les substances interdites depuis plusieurs années."

 

[...]

 

Une fragilisation de la biodiversité et des services qu’elle nous rend 

Dans les espaces agricoles de la métropole, ces produits sont impliqués dans le déclin des populations d’invertébrés terrestres (comme les insectes pollinisateurs et les coléoptères prédateurs de certains ravageurs des cultures), d’invertébrés aquatiques et d’oiseaux communs. De nombreux travaux ont permis d’identifier des effets directs aigus, allant parfois jusqu’à la mort d’individus, ou les effets d’une exposition chronique, dont certains peuvent se transmettre entre les générations. Des effets indirects ont également été constatés. Ils sont essentiellement associés à la réduction des ressources alimentaires (insectes et végétaux éliminés par les produits phytopharmaceutiques) ou à l’altération voire la suppression d’habitats.

 

[...]

 

Référence : 

 

  • Sophie Leenhardt, Laure Mamy, Stéphane Pesce, Wilfried Sanchez, (2022). Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosystémiques, Synthèse du rapport d’ESCo, INRAE - Ifremer (France), 124 pages.

 

→ Communiqué de presse | PestiEcotox

PDF | 1.42 Mo
 

→ Résumé de l'expertise collective PestiEcotox

PDF | 5.27 Mo

 

Crédit image : Lucile Wargniez

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SUZoCARPO, un projet de recherche basé sur une stratégie de lutte biologique par acclimatation

SUZoCARPO, un projet de recherche basé sur une stratégie de lutte biologique par acclimatation | EntomoNews | Scoop.it
... Le projet SUZoCARPO, piloté par l’équipe de Recherche et Développement en Lutte Biologique (RDLB) de l’Institut Sophia Agrobiotech et lauréat de l’appel à projets national Ecophyto, fait suite à plusieurs projets de recherche qui visent à introduire des insectes parasitoïdes afin de lutter durablement contre les ravageurs Cydia pomonella et Drosophila suzukii.

 

Cydia pomonella et Drosophila suzukii, deux ravageurs dans le collimateur de SUZoCARPO | INRAE INSTIT
 

Arnaud RIDEL - Rédacteur

Département Santé des Plantes et Environnement

Publié le 11 avril 2023 

 

"C. pomonella ou « Carpocapse de la pomme » et D. suzukii, aussi appelée « drosophile à ailes tachetées », sont deux redoutables insectes ravageurs qui provoquent de sérieux dégâts au niveau agricole. Le premier sévit dans toutes les cultures de pommiers et occasionne des pertes considérables sur la production de pommes. Quant à la mouche D. suzukii, elle s'attaque à tous les fruits à chair tendre (baies, cerises, prunes, raisins...), alors même que ceux-ci ne sont pas encore mûrs. Les dommages causés sont de plus en plus importants et sa propagation de plus en plus rapide. 

 

Face à la prolifération inquiétante de C. pomonella et D. suzukii, l’équipe RDLB s’est rendue en Asie pour prélever des parasitoïdes qui pourraient être efficaces afin de lutter contre ces deux insectes ravageurs. Après de nombreuses évaluations réalisées en laboratoire confiné, les chercheurs ont identifié deux parasitoïdes : Mastrus ridens pour lutter contre le carpocapse et Ganaspis cf. brasiliensis contre la drosophile.

 

Le projet SUZoCARPO vise à coupler les recherches sur ces deux ravageurs et leur parasitoïde respectif. Nicolas Borowiec, ingénieur d’étude dans l’équipe RDLB indique que « pour Mastrus ridens, les efforts vont se focaliser surtout sur les suivis post-introduction car les introductions du parasitoïde ont déjà débuté il y a 4 ans. Nous allons nous intéresser à ce qu’il se passe sur le terrain, à la fin de l’été, sur 57 sites d’introduction en France, et plus particulièrement cette année sur la région PACA et sur le site atelier de la Basse Vallée de la Durance ». 

 

En ce qui concerne la lutte contre D. suzukii, l’objectif principal, ce sont les primo-introductions de G. cf. brasiliensis. « C’est un véritable problème pour la filière Cerise, car D. suzukii fait d’énormes dégâts chez les producteurs » précise Nicolas Borowiec. 

 

C’est pour cela que, dès cette année, après avoir obtenu l’autorisation d’utiliser G. cf. brasiliensis sur le terrain en 2022, il est prévu de procéder à son introduction sur plusieurs sites de la région PACA. La production de ce parasitoïde est actuellement en cours dans le laboratoire de recherche de Sophia Antipolis.

 

L’équipe de recherche collabore avec des scientifiques américains, italiens et suisses pour la prospection, le prélèvement, l’élevage, l’introduction et le suivi du parasitoïde. « Nous avons déjà quelques retours positifs sur l’introduction de Ganaspis après des lâchers dans le sud-ouest du Canada où il a été observé une bonne dissémination » ajoute Nicolas Borowiec. Mais l’ingénieur reste prudent pour le moment sur cette introduction du parasitoïde : « En terme d’efficacité, nous ne serons probablement pas au même niveau que la micro-guêpe parasitoïde Torymus sinensis utilisée dans la lutte biologique contre le cynips du châtaignier. Mais l’objectif, c’est de réduire les populations de D. suzukii dans les réservoirs sauvages et de faire baisser la pression sur le territoire »."

(...)

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Environnement. Un insecte vole au secours des buis ravagés par la pyrale

Environnement. Un insecte vole au secours des buis ravagés par la pyrale | EntomoNews | Scoop.it
Il a été déniché par les scientifiques du programme SaveBuxus. Son identité est encore tenue confidentielle. Une certitude : il se régale des œufs et des larves du papillon ravageur.

  

Xavier BONNARDEL. Publié le 13/04/2022 à 09h30 (abonnés)
 

"Ils désespéraient de voir leurs buis dépérir à cause d’une chenille défoliatrice, introduite en France, en 2008. C’est peut-être le bout du tunnel pour les jardiniers amateurs et les gestionnaires de parcs et châteaux. Lancé en 2014, le programme de recherche SaveBuxus a mis au point une stratégie de lutte de bio contrôle performante​, a-t-on appris récemment lors de la restitution des travaux.

 

Coalition de chercheurs

L’effort de recherche a mobilisé le réseau national des stations expérimentales horticoles (...)"

 

 

[Image] Originaire d’Asie, la chenille du papillon Cydalima perspectalis, la pyrale du buis, a été introduite en France en 2008. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

 
____________________________
 
Sur le même sujet :
 

Retours sur les travaux menés dans le cadre de SaveBuxus II "Alternatives aux buis et gestion de la pyrale"

  

[ Webinaire ] [ Publié en 2022 ]

https://www.plante-et-cite.fr/ressource/fiche/673/retours_sur_les_travaux_menes_dans_le_cadre_de_savebuxus_ii_alternatives_aux_buis_et_gestion_de_la_pyrale

  

Porteur : Plante & Cité, INRAe, ASTREDHOR

Partenaires du projet : INRA Avignon, Sumiagro France, GIE Plantes et Fleurs Sud-Ouest. AREXHOR Grand-Est, AREXHOR Seine-Manche, CDHR Centre, Innophyt, Polleniz.

Financeurs du projet : Plante & Cité, Interprofession VAL'HOR, OFB (Ecophyto), Sumiagro France 

 

 

 

ASTREDHOR - Restitution du programe SaveBuxus II 2022

 

Contributions / Recherche et résultats / Contributions de l'Institut https://www.astredhor.fr/restitution-du-programe-savebuxus-ii-181084.html

 

 

Webinaire de restitution du programme SaveBuxus II –

 

Centre de ressources
http://especes-exotiques-envahissantes.fr/events/webinaire-de-restitution-du-programme-savebuxus-ii/

 

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

Projet en cours SAVEBUXUS II : Développer des stratégies combinées pour protéger les buis [2018-2020] - Actualisé au 20.08.2021 - De www.plante-et-cite.fr - 23 juillet 2018, 20:32
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Près d’un milliard d’euros gaspillés : enquête sur le fiasco du plan anti-pesticides

Près d’un milliard d’euros gaspillés : enquête sur le fiasco du plan anti-pesticides | EntomoNews | Scoop.it
800 millions d’euros devaient permettre de réduire l’usage des pesticides en France de moitié en 10 ans. Résultat : il a augmenté de 15 %. L’argent est parti dans des projets inefficaces, lorsqu’il n’a pas été tout simplement détourné.
 
par Anne-Laure Barral, Cellule investigation de Radio France publié le 10 décembre 2021
 

Des initiatives qui poussent à utiliser des pesticides

Pourquoi un tel fiasco ? La mise en place de réseaux de surveillance l’explique en partie. L’idée consistait à surveiller des parcelles tests afin de détecter d'éventuelles maladies ou des insectes ravageurs, pour pouvoir alerter les agriculteurs. 9,5 millions d’euros par an ont permis de mobiliser 4 000 observateurs issus de chambres d’agriculture, de coopératives, d’instituts techniques, entre autres, pour surveiller 18 000 parcelles, et éditer des dizaines de bulletins de santé du végétal. Mais le résultat, c’est qu’au lieu de réduire la consommation de pesticides, ce système d’alerte a parfois au contraire poussé à la consommation. En mars 2016, un sms envoyé par une coopérative du Centre-Val de Loire indique “nombreuses captures de charançons hier dans les colzas, intervenir sous quatre à cinq jours”. Ce type de message n’a pas incité les agriculteurs à se passer de produits phytosanitaires, regrettent des chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) dans un article consacré aux raisons de l’échec du plan Écophyto.

 

Selon certains agriculteurs, les sociétés BASF ou Syngenta profitent de ce système pour envoyer directement des mails ou des sms qui alertent sur les ravageurs. Élisabeth Borne, alors ministre de l’Environnement, avait dénoncé le dispositif et fait réduire de 20 % les subventions consacrées à ces bulletins. “On n’a jamais été contre le fait de rationnaliser le système. Il faut dire que toutes les régions n’étaient pas au même niveau”, reconnait Philippe Noyau, de l’association des chambres d’agriculture. En effet, il apparaît que les régions ayant touché le plus d’argent ne sont pas forcément celles qui ont investi le plus dans cette surveillance, ni celles qui ont le mieux réussi à baisser leur usage des pesticides. Ainsi, la chambre régionale d’Occitanie et ses partenaires ont touché plus d’un million d’euros par an, alors que l’usage des phytos a augmenté de 1 % selon les chiffres d’achats de pesticides publiés par le ministère de l’environnement entre 2013 et 2019. La Corse, qui a reçu 200 000 euros par an, a consommé 27 % de pesticides en plus entre 2013 et 2019.

 

Les chambres d’agriculture ne sont pas les seules responsables de cette mauvaise gestion. Un rapport administratif du CGEDD (Le Conseil général de l’environnement et du développement durable) et du CGAAER (Le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux) estime que : “La coordination est insuffisante au sein de la Direction générale de l’alimentation. Les tableaux (de répartition des subventions) sont renseignés de manière hétérogène, ce qui rend peu fiable une consolidation nationale. Cette situation n’est pas satisfaisante notamment pour disposer d’éléments de comparaison sur les pratiques et les coûts dans différentes régions.” "

(...)

 

 

[Image] Montants des subventions pour la surveillance des cultures dans le cadre d’Ecophyto en 2013 - Source : Cellule investigation de Radio France Récupérer les données Créé avec Datawrapper

 

______________________________

 

À écouter :

 

→ L'Enquête des Matins du samedi par Cellule investigation de Radio France et Anne-Laure Barral : "Plan anti-pesticides : 800 millions d’euros dépensés pour rien", 11.12.2021
https://www.franceculture.fr/emissions/l-enquete-des-matins-du-samedi/plan-anti-pesticides-800-millions-d-euros-depenses-pour-rien

 

Secrets d’info, samedi 11 décembre 2021, par Jacques Monin, Cellule investigation de Radio France, Anne-Laure Barral : "Où sont passés les 800 millions d’euros du plan anti-pesticides ?" https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-du-samedi-11-decembre-2021

 

→ Échec du plan anti-pesticides : "il faut revoir fondamentalement l'agriculture", Lucie de Perthuis 08h10, le 05 février 2020
https://www.europe1.fr/societe/les-pesticides-en-progression-lechec-dun-plan-a-plusieurs-centaines-de-millions-deuros-3947607

 

Bernadette Cassel's curator insight, December 10, 2021 12:13 PM

 

(Re)lire aussi :

 

Quelque 700 millions d’euros d’argent public ont été investis dans la réduction des « phytos », pour un résultat global jusqu’à présent nul

- De www.lemonde.fr - 27 avril 2019, 23:59
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Les recherches et développement en lutte biologique par augmentation réservent encore bien des surprises !

Les recherches et développement en lutte biologique par augmentation réservent encore bien des surprises ! | EntomoNews | Scoop.it
La lutte biologique par augmentation fait appel à l’emploi d’auxiliaires, le plus souvent des arthropodes prédateurs et/ou des parasitoïdes, contre des ravageurs des cultures. Dans de tels cas, la démarche de Recherche et Développement passe le plus souvent par une série d’étapes ; notamment : (i) l’identification précise de l’espèce, (ii) la prise en compte et l’exploitation d’une éventuelle variabilité intra-spécifique, (iii) l’évaluation de ses performances en laboratoire puis au champ et (iv) l’intégration de son usage dans des stratégies plus globales.

 

Institut Sophia Agrobiotech - Film - Les punaises. Par Nicolas Ris, 23.01.2019

 

"Ainsi, c’est seulement en 2007 que des études ont mis en évidence que la punaise prédatrice Macrolophus pygmeus - commercialisée pour lutter contre les pucerons, aleurodes, etc - regroupaient en fait deux espèces différentes, M. pygmaeus, l’espèce réellement utilisée en lutte biologique et M. melanotoma une espèce à l’écologie alors peu connue.

 

Depuis, Macrolophus pygmaeus a fait l’objet de nombreuses études pour améliorer et faciliter son usage en cultures maraichères avec notamment l’objectif de favoriser sa présence via l’usage de plantes dites de services telles que le souci (programme « MACROPLUS » mené par le GRAB).

En parallèle, les travaux menés dans le cadre du projet européen IAPP « COLBICS » ont permis de clarifier la diversité intra-spécifique au sein de l’espèce M. pygmaeus avec pour ambition, d’abord, de sélectionner les « souches » les mieux adaptées à une production de masse puis de comprendre comment maintenir cette qualité au cours du temps.

 

Enfin, des travaux récents conduits au sein de l’Institut Sophia Agrobiotech en collaboration avec le laboratoire de Pathologie Végétale, visent à conférer à ces prédateurs une plus-value originale basée sur le principe de « l’entomovectoring »."

(...)

 

→ Vidéo : Ce film a été réalisé dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir MEDITES de diffusion de la culture scientifique, avec le soutien financier du plan ECOPHYTO

 

___________________________________________________________________

 

Pour en savoir plus sur l'entomovectoring :

 

→ This paper gives an overview on the unique concept of the entomovector. 17 janv. 2019 - Request PDF on ResearchGate

 

 

→ "A technology called entomovectoring allows pollinators to carry tiny amounts of powder to flowering crops, avoiding large-scale spraying of harmful chemicals."

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

L'’entomovectoring :

 

"L’objectif est d‘utiliser ces prédateurs pour diffuser précisément et parcimonieusement des faibles doses des solutions de biocontrôle (microorganismes ou solutions de stimulateurs des défenses naturelles des plantes) contre des pathogènes de plantes."

 

 

À (re)lire aussi :

 

'flying doctors' in EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=flying+doctors

 

(2 scoops)

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Projet en cours SAVEBUXUS II : Développer des stratégies combinées pour protéger les buis [2018-2020]

Projet en cours SAVEBUXUS II : Développer des stratégies combinées pour protéger les buis [2018-2020] | EntomoNews | Scoop.it
La situation phytosanitaire entre 2014 et 2017 a fortement changé. La diffusion de la pyrale du buis dans les espaces naturels forestiers a entrainé un développement exponentiel des populations. Les solutions mises au point dans le cadre de SAVEBUXUS I sont désormais le plus souvent insuffisantes pour faire face et contenir un tel afflux qui revient en force dans les parcs et jardins depuis les espaces naturels où les populations de pyrale prolifèrent. Il convient donc de poursuivre le développement de solutions pour la perturbation du comportement des adultes de pyrale et limiter ainsi leur multiplication mais aussi pour la destruction des œufs à partir des parasitoïdes.

 

 

__________________________________

 

Programme SaveBuxus II : Pyrale du buis : combiner différentes solutions pour lutter efficacement, 20.08.2021

 

 

__________________________________

 

Compte rendu d'études | Mise à jour : juillet 2021

 

 

 __________________________________

 

Programme SaveBuxus, synthèse des résultats sur la lutte contre le dépérissement par Cylindrocladium Buxicola

 

 

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Le Sénat protège les néonicotinoïdes au mépris des abeilles, de la biodiversité et de la santé publique

Le Sénat protège les néonicotinoïdes au mépris des abeilles, de la biodiversité et de la santé publique | EntomoNews | Scoop.it

Par Opie National


https://www.facebook.com/opie.national/photos/a.118411454858322.10892.114782261887908/1102941513071973/?type=3&theater


Le 22 janvier dernier, les sénateurs ont rejeté l'amendement à la loi biodiversité qui interdisait l'utilisation des pesticides néonicotinoïdes dès cette année...
Le collectif d'organisations environnementales dont l'Opie fait partie dénonce fermement ce rejet !


[Image] Rejet de l'amendement pour la suppression des néonicotinoïdes
http://www.insectes.org/actualites/informations-insectes.html?idpage=5&art=753

                                 

___________________________________________________________________


La loi Biodiversité au Sénat : 4e jour

Par France Nature Environnement


http://www.fne.asso.fr/actualites/la-loi-biodiversit%C3%A9-au-s%C3%A9nat-4i%C3%A8me-jour

                        

Ce 22 janvier était pour le Sénat le dernier jour d’examen du projet de loi. Il a fallu la journée entière pour venir à bout des quelque 190 amendements restants sur les titres 5 et 6             

                    

(...)            

                       

Néonicotinoïdes et produits phytosanitaires             

                              

L’interdiction des insecticides néonicotinoïdes constituait un point clef du projet. Les discussions sur le sujet démarraient mal avec la suppression de l’article permettant de « réserver une partie de l'enveloppe Ecophyto » aux projets locaux visant à supprimer l'utilisation de ces insecticides. Les divers amendements demandant l’interdiction pure et simple de ces molécules ont été facilement repoussés. En repli, Mme Bonnefoy obtient tout de même que le ministre de l’Agriculture prenne un nouvel arrêté fixant des conditions d’utilisation de ces produits tenant compte de l’avis du 7 janvier 2016 de l’Anses.


Par ailleurs, M. Labbé obtient que les agriculteurs transmettent, dans des conditions à fixer par arrêté, les informations relatives à l’utilisation des produits phytosanitaires sur leurs exploitations.

                           

Bernadette Cassel's insight:


SUR VARIÉTÉS ENTOMOLOGIQUES - From www.insectes.org - January 16, 7:39 PM :


Pour l’interdiction des néonicotinoïdes !

                             
Chevalierleroux's curator insight, March 11, 2016 3:51 AM


SUR VARIÉTÉS ENTOMOLOGIQUES - From www.insectes.org - January 16, 7:39 PM :


→ Pour l’interdiction des néonicotinoïdes !

                             
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Greenpeace International publie un rapport qui résume les conséquences sur la santé de l'exposition aux pesticides

Greenpeace International publie un rapport qui résume les conséquences sur la santé de l'exposition aux pesticides | EntomoNews | Scoop.it
Des militants qui se sont installés devant le siège parisien de la coopérative agricole, réclament l'arrêt immédiat de la vente des pesticides les plus dangereux.


"Pesticides. Greenpeace bloque le siège de la cooopérative InVivo" Ouest-France avec agences, 13.05.2015


« [...] Le 20 mars, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), agence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé le glyphosate, présent notamment dans le Roundup, l'un des herbicides les plus vendus, et les insecticides malathion et diazinon, cancérogènes « probables chez l'homme ».


Les pesticides sont aussi à l'origine de la pollution des sols et des réserves d'eau et sont un des facteurs de la très forte mortalité des abeilles enregistrée ces dernières années.


En février, le gouvernement a présenté  un plan « Ecophyto II », qui vise à réduire de 50% le volume annuel de pesticides utilisés en France d'ici 2025. Le précédent plan, lancé en 2008, a déjà échoué à atteindre cet objectif en 2018, la consommation ayant même augmenté entre 2009 et 2013. »     


[Image] Pesticides : « Il faut interdire leur utilisation en France » selon Greenpeace - Mediapart, 13.05.2015 http://blogs.mediapart.fr/edition/la-mort-est-dans-le-pre/article/120515/pesticides-il-faut-interdire-leur-utilisation-en-france-selon-greenpeace

« Greenpeace International a publié mardi un rapport, résumant les conséquences sur la santé de l'exposition aux pesticides. Un constat au cours duquel l'ONG plaide en faveur de l'interdiction progressive des pesticides chimiques de synthèse et de la généralisation des pratiques agroécologiques. »

                               

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SUR ENTOMONEWS

From www.amisdelaterre.org - May 9, 11:40 PM :

→  Le glyphosate, principe actif du célèbre RoundUp, vient d'être reconnu cancérigène par le CIRC (Centre International de recherche sur le Cancer)

                           

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Lutte biologique contre le cynips du châtaignier en France

Lutte biologique contre le cynips du châtaignier en France | EntomoNews | Scoop.it

INRA. « Financé dans le cadre du programme Ecophyto 2018 (ONEMA, 2011-2015), la lutte biologique contre le cynips du châtaignier vise à contrôler durablement les populations de Dryocosmus kuriphilus, ravageur majeur du châtaignier dans le monde et arrivé en France en 2005, à l'aide d'un parasitoïde exotique Torymus sinensis. Ce projet s'intéresse également aux communautés indigènes (parasitoïdes) liées au cynips du châtaignier ainsi qu'à la démographie de Torymus sinensis lors de sa phase d'installation. »


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