Title : Siretzi Yares Daran (They Have Taken the One I Love) Artist : Lévon Minassian Album : The Doudouk - Beyond Borders
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Same amala oro kelena Oro kelena dive kerena Sa o Roma (Amaro dive Amaro dive, Ederlezi Ej... ah... ) Sa o Roma, babo, babo Sa o Roma, o daje Sa o Roma, babo, babo Ej, Ederlezi Sa o Roma, daje
Sa o Roma babo, E bakren cinen. A me coro, dural besava. A a daje, amaro dive. Amaro dive erdelezi. Ediwado babo, amenge bakro. Sa o Roma, babo. E bakren cinen. Eeee...j, Sa o Roma, babo babo, Sa o Roma daje. Sa o Roma, babo babo, Erdelezi. Erdelezi, Sa o Roma Daje. Eeee... Sa o Roma, babo babo, Sa o Roma daje. Sa o Roma, babo babo, Eeee... Erdelezi, Erdelezi. Sa o Roma Daje
Noura Mint Seymali, from Mauritania, comes from an ancient family of griots, and she has a commanding, wide-open voice...the pentatonic melodies of her songs had something in common with the blues. But her fusion was particular and selective...She only meets American music on her own terms. +++New York Times, January 13th, 2014
She cleverly merges her powerful voice with the twangy guitar sound created by her husband...this Mauritanian music is an excellent example of roots rocketed into the 21st century. +++Songlines, April/May 2014
TZENNI in Hassaniya means to circulate, to spin, to turn. It's the name for a whirling dance performed to the music of Moorish griots, often under khaima tents thrown up for street gatherings in the sandy quartiers of Nouakchott and out across the wide deserts of Mauritania. Tzenni is an orbit, the movement of the earth around the sun, the daily progression of light and dark, lunar cycles, tides and winds. Tzenni, the dance, comes forth as the cyclical trajectory of a Moorish musical gathering builds to a fervorous pitch. It's a word whose expansive valence reminds us how only the most basic reality can create such romantic metaphor.
Produced and recorded across an appropriately dizzying array of locations and social contexts (New York City, Dakar, Nouakchott) the album Tzenni is a contemporary articulation of Moorish griot music from Mauritania—an artform that has been evolving and gaining momentum for centuries—as voiced by Noura Mint Seymali, an artist profoundly steeped in its history and rigorously devoted to its global resonance.
Noura Mint Seymali comes from a long line of visionary musicians. Seymali Ould Ahmed Vall, her father, was a scholar-artist instrumental in opening Mauritanian music to the world; devising the first system for Moorish melodic notation, adapting music for the national anthem, and composing works popularized by his wife (Noura's step-mother), the great Dimi Mint Abba. From her precocious beginnings as a teenaged backing vocalist with Dimi Mint Abba, Noura Mint Seymali now drives the legacy forward, re-calibrating Moorish music for our contemporary moment. Her band's arrangements, rigor, and experimental spirit may be understood as a continuation of the tradition of Seymali, Dimi, her grandmother Mounina, and countless others.
Together with her husband, heroic guitarist Jeiche Ould Chighaly, who brings the force of yet another powerful branch of Moorish musical lineage, the band on this recording was conceived as a distillation of essential elements, the "azawan" and the backbeat. The ardine & tidinit (or guitar) together are the "azawan," the leading ensemble of Moorish traditional music, while bass & drums, played here by Ousmane Touré and Matthew Tinari, fortify it with genre transcendent funk and a basic pop urgency. Tzenni re-visits several classics of the Moorish repertoire, but does so within a novel formation, conversant in the pop idiom, and with Noura Mint Seymali's personal history interwoven throughout. The practice of aligning music to a given socio-historical and personal moment is an essential charge of the iggawen, or griot, and, we believe, of artists everywhere.
As we seek to convey another turn in the Mauritanian musical dialectic, Tzenni is ultimately an album about shape shifting, faith, and stability found through instability. It's about taking the positive with the negative in a world that can only ever keep turning at break neck speed. We invite you to spin with us, to dance with us, through the music on this recording!
--Matthew Tinari: producer/drummer for Noura Mint Seymali
يا دامي العينين، والكفين! إن الليل زائل لا غرفة التوقيف باقيةٌ ولا زرد السلاسل! نيرون مات، ولم تمت روما... بعينيها تقاتل! وحبوب سنبلةٍ تموت ستملأ الواد
Dhafer Youssef's album "Diwan of Beauty and Odd" carries all the trademarks this exceptional artist is known for: beautiful melodies, heartfelt chantin
Dédié aux professionnels de la danse, le CND a terminé sa rénovation.
« Ouverture après travaux » : tel est l'intitulé du programme du week-end des 24 et 25 septembre prochain du Centre national de la danse. Outre les expositions, performances, spectacles, ateliers organisés pour les amateurs, ce sera l'occasion de découvrir les espaces réaménagés. Le CND se tourne désormais vers la ville de Pantin et les berges du canal de l'Ourcq, en bordure de Paris, et s'ouvre plus largement au public, avec un café-restaurant, une librairie spécialisée, un lieu d'exposition, un studio de répétition accessible aux visiteurs, un espace de projection, une salle de lecture... « Il y avait un problème d'accueil. Le bâtiment colossal de 12.000 mètres carrés sur quatre étages, ancienne cité administrative, impressionnait. Et ce qui s'y passait était peu lisible alors que c'est une institution unique au monde chargée d'accompagner les danseurs tout au long de leur carrière », observe Mathilde Monnier, la directrice générale du CND.
Dans ce « Palais du peuple » en béton dessiné par l'architecte Jacques Kalisz en 1972, le grand public aura accès à des oeuvres historiques comme à des créations originales. La réhabilitation entamée en 2011 a d'abord concerné les espaces professionnels en étage, avec notamment la création d'un « rooftop » panoramique très apprécié des entreprises pour leurs événementiels, et des îlots de travail collaboratif pour les compagnies. Centre de ressources
Mais le coeur du réacteur du CND, ce sont ses treize studios de danse. Pas moins de 15 à 20 compagnies viennent y répéter chaque jour. Et plus de 2.000 stagiaires sont accueillis pour des formations continues ou diplômantes les préparant à l'enseignement de la danse. « Nous jouons un rôle central dans la formation. Aujourd'hui il existe environ 500 compagnies en France, mais très peu de danseurs sont dans des troupes permanentes, à part quelques-unes comme celles d'Angelin Preljocaj et de Thierry Malandain », poursuit Mathilde Monnier.
Véritable centre de ressources pour le secteur comme pour les étudiants, les chercheurs ou les particuliers, le CND abrite aussi une cinémathèque de la danse et une médiathèque riche de 10.000 documents. Ces archives viennent de s'enrichir de la donation du fonds de Lucinda Childs, une chorégraphe qui a travaillé avec des artistes comme Sol LeWitt, Robert Mapplethorp et Robert Wilson. A cette occasion, et dans le cadre du Festival d'automne à Paris, le CND s'associe à la galerie Thaddaeus Ropac à Pantin pour présenter sa monographie. « La danse s'interpénètre de plus en plus avec d'autres disciplines artistiques et investit musées, centres d'art... Cela apporte de nouveaux débouchés aux danseurs », observe la directrice générale, qui a tissé des liens avec le Palais de Tokyo, le Centre Pompidou, le musée du Jeu de Paume, le Carré d'art à Nîmes, la Public Library de New York, la Villa Kujoyama de Kyoto... Ayant elle-même été danseuse, chorégraphe, responsable du Centre chorégraphique national de Montpellier, elle bénéficie également de son propre réseau. De quoi monter aussi une fois par an, en juin, Camping, un festival doublé d'un workshop conviant une quinzaine d'écoles de danse internationales et quelque 500 artistes du monde entier.
We are excited to share another Song Around The World with all of you! "Clandestino" is a song of the people and this video represents the hearts and spirits of all those in search of a better world.
We began this Playing For Change version with an Oud master in Morocco and gypsies in Budapest and then layered in bass, percussion, strings and vocals from Manu Chao and friends until it formed into a Global Roots Reggae-Latin jam around the world.
United people will find their way and music is our guide. Featured on our latest album, PFC3: Songs Around The World - available everywhere now!
This CD/DVD set highlights the passion and talent of 185 musicians from 31 different countries.
Tracklist: 1- No Sul Do Polo Norte (N. Angelo) (00:00) 2 - No Norte Do Polo Sul (N. Angelo) (02:47) 3 - Aranda (N. Angelo / Ronaldo Bastos) (04:05) 4 - Toshi...
Né so, morceau dont est tiré le titre du nouvel album de Rokia Traoré à paraître en février 2016. Commandez l'album dès maintenant et téléchargez ce morceau ...
ODO Ensemble est une compagnie de recherche, d'interprétation et de création en musique ancienne, traditionnelle et actuelle du monde basée en résidence à l'Abbaye de Cluny et dirigée par Claire Merigoux.
ODO Ensemble is a "compagnie" of research, interpretation and creation in early, traditional and world music based in Cluny's Abbaye and directed by Claire Merigoux
Chill-out for Travel (Relaxing Music for Voyagers) Concédé sous licence à YouTube par [Merlin] IDOL Distribution (au nom de Productions Maretti) et 7 sociétés de gestion des droits musicaux
------------- 2 - Oud Direction
Lilac Storm
Hammam Meditation (Soothing Atmospheric Music) Concédé sous licence à YouTube par [Merlin] IDOL Distribution (au nom de Productions Maretti) et 3 sociétés de gestion des droits musicaux
------------- 3 - Vision
Angel Tears
The Best Of 15 Years Supperclub Writers Mariah Carey, Ben Margulies Concédé sous licence à YouTube par The Orchard Music, MRC (au nom de United); BMI - Broadcast Music Inc., CMRRA, Warner Chappell, UMPI, UMPG Publishing et 11 sociétés de gestion des droits musicaux ------------- 4 - Arabic Nights (Soulshifters Video Edit)
Tom Greyhair Album Chillout Lounge, the sunset edition Concédé sous licence à YouTube par rfn-records (au nom de RFN-RECORDS) et 4 sociétés de gestion des droits m
Le directeur artistique du Théâtre Edouard-VII quitte la présidence du Syndicat national des théâtres privés.
Metteur en scène et directeur artistique du Théâtre Edouard-VII, à Paris, Bernard Murat quitte son poste de président du Syndicat national des théâtres privés (SNDTP), qu’il occupait depuis février 2011, « pour laisser la place à la jeune génération ». Son successeur sera désigné d’ici à la fin mars.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué durant vos huit années de mandat ? D’abord la survenue des attentats, notamment au Bataclan. Les salles de spectacle sont des lieux fragiles, car de paix, et des lieux emblématiques d’union. On ne sait pas pour qui vote le voisin, et pourtant on va être ému, on va rire ou pleurer en même temps. Il est attristant de constater que, aujourd’hui, une pièce « grave », si belle soit-elle, avec des comédiens connus, n’aura jamais le même succès qu’une pièce où les gens rient. C’est triste à dire, mais c’est ainsi. Depuis 2015, les gens, abreuvés non-stop d’informations anxiogènes, ont besoin de se détendre. Ils sont fatigués. Ensuite, Internet et les sites de vente de billets ont tout changé pour notre secteur. L’époque où il était compliqué de réserver, où il fallait s’y prendre à l’avance est révolue. Cette facilité d’achat est très positive. Désormais, les spectateurs réservent le matin pour le soir. Ça change tout. Mais cela engendre, aussi, des problèmes de production, car vous n’avez aucune visibilité sur le succès ou l’échec.
Quels sont les rapports du SNDTP avec ces sites de réservation ? Nous les avons tous rencontrés, ils connaissent nos problèmes, il y a, en général, une bonne intelligence entre nous. Mais il faudrait voir disparaître l’impossibilité pour le spectateur – sur certains sites que je ne citerais pas – de connaître son placement exact dans la salle. Le mécontentement se répercute sur les théâtres, alors qu’ils n’y sont pour rien.
En septembre 2014, le SNTP a créé son propre site (www.theatresprives.com), en réaction à la montée en puissance de la vente en ligne. Ça fonctionne ? Pas trop mal. Mais je n’y crois pas vraiment, car la réservation en ligne est devenue un vrai métier et il est difficile de faire face à la puissance de feu des mastodontes tels que la Fnac. Et puis les théâtres privés sont, qu’ils le veuillent ou non, compétiteurs. Donc il est compliqué de gérer ce qui est mis en avant sur notre site. Or, le syndicat est là pour aider tous ses adhérents.
En huit ans, comment ont évolué la fréquentation et les recettes des théâtres privés ? La fréquentation a une courbe ascendante, malgré quelques hoquets. Je reste émerveillé de voir qu’on a toujours de 2 % à 3 % au minimum d’augmentation chaque année. En revanche, le chiffre d’affaires a diminué. Aujourd’hui, il y a une pression, ni agréable ni juste, quand un site d’achat pousse à vendre du théâtre à tarif réduit. Il faut que cela reste la possibilité d’un théâtre, au jour le jour, en fonction de ses besoins. Nous devons raisonner tout le monde en expliquant qu’il est impossible que les théâtres fassent des soldes tout le temps. Il faut comprendre qu’à chaque spectacle, c’est Sisyphe. Un directeur sait, soir après soir, devant son ordinateur, combien il doit faire d’entrées pour être au-dessus de la barre de flottaison. C’est assez rare de gagner de l’argent. L’important, c’est d’équilibrer. Quand vous avez plusieurs théâtres – ce qui est malheureusement la tendance actuelle –, vous pouvez faire une économie d’échelle.
La concentration vous inquiète ? Cela n’est pas aussi catastrophique. Elle n’a pas conduit à la ruine du théâtre et n’a pas nui à la diversité artistique.
A la rentrée 2018, vous vous êtes alarmé de l’« obsolescence prématurée » des pièces, liée notamment à une offre de spectacles devenue pléthorique. Est-ce tenable ? Au regard des chiffres de la population du Bassin parisien, oui, cette offre est tenable. Et puis les tournées fonctionnent très bien. Mais on pourrait en réaliser davantage. Le problème est qu’elles n’emmènent qu’environ 5 % des spectacles produits. Les spectacles chers ne se vendent plus, parce que les collectivités ont moins d’argent qu’auparavant pour la culture. Alors, il y a l’aventure tentée par le producteur Pascal Legros : signer une convention avec des villes pour leur assurer une programmation à l’année sans qu’elles aient à acheter les spectacles. Le producteur-tourneur prend tout à sa charge, sauf la salle, et encaisse une grande partie de la recette. Une vingtaine de villes sont concernées et elles ne s’en plaignent pas.
Lire l’analyse : Le théâtre privé face à l’« obsolescence prématurée » des pièces Sur l’éternelle question des relations entre théâtre public et théâtre privé, pourquoi ne pas reconnaître qu’il s’agit de deux secteurs aux missions différentes ? Tout le monde vit, tout le monde y arrive. On pourrait diffuser davantage, mais le théâtre public considère qu’on diffuse déjà suffisamment, voilà. Bon nombre de spectacles créés dans des petites salles, qui n’ont pas les moyens d’organiser eux-mêmes leur tournée, auraient besoin de trouver une seconde vie. Nous aimerions avoir accès à davantage de théâtres publics : pas les CDN [centres dramatiques nationaux], mais les scènes nationales. Nous ne travaillons qu’avec 20 % d’entre elles. La bonne mesure serait d’inciter à une émulation entre secteur public et secteur privé sur des projets ambitieux, avec des coproductions. Cela permettrait de monter des spectacles en partageant le risque et en réalisant un grand nombre de représentations en région. On peut rêver de ça.
Le Théâtre de la porte Saint-Martin est l’un des rares à programmer, chaque saison, un spectacle issu du théâtre public. Est-ce reproductible ? C’est peu courant, parce qu’il y a des problèmes techniques. Paris compte beaucoup de théâtres, mais beaucoup sont peu pratiques, manquent de cintres, de dégagements. C’est une difficulté pour accueillir des grands spectacles. La Porte Saint-Martin a un plateau merveilleux.
Lire la chronique : « L’ensemble du théâtre privé profite du succès de la pièce “Edmond” » Dany Boon, Michèle Laroque, François Berléand… Pour cette rentrée 2019, les théâtres privés affichent une longue liste de « têtes d’affiche ». Le vedettariat peut aider, mais il n’est pas une garantie de succès. Le plus important, c’est l’histoire racontée. Regardez la réussite d’Edmond, sans comédiens connus. J’en suis très heureux.
Légende photo : Le Théâtre Edouard-VII à Paris, dirigé par Bernard Murat. JEAN-MARIE LIOT / AFP / DPPI
Chet Nuneta est le mariage de quatre voix féminines : Valérie Gardou, Juliette Rousille, Lilia Ruocco, Beatriz Salmeron-Martin et des percussions de Michaël Fernandez.
La formation déroule sa polyphonie sur des chants populaires, glanés de par le globe.
Russe, serbo-croate, finlandais, italien, arabe, respirations esquimaux, chants d'amour ou de travail, légendes, en véritables ethnologues les Chet Nuneta empruntent des langues, investissent des cultures, dépoussièrent et remodèlent des chants à travers le prisme de leurs identités plurielles !
Fidèle à un esprit plus qu'à une forme, la création s'opère via un réel travail collectif.
Alors s'enchevêtrent les timbres singuliers, les mots, les effets vocaux, incarnés dans de véritables spectacles. Car les Chet Nuneta ont une approche physique du chant, au-delà de la voix ce sont les corps tout entiers qui résonnent.
Les percussions tour à tour douces, dures, claires, sombres, féminines ou masculines, nuancent les atmosphères.
Les artistes font alors appel à l'imaginaire de l'auditeur voyageur, pour le transporter vers l'ailleurs entre le local et l'universel.
Esma was born on August 8, 1943, in Skopje, now the capital of Macedonia.During her life she has performed in more than 8000 concerts in 30 countries, with her late husband Stevo Teodosievski she has fostered forty-seven children, and she has received numerous accolades for her humanitarian work. By her own account she has created more than 500 works of art.These include 108 singles, 20 albums, and 6 movies.
Valérie Lang a beaucoup écrit. Quotidiennement. de façon compulsive. Comme un prolongement indispensable de sa pensée, pour la fixer. Que ce soit dans sa vie personnelle ou professionnelle. À un moment, la question d'écrire pour publier s'est présentée, et si la mort ne l'avait pas fauchée de façon aussi brutale, elle aurait certainement mis à exécution cette évidence. Écrire pour être lue. Écrire pour transmettre. […] Puisse la lecture de ces textes créer du désir chez de jeunes gens et leur donner assez de force et de courage pour que leur engagement dans le théâtre soit un engagement de combat. Pier Paolo Pasolini a prêté à Valérie Lang cette formule qu'elle citait si souvent : " Jeter son corps dans la bataille avec les armes de la poésie. " Stanislas Nordey
Valérie Lang est morte le 22 juillet 2013. Elle est partie en laissant une masse innombrable d'écrits, une masse épaisse, furieuse et souterraine à travers laquelle on peut découvrir aujourd'hui que cette femme aux multiples engagements, aux différents jets, cette femme d'amour et de lutte engageait aussi, envers et contre tout, son corps dans l'écriture. L'écriture comme un moyen d'examiner inlassablement l'exercice de la bataille qu'elle menait sur plusieurs fronts : l'incarnation généreuse de l'actrice sur un plateau, le travail en institution comme co-directrice soucieuse des publics, le combat politique et civique pour la défense d'une humanité qu'on prive de ses besoins essentiels comme les sans-papiers et les sans-logements. Valérie Lang avait et était un corps de bataille : elle assumait l'existence, jusqu'à l'extrême. Frédéric Vossier
Le film Valérie Lang, le coeur battant d'Isabelle Cottanceau (commentaire de Serge Moati, textes de Valérie Lang lus par Emmanuelle Béart) a été présenté au cinéma Utopia le16 juillet dernier.
24 septembre > 1 octobre à la Friche Babcock à la Courneuve
En 2001, Johann Le Guillerm débute une quête de compréhension du monde. Il entame une vaste recherche nommée Attraction, une utopie, une alternative en résistance radicale au prêt-à-penser.
Dans Secret, la piste devient un laboratoire en perpétuelle évolution où il expérimente de nouvelles lois pour mettre de l’ordre dans le tumulte du monde et en perturber les évidences supposées. Le Guillerm y fait corps avec la matière, dompte les turbulences atmosphériques, provoque des équilibres instables et se joue des éléments. Il est Don quichotte lorsqu’il chevauche d’étranges mécaniques pour partir à l’assaut d’insondables défis puis se fait Sisyphe quand il construit obstinément des mikados géants qu’il détruit sans aucun état d’âme une fois vérifiée leur stabilité. Il y a dans Secret du mystère, de la poésie, de l’intuition, de l’expérience.
Il y a de l’acharnement. Un Secret qui se (re)crée année après année pour dresser la cartographie d’une planète sans lieu mais aux perspectives sensibles et utopiques infinies. Autour du chapiteau, les Architextures, sculptures de bois auto-portées infiltreront la Friche industrielle Babcock. Ces formes naturelles sont sans affectation, migrantes, dissidentes, elles s’exposent aux éléments, à l’érosion, à la mémoire et au passé des sites qu’elles investissent, modifient le paysage autant qu’elles en sont transformées par lui.
Ce dialogue, in situ, invite à l’expérience d'une autre perception du réel.
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