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Quand elles sont porteuses d’enjeux de société, les mathématiques suscitent très souvent l’intérêt d’un public non scientifique. Témoin, le récent succès d’Imitation Game, un « biopic » sur Alan Turing dans lequel ce mathématicien britannique brise le code Enigma (la machine que les nazis utilisaient pour crypter leurs communications). Tout comme la cryptographie, l’énergie est un « sujet chaud » qui intéresse beaucoup les mathématiciens. Et il va sans dire que ce domaine pose nombre de questions de société. Je me propose de partir de son enjeu sociétal pour illustrer une utilisation des mathématiques.
L’autoconsommation d’énergie renouvelable et en particulier le photovoltaïque est un sujet sensible à la fois pour le producteur/consommateur mais également pour la collectivité. Des effets pervers peuvent apparaitre si l’on n’y prend pas garde. Seules des approches micro et macroéconomiques nous donneront une réponse équilibrée, juste et économiquement viable pour tout le monde.
Les technologies numériques participent de manière croissante à la fabrique et au fonctionnement des villes (mobilité, sécurité, urbanisme, environnement, sociabilité, culture, loisirs). Un axe de recherche à explorer. L’intégration des innovations techniques dans la fabrique des villes est un phénomène ancien. Sans remonter à l’époque Antique et à l’origine des villes, évoquons les projets urbains des architectes-urbanistes du début du 20ème siècle. La Ville Contemporaine de Le Corbusier (1922), Broadacre City de Frank Lloyd Wright (1931), Manhattan 1950 de Raymond Hood (1929) ou encore la Cité Idéale de Tony Garnier, mettent en scène de manière systématique les dernières avancées technologiques : intégration des nouveaux matériaux de construction (acier, béton armé), immenses gratte-ciel monolithiques, obsession du transport rapide (ascenseur, train métropolitain, automobiles), perspectives aériennes.
Le déploiement des smart grids doit encore franchir de nombreux obstacles. Les acteurs sont très partagés sur les bénéfices attendus et les modèles économiques sont incertains. Reste aussi à savoir quelle sera l'acceptation des consommateurs.
Via Somme éco-activités
Depuis une décennie, le Smart Grid est annoncé comme la prochaine révolution de l’électricité. Son nouveau modèle économique tarde à émerger : malgré les déclarations politiques et le déploiement des compteurs «intelligents», il y a urgence à revisiter notre manière de produire/consommer l’électricité.
Chronos est un cabinet d'études sociologiques et de conseil en innovation qui observe, interroge et analyse l'évolution et les enjeux des mobilités.
Les deux acteurs industriels allient leur capacité d’innovation pour construire les réseaux électriques intelligents de demain Mais qu’ont donc comme intérêt commun un constructeur de locomotives et de métro, roi industriel du ferroviaire, qui soudain se marie avec le champion mondial des puces et autres microprocesseurs truffant la quasi-totalité des ordinateurs ? Voilà bien un attelage improbable qui a vraiment tout pour susciter la curiosité. Le projet d’Alstom et d’Intel, leur enfant commun, a pourtant déjà un nom baptisant un concept, “le smart grid”. Traduisez : réseau intelligent d’énergie électrique.
Un projet méditerranéen qui vise à transformer les parcs technologiques en « smart parks », sur le modèle des « smart cities » Co-financé par le FEDER (Fond Européen de Développement Régional) au travers du programme MED, le projet SMART-MED-PARKS a pour but d´améliorer l´efficacité énergétique des parcs technologiques de l'Espace MED et de promouvoir leur transformation en « Smart-Park », basé sur le modèle de Smart City.
Le crowdsourcing est une pratique qui consiste à déléguer une tâche traditionnellement effectuée par une personne dans une organisation, à un large groupe de personnes en leur mettant à disposition des données et informations généralement non diffusables. Cette pratique permet d’obtenir des solutions plus innovantes, plus rapidement, à un coût moindre. Comme l’illustre la réussite de logiciels open source (Linux, Firefox…) ou de sites au contenu généré par ses utilisateurs (Wikipedia, Youtube…). En obtenant l’intérêt des consommateurs pour les smarts grids via des projets basés sur des méthodes de crowdsourcing, les pouvoirs publics espèrent ainsi surmonter les obstacles qui freinent aujourd’hui le développement des réseaux intelligents. Les explication de Matthieu Zekri - consultant au sein du cabinet de conseil mc2i Groupe - dans le cadre d’une tribune exclusive.
Via Deborah Potelle
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a rendu public un avis, ce mardi 8 janvier, dans lequel il préconise de rechercher avant tout l'efficacité énergétique.
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Un consortium d’entreprises menées par ERDF a lancé lundi 7 septembre à Toulouse l’expérimentation auprès de 1.000 foyers toulousains d’un projet de réseau électrique intelligent « unique au monde », qui vise à optimiser l’utilisation d’électricité à l’heure des énergies renouvelables, selon ses initiateurs.
La transition énergétique qui se profile en France doit être le grand oeuvre écologique de François Hollande. Plus qu’une simple annonce de politicien à la recherche d’un second souffle, cette ambition révolutionnera considérablement la façon de consommer – et donc de produire – de l’énergie. Si l’abandon du nucléaire et le développement du renouvelable sont les grands vecteurs de cette transition, l’émergence des réseaux électriques intelligents en est l’un des piliers fondamentaux.
Via Hubert MESSMER , Bernard BRUNET
Le congrès Smart Grids Paris 2014 se tiendra les 11, 12 et 13 juin prochains à l'Espace Grande Arche de la Défense. Une occasion pour les acteurs du secteur de discuter ensemble de l'avenir des réseaux intelligents et de leurs étendards en France, Linky et Gazpar, mais également de mettre en avant le nombre croissant d'investissements dans le secteur.
La smart city, c’est le beurre et l’argent du beurre, en théorie : une gestion plus efficiente et démocratique au bénéfice des usagers et de la collectivité. Toutefois cette théorie demande à passer le cap de l’épreuve. Faute d’avoir toujours le recul pour soupeser en connaissance de cause avantages et inconvénients, certaines limites sont déjà cernées.
Les gains technologiques et économiques habituellement mis en avant pour convaincre de la légitimité des smartgrids ne soulèvent manifestement pas l’enthousiasme des populations, en France et en Europe. Or les smartgrids possèdent un autre atout, trop peu mis en avant, qui est celui de pouvoir répondre au désir de lien social qui anime de plus en plus les populations. C’est sur quoi les autorités publiques et les fournisseurs d’énergie devraient insister.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, et le ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Philippe Martin ont confirmé fin septembre 2013 leur soutien au principe de la généralisation du compteur communicant Gazpar porté par GrDF. Ce déploiement concernera à terme 11 millions de compteurs, installés entre 2015 et 2022. Gazpar émet par liaison radio les index de relevés permettant de connaître à tout moment la consommation réelle d’un client. Son déploiement simplifiera la facturation : elle sera basée directement sur la consommation réelle et il ne sera plus nécessaire de recourir à des estimations.
Les 18 et 19 juin, la cité méditerranéenne sera le théâtre de rencontres et conférence autour de la ville intelligente et durable. "Lieu de rencontres et «think tank» de la ville intelligente et durable", la Innovative City Convention 2013 accueillera des intervenants de la sphère publique et privée sur des thèmes allant de l'entreprise dans la ville, la santé, les transports intelligents, l'open data, les smarts grids... dans un programme très dense où tous les acteurs seront représentés.
Projet industriel et scientifique d’envergure mondiale, Sogrid vise à développer le réseau électrique du futur. L’accord de consortium entre les entreprises et laboratoires de recherche partenaires et Toulouse Métropole a été signé hier, 11 avril, à Toulouse. Les expérimentations, censées débuter à la fin de l’année, seront menées dans 1 000 foyers toulousains, probablement sur le quartier d’Empalot. Sogrid est appelé à devenir un standard international.
Selon notre confrère Science Daily, le projet européen ENERsip (ENERgy Saving Information Platform for Generation and Consumption Networks) estime que les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) peut contribuer à réduire de 30 % la consommation électrique des villes. Smart Building. La moitié des économies seraient générées par des dispositifs d’information et de formation du grand public, notamment des compteurs électriques intelligents (smart meter) qui suggéreraient des changements de comportement : baisser la température d’un degré, lessives aux heures creuses, etc. L’intelligence des bâtiments entre également en jeu. Smart Grid. Les économies restantes seraient obtenues par un ajustement plus fin entre l’offre et la demande d’électricité, notamment un meilleur routage entre les producteurs et les consommateurs pour ce qui concerne l’énergie issue de sources primaires renouvelables (éolien, hydro, etc.). Ce genre d’étude à le mérite de souligner, comme le rapport Smart 2020 en son temps, que les TIC peuvent participer à la construction d’un monde plus intelligent et plus respectueux de l’environnement. En revanche, il est illusoire de croire que seule une réponse technologique sortira l’humanité de l’ornière dans laquelle elle continue de s’embourber. Ces technologies ne constituent qu’un moyen au service des citoyens pour les aider à changer de comportement, notamment pour les aider à glisser vers la sobriété heureuse.
Les smart grids ne se limitent pas au réseau électrique. Il s’agit d’un concept plus vaste que l’on devrait traduire par « réseau physique intelligent de distribution ». La preuve : Pike Research estime que 31 millions de compteurs d’eau intelligents seront déployés d’ici 2016.
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