On distingue généralement les influenceurs, non pas en fonction des réseaux sociaux qu’ils préemptent, mais selon l’importance de leur communauté. En bas de la pyramide, se trouvent les plus nombreux, des consommateurs passionnés et désireux de partager leurs points de vue. Ce sont les « nano-influenceurs », lesquels sont le plus souvent dans une logique de recommandation. Au sommet, ceux que l’on qualifie de « macro-influenceurs » ont des communautés très importantes et une vraie notoriété, si bien qu’ils sont véritablement dans une dynamique d’incarnation. Au milieu, se trouvent les micro-influenceurs. Leurs communautés comptent entre 5000 et 50.000 followers, et sont très engagées sur des sujets forts. De par leur expertise, ils ont tout le potentiel pour crédibiliser un service ou un produit. « Le recours à l’un ou l’autre de ces profils est très fonction des besoins exprimés par une marque, sachant que les trois niveaux d’influence peuvent être parfois complémentaires. L’idée n’est pas d’isoler une stratégie en particulier, mais de les mettre en cohérence », souligne Raphaël Demnard, directeur général de Sampleo et spécialiste en Marketing d'influence.
Si la micro-influence est souvent très prisée, c’est parce qu’elle est une solution efficace pour atteindre une audience ciblée. L’objectif pour une marque est en effet de créer une proximité avec une petite ou une moyenne communauté très engagée. En effet, des experts interviennent sur des thématiques spécifiques qui génèrent beaucoup d’engagement, que ce soit dans l’univers de la cosmétique, du voyage, de la high tech…
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Jérôme MONANGE