Les écogardes Rachel et Marion présentent la RNR avant le départ du nettoyage de l’Ariège en canoë en juin 2020.
La RNR Réserve Naturelle de la Confluence Garonne-Ariège, proche de Toulouse, accueille aux beaux jours en fin de semaine et tout l’été de nombreux visiteurs attirés par l’eau et la beauté des paysages
La RNR Réserve Naturelle de la Confluence Garonne-Ariège, proche de Toulouse, accueille aux beaux jours en fin de semaine et tout l'été de nombreux visiteurs attirés par l'eau et la beauté des paysages. La fréquentation génère des dégradations des milieux naturels (piétinement, déchets, feux...) et des conflits d'usage. Le site présente par ailleurs des risques (inondation, incendies, accidents...), liés à la pratique de la baignade, bien qu'interdite. La sensibilisation des usagers est primordiale. Depuis 2015, Nature En Occitanie (NEO), gestionnaire de la RNR se renforce au printemps avec une équipe d'écogardes, volontaires en service civique. En 2020, Elodie, Rachel, Marion, Miléna, Robinson et Louis sont partis à la rencontre des usagers. En binôme, ils ont patrouillé quotidiennement les sites des bords d'Ariège et de Garonne afin de garantir la sécurité des personnes, prévenir les risques incendie avec une tolérance 0 concernant les feux. Mais aussi à orienter les usagers afin de limiter leur empreinte sur l'environnement en les informant sur la faune et la flore. NEO recherche 7 volontaires en service civique de mai à octobre. Ils pourront accompagner les équipes de la RNR sur des missions annexes : événements (sorties nature, ciné-débat, points infos, fête de la Réserve, journée collecte des déchets), actions de gestion de milieux et de connaissance de la faune et de flore, chantiers participatifs...
Le contrat est établi pour 6 mois, 28 h hebdo à partir du 3 mai prochain. Pour des jeunes épris de nature, ce service civique est une réelle opportunité. Mais ils devront savoir faire preuve d'autorité et de diplomatie pour canaliser l'affluence, et malheureusement les incivilités qui l'accompagnent, surtout les week-ends et jours fériés. Ils feront partie du dispositif de surveillance, associés aux divers acteurs tels les élus, gendarmes, pompiers, etc. Le travail s'effectue en binôme, avec des déplacements nécessitant le permis B.
Candidatures avant le 31 mars sur la plateforme Services Civiques :
Le projet d'accessibilité de la Réserve Naturelle Régionale Confluence Garonne-Ariège est porté par Univers Montagne Esprit Nature, spécialiste d'activités de pleine nature adaptée aux personnes handicapées et Nature en Occitanie, le gestionnaire de la Réserve. L'objectif est de construire et animer des sorties nature tout public (handicapé et mixte handi/valide) et les outils adaptés. https://www.umen.fr/ https://rnr-confluence-garonne-ariege.fr/accessibilite/
Restaurer les fonctionnalités des zones inondables
Les zones inondables, ces zones humides proches de nos cours d’eau, sont des éléments clés pour réguler les crues et éviter l’inondation des villes et des villages plus en aval. Riches d’un point de vue écologique et indispensables à la vie des cours d’eau, la plupart de ces zones humides ont malheureusement été dégradées ou détruites en raison de l’étalement urbain en particulier, mais aussi de leur exploitation en sylviculture, leur drainage agricole, etc. Le bassin versant Adour-Garonne accueille encore aujourd’hui quelques zones inondables dont certaines nécessitent d’être restaurées pour jouer pleinement leurs rôles de réservoir de biodiversité et de prévention contre les crues, d’autant plus dans un contexte de dérèglements climatiques où les phénomènes d’inondation risquent d’être accentués.
Un programme qui soutient le projet sur la RNR
Conscients de ce constat et de leurs responsabilités, l’équipe gestionnaire de la Réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège et les collectivités partenaires (SICOVAL, le Muretain Agglomération, Toulouse Métropole et la commune de Pinsaguel) se sont engagées dans un programme de réhabilitation des zones inondables de leur territoire. Pour se faire, ils ont bénéficié du soutien de l’Agence de l’Eau Adour Garonne et du Conseil Régional d’Occitanie dans le cadre d’un appel à projet sur la période 2016-2020 et d’un budget global de près de 370 000 euros.
Le programme porté par Nature En Occitanie, gestionnaire de la Réserve naturelle, vise à la fois à améliorer le rôle d’expansion et de stockage des eaux de crue et à la sauvegarde de la faune et la flore remarquables des zones humides. Après une première phase d’étude et de modélisation scientifique, il touche aujourd’hui à sa fin et les dernières opérations de restauration de zones inondables sur la Réserve naturelle ont eu lieu en décembre sur la commune de Pinsaguel, avec la reconnexion à la Garonne d’une zone inondable de 0,7 ha pour améliorer sa rétention d’eau de 1300 m3 d’eau supplémentaires pour chaque évènement de crue. Cette zone accueillera à terme une roselière, milieu naturel d’intérêt écologique, suite à la plantation de roseaux (phragmites) au cours de l’hiver.
A l’instar de la zone inondable de Pinsaguel, quatre autres zones inondables ont été restaurées sur le territoire de la Réserve naturelle dans le cadre de ce programme, sur les communes de Lacroix-Falgarde et de Clermont-le-Fort pour un volume total de 3000 m3 d’eau retenu en cas de crue. D’autres zones inondables ont par ailleurs été identifiées et leur future restauration en coordination avec les collectivités locales compétentes pourrait jouer un rôle certain sur la prévention du risque inondation à hauteur de plusieurs centaines de milliers de mètres cubes d’eau.
Retour à Clermont avec des kayaks bien plein de déchets d’Ariège ramassés depuis Grepiac.
Le "World clean up day", a été l’occasion de rassembler collectivités, associations et citoyens autour de la valorisation du patrimoine naturel de la RNR. De Toulouse à Venerque, ce sont près d’une quinzaine de partenaires, communes et associations, qui ont mobilisé entre 15 et 35 bénévoles par chantier pour nettoyer les ramiers, les berges, les sites à forte affluence, les affluents de l’Ariège et de la Garonne… à pied ou sur l’eau. Les différents ramassages ont bénéficié de l’appui des intercommunalités du Sicoval, du Muretain Agglo et de Toulouse Métropole. Nature En Occitanie, gestionnaire de la Réserve Naturelle Régionale Confluence Garonne-Ariège, a coordonné l’ensemble des chantiers.
Malgré une météo pluvieuse, plusieurs centaines de kilos ont été ramassées. De nombreux déchets ménagers, des bouteilles, des mégots sur les berges et les sentiers. Les bénévoles en kayak ont récupéré des encombrants en tout genre : pare-chocs de voiture, bidon en métal rouillé, plaque etc.
Le nettoyage s’est concentré dans les zones proches des espaces naturels. Des quantités bien plus importantes de déchets ont été ajoutées avec les ramassages aux cœurs des villages.
Bon bilan pour cette mobilisation citoyenne qui renforce les liens avec les collectivités, crée des moments d’échanges et contribue à la préservation du patrimoine naturel.
"Briefing" d’avant balade de Mickaël Nicolas, animateur nature de "Nature En Occitanie".
Fin juillet, à l’entrée du parc du Confluent, un petit groupe de curieux était au rendez-vous donné par Mickaël Nicolas, animateur nature de Nature En Occitanie.
Cette balade était la toute première sortie organisée sur la réserve naturelle régionale (RNR) depuis le déconfinement dans le cadre des "rendez-vous nature" de la RNR.
Dix participants avaient répondu présents pour partir à la découverte des arbres et de leurs petits habitants. L’arbre n’est pas seulement un être remarquable : vivant ou à l’état de bois mort, il représente un habitat pour plusieurs espèces. En témoignent les nombreux insectes rencontrés près des troncs en décomposition, tels que le Lucane cerf-volant, la Petite biche, ou encore le Morimus asper.
Armé de son filet à papillons, Mickaël a également fait découvrir la biodiversité qui se cache dans les herbes hautes, invisible au premier abord. Certaines communes appliquent d’ailleurs une gestion différenciée des espaces, pour le plus grand bonheur de toutes les petites bêtes cachées dans les hautes herbes. Au-delà des insectes, le parc du Confluent est un abri privilégié pour les oiseaux. Les participants ont eu la chance d’observer aux jumelles un magnifique héron pourpré, au plumage plus vif que celui de son cousin le héron cendré.
La balade rappelle également ce à quoi le parc ressemblait avant sa classification en réserve, en donnant un aperçu des éléments naturels qui ont façonné le paysage.
D’autres rendez-vous sont proposés au cours du mois d’août par les écogardes : mercredi 12 août à 10 heures, mardi 18 août à 10 heures, jeudi 27 août à 10 heures et vendredi 9 septembre à 18 heures.
À noter que la prochaine édition d’"Un été à l’ombre des peupliers" aura lieu le 26 août.
Les écogardes Alex et Florence démontant un foyer au sol près des chutes de Clermont-le-Fort.
Comme chaque année, à l’approche de la saison estivale, l’équipe de Nature En Occitanie (NEO), gestionnaire de la Réserve Naturelle Régionale (RNR) Confluence Garonne-Ariège s’étoffe pour assurer ses missions de protection de la nature.
NEO lance le recrutement de 6 nouveaux écogardes volontaires en service civique, début le 4 mai 2020 pour 6 mois, 28 heures hebdomadaires.
Située proche de la métropole au sud de Toulouse la RNR accueille un public important recherchant les beaux paysages au bord de l’eau.
La forte fréquentation, tout juillet aout, et les fins de semaines du printemps et de l’automne génère des dégradations des milieux naturels (piétinement, déchets, feux…) et des conflits d’usage. Le site présente par ailleurs des risques d’inondation, incendies, accidents…, notamment liés à la pratique de la baignade, bien qu’interdite. La sensibilisation des usagers est donc primordiale.
En 2019 Antoine, Camille, Estelle, Fanny, Anne et Charles ont patrouillé quotidiennement en binôme les ramiers d’Ariège et de Garonne à la rencontre des usagers afin de leur faire connaitre faune et flore et les sensibiliser au respect de l’environnement. Ils ont aussi assuré la sécurité avec une tolérance 0 concernant les feux. Les 6 nouveaux volontaires pourront également accompagner les équipes de la RNR sur des missions annexes: événements (sorties nature, ciné-débat, points infos, fête de la Réserve, journée collecte des déchets), actions de gestion de milieux et de connaissance de la faune et de flore, chantiers participatifs…
Pour des jeunes épris de nature, ce service civique est une réelle opportunité. Mais ils devront savoir faire preuve d’autorité et de diplomatie pour canaliser l’affluence, et malheureusement les incivilités qui l’accompagnent. Ils feront partie du dispositif de surveillance, associés aux élus, gendarmes, pompiers, etc. Travail en binôme, avec des déplacements nécessitant le permis B.
Avec les premières gelées, les insectes, les fruits et les graines se font rares, et les oiseaux ont des besoins énergétiques plus importants. C’est le moment d’installer les mangeoires dans le jardin ou sur le balcon ; le spectacle des oiseaux y est un plaisir pour les yeux. Ghislain Riou, chargé d’études ornithologiques à "Nature en Occitanie" présente les bons gestes à avoir pour aider les oiseaux à passer l’hiver.
Ce que l’on juge comme "mauvaises herbes", se révèle fort utile pour les oiseaux. Une partie du jardin laissé aux ronces, orties, églantiers offre un refuge aux mésanges, fauvettes, accenteurs et grives.
De vieilles souches et des feuilles mortes offrent des abris aux insectes et créent une véritable source de nourriture.
On peut planter des arbustes à baies/fruits ou des épineux pour nourrir et protéger les oiseaux des prédateurs. Aubépine, viorne, sureau noir, églantier, prunellier, sont des essences sauvages appropriées, tout comme certains arbres fruitiers (pommiers, poiriers, figuiers, grenadiers). Les oiseaux auront fruits et insectes l’hiver, et un lieu pour leurs nids au printemps.
Du lierre le long d’un muret fournit des baies très recherchées et son feuillage persistant des abris pour oiseaux. Le sorbier des oiseleurs est également très apprécié.
Un balcon peut être reverdi avec des plantes grimpantes (glycine, vigne vierge, vigne, chèvrefeuille…) et des fleurs (lavande, tournesol, sauge, thym) qui attireront les insectes dont se nourrissent nos amis à plumes.
On peut commencer en décembre, et maintenir l’effort jusqu’à la sortie de l’hiver pour éviter que les oiseaux s’épuisent à chercher la nourriture par grand froid. On arrêtera progressivement pour qu’ils ne deviennent pas dépendants et gardent leur instinct de chasse.
L’eau est vitale. Toute l’année on peut laisser des coupelles d’eau en veillant qu’elles ne gèlent pas en hiver. Pour éviter la propagation des maladies, on pensera à nettoyer une fois toutes les deux semaines.
Le chat est un terrible prédateur pour les oiseaux, les arbres leur servent de cachette ; les mangeoires seront loin à 2 m minimum du sol.
Des ceintures d’arbres anti- chats éviteront de transformer la mangeoire en piège.
Passage délicat pour les kayaks de VEV aux chutes de Clermont-le Fort.
Venerque Eaux Vives (VEV) et l'association Nature en Occitanie invitent à venir découvrir les richesses de la Réserve naturelle régionale (RNR) Confluence Garonne-Ariège lors d'une descente gratuite en canoë-kayak ce samedi 24 août de 9 h à 13 h entre Venerque et Lacroix-Falgarde. Accompagnés par les kayakistes et naturalistes, on se laissera conter les riches paysages des bords d'Ariège, le temps d'une balade au fil de l'eau.
Nature en Occitanie, gestionnaire de la RNR, Granhota, Venerque Eaux Vives, et le Canoë-Kayak Toulousain (CKT), clubs présents sur la RNR, collaborent afin de sensibiliser aux bonnes pratiques en canoë-kayak. Ils proposent tout au long de l'année des sorties accompagnées d'un animateur, ou en autonomie (location d'embarcation) avec un livret pédagogique «waterproof» qui présente le parcours avec des points d'observation, des lieux incontournables et des informations sur la diversité des milieux et des espèces que l'on peut côtoyer au fil de l'eau.
De quoi mieux observer les richesses de ces espaces naturels, de mieux comprendre l'évolution des paysages et leur histoire (anciennes gravières, patrimoine bâti, vestiges…) et de profiter différemment de la balade en kayak.
Nature en Occitanie et ses partenaires Granhota, VEV et le CKT ont proposé trois dates au cours de l'été pour une balade gratuite en kayak. En juin dernier, 15 participants ont pu profiter d'une belle matinée ensoleillée pour découvrir la nature vue de l'eau accompagnés par un naturaliste et un animateur de CKT. Au cours de la descente, quelle ne fut pas la bonne surprise d'observer au loin une cistude d'Europe, tortue protégée.
Le 13 juillet dernier, c'était au tour de Granhota de donner rendez-vous en fin de journée à Clermont-le Fort à un petit groupe bien motivé. Au programme, convivialité, détente et découvertes !
Le dernier rendez-vous du mois est prévu ce samedi 24 août à 9 h pour une descente avec Venerque Eaux Vives.
Renseignements et inscriptions auprès de Nature En Occitanie : contact@rnr-confluence-garonne-ariege.fr / 0967038407
Destinée à un public nageur (+de 8 ans) – nombre de places limité.
Dans le cadre du projet Nature pour tous et en partenariat avec les associations UMEN, RIM et Codeurs LPC 31, Nature En Occitanie vous propose une sortie au coeur de la RNR Confluence Garonne-Ariège en compagnie de notre animateur nature et d'un interprète en Langue des signes et un codeur.
Le Héron pourpré, le Milan noir, le Grand-Duc…La Réserve Naturelle Régionale Confluence Garonne-Ariège abrite de nombreuses espèces d’oiseaux, aux couleurs exotiques ou mimétiques, ordinaires comme emblématiques, communes ou menacées.
Nature En Occitanie, gestionnaire de la RNR, vous donne deux rendez-vous le vendredi 7 juin à 21h pour assister à une conférence et le samedi 8 juin à 10h pour participer à une sortie nature. Ce sera l’occasion de découvrir et mieux connaitre nos voisins ailés et en apprendre un peu plus sur les actions mises en place pour les protéger.
Ces animations sont réalisées en partenariat avec la Médiathèque de Pinsaguel, dans le cadre de deux expositions autour des oiseaux :
• “Plumes et Compagnie” : Cette exposition spectaculaire et sonore de la Médiathèque Départementale vous fera découvrir les oiseaux d’Europe et d’ailleurs et transformera la médiathèque en canopée magique.
Jeudi dernier, Nature En Occitanie (NEO) et l'association UMEN ont animé une balade nature destinée aux adultes et aux jeunes déficients visuels, dans le cadre du projet «Accès à la nature pour tous dans la Réserve Naturelle Régionale (RNR) Confluence Garonne-Ariège» porté par la Région Occitanie.
La vice-présidente environnement de la région Agnès Langevine, y découvrit la réserve les yeux bandés.
Depuis le classement en Réserve Naturelle en 2015, le gestionnaire NEO, avec des associations locales permet l'accès à différents publics (scolaires, socio-professionnels, grand public), aux travers d'animations et de balades nature.
C'est dans le cadre de l'appel à projets «Handicap Languedoc Roussillon Midi-Pyrénées» et en partenariat avec UMEN que NEO s'est engagée à rendre accessible la Réserve aux personnes en situation de handicap ou vieillissantes.
De 2017 à fin 2019, le projet «Accès à la nature pour TOUS dans la RNR de la Confluence» comprend des sorties nature handicapés et mixtes handi/valides et un programme pédagogique d'animations à destination d'établissements spécialisés (IME, ITEP,…).
Depuis 2017, 15 sorties ont été organisées pour plus de 200 participants qui généralement n'ont pas accès aux espaces verts à cause de leur handicap.
Le module «Les paysages de la réserve pas à pas» destiné aux déficients visuel a été présenté par UMEN et NEO à A. Langevine, aux élues et J.L. Coll, président de ConfluenceS.
Première activité, “le fil d'Ariane” qui permet en étant guidé par une corde de passer à travers divers éléments, naturels et urbains (arbres, gouttière, grille, buissons). Pour mettre tout le monde à égalité, les yeux des personnes sans handicap visuel ont été bandés. Cette activité a pour objectif de faire découvrir la nature à travers une approche sensorielle.
Les participants ont continué sur le sentier pédagogique pour y découvrir les richesses de la faune et la flore. De la ripisylve à la lisière, ils ont pu deviner les oiseaux au chant, les essences d'arbre au toucher des écorces et les fleurs à l'odorat, le tout ponctué d'anecdotes sur la Nature.
La matinée s'est terminée sur un pique-nique avec tous les participants.
Jacques Le Bris's insight:
Cette petite aventure crucifalgardienne nous amène à penser que le concept de la cordée peut se concrétiser.
Quand à marcher, cela suppose que le premier de cordée sache où il va, qu'il ne soit pas dans le brouillard, voire qu'il n'ait pas d’œillères...
Les élus et officiels devant le panneau d'entrée du parcours pédagogique du ramier.
Malgré une météo peu clémente, une trentaine de marcheurs se sont retrouvés ce samedi, lors de la Journée Mondiale des Zones Humides au ramier de Lacroix-Falgarde pour découvrir les nouveaux aménagements.
Nature En Occitanie, gestionnaire de la RNR avait proposé une balade nature sur le sentier où une dizaine de panneaux pédagogiques ont été installés. À l'issue de la balade, les participants se sont retrouvés à l'ancien dojo.
Les partenaires de la Réserve étaient présents : Michel Chalié, maire de Lacroix, Jean-Louis Coll, président de ConfluenceS et maire de Pinsaguel, Marc Senouque, président de Nature En Occitanie, Gérard Bolet, vice-président environnement du Sicoval, Jean-Michel Fabre, vice-président logement, développement durable et plan climat au département et Thierry Suaud, conseiller régional et maire de Portet-sur-Garonne.
Depuis le passage en réserve en juin 2015 l'équipe de la RNR et tous les partenaires du territoire, associations, collectivités et entreprises privées collaborent afin de préserver le patrimoine naturel. Des actions tournées vers les citoyens sont prévues en 2019 : de nouveaux aménagements pédagogiques, l'installation d'une nouvelle signalétique de randonnée, un programme de sorties nature etc.
Un projet de 15 ans
Michel Chalié a rappelé que «l'idée est partie il y a 15 ans de Lacroix, puis le rôle moteur du Sicoval dans la création de la Réserve avec les communes riveraines du Muretain. Sans la réhabilitation du pont en fer pour les déplacements doux, la réserve n'est pas achevée ; Lacroix vient de soumettre au ministère des transports, un dossier complet». Il ne désespère pas de pouvoir à nouveau traverser l'Ariège sur ce pont historique.
Thierry Suaud a mentionné la forte contribution de la région pour 95 000/160 000 € en fonctionnement et investissement de 2018.
Marc Senouque a remercié Mike le guide du groupe, qui a partagé sa passion de la nature : «Au départ la zone humide était un espace de jeux, il remplit désormais son rôle de «reconnecter» les contemporains avec la nature».
À une question du public sur l'intérêt d'avoir des moutons dans un enclos et sur le coût de l'opération un responsable a indiqué que la clôture avait coûté 15 000 €.
La matinée s'est terminée avec le verre de l'amitié.
Barbelés interdisant l'accès à la prairie du Ramier
Les promeneurs et randonneurs habitués du ramier de Lacroix-Falgarde ont eu la désagréable surprise de voir un de leurs chemins fermé, par une très longue clôture d'un mètre cinquante, surmontée de barbelés sur plus d'un km, transformant un endroit champêtre, propice à l'évasion en «zone interdite».
Une décision avait été prise à l'unanimité lors du conseil municipal du 21 juillet, autorisant le gestionnaire de la RNR «Nature En Occitanie» à créer un pâturage, sur quatre hectares de prairie naturelle appartenant à la commune. Une trentaine de moutons d'un exploitant agricole de Roquettes devrait bientôt y paître.
Cette décision a été prise sans la consultation des usagers des lieux ; promeneurs, joggers, poètes etc.. Ceux-ci ont lancé une pétition demandant l'abandon de l'éco-pâturage. «Nous ne tolérerons pas que les moutons viennent ravager la flore délicate que recèle la prairie», est-il écrit dans ce document.
Ils ajoutent : «Adieu les magnifiques tapis de perce-neige et autres petites fleurs des champs au printemps ! Place aux moutons qui vont tout piétiner ! Et tout cela pour éviter de l'entretien ! Mais nos impôts sont là pour ça. Nous aimons circuler en liberté !»
La faune sauvage bloquée
La faune sauvage devra trouver un autre chemin pour aller se désaltérer à la rivière. Les chevreuils qui tenteront de sauter le barbelé risquent de se retrouver prisonniers, blessés. Les sangliers iront probablement retourner les terrains de sport qui devront être remis en état aux frais du contribuable, à moins qu'ils choisissent les jardins des habitants voisins provoquant leur mauvaise humeur.
Les oiseaux sont eux aussi des victimes dont les chauves-souris, une espèce protégée, qui risquent de s'empaler sur les pointes de barbelés qu'ils n'arrivent pas à distinguer.
Le collectif s'adresse aux responsables : «Bravo au conservateur de la Réserve Naturelle pour ses convictions écologiques. Avec vos moutons, vous détruisez sciemment la flore d'une prairie naturelle, vous fermez des corridors écologiques et vous privatisez une prairie de 4 ha au profit d'un exploitant privé ! De quel droit ? Cette interdiction est contraire aux engagements pris à la création de la RNR».
Dans un communiqué, la réserve naturelle se défend : «Dans quelques jours, les prairies du Ramier de Lacroix-Falgarde vont accueillir de nouveaux résidents à quatre pattes. Le choix d'installer un troupeau d'une trentaine de moutons d'un éleveur originaire de Roquettes, a été pris par l'équipe de la RNR Confluence Garonne-Ariège, le Sicoval et la mairie de Lacroix-Falgarde».
Un nouveau lieu d'accueil
Une clôture a été posée autour d'une zone jusque-là laissée en friche avec une végétation herbacée ponctuée de ronciers, cornouillers, aubépines, ormes et prunelliers. Cette friche est entretenue chaque année afin de maintenir un paysage ouvert pour le plaisir des promeneurs et une diversité écologique favorable à certaines espèces animales et végétales.
Trois objectifs
Les dirigeants de la réserve précisent : «Certains habitués, accoutumés à traverser ces prairies, hors des sentiers balisés, ne pourront plus prendre cet itinéraire. Il faut tout de même rappeler aux usagers que le règlement de la RNR ne permet pas l'accès aux sentiers non balisés. Une réflexion est en cours pour proposer un itinéraire bis permettant aux promeneurs de faire une boucle».
Le choix d'accueillir les moutons sur les prairies n'a pas été fait au hasard et répond à trois objectifs d'après les organisateurs : «Il améliore la biodiversité de ces prairies pauvres en plantes à fleur. Jusqu'à présent, la mairie et le Sicoval réalisaient le broyage pour maintenir le milieu «ouvert» pour l'attrait paysager, diminution du risque incendie, niche écologique pour les oiseaux, papillons. Il réduit les coûts d'entretien. Par le pâturage, seules les dents des moutons feront le travail ! avec pour conséquence diminution de l'entretien, des déplacement et donc des gaz à effet de serre.
Il maintient dans son exploitation un éleveur qui voit les terres agricoles largement consommées par le développement urbain. Un bel exemple de maintien de l'éco pâturage dans les zones péri-urbaines. Les enfants seront très heureux d'accueillir les moutons sur le pré communal».
Les zones humides limitent les inondations ; crue de juin 2013 de l’Ariège au pont en Fer.
A l'occasion de la Journée mondiale des zones humides ce jeudi 25 février, Nature en Occitanie propose une visioconférence sur l'importance de ces zones dans la Réserve naturelle Confluence Garonne-Ariège. Les zones humides, un tiers du territoire de la Réserve, sont caractérisées par une grande diversité de milieux naturels : forêts alluviales, ripisylves, mares et marais, bras morts, berges vaseuses, prairies, étangs artificiels, boisements de coteaux, etc.
Dans ces zones de transition entre terre et eau, une multitude d'espèces animales et végétales trouve des conditions de vie favorables. Longtemps considérées comme insalubres, les zones humides sont aujourd'hui de véritables alliées dans la préservation de la biodiversité. Elles rendent de nombreux services à nos sociétés, parfois à notre insu, comme la régulation des crues et la diminution du risque d'inondation, la lutte contre le changement climatique, la filtration et le stockage des eaux. L'équipe gestionnaire de Nature en Occitanie (NEO) porte un fort intérêt à ces milieux naturels afin de les préserver et de restaurer leurs fonctions de filtre, éponge et réservoir de biodiversité.
Depuis sa création en 1969, NEO s'implique pour mettre les zones humides à l'honneur en proposant des rendez-vous dédiés. Accompagnés de spécialistes qui oeuvrent sur les bassins Garonne et Ariège, NEO et ses partenaires proposent de mieux connaître ces milieux fragiles tout aussi diversifiés que surprenants au cours d'une visioconférence jeudi à 19 h 45.
Au programme :
"Dynamique fluviale et intérêts des zones humides" par Hugo Jantzi (CNRS Laboratoire Geode) ;
"Stratégie d'action du bassin-versant de la Garonne pour la protection des zones humides et autres zones à enjeux Sage Garonne" par Mathieu Beaujard (chargé de mission au Smeag) ;
"Retour d'expérience sur l'étude et la restauration des zones inondables sur la RNR Confluence" par Geoffrey Grèzes (NEO Chargé d'études scientifiques).
Les cartes de risques naturels délimitant les zones inondables de la Réserve naturelle sont celles de la crue de 1875, la plus haute jamais enregistrée. On craint dans les mairies le retour d’une crue de cette ampleur qui aurait des effets dévastateurs, avec de nombreux habitants piégés.
Depuis deux ans, d’importants travaux pour la restauration de zones inondables ont été entrepris dans la Réserve. Ces zones humides, proches des cours d’eau, sont clés pour réguler les crues et éviter l’inondation des communes en aval.
Riches d’un point de vue écologique, elles ont été dégradées voire détruites en raison de l’étalement urbain, d’exploitation du bois, du drainage agricole.
La Garonne et l’Ariège sous surveillance
Avec les dérèglements climatiques, les inondations risquent d’être accentuées.
L’équipe gestionnaire Nature En Occitanie (NEO) de la Réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège et les collectivités Sicoval, Muretain Agglo, Toulouse Métropole, Pinsaguel, ont engagé un programme de réhabilitation des zones humides.
Le projet 2016-2020 avec un budget de 370 000 euros, a reçu le soutien de l’Agence de l’Eau Adour Garonne et de la région Occitanie. Le programme vise à la fois la prévention des crues et la sauvegarde de la faune et la flore.
Les derniers travaux ont eu lieu en décembre à Pinsaguel, avec la reconnexion à la Garonne d’une zone inondable de 0,7 ha pour un stockage tampon de 1 300 m3 d’eau à chaque crue.
Le chantier était contraint par la météo, les activités agricoles et la nécessaire quiétude pour la faune et la flore sensibles de la Réserve.
Des engins de terrassement ont creusé pour recréer chenal et bassin d’expansion. Le site sera rapidement remis en état avec la plantation de roseaux. Remplie à chaque crue, la zone restera humide et marécageuse, pour constituer un havre de biodiversité au cœur de la Confluence.
Quatre autres zones inondables ont déjà été restaurées à Lacroix-Falgarde et Clermont-le-Fort, pour plus de 3 000 m3 de stockage de crues. Ce sont des centaines de milliers de mètres cubes en amont de Toulouse qui ont été identifiées et pourraient jouer un rôle important sur la prévention du risque inondation.
Dans un contexte particulier, suite au confinement et aux fortes chaleurs, les visiteurs de la Réserve naturelle furent nombreux, à la recherche d’un coin de verdure pour oublier la frénésie de la métropole toulousaine ou bien la proximité de l’eau pour se rafraîchir. Mais la sensibilisation du public aux différents enjeux environnementaux de la RNR et la prévention par les écogardes se sont généralement déroulées dans la bonne humeur et le respect des milieux naturels.
Une affluence inédite en 2020
Près de 50 000 visiteurs, a minima d’après les estimations, ont foulé les sentiers de la Réserve de juin à septembre, soit environ 50% de plus que l’année 2019 pour la même période. La commune de Clermont-le-Fort est la plus été concernée par la surfréquentation, comptabilisant près de 60% des visiteurs. La voirie et les parkings y ont d’ailleurs été très souvent saturés.
Cette forte hausse de la fréquentation a eu pour conséquence l’étalement des visiteurs le long de la Garonne et de l’Ariège, et la dégradation de ces milieux écologiques sensibles : érosion des berges, piétinement de la végétation, création de sentiers sauvages par les visiteurs… Rappelons que des sentiers balisés ont été mis en place dans la Réserve pour guider le public, afin de limiter le dérangement de la faune et préserver les berges.
Baignade, chiens, déchets et feux : des sujets de sensibilisation importants
Durant cette saison, les écogardes ont mis l’accent sur la sensibilisation du public concernant plusieurs sujets récurrents depuis de nombreuses années.
La Garonne et l’Ariège sont des cours d’eau présentant de nombreux dangers. En plus d’un courant fort et des rapides, certains endroits sont particulièrement risqués pour la baignade et les écogardes ont dû faire preuve d’une grande vigilance pour limiter les accidents. Deux incidents graves chez des kayakistes ont été notés mais, heureusement, aucun accident mortel n’est à déplorer en 2020.
Concernant les chiens non tenus en laisse, le discours des écogardes semble commencer à porter ses fruits, avec une diminution des interventions par rapport aux années précédentes. Mais n’oublions pas que nos amis canins impactent à la fois les autres visiteurs (peur, morsure, etc.) ainsi que la flore et la faune (dérangement en période d’élevage des jeunes animaux, prédation, etc.).
Depuis quelques années, Nature En Occitanie a mis en place un objectif “zéro feu”, afin de limiter les départs d’incendie. Les étés de plus en plus chauds et secs ainsi que l’augmentation de l’affluence exacerbent les risques d’incendie. Si le discours et la présence des écogardes semblent avoir des effets positifs, on note cependant une stabilisation du nombre de “ barbecues sauvages ” sur l’ensemble de la réserve.
Malgré une diminution de 2016 à 2019, une augmentation de la quantité de déchets trouvés dans la RNR a été observée cette année. Ce ne sont pas moins de 320 L de déchets, ainsi que plusieurs dépôts sauvages, qui ont été récupérés malgré une sensibilisation accrue des usagers sur ce thème en 2020. Les visiteurs qui ramassent leurs déchets et ceux laissés par d’autres semblent pourtant nombreux.
Ce fut une drôle de saison 2020 pour tous, au vu du contexte sanitaire. Mais l’équipe des écogardes, accompagnée par l’ensemble des salariés de NEO et des acteurs du territoire, a pu s’adapter et mener à bien ses missions nécessaires de sensibilisation et de préservation. Car, ne l’oublions pas, la Réserve Naturelle Régionale Confluence Garonne-Ariège devient année après année un espace naturel incontournable de la région toulousaine, au cœur de nombreux enjeux tant écologiques, qu’économiques et sociaux.
Des dizaines de rendez-vous sont proposés pour ce nouveau World CleanUp Day dans le Lauragais.
Le World CleanUp Day est un événement mondial où les citoyens s'organisent, lors d'une journée spéciale, pour nettoyer leurs villes et villages. Voici les rendez-vous du Lauragais
Rainer Nõlvak a monté le mouvement Let’s do it en Estonie en 2007. Le principe : des volontaires se réunissent et nettoient le pays en une journée. Depuis, le mouvement s’est étendu à 180 pays, dont la France.
Fondée en 2017, l’association World CleanUp day – France organise l’événement du même nom dans l’hexagone. Cette année, c’est autour du samedi 19 septembre 2020 que plus de 1600 « CleanUps » seront organisés.
Le Lauragais ne fait pas exception et plusieurs événements sont proposés.
Clermont-le-Fort, Lacroix-Falgarde
Samedi 19 septembre à 9h, l’association Nature En Occitanie propose plusieurs chantiers pour nettoyer les ramiers, les berges, les sites à forte affluence, les cours d’eau affluents de l’Ariège et de la Garonne dans plusieurs communes dont Clermont-le-Fort et Lacroix-Falgarde.
Les inscriptions sont obligatoires par e-mail, le lieu de rendez-vous sera donné à ce moment-là.
Les chutes de Clermont sur le parcours de la balade en kayak.
L’association Nature En Occitanie (NEO) qui gère et anime la Réserve Naturelle (RNR) de la Confluence Garonne-Ariège, propose une de ses premières animations d’après confinement.
Les participants, obligatoirement inscrits auprès de NEO, pourront descendre l’Ariège en canoë/kayak de Grepiac à Lacroix-Falgarde gratuitement à bord des embarcations de Granhota dont la base nautique se trouve à Clermont-le-Fort.
Le samedi 13 juin 2020, la balade en canoë/kayak partira à 9 heures 30 pour se terminer à 12 heures 30. Accompagnés par les kayakistes et les naturalistes, les participants se laisseront conter les riches paysages des bords d’Ariège, le temps d’une balade au fil de l’eau.
Plantation d’une première partie de la haie au Parc du Confluent en mars 2019.
L’association "Nature En Occitanie", gestionnaire de la RNR Confluence Garonne-Ariège propose deux chantiers participatifs de plantation destinés à la sauvegarde et la mise en valeur de la réserve.
Le premier rendez-vous est fixé au ramier de Portet-sur-Garonne rive gauche de la Garonne. Le but est d’étoffer la ripisylve des berges de la rivière et lui permettre de recouvrir ses fonctions naturelles.
Effet filtre, maintien des berges, corridor ou écotone, la ripisylve joue de multiples rôles indispensables au bon fonctionnement de l’écosystème rivière. Ce chantier est prévu le mercredi 4 mars de 13 h 30 à 17 heures. Rendez-vous à 13 h 30 au parking du chemin de la Drague (rive gauche de la Garonne, centre-ville).
Le second chantier du mercredi 11 mars de 13 h 30 à 17 h a pour objectif la plantation d’une haie champêtre au Parc du Confluent, à Portet-sur-Garonne, rive droite de la Garonne.
Cette haie multifonctionnelle, commencée en 2019, égayera le paysage, favorisera la biodiversité et fera barrière entre le tumulte de la route départementale RD4 et la quiétude du parc.
Rendez-vous au parking visiteurs du Parc du Confluent, à Portet à la sortie de Lacroix-Falgarde en direction de Toulouse par la D4, chemin des étroits.
Nul besoin d’être naturaliste pour participer à ces chantiers, il suffit d’un peu de temps, de quelques paires de bras, de gants, de la bonne humeur et bien évidemment des vêtements et chaussures adaptés, saison oblige !
Si vous êtes disponibles pour participer à un ou deux de ces chantiers, vous pouvez vous s’inscrire sur le site de la RNR Réserve Naturelle : rnr-confluence-garonne-ariege.fr
Le petit rhinolophe, une chauve-souris très répandue dans la région.
Dans le cadre du programme d'animations de la RNR Confluence Garonne-Ariège, Nature En Occitanie et ses partenaires proposent des activités, des sorties et des conférences sur différents thèmes.
La prochaine est une sortie nocturne à la découverte des chauves-souris de la RNR, le mercredi 11 septembre 2019 à 19 heures au Foyer rural de Lacroix-Falgarde.
Le territoire de la RNR accueille de nombreuses colonies de chauves-souris. Elles rendent de nombreux services mais restent très menacées.
Hélène Dupuy, spécialiste des chauves-souris, présentera ces espèces, leur écologie… Elle répondra également à toutes les interrogations dont ; où vivent-elles ?, que font-elles le jour ? Où passent-elles l'hiver ? Les demoiselles de la nuit n'auront plus de secrets pour vous !
À la nuit tombée, les participants partiront ensemble à leur écoute, à l'aide d'un détecteur d'ultrasons, une balade pour découvrir les espèces présentes autour de chez nous et dans la Réserve.
Cette animation s'inscrit dans le cadre de la Nuit internationale de la Chauve-souris. Depuis plus de 20 ans, la Société Française pour l'Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM) organise, chaque année, cet évènement, afin de faire découvrir à un large public la biologie, le mode de vie, les menaces mais aussi les actions de protection mises en place pour préserver les Chiroptères.
LaDepeche.fr
Jacques Le Bris's insight:
Infos pratiques :
Animation gratuite et ouverte à tous.
Rendez-vous le 11septembre 2019 à 19h au Foyer rural de Lacroix-Falgarde
Partez à la découverte du patrimoine naturel du Parc du Confluent.
Le site du Confluent offre une multitude de paysages et une mosaïque de milieux naturels plus ou moins sauvages ou empreints des activités humaines passées.
Aujourd’hui refuge d’une riche biodiversité, le parc abrite un grand nombre d’espèces animales et végétales, avec plus de 1300 espèces recensées.
Dans le cadre du programme d’animations nature de la RNR Confluence Garonne-Ariège, Nature En Occitanie, gestionnaire de la Réserve vous donne rendez-vous le Mercredi 21 août 2019 de 10h à 12h30 pour une balade nature accompagné.e.s par un animateur nature. Ce sera l’occasion pour vous de découvrir la faune, la flore et la mosaïque de paysages dont cette Réserve regorge.
Balade gratuite. Tout public.
Informations pratiques :
S’équiper de vêtements adaptés à la météo de chaussures de marche ou de bottes le cas échéant,
Se munir d’une gourde,
Prévoir une paire de jumelles
Les chiens, même tenus en laisse, sont interdits lors des animations.
Inscriptions : contact@rnr-confluence-garonne-ariege.fr Le lieu du rendez-vous est communiqué à l’inscription.
Pôle de Médiation Faune Sauvage : Agir ensemble pour une meilleure cohabitation homme-faune sauvage !
Présentation du Pôle de Médiation Faune Sauvage Les relations Homme-Nature restent un sujet extrêmement complexe où s’entremêlent divers éléments de croyances, d’idées reçues, de religions, de cultures et d’éducation. La question du lien et de la cohabitation avec la nature se pose souvent, pour un large public, à l’occasion d’expériences a priori conflictuelles émergeant d’un problème de partage des milieux et d’une définition arbitraire de la place attribuée à l’espace de vie de l’homme et celui dédié à la nature.
Depuis 2014, Nature En Occitanie porte et anime un Pôle de Médiation Faune Sauvage afin d’apporter au public mais également aux partenaires locaux des réponses adaptées, parfois techniques, sur les problèmes de cohabitation avec la faune sauvage locale, toutes espèces confondues.
De l’identification d’une espèce croisée au jardin à l’intervention pour un serpent visitant le garage, le pôle a pour ambition première de ne pas laisser le public sans réponse et de lui proposer des solutions durables.
En effet, par son expérience et son réseau de bénévoles, l’association bénéficie d’un savoir-faire et de compétences techniques fortes, largement mobilisables, et démultipliées grâce à la mobilisation de médiateurs sur toute la région. Toutefois, les moyens humains et financiers nécessaire au traitement des sollicitaions du public ainsi que les éventuels déplacements consomment un temps et une ressource non négligeable pour une association à but non lucratif.
L’année 2018 a été riche en interventions Depuis sa création et ce grâce au soutien de médiateurs bénévoles et de 2 volontaires en services civique et une meilleure visibilité, le Pôle de Médiation Faune Sauvage connaît une augmentation significative du nombre de sollicitations. En 2018 nous avons ainsi répondu à plus de300 sollicitations du public. En 2016, 163 cas avaient été traités et 259 en 2017. Les interventions recensées révèlent aujourd’hui une majorité de cas concernant les reptiles,protégés en France. En effet, l’action « Il y a un serpent dans mon jardin », devenue incontournable auprès des pompiers et connue du public recueille à elle seule 77% des interventions. Beaucoup de ces cas auraient connu un dénouement tragique sans notre intervention.
Depuis plusieurs années l’accompagnement et la formation du réseau de médiateurs progresse et continue de porter ses fruits. En effet, le discours se rôde et l’expérience nous conduit aujourd’hui à résoudre de plus en plus de cas à distance, rendant ainsi les interventions moins chronophages tout en permettant une réponse plus réactive aux autres appels. Cependant dans certaines situations (phobie prononcée, animal en détresse…) le déplacement reste incontournable et est assurée généralement dans la journée.
Exemple d'intervention :
Parce que l'on respecte mieux ce que l'on connaît, le pôle de Médiation Faune Sauvage est finalement un outil qui contribue à changer notre regard sur les espèces que nous côtoyons tous les jours en passant par une meilleure connaissance de notre environnement proche !
A quoi va servir le financement ?
La sollicitation d’une participation citoyenne permettrait ainsi de contribuer à la création et/ou à la pérennité des actions suivantes :
Apporter des réponses concrètes et rapides au grand public et aux professionnels sur la base d’expériences et connaissances naturalistes disponibles au sein de Nature En Occitanie ;
Proposer au public un conseil individualisé pour informer, rassurer et accompagner les particuliers et professionnels ;
Informer largement sur les espèces vivant à proximité de l’Homme, sensibiliser le public à un contact réel avec la nature, mais également démystifier les idées reçues et appréhensions afin d'améliorer la perception de la faune sauvage à travers la mise en ligne de nouvelles fiches espèces ( http://www.naturemp.org/-Fiches-especes-Faune-et-flore-.html ) ou à travers la création de livrets pédagogiques à thème ;
Accompagner, former et outiller les médiateurs bénévolespour optimiser les réponses aux appels et les interventions sur site (téléphone, ordinateur, gants, caisses, véhicule…) ;
Valoriser l’implication des médiateurs bénévoles sur le terrain à travers le remboursement de leur frais kilométrique (défraiement) lors de déplacements pour les interventions. La formation de la nouvelle région Occitanie a eu pour conséquence d'augmenter la zone à prospecter et donc la réalisation de plus longs trajets.
Mutualiser les compétences disponibles et créer des liens avec d’autres structures à l’échelle régionale comme avec les sapeurs-pompiers en proposant des rencontres techniques ou des actions de sensibilisation et de formation en commun (écologie des espèces, législation, manipulation sans danger en dernier recours...) ;
Créer et organiser des évènementssur le thème de la cohabitation avec la faune sauvage tel que des conférences, des ateliers de construction de nichoirs, d’hôtel à insectes etc.
Jacques Le Bris's insight:
Contacter le pôle de « Médiation faune sauvage »
Nature Midi-Pyrénées 18 rue de Tivoli – 31000 Toulouse
Nature En Occitanie est une association de loi 1901 créée en 1969. Son siège se situe à Toulouse et elle a 2 comités départementaux, un dans les Hautes-Pyrénées à Bagnères-de-Bigorre et un dans le Gers à Auch. Forte d’une activité bénévole dynamique totalisant plus de 3000 heures annuelles de prospections, de suivi, de participation à l’élaboration des politiques publiques, d’éducation à l’environnement etc… elle s’appuie sur un Conseil d’administration de 14 membres et sur une équipe pluridisciplinaire de 20 salarié(é)s. Reconnue d’intérêt général, elle a pour objectif la protection et la valorisation du patrimoine naturel régional. Ses actions sont en majorité menées avec le soutien financier et en partenariat avec les décideurs institutionnels (Europe, Etat, Agence de l’Eau) et les collectivités territoriales (Région, Départements, Communautés d’agglomération, communautés de communes, communes).
Connaître les espèces, leurs habitats et leur état de conservation. Les naturalistes de l’association, salariés ou bénévoles, inventorient et étudient sur le terrain tout au long de l’année, souvent en partenariat avec d’autres associations (ANA, CPIE, CEN MP, LPO…), établissements publics (CBN PMP) ou organismes d’état (ONCFS, ONF…). Ainsi, via les outils partagés Baznat/web’obs, Nature En Occitanie contribue largement à la connaissance floristique et faunistique régionale et à ce titre, est une des quatre structures fondatrices et animatrices de l’Observatoire Biodiversité de Midi-Pyrénées (avec le CBN PMP, le CEN MP, l’ARPE).
Sensibiliser, diffuser ces savoirs vers des publics divers : ceux qui interviennent directement sur le milieu naturel par leurs activités, ceux qui ont le pouvoir de décision, ceux qui forment et éduquent, les simples citoyens… Pour ce faire, Nature En Occitanie édite des ouvrages naturalistes de référence et des documents cadres (Atlas des oiseaux nicheurs de Midi-Pyrénées, Liste Rouge régionale UICN des espèces menacées, Plan National d’Action en faveur des Lézards des Pyrénées…), organise des congrès dédiés à la biodiversité régionale (les "Rencontres naturalistes de Midi-Pyrénées", 5ème édition en 2016), intervient auprès des établissements scolaires et propose chaque année un large éventail de stages et de sorties naturalistes, ouverts à tous.
Gérer les espaces naturels, soit en gestion directe (RNR ConfluenceS Garonne Ariège, 5 amodiations riveraines de la Garonne) ou en accompagnant ceux qui souhaitent agir (collectivités, particuliers, professionnels, entreprises…) pour un aménagement du territoire compatible avec la préservation et le bon fonctionnement du patrimoine naturel : Nature En Occitanie est notamment animatrice de la CATEZH Garonne (Cellule d’assistance Technique des Zones Humides) et est un acteur important du volet médiation et communication de la Trame Verte et Bleue en Midi-Pyrénées.
Alerter. Enfin, Nature En Occitanie a également un rôle de vigie écologique, visant simplement à ce que l’aménagement du territoire et les usages de la nature aient lieu en conformité avec les lois de notre pays, le plus possible en amont des projets pour informer les maitres d’ouvrage, ou lorsque des infractions sont constatées (destruction d’espèces protégées, atteintes à la loi sur l’eau…).
Les écogardes de 2019 seront sur le terrain à la rencontre du public de la Réserve naturelle régionale.
Depuis le classement en Réserve Naturelle en 2015, Nature En Occitanie, gestionnaire de la RNR Confluence Garonne-Ariège, renforce ses effectifs dès le début du printemps avec une équipe d'écogardes. Cette année, six volontaires en service civique, de 20 à 26 ans, vont prendre le relais de leurs prédécesseurs pour sensibiliser et informer les usagers sur les richesses de la faune et de la flore de et sur les règles de bonnes conduites dans la réserve.
Antoine, Estelle, Anne, Charles, Camille et Fanny ont fait leurs études à Toulouse. A partir de leur quartier général de Pinsaguel, ils vont arpenter en binôme de mai à octobre les différents sites et sentiers de la RNR. Cette mission de veille s'inscrit dans la continuité des actions menées par le SICOVAL, la communauté d'agglomération dus sud-est toulousain, depuis 2004 sur les ramiers de l'Ariège et concrétise un partenariat fort entre l'intercommunalité et Nature En Occitanie, ainsi qu'avec les forces de l'ordre et les services de secours.
Feux interdits
Le rôle principal des écogardes sera d'aller à la rencontre des usagers afin de les sensibiliser aux enjeux et au règlement de la Réserve naturelle. Le dispositif de 2018 d'objectif zéro feu sans aucune tolérance à l'égard des foyers au sol et autres barbecues semble avoir porté ses fruits avec une baisse du nombre de feux de 55% par rapport à 2017. L'effort se poursuivra en 2019. L'allumage de feux en milieu naturel comporte de grands risques de départs d'incendies, détruisant la biodiversité et mettant en danger les usagers eux-mêmes. Ramasser le bois mort et même vert pour alimenter les feux est également préjudiciable à la faune et la flore.
Garantir la sécurité du public
L'autre facette importante de leur mission sera de garantir la sécurité des personnes, avec le rappel que la baignade est dangereuse et interdite dans la réserve naturelle. L'Ariège et la Garonne sont des cours d'eau aux multiples dangers, la plupart du temps insoupçonnés du grand public.
Les écogardes assureront également la bonne gestion des lieux, le suivi de la fréquentation, et l'information du public quant aux espèces présentes dans la réserve. Ils participeront aux animations, en particulier à l'organisation de la fête des ConfluenceS… Bref, un planning bien chargé !
Une écogarde devant la chute de l'Ariège au ramier de Clermont-le-Fort.
Pour la saison 2019, Nature en Occitanie recrute six écogardes, volontaires en service civique, pour la réserve naturelle régionale (RNR) Confluence Garonne-Ariège, classée en 2015. À partir du local RNR à Pinsaguel, ils évolueront dans la réserve, qui s'étend du sud de Toulouse à Venerque, et viendront en aide au garde champêtre.
La RNR accueille un public important, attiré par la beauté des paysages et l'attrait de la baignade et la détente.
La fréquentation, en week-end au printemps et en automne, et tout juillet et août, entraîne dégradations des milieux naturels (piétinement, déchets, feux) et conflits d'usage, auxquels s'ajoutent risques d'inondation et accidents liés à la pratique de la baignade, bien qu'interdite.
En 2018, Célia, Florence, Mathilde, Noémie, Pauline, Alexandre, Mathieu et Thomas sont partis à la rencontre des usagers, les sensibilisant aux enjeux de la RNR. Ils ont patrouillé quotidiennement sur les bords d'Ariège et de Garonne, veillant à la sécurité des personnes, prévenant les risques incendie avec une «tolérance zéro» pour les feux.
Sensibiliser les usagers
Leur rôle est d'orienter les usagers afin de limiter leur empreinte sur l'environnement.
Le contrat est de 6 mois, avec une charge de 28 heures par semaine, à partir du 15 avril .
De mi-avril à mi-octobre, les écogardes accompagnent aussi la RNR sur des événements (sorties nature, fête de la réserve, journée collecte des déchets), la gestion du milieu et des chantiers participatifs. Ils favorisent la connaissance du patrimoine naturel, notamment la faune et la flore.
Pour des jeunes épris de nature, ce service civique est une réelle opportunité. Ils devront toutefois savoir faire preuve d'autorité et de diplomatie pour canaliser l'affluence, et malheureusement les incivilités qui sont légion, surtout les week-ends et jours fériés.
De nombreuses infractions et dégradations
Ils feront partie du dispositif de surveillance, dont sont membres des élus, gendarmes et pompiers, entre autres.
Le travail s'effectue en binôme, avec des déplacements nécessitant le permis B.
Il est possible de postuler jusqu'au 31 mars, à
l.bouche@fne-midipyrenees.fr ou par courrier, avec l'intitulé «Candidature écovolontariat RNR Confluence Garonne-Ariège».
Mickaël Nicolas, animateur à Nature en Occitanie invitant à observer sans la déranger la faune de la réserve au Parc du Confluent.
Depuis le classement en Réserve naturelle le 4 juin 2015, Nature En Occitanie, gestionnaire de la RNR Confluence Garonne-Ariège collabore avec des associations locales pour en permettre l'accès à différents publics ; scolaires, socioprofessionnels, grand public et personnes en situation de handicap.
La région d'Occitanie a initié en 2016 un projet «Accès à la nature pour tous dans la RNR» ; et concrètement, Nature En Occitanie s'est engagée en partenariat avec l'association UMEN (Univers Montagne Esprit Nature) de Labège, à rendre accessible la RNR aux personnes en situation de handicap ou vieillissantes. Des sorties-balades s'adressent à des personnes à mobilité réduite temporaire ou définitive, atteintes de déficience visuelle, auditive ou porteuse d'un handicap intellectuel. Grâce à ce projet, la Réserve naturelle devient un terrain d'éducation à l'environnement et de sensibilisation au développement durable et à la biodiversité auprès d'un public qui n'a que très peu accès aux espaces naturels.
Une quinzaine de sorties, dont plusieurs ont déjà eu lieu, réunissant valides et handicapés sont programmées d'ici la fin 2019.
En avril, une trentaine de participants ont partagé une balade, avec des personnes à mobilité réduite transportées grâce aux «Joëlette» tous terrains de UMEN. Cette balade a permis de découvrir de nombreuses orchidées, et d'être porté par le chant du Rossignol philomèle et de la Mésange charbonnière.
En septembre, trois sorties nature dont deux au Parc du Confluent ont été proposées.
Le samedi 8, deux naturalistes et une bénévole pratiquant le «langage parlé complété» ont fait découvrir l'histoire du site et observer de nombreuses espèces «qu'ils n'auraient probablement pas vu tous seuls» aux dires d'une participante.
Le jeudi 27, une quinzaine de résidents d'ESAT (Etablissement et service d'aide par le travail) ont pu découvrir les secrets du Parc et de ses petits habitants.
Fin septembre, les animateurs ont accompagné des personnes déficientes visuelles au ramier de Lacroix-Falgarde.
Pour compléter son action, la RNR s'engage à mettre en place des aménagements d'accessibilité adaptés pour permettre un meilleur accès aux sites ouverts au public.
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