La France est réputée être une « société de défiance » (Algan, Cahuc ) où chacun se méfie des autres, des institutions, du marché. Pourtant les Français pratiquent comme les autres la consommation collaborative, où une bonne dose de confiance est souvent nécessaire : pourquoi accepter un inconnu chez soi ? Pourquoi monter dans la voiture d’un quidam quelconque ? Pourquoi acheter un vêtement d’occasion à l’origine inconnue ? Dans tous ces cas, il faut faire un peu confiance. Le GIS Marsouin a lancé une enquête pour savoir ce qu’il en était de la défiance entre les Français, et de son impact éventuel sur leurs pratiques de consommation collaborative. Dans ce premier « Quatre pages », nous nous intéressons d’abord à la confiance, que nous mesurons par un jeu expérimental et par la réponse à une question, posée régulièrement dans les enquêtes des Nations Unies pour évaluer le degré de confiance dans l’ensemble des pays de l’organisation internationale. Dans un prochain « Quatre pages », nous étudierons le lien entre la confiance et la consommation collaborative.
Pour contrer l'essor des plate-formes collaboratives privées, Frédéric Farid Sarkis et Olivier Carles ont créé une application gratuite pour développer le covoiturage de courte distance.
Ce n'est pas sur la Seine qu'on risque de voir ça. Pour fêter la récente adoption du "Deregulation Act" à Londres, Airbnb a lancé sur les eaux de la Tamise une maison grandeur nature depuis le 18 mai. Elle devrait encore voguer quelques jours.
Désormais, les Londoniens sont libres de louer leur logement, ou une propriété, jusqu'à 90 jours par an sans risquer une amende, ou avoir besoin de demander une autorisation.
La concurrence dans le secteur de la livraison de repas à domicile s’intensifie de plus en plus en Europe. Cette fois-ci, c’est Uber qui se lance dans la bataille en annonçant un service de food delivery à Barcelone. Baptisé UberEATS, celui-ci promet de livrer les repas en moins de 10 minutes dans la ville espagnole.
Ce n’est pas la première fois que le géant américain des véhicules de transport avec chauffeur se lance sur ce segment puisqu’il avait déjà sorti UberFRESH, une offre similaire dans la ville de Los Angeles. Mais, pour la première fois, il ouvre ce service hors des Etats-Unis, ce qui semble confirmer son ambition dans le domaine. Pour accélérer, la firme californienne a noué un partenariat avec Plateselector, un guide barcelonais, pour sélectionner les restaurants partenaires.
Nous reproduisons sur cette page la typologie des services de partage et de consommation collaborative que nous avons élaborée dans le premier chapitre du livre. Nous la compléterons au fur et à mesure, car de nouveaux services apparaissent tous les jours ! Merci à la graphiste Nelly Mary pour les 4 pictogrammes illustrant notre typologie. La diffusion de cette liste est soumise au Creative Commons (libre reproduction, non commercialisation et citation de l’auteur).
L’ère de la propriété est-elle en passe d’être révolue et dépassée par l’ère du partage ? L’économie collaborative n’est plus un micro-phénomène et 8% des français sont déjà adeptes quand 30% affirment être prêts à s’y mettre.
Jelouemoncampingcar.com, Samboat.fr, Jestocke.com ou encore Switcharound.com sont autant d'exemples de la vitalité de cette économie numérique basée sur la consommation de pair-à-pair, à Bordeaux et dans ses environs. Des idées novatrices, un marché balbutiant et un modèle gagnant-gagnant, à la fois pour les propriétaires et les locataires, expliquent le succès de cette tendance qui semble partie pour durer.
Dormir chez l'habitant plutôt qu'à l'hôtel partager une voiture, emprunter à un particulier plutôt qu'à une banque : l'économie du partage se développe, au risque d'être récupérée.
Uber avait été assigné par l'Association française des taxis, qui lui reprochait de pratiquer une facturation mentionnant expressément un tarif horokilométrique.
L’économie collaborative ou sharing economy bouleverse les modes de production et de consommation. Mais ses évangélistes ne peuvent masquer la contradiction fondamentale de ce mouvement: il sera soit le dépassement du capitalisme, soit exactement l’inverse. Internautes de tous pays, au boulot.
L'association Financement participatif France présente les chiffres encourageants de son baromètre 2014 : 66 millions d'euros collectés depuis janvier.
Voyager ne se résume pas à prendre la pose devant les monuments les plus connus et remonter fissa dans son bus ! Un voyage c’est aussi prendre le temps de la découverte et se donner l’occasion de faire de belles rencontres. C’est exactement ce que proposent les plateformes collaboratives de tourisme alternatif qui placent l’échange avec les locaux au centre même de l’expérience. La consommation collaborative a le vent en poupe et part à la conquête du monde entier !
Comment adapter notre système fiscal et le droit du travail aux activités mouvantes de l’économie du partage ? Éléments de réponses en trois questions.
Dans une décision du 22 mai 2015, le Conseil constitutionnel s'est prononcé sur trois questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) posées par la société Uber, entreprise gérant un parc de "voitures de tourisme avec chauffeur" (VTC). C'est évidemment un nouvel épisode du conflit opposant ce type de transport aux taxis, conflit déja marqué par une première QPC du 17 octobre 2014 initiée par la chambre syndicale des cochers chauffeurs de taxi CGT. Le Conseil constitutionnel avait alors admis la conformité à la Constitution de la loi du 22 juillet 2009, organisant le régime juridique de l'exploitation des VTC et, par là-même, entériné l'existence d'une dualité des professions chargées du transport particulier des personnes à titre onéreux, d'un côté les taxis, de l'autre les VTC.
tiersOvoiturage est une plate-forme de covoiturage sur Abidjan conçue par des étudiants qui fréquentent depuis environ 6 mois le tiers-lieu Libre et Open Source Ovillage. Cette initiative lancée il y a quelques mois a déjà conquis des cœurs. Pour me faire ma petite idée, je suis allé à la rencontre de 3 « ovoitureurs », c'est à dire des personnes qui pratiquent le covoiturage via Ovoiturage. Elles se sont connues sur ovoiturage.net et depuis cette mise en relation, ces personnes vivent une nouvelle vie. Isabelle, Virginie et Nicaise vivent depuis quelques mois des expériences enrichissantes. En plus de réduire leurs frais de transport et de péage du nouveau pont HKB qui relie Marcory et Cocody, ces « ovoitureurs » découvrent l'impact du covoiturage sur leur travail en plus de valeurs humaines qu'ils se transmettent mutuellement. Après les avoir écoutés, j'ai compris comment la consommation collaborative rend responsable et solidaire. Voici leurs témoignages !
La dernière livrée du Credoc montre un bilan 2013-14 de la consommation bien gris. Face aux difficultés économiques qui n’en finissent pas, surtout depuis 2008, les Français trouvent refuge dans de nouveaux comportements de consommation. L’ultra low-cost à la Costco progresse ainsi que de nouvelles formes de conso collaborative.
The city of Copenhagen is making a public call to citizens, companies and government to make the transition to the new, connected and inclusive economy. With many great cities in the running, it is no mean feat that Copenhagen nabbed the top spot, for two years in a row, as Fast Company’s most innovative city in Europe. According to The Global Innovation Index 2014, Denmark remains one of the world’s top 10 most innovative countries. There is a deliberate attempt all around to model behavior, mindsets and infrastructure for a more efficient, resource -sharing, low impact lifestyle while maintaining a high standard of living which brings me to the question — are efficient cities more crowd dependent or cooperative? Or are crowd supportive cities smarter and more innovative? This isn’t a chicken-egg question but the result of a positive feedback loop underscoring the notion that collaboration breeds inventiveness.
How is Copenhagen fostering a climate for collaboration and how is collaboration fostering a climate for a smart ecosystem in a city that is showing the world how it’s done?
Boostée par les réseaux sociaux, la consommation collaborative est partout: appartements, voitures, repas ou même boulots et services… les trois quarts des Français ont déjà participé à cette nouvelle économie parallèle. Mais que cache-t-elle ? GQ a enquêté sur notre récente compulsion échangiste.
"Ces sites de consommation collaborative ont le vent en poupe et séduisent de plus en plus d'utilisateurs. Une tendance qui s'accélère encore avec la période estivale, notamment dans le sud de la France où la demande décuple."
Crise, baisse du pouvoir d'achat, mais aussi éthique citoyenne, conscience écologique et réseaux sociaux modifient peu à peu les comportements des consommateurs. Internet permettrait-il de faire revivre un véritable esprit de solidarité entre les humains ? Échanger, revendre ou louer entre particuliers : autant de pratiques qui reviennent sur le devant de la scène. C'est la consommation collaborative. Certains parlent même du passage d'une économie de la propriété à une économie d'usage. Véritable révolution qui transforme profondément nos sociétés ou mouvement de niche ?
En ligne depuis quelques semaines, Covoiture-art.com est un site de covoiturage innovant. Cette nouvelle plateforme intègre une dimension culturelle et permet de découvrir les trésors caché de patrimoine français. Nous avons interviewé les deux jeunes entrepreneurs à l’initiative de Covoiture-Art, Thibault Denis du Péage et Adalaïs Choy.
Souvent considérée comme une solution anti-crise, la consommation collaborative est aussi une alternative aux modes de consommation traditionnels. Propulsés par les possibilités qu’offre Internet, de nombreux acteurs se sont lancés sur ce marché en quelques années et notamment dans le secteur touristique.
De plus en plus de voyageurs sont effectivement en quête d’expériences authentiques et originales, qu’ils partagent avec les populations locales. Les possibilités offertes par ces nouveaux acteurs sont nombreuses : économiser sur son budget vacances, rencontrer plus facilement les locaux et d’autres voyageurs, vivre de nouvelles expériences… Que ce soit pour se loger, dîner, se déplacer, visiter…vous pouvez désormais organiser un voyage 100% collaboratif. Si certains sont déjà bien connus du grand public (Couchsurfing, Airbnb, Blablacar…), d’autres émergent aux quatre coins de la planète.
Un futur proche dans lequel l’économie collaborative et l’Internet of Things auront donné naissance à un nouveau système économique ? C’est la vision de l’économiste et auteur nord-américain Jeremy Rifkin.
Dans son récent ouvrage « The Zero Marginal Cost Society: The Internet Of Things, The Collaborative Commons, And The Eclipse of Capitalism », le professeur, conseiller, futuriste et président le la Fondation pour les tendances économiques ( FOET) Jeremy Rifkin évoque la maturation de l’économie de partage et l’émergence du nouvel internet comme outil pour une meilleure gestion de l’énergie et des transports. Fort de ses racines activistes et de son bagage d’économiste, Jeremy Rifkin peint une description saisissante de la société et du consommateur après 2030. Cet entretien réalisé dans PSFK est revenu sur les principales conclusions du livre de Jeremy Rifkin, dans lequel il s’est replongé pour l’occasion. INfluencia vous fait partager cette vision !
To get content containing either thought or leadership enter:
To get content containing both thought and leadership enter:
To get content containing the expression thought leadership enter:
You can enter several keywords and you can refine them whenever you want. Our suggestion engine uses more signals but entering a few keywords here will rapidly give you great content to curate.