La Reconnaissance Faciale – quand la technologie de pointe devient un sujet philosophique, sociétal et juridique Selon Raphaël de Cormis, directeur du département innovations chez Gemalto. Le constat est clair, beaucoup d’encre, digitale ou non, coule sur la reconnaissance faciale. La controverse est là, largement exprimée et partagée par les médias.
En revanche l’objectivité des réponses manque parfois à l’appel…
En tant que fournisseur de technologies biométriques, telle que la reconnaissance faciale, il est primordial de rappeler que tout dépend de son usage et de son cadre d’application, en d’autres termes: comment la technologie est utilisée, à quels fins, y-a-t-il un cadre juridique à respecter etc.
En reconnaissance faciale il existe une déclinaison prometteuse des cas d’usage basée sur un système de capture et vérification d’informations biométriques en temps réel. Un des plus grands bénéfices de cette technologie est qu’elle apporte une expérience simple, fiable et rapide, que ce soit pour procéder à un paiement, accéder à un lieu sécurisé, s’identifier auprès d’un fournisseur de service, mais aussi pour protéger les espaces publics. Et c’est précisément sur ce dernier usage que le débat est le plus fort puisqu’il peut être opéré à notre insu. Tout dépend de la situation, et il y a plusieurs nuances entre un contrôle automatisé au passage aux frontières et un scénario de science-fiction ‘Orwelienne’.
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Jérôme MONANGE