Ces tractations ne portent pas que sur les prix, mais aussi sur la disposition des produits en rayon. Etre présent à hauteur d’yeux ou en tête de gondole est crucial.
Se multiplient sur le territoire français des projets de supermarché coopératif tel que la Chouette Coop à Toulouse. Une initiative pour le bio et le local.
C’est à l’unanimité que le Sénat a voté, le 10 avril dernier, un amendement dans le projet de loi Macron visant à autoriser les supermarchés à distribuer leurs invendus alimentaires à des associations.
L'étiquetage alimentaire ? Un véritable serpent de mer dont nous vous avons déjà parlé. Mais qui, confronté à la réticence de l'industrie agro-alimentaire, tarde à se mettre en place.
Pour lutter contre le gaspillage des produits alimentaires, toute une réflexion dans l'organisation de la supply chain est menée par les industriels, les distributeurs et les magasins. Au menu : la gestion collaborative des flux, le conditionnement, ou encore les dates de péremption.
Les hypermarchés, pour certains situés dans de vastes centres commerciaux, ont poussé comme des champignons en France à partir des années 70. S'ils restent encore fréquentés, les consommateurs sont de plus en plus nombreux aujourd’hui à réclamer des commerces de proximité, et à faire confiance à l'e-commerce ainsi qu'aux systèmes de "Drive".
Refus de permis de construire, refus d'autorisation d'exploiter, décisions annulées... 418 000 000 000 euros d'amendes non perçues, ventes au déballage irrégulières, décloisonnement des réserves. Et dans tout ça, que devient le commerce de proximité face à cette concurrence déloyale ?
C’est dans l’un des quartiers les plus populaires de la capitale, la Goutte d’Or, qu’a ouvert Coop à Paris. L’enjeu, créer une vraie alternative à la grande distribution en soutenant l’activité des petits producteurs, tout en garantissant des prix accessibles. Depuis le lancement de la coopérative en janvier 2014, les familles du quartier adhèrent en masse et donnent de leur temps en contrepartie. Prochaine étape, la mise en place de paniers solidaires en vue de toucher les plus précaires.
Les poissons que vous achetez sont parfois gorgés d'eau. Un outil vient d'être mis au point pour déjouer l'une des fraudes les plus courantes dans les produits surgelés.
Récemment ouvert (avant l'été 2013) à Copenhague, au Danemark, Rub & Stub est un restaurant associatif opéré grâce à des bénévoles par l’organisation danoise à but non-lucratif Retro, qui mène trois projets de développement au Sierra Leone grâce aux bénéfices engendrés par le restaurant. Mais plus original encore, le restaurant est aussi le premier qui intègre à sa mission la lutte contre le gaspillage alimentaire puisqu'il récupère les aliments encore consommables jetés par la grande distribution et l'industrie agro-alimentaire. On sait que ces dernières, strictement réglementées notamment en ce qui concerne les dates de péremption des aliments, produisent beaucoup plus que ce qu'elles ne vendent. Et le résultat est que des millions de tonnes de denrées alimentaires sont jetées chaque année. La chef Ditte Jensen et les quelques 89 volontaires de “Rub & Stub” ont décidé d'apporter leur pierre à l'édifice de la solution : ils récupèrent donc, en lien avec plusieurs partenaires dont des distributeurs, des industriels et les banques alimentaires locales, les surplus de nourriture dont se débarrassent les distributeurs, et en particulier les légumes tordus ou impropres à la vente, avant de les resservir dans leur restaurant. L'objectif, à terme, est de ne plus devoir acheter aucun ingrédient alimentaire - à travers un réseau de partenaires encore en construction.
La prise de pouvoir du digital dans notre quotidien modifie nos comportements de consommation, notre interaction avec les produits, les fournisseurs et les autres consommateurs. Elle change aussi profondément notre perception de la propriété et notre processus classique d’achat, obligeant les marques à redéfinir les règles d’un jeu qu’elles n’ont pas conçu. « Un nouveau modèle économique qui privilégie l’accès plutôt que la consommation est en train de se créer », explique le fondateur de Crowd Companies Jeremiah Owyang, en exclusivité pour INfluencia.
Cet article est la preuve que l'économie collaborative n'est plus un simple phénomène de mode mais bien un mouvement de fond qui commence à bouleverser tous les secteurs d'activité!
Les marques commencent à s'en emparer et la question est de savoir si ce mouvement ne va pas être "marketé" pour redonner un second souffle aux marques et réenchanter leurs consommateurs.
--> Stratégie marketing ou véritable prise de conscience d'un changement d'économie?!
Des lignes de caisses d’un hypermarché au siège social d’une entreprise française de grande distribution, la sociologue Marlène Benquet a enquêté pendant trois ans. Pour analyser, en immersion, les réalités du monde du travail.
Depuis plus d'un an, un groupe de bénévoles toulousains travaille à l'élaboration d'un supermarché coopératif, géré par des bénévoles. Leur ambition est de taille : construire «un nouveau modèle pour faire ses courses».
«Il s'agit de proposer une alternative à la grande distribution, explique Chrystel Gérard, chargée de communication à la Chouette coop. Pour pouvoir faire leurs courses, les membres-coopérateurs travaillent bénévolement 3 heures par mois. Ça peut être tenir la caisse, mettre en rayon…»L'offre se veut exhaustive, des fruits aux produits du quotidien, mais les produits proposés doivent être conformes à une charte élaborée par l'association. La coop s'engage à respecter l'environnement, notamment en privilégiant les circuits courts et l'agriculture durable.
A la contrainte d’une loi qu’elle redoutait, la grande distribution a donc préféré le volontariat. Convoquées, jeudi 27 août, par la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, les principales enseignes ont accepté de signer une « convention d’engagement volontaire en faveur de la lutte contre le gaspillage alimentaire ».
En lieu et place d'un projet de supermarché, 24 exploitants agricoles ont lancé "Talents de fermes", à Wambrechies, près de Lille. Ce magasin leur permet de vendre leurs produits directement aux consommateurs.
Paru le 22 août 2014, le décret indique clairement que les vendeurs devront collecter gratuitement tous les équipements électriques et électroniques de moins de 25 cms. La règle du un pour un s’applique aux équipements de plus grande taille.
Voilà qui pourrait vous aider à débarrasser vos placards de vos objets électriques ou électroniques dépassés ou fatigués... Selon un décret publié vendredi au Journal officiel, les distributeurs qui vendent des produits électroniques et électriques (ordinateurs, téléphones, réfrigérateurs, etc...) seront désormais obligés de reprendre «gratuitement et sans obligation d'achat» les petits équipements électriques ou électroniques usagés des consommateurs.
Décidément, les étudiants sont des créateurs de valeur intéressants pour booster l’innovation chez les entreprises françaises. A l’Ecole des Mines d’Alès, les élèves-ingénieurs participent chaque année à une séminaire où des responsables de groupes industriels et de PME innovantes expliquent les processus d’innovation. A la fin du séminaire, les étudiants doivent résoudre un défi proposé par les intervenants pour résoudre une problématique cruciale. C’est dans ce cadre que 3 élèves-ingénieurs ont proposé une solution aux hypermarchés CORA pour répondre à la problématique « Innover dans la grande distribution ». Ils ont choisi d’aborder cet enjeu en réfléchissant au problème du gaspillage alimentaire : chaque année, les distributeurs français jettent en effet environ 700 000 tonnes de denrées périssables parmi lesquelles beaucoup sont des produits aux dates de péremption courtes (viande, poisson, pâtisserie, etc). Ces étudiants ont donc imaginé un dispositif de merchandising et de signalétique innovant pour rendre ces produits plus attractifs et visibles aux yeux des consommateurs. Ils ont utilisé une signalétique orange pour attirer l’attention des clients et des slogans qui interpellent de manière positive : « Cabossé, mais bien conservé », « Je ne suis pas caillé, tu peux y aller » ou encore « Sois malin, mange-moi de viande ». Simple mais ingénieux ! Les hypermarchés CORA d’Alès et de Limoges testent depuis début juillet 2014 ce nouveau dispositif qui sera ensuite étendu aux 30 autres magasins de l’enseigne dans les prochains mois. Une initiative qui n’est pas sans rappeler le projet Zéro-Gâchis imaginé par cinq étudiants brestois pour fournir aux consommateurs la liste des produits proches de la date limite de consommation disponibles dans les magasins proches de chez eux. A l’heure où 2014 a été désignée année européenne de lutte contre le gaspillage alimentaire, la collaboration entre les écoles et les entreprises bénéfique pour innover dans ce domaine et inverser la tendance !
Nous vous invitons a découvrir le documentaire "Produire Bio : un business comme les autres ?" Diffusé le 3 juin dernier sur Arte.
" En Europe, les produits bio génèrent 21 milliards d'euros de chiffre d’affaires. Un succès qui s'est accompagné d'une forte industrialisation des modes de production. Quant aux idéaux du commerce équitable, ils sont battus en brèche par ceux qui rémunèrent la main-d'oeuvre à vil prix. Enquête sur un business qui n'est pas exempt de pratiques scandaleuses."
Franprix est la première enseigne française à expérimenter le microdon en caisse. Entretien avec la chargée de mission Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), pour faire le point sur cette initiative inédite.
Petites astuces simples connues depuis que le commerce existe ou réglages marketing sophistiqués, les marchands n’en finissent pas d’affiner leurs stratégies pour nous faire acheter plus. Parmi, les astuces les plus évidentes, il y a les manipulations du merchandising, parfois simplistes, souvent efficaces.
Un hypermarché comme un lieu de vie, parfaitement intégré dans son environnement et porté par une dynamique locale, beaucoup en rêve, d'autres agissent. Aux USA la chaine Whole Foods s'impose dans le paysage. Connue pour son offre de nourriture bio, sa distribution en vrac et ses corner avec des producteurs locaux. Aujourd'hui, l'enseigne va plus loin et crée sa propre ferme urbaine pour son installation sur Brooklyn, le quartier en vue de New York; Particularité, ce potager de légumes bio est installé sur le toit du bâtiment, dans une serre hydroponique de 1850 m⊃2; bénéficiant d'un dispositif d'irrigation très économe en eau (20 fois moins qu'une serre classique). La structure du parking est également équipée de panneaux photovoltaïques assurant 20 % de la production d'électricité du magasin et les clients peuvent recharger les voitures à l'énergie solaire le temps des courses.
Si c'est hydroponique.... c'est pas bio... bizarre ! Les engrais solubles utilisés viennent de l'industrie pétrochimique. À moins qu'il soit possible de démontrer le contraire.
Dans la famille consommation collaborative, je demande le supermarché, imaginé pour « bien manger, des produits de qualité et pas chers ». Et tout naturellement, c’est sur une plateforme de crowdfunding que cela pourra se finaliser.
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