Le prix du gaz, en France, est régi par la loi qui statue que ce prix doit permettre à GDF Suez, curieusement considéré dans une Union Européenne libérale et concurrentielle comme un opérateur unique, de couvrir ses frais d'approvisionnement et de lui permettre de faire une marge raisonnable.

C'est le gouvernement qui doit mettre en musique cette fixation des prix par arrété ministériel, après avis, consultatif, de la Commission de Régulation de l'Energie (CRE) qui doit procéder au calcul de coût d'approvisionnement par GDF Suez. Or ce coût est extrêmement compliqué à calculer car composé, au prorata des volumes acquis, à partir des prix de très nombreux contrats d'approvisionnement, avec de multiples fournisseurs, sur des durées variables, et faisant eux mêmes référence à de multiples prix de marché également. Prix de marché reliés la plupart du temps à des prix de pétrole brut et pas de gaz,- alors qu'il existe aux Etats Unis un marché du gaz et un prix de marché publié tous les jours-, et avec un rapport lontain, celui du pouvoir calorifique, avec le prix du brut...