Au vu des prévisions de croissance à la baisse (1 % pour 2012 au lieu de 1,75%), il nous faut trouver -avec un nouveau vote d’un avenant au budget 2012 avant même le vote du budget dans sa version actuelle- 7 à 8 milliards d’économies ou de recettes supplémentaires. En chiffrant les économies que l’on pourrait faire (au-delà du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux) sur la masse salariale des personnels de l’État en gelant réellement leurs salaires en 2012 et en rabotant les salaires des hauts fonctionnaires, on arrive à 2,7 milliards d’économies. Explications.
A l’heure où l’on parle sérieusement d’augmenter le taux réduit de TVA de 5,5 à 7%, ce qui rapporterait entre 4 et 5 milliards d’euros, et même si ce débat n’est pas encore tranché, il convient de souligner à nouveau que le sauvetage de nos finances publiques passera surtout par la baisse des dépenses. La bonne règle à appliquer étant que, pour chaque euro de recettes nouvelles, deux euros soient économisés sur les dépenses...