Il n'y a pas eu de passe d'armes. Seul François-Régis Valette, président sorti, relégué au fond à gauche d'une salle Ellipse où les conseillers, réduits à 76 ont désormais leurs aises, a quelque peu élevé le ton au terme d'une séance soporifique à souhait ; car il fallait voter, encore et encore pour les innombrables délégations aux multiples organismes. La malheureuse secrétaire Lysiane Pouget a dû en avoir mal au bras de transporter l'urne de l‘un à l'autre. «Ils auraient pu préparer à l'avance», râlait un observateur. «C'est le prix de la démocratie», lui répondit un autre. Il s'est même trouvé un conseiller, au cœur de la soirée, pour demander quelles étaient les délégations des vice-présidents. Personne n'y avait pensé avant.
Le président Claude Ducert s'exécuta aussitôt, sans oublier d'infliger à l'assistance, la pénible liste des missions afférentes confiées à ceux qui, de droite, de gauche ou sans étiquette, composent le nouveau bureau. Pas de réelle surprise dans ce découpage. On note que le nouveau grand financier, après Robert Gendre, s'appelle Francis Condat, maire d'Auzielle, qu'Arnaud Lafon s'occupera des transports et Christophe Lubac, absent pour cause de paternité, de la prévention, de la sécurité et des politiques publiques. Une annonce égayait un peu la salle assoupie : «Quelqu'un de la police a dû oublier ses lunettes». Jacques Dahan, désormais chargé de la sécurité à Ramonville, récupéra son bien. Seule première entorse, le refus de Michel Intrans, quasiment élu d'office comme délégué à la SMAT (Société de la Mobilité de l'Agglomération Toulousaine) sa spécialité d'y siéger.
On nota encore la volonté, mal récompensée, de Mme Jackson, élue de Lacroix-Falgarde, de siéger ici et là. Et le fait que la délégation au sein du conseil d'administration du groupe Les Chalets a vu le succès d'une Ramonvilloise, Claudia Faivre, contre son opposant Patrice Brot.
Enfin, à l'heure de la tisane, la gauche se réveilla, sous l'impulsion de Bruno Caubet et François-Régis Valette, pour critiquer une convention entre Castanet et le Sicoval pour un programme d'assainissement du lotissement Combe d'Oly. Vingt conseillers se sont abstenus estimant que l'affaire avait été mal menée par Arnaud Lafon et coûtait cher au contribuable. Une révolte ? Une simple escarmouche tout au plus.
Que feront les vice-présidents ?
Jacques Oberti, maire d'Ayguesvives, vice-président délégué à la Politique de solidarité, de cohésion sociale et d'action sociale.
Arnaud Lafon, maire de Castanet-Tolosan, vice-président délégué à la Politique des transports et déplacements.
Christophe Lubac, maire de Ramonville-Saint-Agne, vice-président délégué à l'évaluation des politiques publiques et au Suivi de la politique de prévention et de sécurité.
Gérard Bolet, maire de Montbrun-Lauragais, vice-président délégué à la Politique de transition écologique et à la politique environnementale.
Michèle Garrigues, maire de Belberaud, vice-présidente déléguée à la Politique de l'eau.
Pierre Lattard, maire de Pouze, vice-président délégué aux Relations avec la Métropole toulousaine et les intercommunalités de Midi-Pyrénées.
Bruno Mogicato, maire de Lauzerville, vice-président délégué à la Gestion administrative et aux Ressources humaines.
Mireille Garcia, maire de Vieille-Toulouse, vice-présidente déléguée à la Politique d'animation et de promotion économique du territoire.
Alain Sérieys, maire d'Escalquens, vice-président délégué à la Politique d'aménagement de l'espace et de l'habitat.
Francis Condat, maire d'Auzielle, vice-président délégué à la Commission finances.
Michel Glatigny, maire de Goyrans, vice-président délégué au Suivi des travaux communautaires.
Georges Saleil, 1er adjoint au maire d'Aureville, vice-président délégué à la Politique des déchets.
Françoise Emery, conseillère municipale d'Ayguesvives, vice-présidente déléguée à l'Agenda 21 et à la Concertation citoyenne.
Laurent Forest, maire de Montgiscard, vice-président délégué à la Politique de préservation de l'espace rural et agricole.
Les 14 vice-présidents ont été désignés lors du conseil communautaire du 12 mai
Transport, environnement, sécurité, économie... Claude Ducert, président du Sicoval, a communiqué à l’occasion du Conseil de communauté du lundi 12 mai les délégations des 14 vice-présidents de la communauté d’agglomération. Arnaud Lafon s'occupera du dossier clé des transports et Mireille Garcia sera en charge de la promotion économique du territoire. Retrouvez les 14 noms, leurs délégations, et leur couleur politique.
Les 14 vice-présidents du Sicoval et leurs délégations :
- Jacques Oberti, maire d’Ayguesvives (Union de gauche) Vice-président délégué à la politique de solidarité, de cohésion sociale et d’action sociale
- Arnaud Lafon, maire de Castanet-Tolosan (Modem) Vice-président délégué à la politique des transports et déplacements
- Christophe Lubac, maire de Ramonville-Saint-Agne (PS) Vice-président délégué à l’évaluation des politiques publiques et au suivi de la politique de prévention et de sécurité
- Gérard Bolet, maire de Montbrun-Lauragais (sans étiquette) Vice-président délégué à la politique de transition écologique et à la politique environnementale
- Michèle Garrigues, maire de Belberaud (divers gauche) Vice-présidente déléguée à la politique de l’eau
- Pierre Lattard, maire de Pouze (sans étiquette) Vice-président délégué aux relations avec la Métropole toulousaine et les intercommunalités de Midi-Pyrénées
- Bruno Mogicato, maire de Lauzerville (divers gauche) Vice-président délégué à la gestion administrative et aux ressources humaines
- Mireille Garcia, maire de Vieille-Toulouse (divers droite) Vice-présidente déléguée à la politique d’animation et de promotion économique du territoire
- Alain Sérieys, maire d’Escalquens (PS) Vice-président délégué à la politique d’aménagement de l’espace et de l’habitat
- Francis Condat, maire d’Auzielle (divers gauche) Vice-président délégué à la commission finances
- Michel Glatigny, maire de Goyrans (sans étiquette) Vice-président délégué au suivi des travaux communautaires
- Georges Saleil, 1er adjoint au maire d’Aureville (sans étiquette) Vice-président délégué à la politique des déchets
- Françoise Emery, conseillère municipale d’Ayguesvives (Union de gauche) Vice-présidente déléguée à l’Agenda 21 et à la concertation citoyenne
- Laurent Forest, maire de Montgiscard (divers gauche) Vice-président délégué à la politique de préservation de l'espace rural et agricole
De 1978 à 1991, un groupe montpelliérain, OTH, secoua le rock indépendant français en écrivant quelques-unes des plus belles pages d'un punk-rock made in France. 20 ans plus tard, deux documentaristes toulousains, Jérôme Prudent et Joël Jacobi, retracent cette aventure unique au travers d'un documentaire magnifique, «OTH, sur des charbons ardents», qui sera présenté en avant-première à la Cinémathèque de Toulouse demain jeudi en présence des réalisateurs et des membres du groupe, avant d'être montré, le lendemain, sur France 3 Midi-Pyrénées, à 23h30.
«L'idée de faire un film sur OTH est née il y a 20 ans, se souvient Joël, lorsque Tony Iacoponelli, un photographe qui était un peu le sixième membre du groupe, a eu la mauvaise idée de décéder. On a édité deux albums de ses photos, OTH s'est reformé pour un soir, et j'ai eu accès à de très nombreuses archives. Jérôme Prudent, qui était très fan du groupe, m'a alors parlé de cette idée de faire un docu…»
«OTH, sur des charbons ardents» (la traduction du sigle anglais du groupe On Tenter Hooks) retrace avec énergie et enthousiasme une carrière fulgurante en la magnifiant – OTH n'a jamais eu le succès de Starshooter ou Téléphone – et en lui donnant des allures d'épopée flamboyante avec son ascension irrésistible, son apogée triomphal et son inéluctable fin. Les interviews des membres du groupe, après tant d'années, sont bouleversantes : on découvre, souligne Joël Jacobi, «des vieux gamins, qui sont toujours restés fidèles au serment passé lorsqu'ils étaient ados…».
«La transpiration sur les corps»
Un autre sommet de ce film très richement documenté est le récit d'un concert mémorable au Bikini, alors à Lacroix-Falgarde, où «la transpiration dégoulinait sur les corps». Basés à Montpellier, les musiciens d'OTH ont toujours gardé un lien indéfectible avec la salle toulousaine. «Hervé Sansonnetto me racontait l'autre jour que lorsqu'ils avaient besoin de sous, ils l'appelaient pour faire un concert. Eux prenaient la recette de la salle, lui celle du bar. Lorsque Manu Chao est venu jouer récemment, il m'a dit que le Bikini devait sa légitimité à des groupes comme OTH…»
«OTH, sur des charbons ardents», par Joël Jacobi et Jérôme Prudent, sera diffusé ce vendredi 25 avril à 23h30 sur France 3 Midi Pyrénées et Languedoc Roussillon et présenté jeudi 24 à 19 heures à la Cinémathèque de Toulouse, en présence des réalisateurs et des musiciens. Le DVD sera vendu à cette occasion, ainsi que sur le site du groupe.
Yves Gabay
Jacques Le Bris's insight:
A mon humble avis, le Bikini n'a jamais été à Lacroix-Falgarde.
Mais puisqu'on parle de ce village, pourquoi m'en priverais-je ?
Joël Bouche, secrétaire fédéral du PS en Haute-Garonne.
L'élection surprise, vendredi soir, de Claude Ducert à la présidence du Sicoval, la communauté d'agglomération du sud-est toulousain (1), a jeté la consternation dans les rangs du Parti socialiste où, à l'image du président sortant, François-Régis Valette, l'on a aussitôt dénoncé un ignoble complot. Joël Bouche, secrétaire fédéral du PS haut-garonnais, appelle les socialistes sicovaliens à entrer dans l'opposition. Interview.
Pouviez-vous prévoir la candidature, puis l'élection de Claude Ducert ?
Pas du tout. On était en train de négocier avec Claude Ducert. Il était d'accord pour une vice-présidence et avait choisi l'urbanisme. En fait, il nous a roulés dans la farine.
D'après vous, c'était une candidature de dernière minute ou préparée à l'avance ?
La machination était préparée de longue date. Une alliance entre les Verts et la droite, c'est une première en Haute-Garonne. Surtout que nous avons longtemps travaillé avec les Verts. C'est ce qu'ils doivent appeler la nouvelle gouvernance.
Claude Ducert a laissé entendre qu'il aurait préféré jacques Oberti comme candidat socialiste…
Ce n'est quand même pas lui qui va choisir. Au PS, il n'y avait qu'un candidat, François-Régis Valette, choisi par les militants. Chez nous, c'est transparent.
Peut-être n'avez-vous pas su séduire les maires sans étiquette…
Nous avions une majorité sortante qui devait être reconduite. On n'a pas été dans le marchandage.
Allez-vous accepter des vice-présidences ?
C'est le groupe socialiste du Sicoval qui choisira.
Votre avis personnel ?
J'aurai du mal à quémander quoi que ce soit. Je resterai sur une ligne dure, dans une opposition constructive et solide. Et je laisserai la droite et les Verts se débrouiller. Claude Ducert a une majorité de droite : à lui de gouverner avec. Ce que je regrette, c'est qu'à 80 ans, alors qu'il avait bâti un bel outil, il en soit arrivé là. Juste pour un enjeu de pouvoir.
(1) La communauté d'agglomération comprend 36 communes au sud-est de Toulouse, sauf Saint-Orens et Aigrefeuille, qui sont dans Toulouse métropole.
Henri Arévalo : «Il n'y a pas eu d'accord des Verts avec la droite»
«Je tiens à dire clairement qu'il n'y a eu aucune alliance, ni même aucune réunion entre les Verts et la droite, que certains appellent ‘'les indépendants'', martèle Henri Arévalo, vice-président EELV du Sicoval. Claude Ducert étant candidat, il était logique que notre groupe le soutienne, d'autant qu'il avait évoqué cette candidature depuis longtemps».
«Constituer un bureau large et ouvert»
Et il poursuit : «La seule rencontre officielle que j'ai eue, au nom de mon groupe, c'est avec le PS. J'avais écrit un programme mais nous ne sommes pas tombés d'accord sur la gouvernance. Ils ont fermé la porte, tant pis. Ce qui compte maintenant, c'est que Claude Ducert arrive à constituer un bureau large et ouvert. Après tout, dans le précédent, il y avait bien Arnaud Lafon, maire centriste de Castanet, et son adjoint André Perray. L'important, c'est que nous nous mettions tous au service de ce territoire. Cela s'appelle du réalisme».
L’actuel président du Sicoval, Francois-Régis Valette, brigue son 3e mandat à la tête de la communauté d’agglomération du sud-est toulousain. Face à lui se trouve cette fois un autre candidat, François Aumonier, le maire de Fourquevaux. Ce dernier, tout juste élu, dénonce "le manque de démocratie et de transparence" dans le fonctionnement du Sicoval. L’élection du président aura lieu demain 18 avril, dans la soirée.
Il joue les trouble-fête ! François Aumonier, nouveau maire sans étiquette de la commune de Fourquevaux, se présente comme candidat à la présidence du Sicoval. Une décision prise en début de semaine, un peu à la dernière minute, puisque l’élection a lieu demain, vendredi 18 avril. "Tous les conseillers communautaires des communes du Sicoval ont le droit de se présenter, et ce jusqu’à la toute dernière minute", indique François-Régis Valette, qui ne semble pas perturbé par cet adversaire, même si "une élection n’est jamais gagnée d’avance". L’actuel président du Sicoval (36 communes du sud-est toulousain) brigue un troisième mandat. C’est lui qui préside la communauté d’agglomération depuis sa création officielle en 2001.
Une proposition "innovante" Après avoir annoncé sa candidature lundi 14 avril, François Aumonier a changé de stratégie dans la journée de mercredi. Il a alors appelé François-Régis Valette pour lui faire part d’une proposition osée : "je lui ai proposé de faire équipe pour les six ans à venir, d’opérer un passage de relais en douceur, avec les nouveaux épaulés par les anciens". Concrètement, François Aumonier a demandé à François-Régis Valette de quitter son poste de président pour celui de vice-président. "Et il a refusé", confie le nouveau maire de Fourquevaux. Pas de quoi le décourager : "je n’ai pas l’intention de retirer ma candidature, et je n’exclus pas d’être élu." Militant pour "plus de transparence et de démocratie dans le fonctionnement du Sicoval", le candidat revendique "des idées innovantes" : "l’accompagnement du nouveau chef d’entreprise par le cédant qui part à la retraite est une pratique courante qui rassure tout le monde. Pourquoi ne l’appliquerait-ton pas en politique ?"
Des soutiens ? Si François Aumonier se présente face à François-Régis Valette, c’est avant tout parce qu’il est choqué qu’il n’y ait aucun autre candidat. "Si quelqu’un d’autre s’était présenté, je n’y serais pas allé", reconnaît-il. Le nouveau maire de Fourquevaux se lance donc et, il l’assure, il a des soutiens : "la moitié des conseillers du Sicoval sont d’accord avec moi, il faut un renouveau". L’avis n’est pas partagé par Arnaud Lafon, le maire UMP-MoDem de Castanet (une des plus grosses communes du Sicoval), qui y voit une candidature "clivante". "Il y a au sein du Sicoval trois forces politiques : les socialistes, les écolos et les divers droite. Avant que François Aumonier ne présente sa candidature, une trentaine de conseillers communaux (sur 76, NDLR) a signé, à mon initiative, une plateforme commune pour défendre la stabilité fiscale et la maîtrise des dépenses. François Aumonier fait partie de ces signataires, mais il s’est senti auto-investi d’une mission. Jamais nous ne lui avons demandé de se présenter. Notre objectif est de continuer à travailler en bonne intelligence au Sicoval, pas forcément d’avoir un président de notre sensibilité politique."
Joël Bouche, 1er secrétaire fédéral du Parti socialiste en Haute-Garonne s’interroge : "s’agit-il d’une candidature individuelle ? Anti-système ? Une fronde des petites communes contre les grosses ? Quoi qu’il en soit, cette candidature ne me paraît pas très crédible." Idem pour Alain Seyries, vice-président du Sicoval et proche de François-Régis Valette : "Pour diriger le Sicoval, il faut de l’expérience, des soutiens et connaître les dossiers. Je pense que François Aumonier manque d’expérience." "Il est difficile de vouloir gérer l’intercommunalité quand on montre autant de défiance envers l’intercommunalité", estime quant à lui le maire de Ramonville Christophe Lubac, suggérant que les soutiens de François Aumonier peuvent se trouver à Baziège et Mongiscard, "deux communes dans lesquels les nouveaux maires (Jean Roussel et Laurent Forest, NDLR) ont fait campagne sur la défiance envers le Sicoval". Sollicités pour cet article, ces deux élus ne nous ont pour l'instant pas répondu. François Aumonier, lui, ne veut pas donner les noms de ses soutiens.
Les reproches La personnalité même de François-Régis Valette est mise en question par François Aumonier : "il n’accepte plus la critique et se met en colère pour rien. Quand on est trop longtemps en fonction, on manque de recul." "Je suis étonné de ces critiques, affirme de son côté le président du Sicoval. Je suis passionné, ça c’est sûr, mais pas colérique. Concernant le manque de démocratie, certains me reprochent au contraire de laisser trop de temps au débat durant les conseils et de trop laisser parler les uns et les autres." François-Régis Valette l’assure par ailleurs : "il y aura une vraie représentativité de la diversité du territoire, avec environ 50 % de nouveaux entrants au bureau du Sicoval".
Sur le fond, les désaccords de François Aumonier avec François-Régis Valette portent également sur la gestion de l’intercommunalité. Le maire de Fourquevaux dénonce notamment le coût du transfert des services à la personne des communes vers le Sicoval, opéré en 2012-2013 : "il a fallu embaucher des personnes au Sicoval pour administrer ce qui fonctionnait déjà tout seul !" s’agace-t-il. 650 personnes ont en effet été transférées du Sivos au Sicoval, provoquant une hausse de la fiscalité très critiquée. "Oui, les impôts sur le foncier bâti ont augmenté de 2,5 %, mais cette hausse aurait été bien plus importante si les services à la personne étaient restés à la charge des communes, se défend François-Régis Valette. Et nous avons demandé aux communes de baisser leurs impôts pour compenser, ce que beaucoup ont fait."
Le vote pour élire le président du Sicoval aura lieu demain à 18 heures à Diagora. L’élection des vice-présidents, ainsi qu’un débat d’orientation budgétaire, se tiendront le 28 avril. Le budget sera adopté le lendemain, le 29 avril. En 2013, il s’élevait à 200 M€.
À l'initiative de Marie-Céline Essertel, professeur de théâtre, dimanche 6 avril a été l'occasion d'une belle rencontre entre tous les jeunes des ateliers de théâtre des coteaux : Lacroix-Falgarde, Corronsac, Pompertuzat, Aureville, Rebigue et Labastide Beauvoir. Calista, Amélie, Pauline, Shana, Jade, Marc et les 80 autres avaient tous bien préparé leurs textes. Ils avaient suffisamment répété leur extrait de pièce pour que cette journée soit un véritable succès.
L'attente, l'écoute, l'enthousiasme, tout était réuni pour que chaque prestation puisse être appréciée. Les familles s'étaient également investies pour le repas partagé qui a pu être pris en plein air, contrairement à l'an passé où le vent d'Autan n'avait permis à personne de sortir… La journée s'est terminée sur une note pétillante grâce à la troupe Les Fous de la Scène de Pinsaguel. Les comédiens adultes ont fait preuve d'une grande aisance en jouant «Le Glossaire» de Max Rouquette. Une mention toute particulière à Clara Noël, présente sur la scène du début à la fin, qui a fait preuve d'une énergie et d'une maîtrise impressionnante.
La mise en scène de Marie-Céline ainsi que les partenaires comme Thomas Coper, Catherine Chapelin et Lucille Essertel, intervenant au pied levé, ont donné une touche originale à ce dimanche. Tout le public s'est laissé emporter et à la salle du foyer rural de Lacroix-Falgarde cette journée a été synonyme de plaisir partagé autour du théâtre.
Tous ces jeunes comédiens se retrouveront en juin dans leur salle de village où ils joueront l'intégralité de leur pièce.
Elles sont six étudiantes en techniques de commercialisation de l'IUT Paul-Sabatier et elles ont décidé de monter un projet humanitaire au bénéfice de l'association Sol en si (Solidarité enfants sida). «La municipalité de Lacroix-Falgarde nous a généreusement prêté le terrain du Ramier pour organiser un grand vide-greniers, ce dimanche, de 9 heures à 18 heures. Nous avons déjà une trentaine d'exposants mais il reste de la place», explique Gaëlle Rumeau.
Avec ses copines, Angélique Guynet, Léa Oulié, Alexandra Figueiredo, Anne-Laure Norman et Camille Delpech, Gaëlle espère récolter un maximum d'argent pour venir en aide à l'association. «Il y aura du café, des sandwiches, une buvette et même une tombola», précise-t-elle.
Ce dimanche, faites donc un tour par le Ramier. C'est pour la bonne cause..
Réalisation d'un kalamkari indien, peinture traditionnelle sur tissu.
L'association «les amis d'Asa Niketan», créée en 1981 par des bénévoles toulousains, a pour objectif de soutenir les sœurs des missions étrangères de l'institut de Seysses. Elles ont fondé, en 1973, la maison de l'espoir, à Kavali, sur la côte est de l'Inde du sud, pour accueillir des femmes en grande précarité. Dans le cadre de l'atelier Asa Niketan, ces femmes confectionnent des peintures traditionnelles sur toile (kalamkari) et des tissages. Le kalamkari est un art multiséculaire consistant à peindre sur toiles de coton, suivant une technique complexe d'impression à partir de blocs de bois, des motifs tels que des scènes de la religion hindoue, des motifs persans, des arbres de vie, des motifs floraux ou animaliers. Pour assurer la pérennité de cette action, des expositions-ventes sont organisées régulièrement dans le sud-ouest de la France. Ces opérations assurent un salaire à ces ouvrières qui accèdent ainsi à un statut social et peuvent faire vivre leur famille. Un grand choix de toiles kalamkari sera proposé samedi 5 et dimanche 6 avril de 10 à 13 heures et de 14 à 18 heures à la chapelle la Gleysette à Lacroix Falgarde.
Lors du concours de chant de Lacroix Falgarde organisé par le groupe vocal La Follia, Benjamin Bocconi, parrain de cette soirée, a coaché les participants avant le concours. Un exercice de partage que Benjamin a apprécié
Jacques Le Bris's insight:
A Lacroix-Falgarde, on donne de la voix, même en dehors des élections...
Vous aurez remarqué que cette séance de coaching vocal n'a pas fait venir la pluie...
L'équipe du restaurant Verte Campagne entourant Mme Sauvage et le chef Jérôme Caraman.
A Lacroix-Falgarde, le restaurant «Verte Campagne» du centre commercial du même nom vient de se voir décerner une prestigieuse distinction celle de Maître Restaurateur. Ce label permet de distinguer le «fait maison» à base de produits frais, de la cuisine industrielle qui malheureusement sévit dans beaucoup d'établissement à l'insu des consommateurs. Anne-Marie Sauvage gérante du restaurant et son fils Pierre nous précisent : «C'est une démarche volontaire pour prétendre à ce titre officiel, le seul délivré par l'Etat français, par le préfet, après un audit exigeant du cabinet indépendant Veritas.»
Mme Sauvage ajoute ; «Une personne «mystère» vient se restaurer, contrôler l'accueil, apprécier le service, le cadre, la vaisselle et bien évidemment la cuisine proposée.
A la fin de son repas, avant de partir, elle se présente et nous devons lui laisser accès à toutes les chambres froides.
Elle effectue des contrôles, vérifie que l'on travaille des produits frais, l'hygiène et la propreté des lieux sont aussi des critères pour l'obtention de ce label.» Déjà près de 3 000 professionnels dans toutes les régions de France l'ont obtenu ; on en compte plus de 50 en Haute-Garonne. Les «Maîtres Restaurateurs» sont reconnaissables par la plaque officielle apposée sur leur porte.
C'est un gage de qualité et ce titre d'état honore une cuisine variée, des produits de qualité transformés sur place.
Jessie Tarallo lors de son exposition début mars a l'Oncopole de Toulouse. / Photo DDM
Dimanche 23 mars, les œuvres de Jessie Tarallo, 36 ans, seront exposées à la Gleysette.
Entrée à l’école des Beaux-arts de Toulouse en 1996, elle pratique la peinture, l’illustration, et les arts numériques depuis de nombreuses années. Pendant plus de cinq ans, elle travaille en collaboration avec Didier Chamizo qui a initié le mouvement «figuration libre» dont Robert Combas ou Hervé Di Rosa sont les artistes les plus représentatifs et connus. De cette riche expérience, émerge son propre style qu’elle qualifie de «pop surréaliste». Son œuvre à l’esprit rock’n’roll s’inspire de l’imagerie fantastique, de l’onirisme surréaliste, où la figure féminine empreinte d’érotisme est très présente.
L’exposition qui lui sera consacrée à la chapelle de la Gleysette se compose d’une vingtaine de peintures et une douzaine d’illustrations environ. Elle est ouverte à tous, samedi 22 et dimanche 23 mars de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 18 heures Le vernissage a lieu samedi soir à 18 heures. La chapelle de la Gleysette est située à Lacroix-Falgarde sur le parking du cimetière. Depuis le village suivre les flèches orange marquées Expo.
Ces peintures et sculptures pourront être empruntées pour 6 mois.
Sur le principe des bibliothèques qui permettent d'emprunter des livres, l'association «Les Amis de la Gleysette» propose une initiative originale qui consiste à prêter des d'œuvres d'art aux particuliers.
En effet, pour une cotisation modique de 20 euros par an, il est possible de conserver à domicile une ou deux œuvres d'art prêté par les artistes membres de cette association.
Les œuvres empruntées il y a 6 mois, enrichies de nouvelles créations, sont retournées à l'association et peuvent être à nouveau soumises au choix du public.
Une trentaine de peintures, céramiques, photos et sculptures sont ainsi proposées par une douzaine d'artistes.
Sans être des collectionneurs fortunés, les amateurs ont ainsi la possibilité de faire entrer l'art chez eux et d'en profiter tous les jours.
L'artothèque de printemps aura lieu le dimanche 30 mars de 14 heures à 18 heures à la chapelle de la Gleysette à Lacroix Falgarde.
Ne pas oublier de se munir d'une pièce d'identité, d'une attestation d'assurance-habitation et d'un chèque pour la caution.
Le Football Club du Confluent (FCC) fusion des clubs de Lacroix-Falgarde, Saubens et Pinsaguel organise la 6e édition du «Challenge Mickaël Bouin» en l'honneur de ce jeune footballeur du club disparu trop jeune à 15 ans. Le tournoi aura lieu les 16, 17 et 18 mai 2014 avec plus de 670 joueurs repartis en 48 équipes qui s'affronteront sur les terrains de Saubens. Le tournoi des vétérans aura lieu sur 4 demi-terrains en 15 minutes le vendredi de 19 heures à une heure du matin. Pour les catégories de jeunes 15-16 ans et 17-18 ans les matches auront lieu le samedi 17 mai de 9 heures à 18 heures sur 2 grands terrains pendant 2 mi-temps de 5 minutes, ce qui compte tenu du nombre de rencontres permettra à chacun un temps de jeux pas trop excessif.
Pour les plus jeunes 11-12 ans et 13-14 ans, le tournoi aura lieu Le dimanche 18 mai de 9 heures à 18 heures On attend des joueurs des départements voisins de l'Ariège, du Tarn, du Cantal, et même cette année des 15 à 18 ans venus de l'Ile de la Réunion.
Des arbitres officiels et un représentant de la ligue seront présents.
Les remises des récompenses se feront en présence des animateurs du club, des municipalités et des sponsors. Comme toujours, l'équipe des bénévoles a fait le maximum pour la préparation, l'organisation, la sonorisation, l'arbitrage, la buvette, l'accueil convivial et tout ce qu'il faut pour que le tournoi se déroule dans les meilleures conditions. Il reste à espérer que le soleil sera au rendez-vous durant ces 3 jours de football dans une ambiance sportive et avec beaucoup de fair-play.
Dernière minute : il reste une place dans chaque catégorie U11, U15, et U17 pour clôturer le tournoi.
Claude Ducert passera la main avant la fin de son mandat. Le nouveau président du Sicoval, élu vendredi dernier après une candidature de dernière minute, souhaite un successeur "rassembleur" pour prendre la tête de la communauté d’agglomération (36 communes). En attendant, il prépare la composition de son bureau et revient sur son programme. Interview. Pourquoi vous-êtes vous présenté à la présidence du Sicoval à la toute dernière minute ? Certains élus m’ont sollicité dans les jours qui ont précédé le vote, mais je n’étais pas candidat. Vendredi, à 17h55, juste avant le scrutin, ils m’ont envoyé un texto pour me dire qu’ils voteraient pour moi si je me présentais. C’est donc ce que j’ai fait. J’ai considéré qu’il fallait donner un signe fort aux électeurs, qui, lors des municipales, ont adressé un avertissement au niveau national, mais aussi au Sicoval. Il était temps que François-Régis Valette passe la main à quelqu’un d’autre : on ne gère pas une intercommunalité contre l’avis de la population qui y vit. Il faut écouter et répondre aux attentes des citoyens. Quelles sont les différences entre votre projet pour le Sicoval et celui que proposait François-Régis Valette ? Je pense que le Sicoval s’est dispersé, et c’est pour cela qu’il coûte cher. Il faut faire des économies sur certaines actions - je ne sais pas encore lesquelles - pour concentrer les moyens sur des missions prioritaires, comme les transports. Par ailleurs, le Sicoval s’est éloigné de ses citoyens. Beaucoup de personnes se plaignent en mairie du montant de leur facture d’eau ou d’assainissement. On leur répond "ce n’est pas nous, c’est le Sicoval". Idem pour les services à la personne ou les permis de construire. Il faut que les gens trouvent dans leur mairie les réponses dont il ont besoin, sans se déplacer au Sicoval.
Depuis cette élection, avez-vous reparlé à François Régis Valette, le président sortant ? Non, François Régis-Valette n’est pas content. Mais il faudra bien que l’on se reparle, il reste conseiller communautaire et nous allons travailler ensemble. La politique est parfois dure, gérer une intercommunalité, ce n’est pas le monde des "Bisounours". Vous avez 80 ans, avez-vous l’intention d’assurer votre mandat jusqu’à la fin ? Comme à la mairie de Labège, je passerai la main avant la fin du mandat. Mais je n’ai pas de calendrier, ni de successeur. Il faut quelqu’un, comme moi, de rassembleur, mais qui ait aussi l’envie, les compétences, les capacités de gérer le Sicoval. Je ne veux pas quelqu’un de clivant. Rien n’a encore été préparé puisque j’ai été candidat - et élu - à la dernière minute. Je comprends que cela puisse poser question aux citoyens, mais je ne vais pas donner de précisons maintenant, ce serait des salades. Tout cela se construit et se prépare. Lundi 28 avril seront élus les vice-présidents. Qui vous remplacera comme vice-président chargé de l’aménagement de l’espace et du PLH ? Le bureau du Sicoval devra représenter toutes les tendances politiques du territoire. J’ai déjà l’accord d’une personne pour assurer ce poste. C’est un socialiste. Je ne peux pas vous donner son nom. Arnaud Lafon (maire UMP-MoDem de Castanet, jusqu’à présent à la tête de la commission Environnement, NDLR), sera probablement vice-président aux transports.
Maire de Labège et président du Sicoval, vous avez désormais toutes les cartes en main pour maîtriser l’évolution du futur quartier Innométro, à Labège. Avez-vous des modifications à y apporter ? Non, le projet actuel est ambitieux. Ce qui va changer, c’est le rythme. Je souhaite que Labège reste un village convivial. Je ne suis pas contre la densification, mais je refuse des arrivées massives. Il faut intégrer les nouveaux habitants petit à petit. Je rappelle que c’est pour cette raison que certaines communes du Sicoval sont passées à droite. Je souhaite donc qu’il n’y ait aucun habitant dans le nouveau quartier avant l’arrivée du métro, c’est-à-dire en 2019 (aucun calendrier précis n’a été officialisé pour le moment, NDLR). C’est à ce moment-là, et seulement à ce moment-là, que la première tranche d’habitations de 200 logements sera livrée. Le Sicoval est propriétaire du terrain donc nous décidons, quoi qu’en disent les promoteurs. Propos recueillis par Sophie Arutunian
Thierry David (à gauche) pendant la campagne des municipales.
Au dernier conseil municipal de Lacroix-Falgarde, les quatre élus de l'opposition Thierry David, Emmanuelle Lethier, Christophe Lelong et Nadine Barrière participaient de façon positive aux débats, partageant leur expérience avec la nouvelle équipe.
Thierry David tient à préciser leurs motivations. «Même si nous avons été battus aux dernières élections, 46 % des Crucifalgardiens, nous ont fait confiance et nous tenons à les en remercier. Notre intérêt est le même que celui de la municipalité, celui d'être au service des habitants».
Des interrogations
«Nous avons cependant des interrogations car nous ne connaissons pas vraiment les projets et la nouvelle vision du village que souhaitent Michel Chalié et la nouvelle majorité municipale, poursuit Thierry David. Nous serons particulièrement attentifs à conforter et développer : la solidarité intergénérationnelle, le dynamisme de notre commune et donc les effectifs de notre école, le positionnement du village dans l'intercommunalité, la maîtrise budgétaire et la politique environnementale et nous défendrons l'intérêt général.»
En 1975, des communes des côteaux de la Vallée de l’Hers toulousain decidaient d’unir leur force afin de mutualiser la taxe professionnelle. Aux manettes de ce projet un certain Claude Ducert., qui avait élu comme siège de ce premier syndicat intercommunal en France la cité de Labège. En 1983, Labège-Innopole était créée. Et en ce soir du 18 avril 2014, le père fondateur du Sicoval, intercommunalité du Sud-Est toulousain forte de 36 communes, Claude Ducert reprend le volant de l’auto qu’il a générée. Claude Ducert, le rose socialiste qui a viré au vert d’Europe Ecologie, vient de faire deux coups en un. Alors qu’il avait assuré en 2007 vouloir abandonner le combat politique. Tout d’abord gagner la mairie de Labège lors des dernières élections municipales à la surprise, surprise pour certains, et prendre en ce soir du 18 avril la présidence du Sicoval. Alors que moult s’attendaient à un duel entre François-Régis Valette, le président sortant du Sicoval réélu à la mairie d’Auzeville et François Aumonier, le nouveau premier édile de Fourquevaux, Claude Ducert sortait du chapeau via cette candidature proposée par un candidat communautaire. Au final des votes, la sentence tombait avec les votes des 76 délégués: 41 voix pour Claude Ducert, 34 pour François-Régis Valette. La nouvelle messe était dite. Arnaud Lafon, le maire réélu pour le troisième fois à Castanet-Tolosan, élément fort du Sicoval et maire efficace, même aux dires des élus de gauche au Sicoval, commentait ce vote ainsi: « Je ne suis pas surpris par ce résultat. » Le 28 avril, les nomminations aux vices-présidences seront établies. Cela promet peut-être encore de belles surprises.
Elles s'étaient levées très tôt ce dimanche matin pour accueillir les premiers exposants du vide-greniers de Lacroix-Falgarde.
C'était enfin pour Gaëlle, Angélique, Léa, Alexandra, Anne-Laure et Camille l'aboutissement de ce projet qu'elles élaboraient depuis la rentrée scolaire dans le cadre de leurs études de commerce. Malgré un début de matinée maussade, les six copines restaient très enthousiastes et très souriantes. La professeur encadrant ce projet de l'IUT Paul-Sabatier était très satisfaite de l'opération menée avec la mairie de Lacroix-Falgarde où les élèves étaient confrontés à tous les aspects de l'organisation d'un événement avec buvette et tombola. Grâce à cette initiative, un maximum d'argent aura pu être récolté pour venir en aide à l'association «Sol en si» (Solidarité enfants sida).
Habitués de la Gleysette, Alfred Poli et Claude Chambert respectivement de Tournefeuille et Toulouse sont deux vieux amis qui ponctuellement associent leurs talents pour la production d'œuvres communes. Ce week-end, ils ont fait étape le temps d'une exposition éphémère à Lacroix-Falgarde.
Alfred Poli est céramiste. Depuis de nombreuses années il façonne de ses mains la matière brute, expérimente de nouveaux procédés dans «l'art du feu» pour produire porcelaines ou grès uniques.
En recherche permanente, en quête constante de découverte, il ne cesse d'élargir et de renouveler l'esthétique de ses œuvres tant au niveau des formes que des aspects de surface. Actuellement il se consacre à l'enfumage au sulfate qui donne de résultats surprenants.
Son complice Claude Chambert est un peintre originaire des rives de la Loire. Familier des bords de rivières et des rivages maritimes, il aime en saisir l'atmosphère changeante.
Au gré de ses promenades, il recueille les matériaux abandonnés par la nature dans les rivières des Pyrénées ou au bord de l'océan pour les transformer, leur redonner vie, grâce à des mises en scène élaborées. Ce printemps, une exposition de leurs dernières œuvres leur était consacrée à la chapelle de la Gleysette. Elle était composée d'une vingtaine de grès et céramiques toutes enfumées par Alfred et une vingtaine de peintures et bois flottés mis en scène par Claude.
Pour mémoire, la chapelle de la Gleysette est située à Lacroix-Falgarde sur le parking du cimetière. Depuis le village suivre les flèches orange marquées Pour connaître les prochaines expositions du lieu rendez-vous sur le site Internet
Le conseil municipal votant à l'unanimité l'achat d'une camionnette électrique.
Une semaine après son installation à la mairie de Lacroix-Falgarde, Michel Chalié a pris la mesure du travail à accomplir.
Pour réduire la dépense, une des premières décisions du conseil municipal a été de réduire le nombre des adjoints à 3 au lieu des 5 dans la précédente mandature. La charge de travail restant le même, 2 conseillers délégués auront des responsabilités étendues.
Maire : Michel Chalié,
1er adjoint : Sandrine Mèges, chargée des travaux, aménagement, sécurité et pôle commerçant.
2e adjoint : Christophe Lauze, chargé de la communication, la jeunesse, les associations,
3e adjoint : Véréna Poinsot, chargée des Finances et des affaires scolaires.
Conseillers délégués :
Monique David, chargée de la solidarité et de l'action sociale.
Marielle Vargas, chargée de l'urbanisme de l'environnement.
Les représentants au conseil communautaire (Sicoval) élus par le vote du 23 mars dernier sont Michel Chalié et Christine Jackson.
Samedi s'est tenu le premier conseil municipal de travail effectif. Bien que désormais dans l'opposition, Thierry David et Christophe Lelong coopèrent de façon active avec la nouvelle équipe, pour la bonne marche de la municipalité. En tant qu'anciens dans la fonction, ils donnent des informations sur le rôle et les devoirs du conseil municipal. Par exemple, leurs conseils ont été précieux pour le traitement du droit de préemption. La commune n'a pas vocation à spéculer, mais peut se porter acquéreur dans le but d'installations futures.
En cas de prix trop élevé demandé par le vendeur, la SAFER intervient et propose le prix du marché ce qui fait souvent obstacle à la vente.
Manon Malais et Georges-Olivier Châteaureynaud prix Renaudot 82, son parrain littéraire sur scène à Muret.
La 29e édition du Prix du Jeune écrivain présente au salon du livre de Paris vient de se terminer à Muret, en présence des quatorze lauréats venus des quatre coins du monde francophone ; Québec, République démocratique du Congo, Île Maurice, Liban etc. Ces jeunes écrivains ont été sélectionnés parmi près de 1 000 candidats. Manon Malais, 20 ans, de Lacroix-Falgarde est une des lauréates pour sa nouvelle «Le Manteau». Peut-être a-t-elle été inspirée par la nouvelle éponyme du célèbre écrivain russe Gogol qui avait fait d'un manteau le personnage central et fantastique d'une de ses œuvres. Le manteau de Manon, au départ accessoire banal et frivole, se transforme progressivement en un personnage doué de pouvoir surnaturel qui manipule l'auteur, donnant un caractère fantastique à la nouvelle. Les lauréats, ont eu la fierté de voir leurs écrits rassemblés et publiées par les éditions Buchet/Chastel, sous le titre «Sornettes ou vérité ?» qui reprend le titre du 1er prix 2 014. Rencontre avec Manon, écrivain en herbe.
Quelles études poursuivez-vous ?
Après une prépa au lycée Saint-Sernin, je suis actuellement en Master de littérature comparée à la Sorbonne.
Quels sont vos projets d'avenir ?
Pour le moment j'ai écrit plus de 200 nouvelles dont une petite vingtaine me paraît aboutie. Je travaille sur un roman autour du thème des mots pour la fin de l'année. Ensuite j'aimerais écrire des romans en langue anglaise. De toute façon, mon avenir professionnel sera lié à la littérature, romancière, reporter ou critique littéraire.
Quelles sont vos passions ?
L'écriture fait partie de ma vie, je m'y consacre tous les soirs jusqu'à 2 heures du matin. Mais j'aime aussi le chant, la musique, je joue de la harpe.
Que vous a apporté cette semaine ?
Ce fut formidable, des rencontres enrichissantes dans une ambiance stimulante, et de très bonnes opportunités pour notre carrière ; Il est très difficile d'être publié et c'est une porte ouverte dans le cercle très restreint des auteurs et éditeurs.
D'accord, il faut avoir de bons yeux mais les Crucifalgardiens reconnaitront le clocher de leur église qui fait un peu d'ombre à la coupole de La Grave :)
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