Relevé d'accidents industriels survenus en France et à l'étranger, le plus souvent des incendies dans des usines. Altaïr Conseil est un cabinet spécialisé en transformation et en résilience opérationnelle (management des risques, gestion de crise et continuité d'activité). Tél : 01 47 33 03 12 Contact : contact@altairconseil.fr https://altairconseil.eu
Risque industriel. L'usine de l'entreprise Charcuterie bordelaise située à Villenave d'Ornon a été ravagée par un incendie nocturne. Le bâtiment a été entièrement détruit et 70 personnes devraient se trouver au chômage technique.
La "malchance" continue de s'abattre sur cette entreprise...
Le mois précédent, suite à des contrôles menés par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) qui avaient abouti à la découverte de Listeria monocytogenes, le préfet de la Gironde avait décidé par arrêté préfectoral l’arrêt immédiat des activités de production et de distribution des produits à base de viande prêts à être consommés à l’exception des jambons cuits et des jambons cuits à l’ancienne. Le communiqué de la Préfecture relevait " des manquements graves à la réglementation relative à la sécurité des denrées… ".
La Charcuterie Bordelaise a été confrontée à plusieurs arrêts de production successifs. Le responsable de la Charcuterie Bordelaise niait de son côté la présence de Listeria dans ses produits. Le 1er février, le tribunal administratif de Bordeaux suspendait l’arrêté préfectoral, et l’entreprise avait pu reprendre ses activités.
Le PDG, Arnaud Chedhomme, accuse l'Etat d'avoir détruit son entreprise évaluant le coût du rappel national et international des produits incriminés à 300 000 euros au-delà de l'arrêt de production. Mais plus encore, c'est l'image de l'entreprise qui est durablement entâchée avec pour traduction immédiate la perte de contrats et de commandes et le réinvestissement commercial nécessaire pour regagner des marchés. Au total, l'industriel chiffre à 3 à 4 millions d'euros le coût du sinistre pour un chiffre annuel de 7 millions d'euros.
Mais, l'entreprise pourra-t-elle un jour se relever et reprendre ses activités après la destruction de l'usine ?
C'est la voie juridictionnelle qu'Arnaud Chedhomme souhaite aujourd'hui emprunter pour obtenir la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat et le déblocage de fonds pour le financement de la reprise d'activité.
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Risque industriel. L'usine de l'entreprise Charcuterie bordelaise située à Villenave d'Ornon a été ravagée par un incendie nocturne. Le bâtiment a été entièrement détruit et 70 personnes devraient se trouver au chômage technique.
La "malchance" continue de s'abattre sur cette entreprise...
Le mois précédent, suite à des contrôles menés par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) qui avaient abouti à la découverte de Listeria monocytogenes, le préfet de la Gironde avait décidé par arrêté préfectoral l’arrêt immédiat des activités de production et de distribution des produits à base de viande prêts à être consommés à l’exception des jambons cuits et des jambons cuits à l’ancienne. Le communiqué de la Préfecture relevait " des manquements graves à la réglementation relative à la sécurité des denrées… ".
La Charcuterie Bordelaise a été confrontée à plusieurs arrêts de production successifs. Le responsable de la Charcuterie Bordelaise niait de son côté la présence de Listeria dans ses produits. Le 1er février, le tribunal administratif de Bordeaux suspendait l’arrêté préfectoral, et l’entreprise avait pu reprendre ses activités.
Le PDG, Arnaud Chedhomme, accuse l'Etat d'avoir détruit son entreprise évaluant le coût du rappel national et international des produits incriminés à 300 000 euros au-delà de l'arrêt de production. Mais plus encore, c'est l'image de l'entreprise qui est durablement entâchée avec pour traduction immédiate la perte de contrats et de commandes et le réinvestissement commercial nécessaire pour regagner des marchés. Au total, l'industriel chiffre à 3 à 4 millions d'euros le coût du sinistre pour un chiffre annuel de 7 millions d'euros.
Mais, l'entreprise pourra-t-elle un jour se relever et reprendre ses activités après la destruction de l'usine ?
C'est la voie juridictionnelle qu'Arnaud Chedhomme souhaite aujourd'hui emprunter pour obtenir la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat et le déblocage de fonds pour le financement de la reprise d'activité.