La production de l’huile d’olive reste tributaire de l’eau. « Vous voyez les effets de la sécheresse ? La majorité des agriculteurs ici n’irriguent pas et dépendent de la générosité du ciel », déclare à Maroc Hebdo Lahoussine Mechache, président du Groupement d’intérêt économique Zoyout Ait Attab. La rareté de l’eau impacte négativement la production. « C’est une catastrophe. La récolte va baisser encore une fois et les choses vont empirer », se lamente-t-il près d’une plantation d’olivier nichée dans les contreforts du Haut-Atlas central, à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de la ville de Béni Mellal. Selon cet agriculteur, le problème a débuté fin 2021 et s’est accentué surtout en 2022 et 2023. « Même pour l’irrigation c’est devenu difficile. À Tadla ou Béni Mellal, il faut creuser jusqu’à 300 mètres au moins pour espérer trouver de l’eau… C’est un peu moins compliqué à Azilal, mais le problème est toujours là », déplore-t-il.