Les années 90 ont vu émerger un certain nombre de méthodes, dites “Agiles”, appliquées à la réalisation de projets IT. Ces méthodes, itératives et incrémentales, prônent avant tout une adaptation fréquente du besoin et donc de la cible, en fonction des itérations livrées. On pourra mentionner la méthode RAD, la méthode Extreme programing ou encore, la plus citée, la méthode Scrum.
C’est seulement en 2001 que le terme est clairement explicité avec le Manifeste Agile(1) qui expose notamment 4 principes généraux :
- les individus et leurs interactions plus que les processus et les outils ;
- des logiciels opérationnels plus qu’une documentation exhaustive ;
- la collaboration avec les clients plus que la négociation contractuelle ;
- l’adaptation au changement plus que le suivi d’un plan.
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Stéphane NEREAU
Cerner ses besoins : S’agit-il d’améliorer les outils des collaborateurs ? On évaluera alors la performance de ceux disponibles en SaaS par rapport aux logiciels traditionnels. Est-il prévu de mener un projet de développement ponctuel ? On louera alors des capacités PaaS. Les infrastructures se révèlent-elles anciennes ou insuffisantes ? Il sera alors judicieux d’envisager le passage au cloud public (IaaS) ou privé.
Choisir sa sécurité : Selon le degré souhaité, on optera plutôt pour des infrastructures traditionnelles « On Premise » (sur site), un cloud privé interne, un cloud privé externalisé, ou le cloud public. Pour les clouds externes, des normes de sécurité existent (ISO 27 000).
Sélectionner son data center : Pour échapper au Patriot Act, mieux vaut éviter les data centers américains. A moins que les données ne soient pas jugées confidentielles.
Déterminer les droits d’accès : Il s’agit moins de sécuriser les réseaux informatiques internes que de gérer les droits d’accès de chacun aux différentes applications. Exactement comme le contrôle d’accès physique : tous les locaux d’une entreprise ne sont pas forcément accessibles à tous.
Contrôler ses connexions : Bien dimensionner ses accès au réseau est indispensable. Pour les petites entreprises, cela signifie souvent passer à la fibre optique.
Veiller à la réversibilité : L’entreprise doit, par contrat, prévoir de pouvoir rapatrier les données la concernant en cas de changement de fournisseur ou de faillite de ce dernier.