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Document : le résumé pour les décideurs du rapport de synthèse du GIEC

Document : le résumé pour les décideurs du rapport de synthèse du GIEC | EntomoNews | Scoop.it
Le texte approuvé par les 195 pays membres du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat appelle à un sursaut pour garder l’espoir de limiter le réchauffement à 1,5 °C.

 

Le Monde (abonnés)

Publié aujourd’hui à 18h15

 

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Le rapport de synthèse du GIEC, « un guide pratique pour désamorcer la bombe à retardement climatique »

 

-------

NDÉ

Le rapport de sunthèse

 

 

 

Illustration

"Hausse des🌡vécue & future en f° de sa date de naissance & 5 scenarios illustratifs d’émission de gaz a effet de serre #GIEC #AR6 La↗️🌡que j'ai déjà vécue est +grde que celle de mes parents durant tte leur vie mais ptite p/r a celle que mes enfants vivront #ÉquitéGénérationnelle"

via Christophe Cassou sur Twitter, 20.03.2023 https://twitter.com/cassouman40/status/1637859246678192129

 

 

Ailleurs dans la presse

 

 
"Ce lundi, les experts de l’ONU dévoilent une synthèse des connaissances sur le changement climatique et appellent à une action urgente. Ce "guide de survie pour l’humanité" détaille les leviers d’une transformation des sociétés et de l’économie, combinant atténuation des émissions de gaz à effet de serre et adaptation au réchauffement."
Bernadette Cassel's insight:

 

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié, lundi 20 mars, la synthèse de huit ans de travaux, clôturant un cycle commencé en 2015 et résumant les trois volets de son sixième rapport d’évaluation (parus en 2021 et 2022, et consacrés aux bases physiques du réchauffement, aux impacts et aux solutions), et trois rapports spéciaux qui portaient sur les conséquences d’un réchauffement de 1,5 °C (2018), sur les terres et sur les océans et la cryosphère (2019). Le « résumé à l’intention des décideurs », négocié ligne par ligne et approuvé par les représentants des 195 pays membres du GIEC au terme d’une semaine à Interlaken (Suisse), fixe un cap à l’action climatique attendue des Etats.

 

Le Monde publie ce document, en anglais, qui rappelle qu’il reste une chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle, à condition d’un sursaut international.

 

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Canicule : près de 50°C attendus en Inde et au Pakistan

Canicule : près de 50°C attendus en Inde et au Pakistan | EntomoNews | Scoop.it
Ces pays, parmi les plus chauds de la planète, sont un nouvelle fois confrontés à une canicule monstre après des mois de chaleur anormale. Un avant-goût de ce qui attend l’humanité.

 

par Margaux Lacroux

publié le 28 avril 2022
 
"... Au cours de la dernière décennie, le département météorologique indien a enregistré une vague de chaleur presque chaque année. «Le changement climatique, qui nous porte vers des températures encore plus chaudes, pourrait rendre des régions complètement inhabitables», poursuit Fabio d’Andrea, notamment dans la région du Golfe persique, du Pakistan et de l’Inde du Nord.

L’effet «thermomètre mouillé»

En cause notamment, l’effet «thermomètre mouillé», un terme scientifique encore peu connu. L’alliance de la chaleur et d’une forte humidité est particulièrement mortelle. Le Met Office, ainsi que la Nasa, ont étudié la question. Quand l’air est saturé en humidité, les êtres humains n’arrivent plus à transpirer pour se refroidir. Une situation qui n’est pas tolérable plus de quelques heures. L’air en Inde est actuellement assez sec, mais la situation est à surveiller, notamment dans les régions côtières.

 

Les scientifiques ont une certitude : ce phénomène va s’accentuer et s’étendre à l’avenir avec le réchauffement climatique. Le rapport du Giec datant de février pointe que d’ici à 2100, si l’humanité ne réduit pas drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre, jusqu’aux «trois quarts de la population humaine pourraient être exposés à des périodes de conditions climatiques mettant des vies en danger à cause des effets conjugués de la chaleur et de l’humidité extrêmes»."

 

In Brief:

As Earth’s climate warms, incidences of extreme heat and humidity are rising, with significant consequences for human health. Climate scientists are tracking a key measure of heat stress that can warn us of harmful conditions.

 

[Image] Un incendie fait rage à la décharge de Bhalswa à New Delhi, mercredi, alors que la capitale indienne est au milieu d'une vague de chaleur record. (Manish Swarup/AP)

Bernadette Cassel's insight:

 

'canicule' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=canicule

 

(13 scoops)

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Climat : le GIEC s’alarme des conséquences vertigineuses d’un monde toujours plus chaud

Climat : le GIEC s’alarme des conséquences vertigineuses d’un monde toujours plus chaud | EntomoNews | Scoop.it
Les effets du réchauffement sont désormais généralisés et souvent irréversibles, alertent les chercheurs. S’adapter aux nouvelles conditions de vie est essentiel, mais le monde sera de plus en plus confronté à des dégâts auxquels il est impossible de remédier.

 

Par Audrey Garric

Publié aujourd’hui à 12h00, mis à jour à 14h43

 

"... Ce sombre bilan est dressé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), lundi 28 février, dans le 2e volet de son sixième rapport d’évaluation. Après un premier volet publié en août 2021 sur les bases physiques du changement climatique, l’instance onusienne s’est, cette fois, penchée sur les impacts, les vulnérabilités et l’adaptation à la crise climatique. Elle publiera ensuite un 3e volet en avril, consacré aux solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, avant une synthèse prévue pour septembre.

 

Le nouveau rapport, rédigé par 270 scientifiques du monde entier à partir de l’analyse de 34 000 études, est bien plus alarmant que le précédent qui datait de 2014. S’il se montre une alerte majeure pour les gouvernements, il risque toutefois de voir sa portée limitée, alors que les yeux sont rivés sur la guerre qui fait rage en Ukraine. « Les chercheurs ukrainiens sont restés impliqués tout au long des travaux et nous ont dit que le mieux que le GIEC pouvait faire, c’est de poursuivre son travail », relate Wolfgang Cramer, directeur de recherches (CNRS) à l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE), et l’un des auteurs du rapport.

 

Le résumé à l’intention des décideurs, négocié durant deux semaines par les représentants des 195 pays membres du GIEC, en collaboration avec les auteurs qui gardent le dernier mot, a été achevé avec du retard notamment parce que « certains pays souhaitaient que le message soit amoindri », indique M. Cramer. Les scientifiques ont toutefois tenu bon.

 

Des impacts déjà irréversibles et généralisés

"... Désormais, du sommet des montagnes aux profondeurs des océans, des villes les plus peuplées aux zones isolées, toute la vie sur Terre est devenue vulnérable au réchauffement, et en particulier aux événements extrêmes – vagues de chaleur, sécheresses, inondations ou incendies – dont la fréquence et l’intensité augmentent."

 

"... Les événements extrêmes affectent également la santé dans toutes les régions du monde, provoquant une plus grande mortalité, l’émergence de nouvelles maladies ou le développement du choléra."

 

"... Ils touchent aussi durement les espèces animales et végétales – la moitié de celles étudiées ont modifié leur aire de répartition et certaines espèces ont totalement disparu, faute de réussir à s’adapter.

 

Encore plus de dégâts avec l’intensification du réchauffement

"... Le risque d’extinction des espèces uniques et menacées sera au moins 10 fois plus élevé dans un monde à + 3 °C, par rapport à 1,5 °C. Avec le franchissement de cette dernière limite, des écosystèmes entiers (polaires, montagneux, côtiers) seront irréversiblement perdus, alors que certains d’entre eux sont déjà à la limite de leur adaptation, comme les récifs coralliens."

(...)

 

 

[Image] Infographie Le Monde

Bernadette Cassel's insight:
 
'GIEC' in EntomoNews :
 
(20 scoops)
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Réchauffement climatique : Pourquoi les espèces tropicales sont plus menacées que les autres

Réchauffement climatique : Pourquoi les espèces tropicales sont plus menacées que les autres | EntomoNews | Scoop.it
Découvrez, chaque jour, une analyse de notre partenaire The Conversation. Aujourd’hui, focus sur les dangers que le climat fait peser sur le monde animal

 

20 Minutes avec The Conversation
Publié le 24/01/22

 

 

- Le réchauffement climatique a aussi des effets délétères sur les espèces, selon notre partenaire The Conversation.


- Des diminutions dramatiques d’effectifs, notamment chez les insectes, ont ainsi été observées partout dans le monde, et ce même dans des régions apparemment préservées.


- L’analyse de ce phénomène a été menée par Nicolas Dubos, chercheur en écologie au Muséum national d’histoire naturelle.


L’article original a été publié sur le site de 
The Conversation.

Par Nicolas Dubos, 11.01.2022

 

"Les accords ratifiés à Glasgow lors de la COP26 ne suffiront pas à limiter le réchauffement global à moins de 2 °C, confiait récemment le climatologue Benjamin Sultan sur Franceinfo. Sachant que les effets du changement climatique se font déjà ressentir depuis plusieurs années : des épisodes caniculaires aux incendies d’une ampleur inédite dans certaines régions, en passant par les inondations dans d’autres zones.

Les espèces n’échappent pas à ces perturbations : c’est ce que les chercheurs en écologie du monde entier soulignent dans la documentation de l’IPBES, équivalent du GIEC pour les écologues. Des diminutions dramatiques d’effectifs, notamment chez les insectes, ont ainsi été observées partout dans le monde, et ce même dans des régions apparemment préservées.

 

Un effet plus marqué sous les tropiques

Vous l’avez compris, le changement climatique risque de nous coûter cher, même dans nos régions où le climat est tempéré. Néanmoins, de plus en plus d’études ont montré un gradient dans l’intensité de ces effets sur les espèces. Plus on se rapproche de l’équateur, plus ces effets s’accentuent. C’est le cas chez les oiseaux en Europe, dont les populations les plus sudistes déclinent davantage que celles vivant plus au nord.

 

Le même phénomène s’observe dans les montagnes américaines, où les oiseaux viennent chercher la fraîcheur en altitude, mais surtout sous les tropiques.

 

Ce gradient a également été observé sur la taille corporelle des passereaux français. Une étude, que j’ai effectuée avec le Muséum national d’histoire naturelle et publiée dans Global Ecology and Biogeography, a montré que les juvéniles grandissaient moins bien les années anormalement chaudes, mais seulement à partir du Sud de la France.

 

J’ai d’ailleurs résumé ces recherches, en compagnie de Benjamin Freeman (Université de British Columbia), dans ce clip de rap…"

(...)

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Ré)écouter aussi :

 

Le buzz des pollinisateurs : Sauve mon dard - 3' Scientific Rap Sessions - De www.youtube.com - 23 avril 2021, 13:19

 

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La crise climatique s’aggrave partout, à des niveaux sans précédent, alerte le GIEC

La crise climatique s’aggrave partout, à des niveaux sans précédent, alerte le GIEC | EntomoNews | Scoop.it
Dans un nouveau rapport, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat conclut que le dérèglement touche toutes les régions du monde, à un rythme très rapide, et qu’il s’intensifie de manière sans précédent.

 

Par Audrey Garric

Publié le 09.08.2021 (abonnés)

 

Points de basculement

"... Pour la première fois, le GIEC aborde la notion de points de basculement, des seuils de rupture entraînant un emballement du système. Il évoque des événements à « faible probabilité mais fort impact » comme la déstabilisation de la calotte glaciaire antarctique ou le dépérissement des forêts. De sorte qu’« il ne peut pas être exclu que l’élévation du niveau de mer s’approche de 2 mètres d’ici à 2100 et 5 mètres d’ici à 2150 », écrivent ainsi les auteurs."

(...)

 

 

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Coronavirus : un battement d’aile de chauve-souris…

Coronavirus : un battement d’aile de chauve-souris… | EntomoNews | Scoop.it
Transmise de l’animal à l’humain, l’épidémie actuelle a des causes environnementales. Un scénario-catastrophe voué à se répéter.
 
 Coronavirus : un battement d’aile de chauve-souris…Texte Cécile Cazenave

Édité par Lucile Sourdès-Cadiou

9 mars 2020 Épisode n° 4 (abonnés)

Image du coronavirus Sars-CoV-2, qui provoque le Covid-19 — Photo AP/Sipa.

 

Extrait :

 

"Fièvre hémorragique de Crimée-Congo, virus Ebola, fièvre de Lassa, coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers-CoV) et syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), Nipah, fièvre de la vallée du Rift, Zika… Toutes ces maladies ont en commun d’être transmises par des animaux aux humains. Elles figurent également toutes dans la liste « Blueprint des maladies prioritaires » établie par l’OMS en 2018, sur lesquelles l’institution internationale demande que les recherches soient concentrées. Elles présentent en effet un risque pour la santé publique « en raison de leur potentiel épidémique ». Et il n’existe pas, ou pas suffisamment, de mesures de traitement et de contrôle disponibles contre elles. « Les agents pathogènes responsables des maladies prioritaires qui figurent dans cette liste sont portés par des chauve-souris, des mammifères, des moustiques… Ils sont liés à des systèmes naturels en équilibre. Si on perturbe ces équilibres, on augmente les contacts entre humains et animaux et donc les chances de transférer rapidement des pathogènes vers les humains. La crise du coronavirus n’est pas environnementale, mais ses causes le sont », détaille Rodolphe Gozlan."

 

En mai dernier, le rapport de l’IPBES – Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, soit le Giec de la biodiversité – rappelait avec force que l’humain a déjà profondément altéré la nature : 75 % de la surface terrestre, 66 % des océans et plus de 85 % de la surface des zones humides. Le groupe international d’experts écrivait que le rythme des changements globaux survenus dans les cinquante dernières années est « inédit dans l’histoire de l’humanité ». Au rang des principales perturbations, la déforestation des forêts tropicales qui a collatéralement permis aux humains de rencontrer de nouveaux et terribles voisins. « En Amazonie, la déforestation destinée à développer les cultures de soja et l’élevage bovin est responsable de l’émergence de plusieurs agents infectieux comme la bactérie environnementale responsable de l’ulcère de Buruli, présente dans les milieux aquatiques », explique Jean-François Guégan, directeur de recherche à l’IRD et à l’Inrae, spécialiste de l’écologie des maladies infectieuses et de la santé environnementale. Potentiellement transmise par la punaise d’eau aux hommes, la bactérie Mycobacterium ulcerans, de la même famille que celles à l’origine de la tuberculose et de la lèpre, provoque une maladie chronique de la peau et des tissus mous sous la forme d’épouvantables lésions cutanées qui peuvent aller jusqu’à l’os. Des cas d’ulcères de Buruli sont signalés depuis les années 1960. Plus d’une trentaine de pays sont touchés, dont une quinzaine en Afrique subsaharienne et en Amérique du Sud, qui déclarent entre 5 000 et 10 000 cas chaque année, un chiffre très probablement sous-estimé, dans des communautés rurales."

(...)

 
 

The second annual review occurred 6-7 February, 2018. Experts consider that given their potential to cause a public health emergency and the absence of efficacious drugs and/or vaccines, there is an urgent need for accelerated research and development for*:

  • Crimean-Congo haemorrhagic fever (CCHF)
  • Ebola virus disease and Marburg virus disease
  • Lassa fever
  • Middle East respiratory syndrome coronavirus (MERS-CoV) and Severe Acute Respiratory Syndrome (SARS)
  • Nipah and henipaviral diseases
  • Rift Valley fever (RVF)
  • Zika
  • Disease X
Bernadette Cassel's insight:

 

En bouleversant l’équilibre des écosystèmes, l’humain se retrouve à cohabiter avec des mammifères, oiseaux, insectes et micro-organismes potentiellement pathogènes

 

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Les scientifiques du Giec démontrent qu’il est possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C

Les scientifiques du Giec démontrent qu’il est possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C | EntomoNews | Scoop.it
« Le rapport porte quatre messages principaux, a résumé Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du groupe de travail I (consacré à la physique du changement climatique) du Giec et directrice de recherches au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement de Saclay, en visioconférence depuis Incheon

 

Giec et climat : la situation est très difficile, mais pas désespérée, 09.10.2018

 

- Le réchauffement climatique est déjà en cours ;


- le fait de le limiter à 1,5 °C est encore possible mais nécessite une transition sans précédent ;

 

- il y a des avantages à limiter le réchauffement à 1,5 °C plutôt qu’à 2 °C, car chaque demi-degré compte ;

 

- et limiter le réchauffement peut aller de pair avec la réalisation de certains objectifs du développement durable » — lutte contre la pauvreté, la faim, etc.

 

 

 

[Image] How the level of global warming affects impacts and/or risks associated with the Reasons for Concern (RFCs) and selected natural, managed and human systems

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L'IPBES, ange-gardien de la biodiversité

L'IPBES, ange-gardien de la biodiversité | EntomoNews | Scoop.it
La Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), qui a préparé des rapports clés pour la protection des espèces, est un organisme indépendant créé en 2012 par une centaine d'états membres de l'ONU.

 

AFP, 16.03.2018

 

-- Sa tâche consiste à rassembler toutes les connaissances scientifiques sur l'état de la biodiversité afin d'évaluer les tendances, les évolutions à venir et conseiller les gouvernements sur les mesures à prendre.

 

-- A ce jour, l'IPBES compte 128 états membres. Son secrétariat est basé à Bonn, en Allemagne.

 

-- Ce n'est pas une agence des Nations-Unies, mais elle a été créée sur le modèle du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) de l'ONU, qui a alerté le monde sur les dangers du réchauffement climatique et préparé le terrain de l'Accord de Paris de 2015.

 

-- L'IPBES a publié sa première analyse, sur les dangers menaçant les abeilles, en 2016.

 

-- Ses quatre prochains rapports sur l'état de la biodiversité dans quatre régions du monde -Amérique, Afrique, Asie-Pacifique, Europe-Asie Centrale- doivent être publiés le 23 mars et un cinquième sur l'état des sols de la planète le 26 mars.

 

[...]

 

-- Cette plate-forme a été au centre d'une polémique lorsqu'il est apparu que deux des auteurs du rapport de 2016 sur la pollinisation travaillaient pour les groupes d'agrochimie Bayer et Syngenta, qui produisent des pesticides soupçonnés d'être impliqués dans l'augmentation mystérieuse de la mortalité des abeilles. L'IPBES a assuré qu'il n'y avait pas de conflit d'intérêts étant donné que de multiples points de vue sont nécessaires pour établir une analyse équilibrée.

Bernadette Cassel's insight:
 
À (re)lire :
 
Conflits d'intérêts au « GIEC de la biodiversité » | EntomoNews | Scoop.it - From www.lemonde.fr - February 23, 2016 3:40 PM
 
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La croissance des émissions de méthane s'accélère depuis 2007

La croissance des émissions de méthane s'accélère depuis 2007 | EntomoNews | Scoop.it

"Une équipe de recherche internationale menée par le Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE, CEA-CNRS-UVSQ) (1) publie un bilan complet des sources et puits (2) de méthane. Selon cette étude, les émissions anthropiques de méthane représentent actuellement environ 60% des émissions planétaires. Publiée conjointement dans Earth System Science Data et Environmental Research Letters, le 12 décembre 2016, cette étude montre également qu'aucun des scénarios du 5e rapport du GIEC (3) ne reproduit l'évolution récente observée des concentrations de méthane. Ces résultats permettront de mieux évaluer la contribution du méthane à l'effet de serre et au changement climatique."


 Communiqués et dossiers de presse - CNRS, 12.12.2016

 

"Télécharger le communiqué de presse :

Pour en savoir plus : lire Le méthane en augmentation dans l'atmosphère sur CNRS le Journal.

Notes :

(1) Deux chercheurs CNRS du Laboratoire de météorologie dynamique (LMD, CNRS/Ecole Polytechnique/UPMC/ENS) et du Lerma (CNRS/Observatoire de Paris/UPMC/ENS/Univ de Cergy Pontoise) ont collaboré à cette étude. Le LSCE, le LMD et l'équipe de Catherine Prigent au Lerma font partie de l'Institut Pierre-Simon Laplace.
(2)On parle de puits dès lors qu'il y a destruction par réaction chimique dans l'atmosphère ou piégeage dans le sol.
(3)Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat

 
Références :

The Global Methane Budget 2000-2012, Earth System Science Data, 8, 1-55, 12 décembre 2016

The growing role of methane in anthropogenic climate change, Philippe Bousquet, Marielle Saunois, Environmental Research Letters, 12 décembre 2016"

 

[Étude_pdf] The growing role of methane in anthropogenic climate change www.smh.com.au/cqstatic/gt95n6/methanespike.pdf

Res. Lett. 11 (2016) 120207 doi:10.1088/1748-9326/11/12/120207.

 

[Image] Annual methane emissions (in Tg yr−1 for the 2003–2012 decade) for fourteen continental regions and five emission
categories. Estimations are the average of an ensemble of top-down inversion models described in Saunois et al (2016).

                                                            

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Conflits d'intérêts au « GIEC de la biodiversité »

Conflits d'intérêts au « GIEC de la biodiversité » | EntomoNews | Scoop.it
Deux salariés de l’agrochimie ont été auteurs principaux du rapport qui doit servir de base de travail pour enrayer la disparition des insectes pollinisateurs.

 

Parmi les experts du principal rapport sur la pollinisation, deux salariés de l’industrie chimique, par Stéphane Foucart. Le Monde (abonnés), 23.02.2016

 

"C’est un peu comme si certains chapitres du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) avaient été pilotés par des scientifiques employés par des géants du charbon… Moins de quatre ans après sa création, et alors qu’elle tient, du 22 au 28 février à Kuala Lumpur (Malaisie), sa quatrième réunion plénière, la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) est confrontée à la suspicion d’une partie de la communauté scientifique.

 

Créée en 2012 sous la tutelle des Nations unies, sur le modèle du GIEC, lorganisation doit en effet finaliser et adopter son rapport sur la pollinisation, mais deux de ses chapitres-clés sont sous la responsabilité de scientifiques salariés de Bayer et Syngenta, les deux principaux producteurs d’insecticides dits « néonicotinoïdes », fortement suspectés de décimer les populations d’abeilles, bourdons, papillons… Or, ce premier rapport de l’IPBES revêt une importance cardinale : à l’image de ceux du GIEC sur le changement climatique, il servira de base à l’action politique pour enrayer le déclin des insectes pollinisateurs.

 

Quelques jours avant l’ouverture de la réunion de Kuala Lumpur, des protestations ont été adressées par des membres de la communauté scientifique au secrétariat de l’IPBES, signalant des conflits d’intérêts au sein du groupe de travail mandaté par l’organisme. Dans un courrier adressé à la biologiste française Anne Larigauderie, la secrétaire exécutive de l’IPBES, et dont Le Monde a obtenu copie,..."

(...)

 

___________________________________________________________________

 

AJOUTS :

 

→ Conflits d’intérêts : quand Stéphane Foucart balance sur le « GIEC de la biodiversité » - Imposteurs, 05.03.2016 http://imposteurs.over-blog.com/2016/03/conflits-d-interets-quand-stephane-foucart-balance-sur-le-giec-de-la-biodiversite.html

 

→ Le moratoire sur les pesticides tueurs d’abeilles n’est toujours pas appliqué, 27.02.2016 https://reporterre.net/Le-moratoire-sur-les-pesticides-tueurs-d-abeilles-n-est-toujours-pas-applique

 

Bernadette Cassel's insight:

 

'IPBES Plateforme Int. Biodiv. & Services Écosyst.' in EntomoNews | Scoop.it https://www.scoop.it/t/entomonews/?&tag=IPBES+Plateforme+Int.+Biodiv.+%26+Services+%C3%89cosyst.

 

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Réchauffement : le seuil limite des 2 °C est trop élevé

Réchauffement : le seuil limite des 2 °C est trop élevé | EntomoNews | Scoop.it
Deux degrés Celsius. Emblème de la lutte contre le changement climatique en cours, ce seuil limite s’est imposé ces dernières années, chez les responsables politiques et le public, comme le réchauffement à ne pas excéder, par rapport à la période préindustrielle, pour éviter toute interférence dangereuse avec le climat. Depuis la conférence de Copenhague de 2009 (COP15), les 2 °C sont devenus la base des négociations climatiques en cours. Le niveau de sécurité garanti par ce seuil est pourtant largement sujet à caution. C’est le sens d’un rapport technique de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) discrètement apporté, mardi 2 juin, en appui des négociations qui se tiennent du 1er au 11 juin à Bonn (Allemagne), dans la perspective de la conférence de Paris (COP21) en décembre.

 

Par Stéphane Foucart. Le Monde, 05.06.2015

 

[...]

 

« Le choix des 2 °C, qui semblait raisonnable aux responsables politiques avec la connaissance disponible au milieu des années 1990, semble donc avoir considérablement vieilli. Le rapport technique de la CCNUCC en est le dernier signe, mais le cinquième rapport du GIEC, publié en 2014, le fragilisait déjà grandement. "Un élément à prendre en compte pour estimer le caractère dangereux d’une interférence humaine avec le climat est, par exemple, la prise en compte de phénomènes irréversibles au-delà d’un certain seuil, comme l’effondrement de la calotte de glace du Groenland, susceptible de faire grimper, à long terme, de sept mètres le niveau de la mer, explique le climatologue Stefan Rahmstorf (Potsdam Institute for Climate Impact Research). En 2007, le GIEC situait ce seuil entre 1,9 °C et 4,6 °C : cela semblait cohérent avec cette limite des 2 °C. Mais, dans son cinquième et dernier rapport, le GIEC a révisé son estimation, la fourchette basse se situant désormais à 1 °C." »

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La maladie de Lyme au Canada

La maladie de Lyme au Canada | EntomoNews | Scoop.it

Agence Science-Presse. « C’était prévu: avec le réchauffement du climat, la maladie de Lyme est en croissance du côté canadien de la frontière. Même le rapport du GIEC (le Groupe des Nations Unies sur les changements climatiques) en fait état. »


[Image] via The Globe and Mail "Lyme disease on the rise in Canada, linked to ticks" 



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Des projections climatiques d'une précision inégalée sur toute l'Europe

Des projections climatiques d'une précision inégalée sur toute l'Europe | EntomoNews | Scoop.it

Communiqués de presse - CNRS. « Une équipe internationale impliquant le CNRS, Météo-France, le CEA, l'UVSQ et l'INERIS, a réalisé puis analysé un ensemble de projections climatiques sur toute l'Europe d'une résolution sans précédent (12 km), en affinant les simulations globales réalisées pour le 5e rapport du GIEC. Ces simulations pour le XXIe siècle offrent désormais une représentation beaucoup plus fine des phénomènes locaux et des événements extrêmes. Les premières analyses confirment un accroissement sensible de la fréquence des événements extrêmes : pluies intenses, vagues de chaleur et périodes de sécheresses. Les données de ce projet Euro-Cordex viennent d'être rendues publiques et mises à disposition des scientifiques. Elles permettront de nouvelles études, plus précises, de l'impact du changement climatique en Europe sur la qualité de l'air, l'hydrologie et les événements extrêmes. Autant de domaines qui concernent des secteurs clés comme l'énergie, la santé et l'agriculture. »


[...]


« Au total, une centaine de simulations a été réalisée pour Euro-Cordex. Une vingtaine d'entre elles se distingue par une résolution encore jamais atteinte pour des projections sur toute l'Europe : 12 km. Ce degré de précision permet de mieux représenter des phénomènes locaux essentiels dans l'évolution du climat, comme les pluies intenses. Une meilleure information est ainsi disponible pour les futures études sur l'adaptation au changement climatique en Europe. »


[...]



Via Bourdoncle
Avenir Adn Agri's curator insight, December 9, 2013 2:06 AM

Comment sensibiliser la Terre entière et surtout faire changer un grand nombre d'orientations (politique et industrielle)... Nous courons au désastre à petit feu ...!

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Europe : la transition énergétique doit aller de pair avec la sauvegarde de la biodiversité !

Europe : la transition énergétique doit aller de pair avec la sauvegarde de la biodiversité ! | EntomoNews | Scoop.it
Tout en saluant le plan européen REPowerEU en faveur des énergies renouvelables, huit présidents d'associations s'inquiètent des atteintes potentielles à la biodiversité. Et en appellent à un ministère de l'Écologie véritablement garant de sa protection.

 

Tribune  |  Biodiversité  |  Aujourd'hui à 11h32

 

Tribune collective signée par :

• Christian Arthur, président de la Société française d'étude et de protection des mammifères (SFEPM)
• Denis Couvet, président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB)
• Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO)
• Bernard Chevassus au Louis, président d'Humanité et biodiversité
• Rémi Luglia, président de la Société nationale de protection de la nature (SNPN)
• Christine Rollard, présidente de l'Office pour les insectes et leur environnement (OPIE)
• Arnaud Schwartz, président de France Nature Environnement (FNE)
• Jean-François Silvain, président du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel Grand-Est (ancien président de la FRB)

 

  

"Le changement climatique et les enjeux associés de limitation du réchauffement climatique et d'adaptation des activités humaines ne sont pas indépendants de la crise que connaît la biodiversité et des enjeux de préservation de ses potentialités. Comme le précisent le Giec et l'IPBES dans leur rapport commun, les crises climatiques et de perte de la biodiversité sont étroitement liées et se renforcent mutuellement ; aucune des deux ne pourra être résolue avec succès si les deux ne sont pas abordées ensemble.

 

Du fait de l'invasion de l'Ukraine, la Communauté européenne entre dans une crise énergétique sans précédent qui amène la Commission européenne à promouvoir une accélération des investissements dans le développement des énergies renouvelables (EnR), dans l'efficacité énergétique et dans l'économie circulaire afin de soutenir l'indépendance énergétique des États membres et de progresser dans l'élimination progressive des combustibles fossiles.

 

Nous saluons cet effort, mais alertons également sur l'importance à prendre en compte l'importance stratégique de la biodiversité, ne pas la considérer qu'en termes de contraintes.

 

Les atteintes à la biodiversité qui pourraient résulter de l'application de certaines mesures contre-productives proposées par la Commission européenne dans son plan REPowerEU sont un manque criant de vision stratégique. Il en va ainsi, par exemple, de la désignation par les États membres de zones destinées à accueillir des EnR et dans lesquelles les projets seraient exemptés d'études d'impacts environnementales et d'enquêtes publiques et, parallèlement, de la volonté de réduire les surfaces protégées qui sont des réservoirs de biodiversité, de protection de ses potentialités, à un minimum qui semble dénoter une absence de vision stratégique.

 

L'État de droit et la législation environnementale ne constituent pas un obstacle à la transition énergétique, mais bien au contraire témoignent d'une vision de ce qu'il importe de préserver, notre bien commun, pour faire face aux difficultés à venir. L'UE a passé cinq décennies à créer un ensemble de protections environnementales et sanitaires permettant à l'Europe d'être une région en avance dans la préservation de ses écosystèmes, donc de sa sécurité géopolitique. L'État de droit en est le garant. Le respecter est essentiel. Le plan énergétique doit aussi s'appuyer et ne pas s'opposer à l'engagement des citoyens, qui est un élément clé des processus de protection de la biodiversité comme de la transition énergétique.

 

Il est profondément surprenant que l'affaiblissement des protections des écosystèmes et de leurs potentialités soit proposé dans le plan REPowerEU alors que les obstacles au déploiement des énergies renouvelables, les difficultés majeures, se situent ailleurs, et surtout que la biodiversité participe à l'adaptation au changement climatique. La législation environnementale existante doit continuer à s'appliquer pleinement et dans tous les secteurs, notamment les directives cadres européennes « Habitats faune flore », « Oiseaux », et des outils tels que les sites « Natura 2000 ». Les évaluations environnementales projet par projet constituent des garde-fous importants. Ce sont des estimations dont la valeur est stratégique, et elles ne doivent pas être perçues comme des freins au développement des ENR. La préservation des sites présentant des enjeux de biodiversité doit perdurer.

 

Nous sommes profondément préoccupés par la proposition européenne révisée qui pose le principe selon lequel les énergies renouvelables répondront de manière systématique à une raison impérative d'intérêt public majeur s'il n'est pas accompagné de considérations concernant l'intérêt public de la préservation de la biodiversité. Cet automatisme, combiné à l'exemption générale pour les projets d'énergies renouvelables des évaluations des incidences sur l'environnement (EIE) dans les zones délimitées comme étant préférentielles, risque de saper les acquis stratégiques de l'UE en matière de sauvegarde de la biodiversité et de faciliter la déréglementation. L'accélération du déploiement des EnR ne doit pas se faire au prix d'une remise en cause de l'acquis environnemental existant, au risque de perdre le soutien du public, générer l'incompréhension dans une opposition inutile entre transition énergétique et protection de la biodiversité.

 

Les signataires s'inquiètent des tentatives en Europe d'affaiblir directives et outils en faveur de la biodiversité. Ils s'inquiètent à raison des conséquences d'une stratégie qui ne tient que marginalement compte des défis que pose la sauvegarde de la biodiversité. Les signataires voient aussi dans la philosophie du texte de la Commission une vision réductrice qui ne parvient pas à intégrer l'importance stratégique de la biodiversité.

 

Les choses ne sont pas gravées dans le marbre, le projet européen doit encore passer par plusieurs étapes politiques et peut encore être amendé.

 

Les signataires veulent être rassurés et aussi assurés que l'État français, au travers des personnalités qui prendront en charge les politiques énergétiques et écologiques dans les prochaines semaines, analysera finement la stratégie de l'Europe et, si nécessaire, la modifiera au bénéfice de la protection, de la sauvegarde et de l'avenir de la biodiversité, donc de l'Europe.

 

L'annonce de la création au sein du gouvernement français d'un ministère chargé de l'Énergie, alors que le ministère de la Transition écologique était précédemment en charge des dossiers de la Transition énergétique et de l'Énergie, risque d'aller à contre-courant du besoin impératif de traiter les enjeux climat et biodiversité au même niveau de priorité et de dégager des solutions au défi climatique qui ne nuisent pas à la biodiversité.

 

Face à ce nouveau ministère et au puissant ministère de l'Agriculture, ne faut-il pas un ministère chargé de l'Écologie où la protection et la valorisation de la biodiversité seraient un enjeu central, comme poids politique et comme levier d'action tant au niveau national qu'européen ?

 

Le réchauffement climatique et l'effondrement de la biodiversité sont deux crises planétaires interdépendantes qu'il est impératif de traiter simultanément. On ne réussira pas la transition énergétique en Europe en négligeant l'importance stratégique de la biodiversité, et notamment du potentiel écologique considérable des espaces encore peu anthropisés."

 

 

_______________________________

 

 

Pour en savoir plus :

 

 

 

 

 

 

 

La Commission européenne a présenté le plan REPowerEU, qui constitue sa réponse aux difficultés et aux perturbations du marché mondial de l'énergie provoquées par l'invasion russe de l'Ukraine. Avec ce plan, l'UE vise une indépendance totale vis-à-vis des combustibles fossiles russe

 

[Image] REPowerEU: A plan to rapidly reduce dependence on Russian fossil fuels and fast forward the green transition | Eltis
https://www.eltis.org/in-brief/news/repowereu-plan-rapidly-reduce-dependence-russian-fossil-fuels-and-fast-forward-green

 

Nicolas MILLE's curator insight, May 25, 2022 1:27 AM

Le changement climatique et les enjeux associés de limitation du réchauffement climatique et d'adaptation des activités humaines ne sont pas indépendants de la crise que connaît la biodiversité et des enjeux de préservation de ses potentialités. Comme le précisent le Giec et l'IPBES dans leur rapport commun, les crises climatiques et de perte de la biodiversité sont étroitement liées et se renforcent mutuellement ; aucune des deux ne pourra être résolue avec succès si les deux ne sont pas abordées ensemble.

DocBiodiv's curator insight, May 28, 2022 4:15 AM

Tribune signée par les Pdt de : la Société française d'étude et de protection des mammifères, LPO, Fondation pour la recherche sur la biodiversité, SNPN notamment.

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Les réseaux sociaux épinglés pour leur lutte insuffisante contre la désinformation climatique

Les réseaux sociaux épinglés pour leur lutte insuffisante contre la désinformation climatique | EntomoNews | Scoop.it
Publiée ce jeudi, une étude cosignée par Les Amis de la Terre, Greenpeace et Avaaz estime que les principaux réseaux sociaux ne disposent pas de politiques assez fortes pour endiguer la propagation de fausses informations sur le climat.

 

par Margaux Lacroux

publié le 21 avril 2022 à 11h00
 
YouTube, Pinterest, Facebook, TikTok et Twitter ont été évalués en se basant sur 27 critères. Si les deux premiers obtiennent péniblement la moyenne, aucun n'y satisfait vraiment.
 

"Les réseaux sociaux freinent indirectement l’action climatique. «La transmission exacte de la science du climat a été considérablement minée» par «les réseaux sociaux à travers la désinformation», relevait le dernier rapport du Giec, «ce qui peut dissuader davantage l’élaboration de nouvelles politiques climatiques ambitieuses». Que font Twitter, YouTube, Facebook, Pinterest ou encore TikTok pour remédier à la diffusion d’idées climatosceptiques ou inexactes ?

 

Une étude cosignée par les Amis de la Terre, Greenpeace et Avaaz analyse les mesures prises par principaux réseaux sociaux. Publiée jeudi 21 avril, elle révèle que «toutes les entreprises n’ont pas adopté de définitions et de politiques pour résoudre le problème» et qu’elles «dissimulent des données» sur l’ampleur de la désinformation climatique. «Bien que la moitié des adultes des Etats-Unis et du Royaume-Uni s’informent via les réseaux sociaux, ces plateformes […] continuent de permettre aux mensonges climatiques de polluer les flux des utilisateurs», dénoncent les auteurs."

(...) 

 

Traduction :

 

Résumé

 

Depuis des décennies, l'industrie des combustibles fossiles consacre des millions de dollars à la diffusion de la désinformation climatique[1], en ligne et hors ligne, afin de polariser l'opinion publique et de freiner l'action contre la crise climatique. C'est pourquoi les derniers rapports de l'ONU sur le climat affirment que la désinformation climatique est une menace pour l'action climatique.

 

Un nouveau tableau de bord établi par les Amis de la Terre, Avaaz et Greenpeace USA montre que les entreprises de médias sociaux laissent largement le public dans l'ignorance de leurs efforts pour combattre le problème. Il y a un manque flagrant de transparence, car ces entreprises dissimulent une grande partie des données sur la prévalence de la dis/mésinformation climatique numérique et sur les mesures internes prises pour lutter contre sa propagation. Pinterest et YouTube ont pris des mesures notables pour lutter contre la désinformation climatique, tandis que Facebook, TikTok et Twitter sont à la traîne dans leurs efforts.

 

Toutes les entreprises de médias sociaux ne divulguent pas de politiques complètes pour lutter contre la désinformation climatique, notamment :

 

- par la publication de rapports de transparence hebdomadaires détaillant l'ampleur et la prévalence de la désinformation climatique sur leurs plateformes et les mesures d'atténuation prises en interne ;


- en fournissant des informations détaillées et cohérentes sur les mesures prises à l'encontre des contrevenants récidivistes à leurs politiques, notamment en matière de désinformation climatique.

 

Mais certains ont fait plus que d'autres :

 

- Pinterest et YouTube ont adopté des définitions de la désinformation climatique élaborées par des experts en la matière, tandis que Facebook, TikTok et Twitter ne l'ont pas fait.

 

Nous avons utilisé un système de questions d'évaluation en 27 points pour analyser les politiques de désinformation climatique de Facebook, Pinterest, TikTok, Twitter et YouTube.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] In the Dark: How Social Media Companies' Climate Disinformation Problem is Hidden from the Public - Greenpeace USA, 21.04.2022 https://www.greenpeace.org/usa/reports/in-the-dark/

 

________________________________

 

Liens du communiqué :

 

 

 

 

 

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Climat : certains impacts déjà irréversibles, jusqu'à 14% des espèces terrestres menacées d'extinction... Le rapport alarmant des experts de l'ONU

Climat : certains impacts déjà irréversibles, jusqu'à 14% des espèces terrestres menacées d'extinction... Le rapport alarmant des experts de l'ONU | EntomoNews | Scoop.it
Le rapport du Giec publié ce lundi dresse un tableau sans fin des souffrances endurées par l'humanité frappée par les impacts du réchauffement de la planète

 

Par La Provence (avec AFP)

lundi 28/02/2022 à 12h28 - Mis à jour à 12h40

Ici et maintenant

Les conséquences dévastatrices du changement climatique, longtemps vu comme un point à l'horizon, sont devenues une réalité maintenant aux quatre coins de la planète, avec 3,3 à 3,6 milliards de personnes d'ores et déjà "très vulnérables", soit près de la moitié de l'humanité. Le réchauffement d'environ +1,1°C en moyenne depuis l'ère préindustrielle a déjà contribué au déclin des espèces et à l'extinction de certaines, à l'augmentation des maladies transmises par les moustiques, à plus de morts causées par la chaleur et la sécheresse, à une perte de récoltes agricoles et de la pêche.

 

La santé des populations, physique et mentale, est également touchée.

 

"L'augmentation des extrêmes météorologiques et climatiques a conduit à des impacts irréversibles" sur les sociétés humaines et la nature, conclut le Giec.

 

Mais ce n'est que le début et les impacts sur la nature et l'Homme vont s'accroître : extinction possible de 3 à 14% des espèces terrestres à +1,5°C, des "milliards" de personnes supplémentaires exposés à la dengue, ou de manière générale, une "augmentation sensible des maladies et des morts prématurées".

(...)

 

[Image] Immense congélateur occupant 1/3 de l'hémisphère Nord, le permafrost pourrait avoir fondu à 70% de sa surface d'ici 2100, selon le GIEC. Photo Maxppp

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Et aussi :

 

"Les scientifiques continuent d’alerter sur le climat.  Les experts climat de l’ONU (Giec) rendent leur nouveau rapport qui dessine une image cataclysmique des impacts sur l’humanité d’un changement climatique qui s’accélère malgré les appels répétés à réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre."

 

Libé matin, le récap, lundi 28 février 2022

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Valérie Masson-Delmotte : Présentation pour les francophones des principales conclusions du 6e rapport d'évaluation du GIEC sur les bases physiques du changement climatique

Valérie Masson-Delmotte : Présentation pour les francophones des principales conclusions du 6e rapport d'évaluation du GIEC sur les bases physiques du changement climatique | EntomoNews | Scoop.it
Voici une présentation pour les francophones des principales conclusions du 6ème rapport d'évaluation du GIEC sur les bases physiques du changement climatique. ➡️� (1/...) La conféren...…

 

Par Dr Valérie Masson-Delmotte sur Twitter, 20.08.2021
https://twitter.com/valmasdel/status/1428722686776287238

 

Thread Reader App, 25.08.2021

 

"... Cependant, si nous réduisons rapidement les émissions de gaz à effet de serre - si nous pouvons réduire les émissions mondiales de CO2 à zéro net vers 2050 - il est extrêmement probable que nous puissions maintenir le réchauffement climatique bien en deçà de 2°C. (36/...)"

(...)

Bernadette Cassel's insight:

 

Actualité en relation :

 

  • La crise climatique s’aggrave partout, à des niveaux sans précédent, alerte le GIEC - De www.lemonde.fr - 10 août, 13:03
 
'GIEC' in EntomoNews :
 
(25 scoops)
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Réchauffement climatique : des conséquences inévitables sur la santé de la population mondiale

Réchauffement climatique : des conséquences inévitables sur la santé de la population mondiale | EntomoNews | Scoop.it
Paris, le jeudi 24 juin 2021 – Un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est rarement porteur de bonnes nouvelles. Celui en préparation et qui doit être publié en 2022 ne devrait pas faire exception. Il évoquera les probables répercussions « irréversibles pour [...]

L.C.24.06.2021

 

(...)

Paludisme, dengue, diarrhées : les maladies du 21ème siècle ?

"L’asséchement ne touchera pas que l’agriculture, mais également la vie quotidienne des populations. D’ici 2050, la hausse de 1,5° ou de 2° des températures devraient en effet avoir une incidence sur 75 % des approvisionnements en eaux souterraines juge le GIEC. Dès lors, des déplacements de population massifs sont à prévoir.
 
Enfin, les maladies liées aux virus et parasites transmis par les moustiques pourraient fortement progresser et concerner une proportion croissante de la population, tandis que le GIEC prédit une progression des décès liés aux diarrhées infantiles. Les pathologies associées à la mauvaise qualité de l’air et de l’eau et à la canicule pourraient également engorger les systèmes de santé, dont la fragilité a été mise en évidence par la pandémie de Covid.

Vive la science

Dès lors, le GIEC ne peut qu’une nouvelle fois appeler à une « transformation radicale des processus et des comportements à tous les niveaux : individus, communautés, entreprises, institutions et gouvernement ». Il est convaincu en effet que des mesures fortes pourraient permettre de ralentir certaines évolutions. Parmi ces leviers, il convient de ne pas oublier l’ensemble des outils technologiques et scientifiques (OGM, médicaments, nouvelles sources d’énergie…) qui peuvent être développés et qui ont déjà prouvé par le passé qu’ils permettaient de dépasser certains fléaux naturels qui paraissaient insurmontables."
Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Dérèglement climatique : l’humanité à l’aube de retombées cataclysmiques, alerte le Giec - De www.sudouest.fr - 24 juin, 18:15

 

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Une traduction citoyenne pour (enfin) lire le dernier rapport du GIEC sur le climat

Une traduction citoyenne pour (enfin) lire le dernier rapport du GIEC sur le climat | EntomoNews | Scoop.it
Des citoyens se sont attelés à traduire en plusieurs langues le résumé pour les décideurs du dernier rapport du GIEC. L’objectif, rendre accessible un texte essentiel et pourtant très peu lu.

 

Par Valérie Masson-Delmotte et Youba Sokona, 21.05.2019

 

"À l’heure où des milliers de jeunes délaissent écoles et universités pour descendre dans la rue en faveur du climat, des citoyens s’approprient le rapport spécial du GIEC d’octobre 2018. Ce dernier portait sur les conséquences d’un réchauffement climatique global de plus de 1,5 °C à l’horizon 2100.

 

Publiée sur Wikisource le 2 mars dernier, la traduction citoyenne en français du rapport a bénéficié d’un large écho. Lancée par des traducteurs amateurs sur leurs pages personnelles, partagée par de nombreux internautes, relayée par les médias sociaux et traditionnels, elle circule désormais au sein du public francophone, en Europe, en Afrique ou au Québec.

 

Petite sœur officieuse d’un document officiel à destination des décideurs du monde, elle s’adresse aux politiques autant qu’aux citoyens, leur rendant intelligible un document rédigé en anglais, soi-disant connu de tous, mais lu par très peu."

 

 

[Image] Caractéristiques de quatre trajectoires modèles illustratives en relation avec le réchauffement climatique de 1,5 °C

 

Bernadette Cassel's insight:

 

"Scoop" en relation :

 

Rapport spécial sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C : résumé des décideurs - From reporterre.net - 20 October 2018, 19:26

 

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Le GIEC, une boussole scientifique pour le climat

Le GIEC, une boussole scientifique pour le climat | EntomoNews | Scoop.it
Les travaux du GIEC ont permis d’établir le caractère indéniable du réchauffement global et la responsabilité de l’homme dans ce processus. Qu’attendre des prochains rapports du GIEC ?

 

Par Alexandre K. Magnan, 28.03.2018

 

 

 

 

 

 

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COP23 : pourquoi les négociations sur le climat sont si compliquées

COP23 : pourquoi les négociations sur le climat sont si compliquées | EntomoNews | Scoop.it
Les preuves des changements climatiques ne se comptent plus et l’actualité ne cesse de nous rappeler leurs effets manifestes : vagues de chaleur plus fréquentes, précipitations extrêmes plus intenses, montée du niveau de la mer, fonte des glaces…

Le réchauffement a déjà atteint 1 °C en moyenne pour la planète depuis la fin du XIXe siècle ; des centaines de millions de personnes en subissent chaque jour les conséquences.

Face à l’importance d’une action rapide, le processus des négociations peut sembler pris de vitesse. Rappelons que le GIEC – fondé pour fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques sur les changements climatiques – a été lancé en 1988 et que la COP23 (qui se déroule jusqu’au 17 novembre à Bonn) est la 23e conférence de l’ONU sur ces changements. Mais les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère n’ont cessé d’augmenter pendant tout ce temps.

(...)

 

Par Quentin Perrier, Céline Guivarch et Olivier Boucher, 14.11.2017

 

[Lien ci-dessus] The Lancet Countdown: tracking progress on health and climate change - The Lancet, 14.11.2016 http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(16)32124-9/fulltext

 

[Image] Figure présentant les trajectoires types d’émissions de gaz à effet de serre pour différents niveaux de réchauffement climatique et intervalle d’émissions résultant des engagements des pays (...).

Bernadette Cassel's insight:
 
→ Changement climatique : un impact désastreux sur notre santé - From www.pourquoidocteur.fr - November 1, 7:14 PM
 

 

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Le « GIEC de la biodiversité » consacre l’importance cruciale des pollinisateurs - Le Monde (abonnés)

Le « GIEC de la biodiversité » consacre l’importance cruciale des pollinisateurs - Le Monde (abonnés) | EntomoNews | Scoop.it
Le déclin des abeilles, des papillons ou des oiseaux menace une partie de la production agricole mondiale, préviennent des scientifiques chargés par l’ONU d’évaluer le recul de la biodiversité.

 

Par Stéphane Foucart. Le Monde (abonnés), 26.02.2016

 

"Le déclin des pollinisateurs, abeilles, papillons ou oiseaux, constitue une grave menace pour la production alimentaire mondiale. Et met en danger les moyens de subsistance de millions de personnes. C’est le message-clé du rapport rendu, vendredi 26 février à Kuala Lumpur (Malaisie), par la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES en anglais). Créée en 2012 sous l’égide des Nations unies, l’organisation est à la biodiversité ce que le Groupe d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) est au changement climatique. Très attendu, son premier rapport porte sur la pollinisation et entend rassembler l’ensemble des connaissances accumulées sur la question."

(...)

Bernadette Cassel's insight:

 

SUR ENTOMONEWS - From www.reporterre.net - February 27, 10:50 AM :


→ Le moratoire sur les pesticides tueurs d’abeilles n’est toujours pas appliqué

                           
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Illisible GIEC

Illisible GIEC | EntomoNews | Scoop.it
(Agence Science-Presse) Les rapports du GIEC —le Groupe des Nations Unies sur les changements climatiques— sont de plus en plus illisibles. Et c’est une étude qui le dit!


L’étude : Ralf Barkemeyer et al., «Linguistic analysis of IPCC summaries for
policymakers and associated coverage
», Nature Climate Change, 12 octobre.


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Les maladies tropicales remontent en latitude et en altitude en raison du réchauffement climatique

Les maladies tropicales remontent en latitude et en altitude en raison du réchauffement climatique | EntomoNews | Scoop.it

Par Luc Perino. LucPerino.com. « Lorsque tropique - humeur du 10/10/2014 »


« Le paludisme a disparu de Camargue et de Corse dans les années 1950. Aujourd’hui, les rares cas importés des pays tropicaux font l’objet d’une très grande vigilance de la part des professionnels de santé et des autorités sanitaires.
Faut-il craindre une réémergence du paludisme liée au réchauffement climatique ? Ceci n’est pas exclu, car les anophèles sont nombreux en France et plus de 400 espèces sont susceptibles de transmettre le plasmodium (parasite qui provoque le paludisme). Dans certains pays tropicaux comme la Colombie ou l’Ethiopie, le paludisme, qui était cantonné dans les chaudes vallées, se rencontre désormais dans les plus hautes altitudes. » 

 

« En Corse du Sud, on vient de diagnostiquer un premier cas de bilharziose contractée localement. Cette maladie était jusqu’à présent limitée aux zones tropicales et subtropicales.
Aedes, le moustique du chikungunya a été capturé à Lyon et dans plusieurs villes de la moitié Sud de la France.
Les cas de leishmaniose humaine se multiplient dans le nord de l’Europe alors que ces maladies n’étaient connues qu’en Europe du Sud. » 


« Il semble inutile de multiplier les exemples pour avoir la preuve d’une remontée en latitude et en altitude des vecteurs de diverses maladies infectieuses et tropicales. » 


« Certains scientifiques et activistes passent allègrement leur temps à chercher des biais dans les études sur le réchauffement climatique et des poux dans la tête des experts du GIEC.
Ces climato-sceptiques ne voudront probablement pas admettre le lien entre cette remontée des pathogènes et les récentes et rapides modifications du climat. » 


« Par contre, les aedes, culex ou anophèles ne sont, eux, pas du tout climato-sceptiques. Mais ce n’est pas une raison pour croire ces moustiques, car ils n’ont pas de diplôme et aucun d’eux n’a jamais publié dans une revue internationale. » 


Bibliographie

AFP, 7 mars 2014
Le paludisme migre à de plus hautes altitudes
http://www.lematin.ma/express/rechauffement-climatique_le-paludisme-migre-a-de-plus-hautes-altitudes/198128.html

Duvallet G
Changements globaux et maladies vectorielles émergentes
http://www.infectiologie.com/site/medias/diaporamas/CEMI/2012/2012-CEMI-Duvallet.pdf

Haroche A.
La bilharziose fait son apparition en Corse
JIM, 15 mai 2014

INIST
Les zoonoses à l'heure du changement climatique
Recherches polaires


Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS

From www.sciencepresse.qc.ca - March 14, 2014 6:24 PM :

→  Quand le réchauffement climatique dégourdit les moustiques  


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Sur la piste du réchauffement climatique en Picardie

Sur la piste du réchauffement climatique en Picardie | EntomoNews | Scoop.it

Par Denis Girette. Le Courrier picard. « On pressent son impact massif, mondial, avec des dérèglements violents. Localement, des scientifiques traquent tous les jours des indices du réchauffement climatique. »


[...]


« Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIECC), qui réunit 170 pays, une augmentation moyenne de 2º des températures sur le globe équivaut à un déplacement en latitude de 360 km vers le nord. Ces déplacements, le Conservatoire d’espaces naturels de Picardie (47 collaborateurs) tente de les capter et de les analyser à travers 10 000 hectares, dans quelques-unes des 150 stations qu’il administre dans la région. »


« Outre la mante religieuse et la libellule citées, le conservatoire étudie « le papillon Azuré de la croisette, la sauterelle Ephippiger des vignes et des espèces floristiques comme une herbacée, l’orobanche de la germantré » précise Manuel Das Graças, directeur du conservatoire pour l’Oise. »


« L’observation de ces espèces méridionales est complétée par celles, septentrionales, en train de déserter notre région pour des terres plus froides. C’est la cas de la Cigüe véreuse, une ombellifère des zones humides dont le dernier bastion picard se trouve dans la réserve naturelle du centre ville de Saint-Quentin. Une fleur des éboulis calcaires souffre de la succession d’hivers doux qui limite les effets clivants du gel. Le peuplement du Sisymbre couché se rétracte donc en Picardie, comme celui de cette grosse araignée des tourbières, Delomedes Plantarius, désormais confinée dans le marais de Sacy dans le centre Oise, toujours selon Manuel Das Graças. » 


[...]



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