Des dizaines de rendez-vous sont proposés pour ce nouveau World CleanUp Day dans le Lauragais.
Le World CleanUp Day est un événement mondial où les citoyens s'organisent, lors d'une journée spéciale, pour nettoyer leurs villes et villages. Voici les rendez-vous du Lauragais
Rainer Nõlvak a monté le mouvement Let’s do it en Estonie en 2007. Le principe : des volontaires se réunissent et nettoient le pays en une journée. Depuis, le mouvement s’est étendu à 180 pays, dont la France.
Fondée en 2017, l’association World CleanUp day – France organise l’événement du même nom dans l’hexagone. Cette année, c’est autour du samedi 19 septembre 2020 que plus de 1600 « CleanUps » seront organisés.
Le Lauragais ne fait pas exception et plusieurs événements sont proposés.
Clermont-le-Fort, Lacroix-Falgarde
Samedi 19 septembre à 9h, l’association Nature En Occitanie propose plusieurs chantiers pour nettoyer les ramiers, les berges, les sites à forte affluence, les cours d’eau affluents de l’Ariège et de la Garonne dans plusieurs communes dont Clermont-le-Fort et Lacroix-Falgarde.
Les inscriptions sont obligatoires par e-mail, le lieu de rendez-vous sera donné à ce moment-là.
Les chutes de Clermont sur le parcours de la balade en kayak.
L’association Nature En Occitanie (NEO) qui gère et anime la Réserve Naturelle (RNR) de la Confluence Garonne-Ariège, propose une de ses premières animations d’après confinement.
Les participants, obligatoirement inscrits auprès de NEO, pourront descendre l’Ariège en canoë/kayak de Grepiac à Lacroix-Falgarde gratuitement à bord des embarcations de Granhota dont la base nautique se trouve à Clermont-le-Fort.
Le samedi 13 juin 2020, la balade en canoë/kayak partira à 9 heures 30 pour se terminer à 12 heures 30. Accompagnés par les kayakistes et les naturalistes, les participants se laisseront conter les riches paysages des bords d’Ariège, le temps d’une balade au fil de l’eau.
Passage délicat pour les kayaks de VEV aux chutes de Clermont-le Fort.
Venerque Eaux Vives (VEV) et l'association Nature en Occitanie invitent à venir découvrir les richesses de la Réserve naturelle régionale (RNR) Confluence Garonne-Ariège lors d'une descente gratuite en canoë-kayak ce samedi 24 août de 9 h à 13 h entre Venerque et Lacroix-Falgarde. Accompagnés par les kayakistes et naturalistes, on se laissera conter les riches paysages des bords d'Ariège, le temps d'une balade au fil de l'eau.
Nature en Occitanie, gestionnaire de la RNR, Granhota, Venerque Eaux Vives, et le Canoë-Kayak Toulousain (CKT), clubs présents sur la RNR, collaborent afin de sensibiliser aux bonnes pratiques en canoë-kayak. Ils proposent tout au long de l'année des sorties accompagnées d'un animateur, ou en autonomie (location d'embarcation) avec un livret pédagogique «waterproof» qui présente le parcours avec des points d'observation, des lieux incontournables et des informations sur la diversité des milieux et des espèces que l'on peut côtoyer au fil de l'eau.
De quoi mieux observer les richesses de ces espaces naturels, de mieux comprendre l'évolution des paysages et leur histoire (anciennes gravières, patrimoine bâti, vestiges…) et de profiter différemment de la balade en kayak.
Nature en Occitanie et ses partenaires Granhota, VEV et le CKT ont proposé trois dates au cours de l'été pour une balade gratuite en kayak. En juin dernier, 15 participants ont pu profiter d'une belle matinée ensoleillée pour découvrir la nature vue de l'eau accompagnés par un naturaliste et un animateur de CKT. Au cours de la descente, quelle ne fut pas la bonne surprise d'observer au loin une cistude d'Europe, tortue protégée.
Le 13 juillet dernier, c'était au tour de Granhota de donner rendez-vous en fin de journée à Clermont-le Fort à un petit groupe bien motivé. Au programme, convivialité, détente et découvertes !
Le dernier rendez-vous du mois est prévu ce samedi 24 août à 9 h pour une descente avec Venerque Eaux Vives.
Renseignements et inscriptions auprès de Nature En Occitanie : contact@rnr-confluence-garonne-ariege.fr / 0967038407
Destinée à un public nageur (+de 8 ans) – nombre de places limité.
Ils furent très nombreux les participants : 180 dont 18 à VTT, 19 à cheval et 153 à pied (randonneurs) à se lancer sur les trois boucles proposées de 8, 13 et 24 km à partir de la halle du ramier de Lacroix-Falgarde.
Le temps était frais mais très ensoleille contrastant avec la pluie soutenue de la veille.
Ainsi les VTTistes rencontrèrent des difficultés sur le chemin du ruisseau de Notre Dame à Clermont-le-Fort.
Le chemin était particulièrement boueux comme en témoignèrent les vélos de ceux rencontrés au stand de ravitaillement de l'école de Goyrans.
Une fois tout le monde rentré, la matinée se termina vers 13 heures par d'un bon repas sous la halle avec colombo de poulet, assiette de charcuteries et pour 80 convives dont la moitié de bénévoles.
Le responsable de l'organisation Maurice Merlet très satisfait de cette journée indique :
«La finalité de l'association Sentes et Layons d'Auterive est de réhabiliter, d'entretenir et de faire connaître les chemins de randonnées de la région. Par exemple samedi dernier nous nous sommes partagés en trois équipes pour débroussailler les chemins de randonnées de Grepiac, le Vernet et Auterive.»
Il ajoute : «C'est dans cet esprit que nous avons organisé pour la troisième année consécutive la randonnée de Lacroix-Falgarde attirant un public toujours plus large. Je remercie la quarantaine de bénévoles qui ont permis de monter cette journée.»
Les jeunes d'Unis-Cité de Toulouse au nettoyage du terrain paintball en novembre dernier.
Territoire préservé qui s'étend des portes de Toulouse jusqu'à Venerque, la Réserve naturelle régionale (RNR) confluence Garonne-Ariège bénéficie d'une diversité paysagère particulièrement riche, à l'instar des forêts riveraines ou encore des prairies humides associées à l'évolution de l'Ariège et de la Garonne. Une des missions de la RNR est de redonner à ces milieux, parfois fortement impactés par l'activité humaine, un caractère et une fonctionnalité écologique, permettant le développement et le déplacement d'une faune et d'une flore sauvages intéressantes.
Ainsi, en vue de réhabiliter une zone de prairie en bord d'Ariège, anciennement occupée par un site de paintball et dans le cadre de la journée mondiale des zones humides, l'association Nature en Occitanie organise, mercredi 13 février, de 10 heures à 17 heures, un chantier participatif au hameau de la Riverotte, sur la commune voisine de Clermont-le-Fort.
En novembre dernier, une vingtaine de jeunes d'Unis-Cité de Toulouse, âgés de 16 à 26 ans, était en mission de service civique à la Riverotte pour toute la journée. Ils ont réalisé un gros travail de nettoyage du terrain, laissé en l'état par des adeptes de paintball, mais il reste encore de nombreux objets à dégager.
Nul besoin d'être naturaliste pour participer à ce chantier, il suffit d'un peu de temps, de quelques paires de bras, de gants, de pinces coupantes et des brouettes et bien évidemment de vêtements et chaussures chauds, saison oblige !
La journée débutera par un petit-déjeuner, avec une présentation de Geoffrey Grèzes, chargé d'étude et de garde de la RNR. Un pique-nique sera offert aux participants le midi.
Les personnes bénévoles intéressées doivent prendre contact avec Mike : m.nicolas@natureo.org.
Lieu de parking:
Chemin de Claux à l'entrée de Clermont-le-Fort près du rond-point de l'ex N20.
Dépenser 4 000 euros en moins en repensant l’entretien de certains espaces naturels, c’est possible. Quand écologie et économies vont de pair... grâce aux agriculteurs.
Comment préserver et entretenir les espaces naturels tout en réalisant des économies substantielles ? Pour résoudre cette équation, les élus du Sicoval ont opté pour une solution innovante et collective : l’agro-écologie. Jusqu’à présent dans le cadre de la gestion des espaces naturels en bord d’Ariège, l’entretien des 50 hectares de bois-landes à proximité de l’Ariège (à Goyrans, Clermont-le-Fort et Lacroix-Falgarde) était réalisé par les services de l’Agglo au moyen d’un broyage mécanisé. Cette technique est certes efficace mais elle produit à terme un appauvrissement de la flore. Désormais, le Sicoval souhaite mettre une partie de ces terrains à disposition gratuite des agriculteurs locaux, qui pourront les utiliser à discrétion pour du pâturage ou du fauchage.
4 000 euros d'économies
Cette décision est loin d’être anecdotique. Elle s’inscrit dans le cadre des engagements pris par le Sicoval dans le plan de gestion de la Réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège. Au total, sur les 50 ha de bois-landes de la réserve situés notre territoire, une dizaine d’hectares pourrait ainsi être valorisée en prairies. Ce qui constituerait une économie d’entretien de 4000 euros chaque année pour le Sicoval.
Jacques Le Bris's insight:
La Réserve naturelle en chiffres
Reconnue depuis 2015, la Réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège est située au sud de l’agglomération toulousaine. Elle s’étend sur près de 600 hectares sur une ligne d’environ 15 km depuis Venerque sur l’Ariège et Pinsaguel sur la Garonne, jusqu’à la chaussée de la Cavaletade à Toulouse. Le Sicoval est partenaire du plan de gestion de cette réserve naturelle sur son territoire au titre de 70 hectares environ.
Une randonnée partagée à Gavarnie en 2017 avec UMEN (Univers Montagne Esprit Nature).
Les associations Nature Midi-Pyrénées (NMP) et Umen (Univers Montagne Esprit Nature) organisent, samedi 28 avril de 10 heures à 17 heures, une balade commentée au sein de la Réserve naturelle régionale (RNR) Confluence Garonne-Ariège, accessible à tous.
La balade permettra de découvrir la multitude des paysages riverains de la Réserve depuis Clermont-le-Fort.
Des bords d'Ariège aux terres agricoles en passant par les zones boisées, on pourra observer la faune et la flore de ces milieux mais aussi le patrimoine bâti dont l'oratoire Notre-Dame-des-Bois qui alimente encore aujourd'hui les légendes locales.
Cette journée est ouverte à tous, mais pour faciliter la participation des personnes ayant une mobilité réduite, un accueil spécifique est proposé avec des joëlettes (fauteuil de randonnée unie-roue) de l'association solidaire Umen de Labège.
Cette journée sera aussi l'occasion pour les personnes valides de découvrir les rudiments du pilotage de ces joëlettes.
Inscription obligatoire auprès de Nature Midi-Pyrénées. (contact@rnr-confluence-garonne-ariege.fr).
Réservation obligatoire de la joëlette pour les personnes à mobilité réduite auprès de l'association UMEN : 0562241818.
Tarif de la sortie : 8€/gratuit pour les adhérents de Nature Midi-Pyrénées.
Les écogardes de la saison 2017, initiés par Granhota au sauvetage en rivière à Clermont-le-Fort./
En 2017, le dispositif de surveillance de la Réserve naturelle confluence Garonne-Ariège (RNR), mis en place par le gestionnaire Nature Midi-Pyrénées (NMP), faisait appel à 5 écogardes. Cette année c'est 6 écovolontaires en service civique qui sont recherchés pour assurer des missions de veille, de sensibilisation et de prévention, à partir du 1er mai.
La RNR accueille un public important, par sa situation géographique proche de la métropole toulousaine, la beauté de ses paysages et l'attrait de l'eau (baignade, détente…).
Des risques et des dégradations à gérer
Le territoire est très fréquenté, principalement les fins de semaine du printemps et de l'automne, et tous les mois de juillet et d'août à Clermont-le-Fort. Cette fréquentation génère des dégradations des milieux naturels (piétinement, déchets, feux…) et des conflits d'usage. Le site présente par ailleurs des risques (inondation, incendies, accidents…), notamment liés à la pratique de la baignade, bien qu'interdite. La sensibilisation des usagers est donc primordiale à ces divers titres. En parallèle, la sensibilisation et l'appropriation de la Réserve par les habitants sont nécessaires pour atteindre les objectifs de protection, de gestion et de valorisation de la Réserve.
La durée hebdomadaire du travail est de 32 heures incluant week-end et jours fériés. Les écogardes seront basés au local de la RNR à Pinsaguel ; ils devront être titulaires du Permis B pour les déplacements sur le territoire de la RNR d'une vingtaine de kilomètres au sud de Toulouse, depuis Venerque sur l'Ariège et Pinsaguel sur la Garonne, jusqu'à la chaussée de la Cavaletade à Toulouse.
Sensibiliser les usagers
En binôme, accompagné par le Conservateur de la RNR, les volontaires patrouilleront sur les sites et sentiers, sensibilisant les usagers aux enjeux, règlement et risques potentiels en milieu naturel. Ils participeront à des actions de gestion de milieux et de connaissance de la faune et de la flore de la Réserve naturelle et à l'organisation d'événements telles les sorties nature, ciné-débat et fête de la Réserve. Une formation initiale à la mission est prévue.
Les cinq écogardes de 2017 en service civique dans la Réserve naturelle régionale (RNR) confluences Garonne-Ariège ont dressé un bilan de leur saison d'été. Le mois de juin 2017 a été caniculaire, avec un record d'affluence des bords de l'Ariège. Les mois de juillet et d'août, peu ensoleillés, ont permis d'éviter une fréquentation trop forte. Jean-pierre Laguens, élu à la recherche de solutions consensuelles d'accueil des visiteurs indique : «D'après les comptages des écogardes de la RNR, Clermont-le-Fort a attiré deux tiers des visiteurs de la RNR, soit 25 000 personnes pour l'été 2016… un chiffre de station balnéaire. En plus des amateurs de farniente BBBB (bronzette, baignade, bières, barbecue), il y a les randonneurs, à pied ou à vélos, les canoës, les cavaliers.»
Il ajoute : «La fréquentation a doublé depuis 2012 où ils n'étaient que 10 000. à cause notamment de la coissance de l'urbanisation et du réchauffement du climat, ils seront de plus en plus nombreux à venir chercher un peu de fraîcheur sur les bords de l'Ariège.»
Une fréquentation en hausse
Réflexion et concertation sont menées avec les habitants afin de limiter les nuisances en dessous d'un seuil acceptable.
Le ramier communal de Rive d'Eau, le plus ancien, est très fréquenté. La création du parking était destinée à mettre un frein à l'envahissement des voitures. On s'y gare de façon anarchique et pour les plus courageux, au Fort ou à l'école. Grâce au travail de nettoyage des écogardes et au civisme des visiteurs, le ramier reste relativement propre.
Aux Fraysses, les Clermontois ont appris à nager près du bac. Ce hameau connaît un «envahissement» de voitures tel que, certains jours, les résidents ne peuvent plus rentrer chez eux.
La Riverotte est le point noir. L'attractivité se situe de l'autre côté du hameau avec un va-et-vient incessant des 2 ou 4 roues pétaradant, ne respectant pas les sens interdits, et ayant des vitesses excessives et des comportements à risques. La présence d'un vigile a pu apporter un semblant de calme dans le quartier. Proche de l'ex-nationale 20, nombreux sont les dépôts sauvages d'artisans véreux et de particuliers indélicats. Une consultation avec les riverains devrait permettre d'envisager des actions pour que la cohabitation inévitable entre résidents et visiteurs puisse se faire au mieux, dans le partage des territoires des ramiers de Clermont-le-Fort, et, dans tous les cas de figure, dans le respect de chacun.
Les élus du Sicoval ont procédé à un tirage au sort pour désigner les communes qui accueilleront l'aire de grand passage dédiée aux gens du voyage ces prochaines années.
Lundi 2 octobre 2017, les élus du Sicoval étaient réunis pour un nouveau conseil communautaire. À l’ordre du jour, ils ont notamment abordé la problématique de l’accueil des gens du voyage. En effet, en manque d’une aire de grand passage pour les gens du voyage, le Sicoval avait finalement pris la décision, au mois de juin, de mettre en place chaque année une aire provisoire dans une commune tirée au sort parmi les collectivités en mesure de l’accueillir.
Une aire tournante
Depuis, la commune de Labège s’est portée volontaire pour être la première à accueillir cette aire de grand passage dès ce mois de septembre. Restait à procéder au tirage au sort pour connaître ses successeurs, chose qui était justement inscrite à l’ordre du jour de ce conseil communautaire. Le président du Sicoval, Jacques Oberti commentait :
Un processus qui honore notre communauté d’agglomération. Puisque avec notre vote de ce soir – même si c’est vrai depuis la mise en place de l’aire de grand passage à Labège en septembre – nous satisfaisons pleinement aux contraintes qui nous sont imposées en termes d’accueil de gens du voyage par rapport au schéma départemental.
Mais avant de mettre fin au suspense, la conseillère communautaire Claudia Faivre a expliqué les modalités du tirage au sort, les communes devant satisfaire à quelques exigences afin d’y participer : un axe routier structurant comme les RD813 et 820 ou la RD4, la proximité avec des centres commerciaux et supermarchés, des terrains plats publics ou privés de 2 à 4 ha hors zones inondables, agricoles et naturelles protégées et à proximité des réseaux d’eau et d’électricité. Il fallait également que ces terrains soient accessibles pour les camions et caravanes ainsi que pour les secours en cas de nécessité.
Dix-huit communes étaient sélectionnées au départ mais une étude foncière réalisée en amont de conseil communautaire a changé la donne. « Elle nous a amenés à exclure trois communes du tirage au sort :
Clermont-le-Fort, Lacroix-Falgarde et Vieille-Toulouse…
On a donc quatorze communes qui participent au tirage au sort ce soir », a expliqué Claudia Faivre.
Le résultat du tirage au sort
Après Labège, du 15 septembre 2017 au 14 septembre 2018, la première commune tirée au sort devait donc accueillir l’aire du 15 septembre 2018 au 31 décembre 2019. Les suivantes étaient ensuite concernées pour les années civiles suivantes, de janvier à décembre.
C’est l’élue benjamine de l’assemblée, Divine Nsimba Lumpuni, qui a procédé au tirage au sort.
Voici le résultat dans l’ordre :
Auzeville-Tolosane,
Deyme,
Escalquens,
Castanet-Tolosan,
Montlaur,
Belberaud,
Ayguesvives,
Ramonville-Saint-Agne,
Donneville,
Baziège,
Péchabou,
Montgiscard,
Auzielle et Pompertuzat.
Les élus ont voté cette délibération à l’unanimité.
Après Pinsaguel et Venerque en 2016, c'est Pins-Justaret qui a accueilli la manifestation de la 4e Fête des Confluences Garonne-Ariège organisée par Nature Midi-Pyrénées, le gestionnaire de la Réserve Naturelle. L'association ConfluenceS Garonne-Ariège, la Société du Patrimoine du Muretain, le Sicoval et les communes de Lacroix-Falgarde, Goyrans, Clermont-le-Fort, et Vieille-Toulouse y étaient associés, ainsi que les partenaires locaux.
Par chance, le temps est resté clément tout au long de la journée. Plusieurs associations, installées sur des stands, sur le très joli site du» Cros «à Justaret, ont proposé des animations, des ateliers, des conférences variées, et de très belles expositions de photos.
Le vin d'honneur a été animé par l'ensemble vocal «La Portet Musicale». Le repas, servi sur des tables en plein air, où l'on pouvait savourer de bonnes choses, a attiré beaucoup de monde.
Les clubs de kayak : Granhota, Canoë Kayak Toulousain, Venerque Eaux Vives et Kayak Plein Air de Colomiers ont proposé aux visiteurs des balades nature au fil de l'eau accompagnées soit par un moniteur, soit par un guide naturaliste, soit par le «Conteur des Cimes».
Des balades pédestres également ont été proposées aux familles. Celles-ci sont parties à la découverte de la faune et de la flore de la réserve préservée. C'est sur les rythmes blues, folk et salsa du groupe gersois «Oai note orchestra» que cette belle journée s'est joyeusement terminée.
Les écogardes à l'exercice de sauvetage de nageurs pris dans le courant de l'Ariège avec le lancer de la corde.
La promotion 2017 des écogardes en service civique est en place depuis le début mai. Ils viennent seconder le garde champêtre Gaël Evrard dans la surveillance des ramiers, très fréquentés l'été de Lacroix-Falgarde à Clermont-le-Fort. Nature Midi-Pyrénées a embauché 5 jeunes de 23 à 25 ans pour 6 mois. Ils s'appellent Camille, Marion, Pierre (deux fois) et Lucas, auxquels s'est joint Benjamin un volontaire bénévole. Ils viennent de la région, mais aussi du Finistère, de la Dordogne et du Jura.
Granhota, société spécialisée
Leur mission sur le territoire de la (RNR) Réserve Naturelle Régionale de la Confluence Garonne-Ariège peut les amener à porter secours aux visiteurs. Dans le cadre du temps d'adaptation et de formation ils ont participé à des cours pratiques de connaissance du milieu aquatique donné sur le site de Clermont-le-Fort par Ludovic Daviau de Granhota. Cette entreprise d'activités de loisirs et sportives spécialiste de canoë-kayak s'est installée récemment sur une partie du dépôt de granulats de la Cemex, au pied du village. Nos écogardes visiblement n'avaient pas prévu que les exercices se dérouleraient en site réel, c'est-à-dire dans la rivière. Équipés de combinaisons et chaussures spéciales, ils ont pu affronter une eau un peu fraîche.
En raison de la fonte des neiges et des pluies, la rivière est haute et le courant puissant, ceci les a un peu surpris. Après avoir décrit les pièges comme les remous des chutes de Clermont qui vous plaquent au fond, et ceux des marmites à Lacroix-Falgarde, ils sont passés à l'exercice du lancer de corde; essentiel au sauvetage des baigneurs.
A tour de rôle ils passèrent dans le courant tandis qu'un de leurs camarades essayait de les ramener au bord de la rivière. Les écogardes seront bientôt fin prêts, et devraient recevoir la chemisette de garde de la réserve qui sert d'uniforme
Le règlement de la RNR interdit la baignade dans la réserve. Autant le danger est bien réel dans les zones où sont placés les panneaux d'interdiction, autant dans les zones calmes il parait difficile d'interdire aux visiteurs le plus souvent jeunes de se rafraichir au milieu de la rivière. Les écogardes devront faire preuve de souplesse sur ce point du règlement.
Clermont-le-Fort, des écovolontaires en 2016 venus en aide à Gaël Evrard le garde champêtre.
Nature Midi-Pyrénées (NMP) qui assure la gestion de la Réserve Naturelle Régionale (RNR) Confluence Garonne-Ariège recherche pour cet été 5 «écovolontaires» en service civique. La saison précédente ils étaient 3 à sillonner à pied les ramiers de la RNR en particulier celui très fréquenté de Clermont-le-Fort. Ils auront pour mission d'accompagner le Conservateur de la réserve qui s'étend de Venerque aux portes de Toulouse.
Leur rôle est multiple :
sensibiliser les usagers aux risques liés aux activités de pleine nature (baignade, feux, conflits d'usage.etc) ;
favoriser la connaissance du patrimoine naturel faune, flore ;
assurer le respect de l'environnement, en prévenant les pollutions de toute nature.
Le contrat est établi pour 6 mois, 32 heures hebdomadaires avec une mission débutant le 2 mai 2017.
Pour des jeunes épris de nature, ce job est une réelle opportunité. Mais ils devront savoir faire preuve d'autorité et de diplomatie pour canaliser l'affluence, et malheureusement les incivilités qui l'accompagnent, surtout les week-ends et jours fériés. Ils feront partie du dispositif de surveillance, associés aux divers acteurs tels les élus, gendarmes, pompiers etc. Le travail s'effectue en binôme, avec des déplacements nécessitant le permis B auto.
En plus de la mission de sensibilisation, d'information des visiteurs, ils auront pour rôle de mesurer la fréquentation, et la surveillance des équipements.
Les volontaires pourront également organiser des événements (sorties nature, ciné-débat, points infos, fête de la Réserve, journée collecte des déchets) à destination de la population pour une meilleure appropriation de la Réserve.
Un temps d'adaptation et de formation à la mission est prévu.
Une opération de police interservices sur les bords d’Ariège et de Garonne, classés en réserve naturelle régionale (RNR), a réuni sept agents assermentés de l’Office Français de la Biodiversité, trois agents assermentés RNR et quatre écogardes de la Réserve naturelle, un garde champêtre de la police rurale de Clermont, Lacroix et Goyrans ainsi que deux gendarmes de la brigade de Castanet-Tolosan. Les agents sont intervenus simultanément sur le territoire.
Les sites de Clermont-le-Fort, Lacroix-Falgarde et Pins-Justaret ont été prioritairement ciblés, ainsi que le parc du Confluent à Portet-sur-Garonne. Des stands d’information au public, animés par l’équipe des écogardes de la RNR, ont été installés sur les sites à forte fréquentation et ont permis de sensibiliser et informer les visiteurs.
Au bilan, dix-huit infractions ont donné lieu à des verbalisations (contraventions de 3e et 4e classes) pour l’allumage de feux, des chiens non tenus en laisse ou la circulation de personnes dans des zones interdites au public. Plusieurs messages de prévention et de sensibilisation ont également été délivrés sur la baignade, pratique dangereuse et interdite sur la réserve naturelle.
En 2019, le cumul total des visiteurs a été l’un des plus hauts enregistrés depuis le début des comptages en 2012, avec une estimation de 30 000 à 40 000 visiteurs sur la période, et de nombreux pics de fréquentation ont été notés les fins de semaine, surtout en juin et début juillet.
Les incivilités constatées sont en baisse : division par dix en cinq ans du volume de déchets laissés au sol, réduction de plus de 50 % du nombre de feux sauvages depuis 2017, diminution du nombre de véhicules motorisés circulant en espace naturel. La répétition de ces opérations conjointes et la présence plus régulière d’agents assermentés sont le gage du maintien de l’ordre sur ces sites fortement fréquentés, de la préservation des enjeux environnementaux et de la sécurité des visiteurs.
D’autres opérations de cette ampleur seront menées au cours de l’été, en parallèle de la surveillance conduite quotidiennement par l’équipe gestionnaire de la réserve.
La FFTelecom (Fédération Française des Télécoms) annonce que pour 189 sur 586 communes de Haute-Garonne, la technologie RTC dite commutée, utilisée par les téléphones historiques fixes sera arrêtée à la fin 2023. Les communes sont essentiellement en zone sud et sud-est toulousain comme Lacroix-Falgarde, Aureville, Goyrans, Clermont etc.
Avec la généralisation du tout IP (Internet Protocol) une page des télécoms se tourne. Cela veut dire qu’il ne sera plus possible d’utiliser son téléphone sans une box internet.
Les signaux électriques continuent d’utiliser les lignes cuivre, le réseau de fibre optique se substituant petit à petit dans le futur. Le département s’est engagé à ce que 100 % de la Haute-Garonne soit relié à la fibre d’ici fin 2022.
Le seul inconvénient est qu’en cas de coupure électrique le téléphone fixe IP ne fonctionne plus à moins de disposer de batteries chez soi pour alimenter la box. Cela dit, les téléphones portables constituent une alternative sûre aux communications en cas de panne.
L’épisode récent dans la Drome et l’Ardèche où de fortes chutes de neige ont coupé les lignes électriques pendant de nombreux jours n’est pas très rassurant. On peut s’interroger sur la vulnérabilité des lignes en fibre optique qui pour des raisons budgétaires seront déployées en zone rurale en aérien sur les poteaux téléphoniques ou électriques. La réparation d’une ligne de fibre est particulièrement difficile, chaque brin de la fibre devant être ressoudée par fusion par une minuscule bille à l’autre brin coupé.
Le tout IP est une révolution, chaque utilisateur aura cinq ans pour préparer la transition.
Un des nouveaux minibus du TAD119 à l'arrêt des Marronniers à Goyrans.
La mairie de Vigoulet-Auzil très concernée par la survie du seul transport en commun des coteaux sud du toulousain, le TAD119, invite tous les usagers de Vigoulet et des communes environnantes à une réunion publique le jeudi 23 mai à 20 h 30 au centre culturel.
Le but est de recueillir les avis sur les propositions de Tisséo, les attentes des habitants relatives aux déplacements et ainsi influer sur les décisions futures.
Le TAD119 couvre un territoire du métro de Ramonville à Lacroix-Falgarde, Goyrans et Clermont-le-Fort en bout de ligne.
Début janvier, de nombreux utilisateurs avaient découvert, sans que leur avis importe, que la fréquence du passage était diminuée à un passage toutes les 40 minutes alors qu'il était de 30 minutes jusqu'à précédemment.
Il est facile avec une bonne règle de trois, de constater que passer toutes les 40 au lieu de 30 minutes résulte dans une économie de 25 %.
Tisséo avait mis en avant une meilleure ponctualité donc un meilleur service.
Lors de la réunion dans le cadre du Grand débat national fin février à Vigoulet-Auzil, le premier sujet abordé avait été sur les insuffisances des transports en commun, et plus particulièrement sur l'offre de Transport à la Demande de Tisséo le TAD119.
Suite aux protestations de nombreux passagers auprès des communes, Tisséo a présenté cinq propositions aux responsables du Sicoval, lors d'une réunion le 9 avril.
Les quatre premières sont un mix entre une ligne régulière et un TAD dont la tête de ligne serait le métro de Ramonville (toutes les 40 minutes) ou Castanet (toutes les 30 minutes). La ligne régulière serait de Ramonville à la gare de Pins-Justaret ou jusqu'à Lacroix-Falgarde.
La 5e proposition est celle de deux lignes régulières en boucles complémentaires à partir de Ramonville avec un tronc commun s'inversant en fonction du sens de charge. La fréquence serait de 30 minutes.
Une écogarde devant la chute de l'Ariège au ramier de Clermont-le-Fort.
Pour la saison 2019, Nature en Occitanie recrute six écogardes, volontaires en service civique, pour la réserve naturelle régionale (RNR) Confluence Garonne-Ariège, classée en 2015. À partir du local RNR à Pinsaguel, ils évolueront dans la réserve, qui s'étend du sud de Toulouse à Venerque, et viendront en aide au garde champêtre.
La RNR accueille un public important, attiré par la beauté des paysages et l'attrait de la baignade et la détente.
La fréquentation, en week-end au printemps et en automne, et tout juillet et août, entraîne dégradations des milieux naturels (piétinement, déchets, feux) et conflits d'usage, auxquels s'ajoutent risques d'inondation et accidents liés à la pratique de la baignade, bien qu'interdite.
En 2018, Célia, Florence, Mathilde, Noémie, Pauline, Alexandre, Mathieu et Thomas sont partis à la rencontre des usagers, les sensibilisant aux enjeux de la RNR. Ils ont patrouillé quotidiennement sur les bords d'Ariège et de Garonne, veillant à la sécurité des personnes, prévenant les risques incendie avec une «tolérance zéro» pour les feux.
Sensibiliser les usagers
Leur rôle est d'orienter les usagers afin de limiter leur empreinte sur l'environnement.
Le contrat est de 6 mois, avec une charge de 28 heures par semaine, à partir du 15 avril .
De mi-avril à mi-octobre, les écogardes accompagnent aussi la RNR sur des événements (sorties nature, fête de la réserve, journée collecte des déchets), la gestion du milieu et des chantiers participatifs. Ils favorisent la connaissance du patrimoine naturel, notamment la faune et la flore.
Pour des jeunes épris de nature, ce service civique est une réelle opportunité. Ils devront toutefois savoir faire preuve d'autorité et de diplomatie pour canaliser l'affluence, et malheureusement les incivilités qui sont légion, surtout les week-ends et jours fériés.
De nombreuses infractions et dégradations
Ils feront partie du dispositif de surveillance, dont sont membres des élus, gendarmes et pompiers, entre autres.
Le travail s'effectue en binôme, avec des déplacements nécessitant le permis B.
Il est possible de postuler jusqu'au 31 mars, à
l.bouche@fne-midipyrenees.fr ou par courrier, avec l'intitulé «Candidature écovolontariat RNR Confluence Garonne-Ariège».
Les élèves de CE2/ CM1 accompagnés par Jemmy Josseraux, parente d'élève, à l'accordéon.
Au sein du Regroupement Pédagogique Intercommunal (RPI) qui rassemble les enfants des communes d'Aureville et de Clermont-le-Fort, une année sur deux la kermesse de fin d'année scolaire se déroule dans les locaux de l'une des deux écoles.
L'association des parents d'élèves Aurecler (Aureville-Clermont-le-Fort) avait organisé ce samedi 30 juin la fête de fin d'année dans le cadre magnifique de la cour de l'école de Clermont-Le-Fort.
Dès 10 heures, et sous un très beau soleil, en présence des enfants et de très nombreux parents, les festivités ont commencé.
Les stands étaient tenus par des parents bénévoles ; le chamboule tout, la marche des boîtes, le coup de poing, le défi de «Fort Boyard», le fil à bonbons, etc. et nombreux étaient les enfants faisant la queue pour pouvoir jouer.
Après les chants d'enfants orchestrés par les maîtresses des jeunes puis des CE2/CM1, a suivi un spectacle de «step» mis en place dans le cadre des TAP (Temps d'Activité Périscolaire) d'Aureville par Géraldine D'Ovidio. Puis, Virginie Peremarti, animatrice des activités d'Aurecler, a présenté un spectacle de zumba, au plus grand plaisir des parents.
«Sur les deux écoles, nous avons un total de 94 élèves et nous en aurons 99 à la rentrée de septembre 2018. Ils se répartiront dans quatre classes à double niveau chacune ; 20 maternelle grande section, 13 CP et 20 CE1 à Aureville et 17 CE2, 14 CM1 et 15 CM2 à Clermont-le Fort.», indiquaient les directrices des deux écoles.
La matinée se termina par la tombola et ses nombreux lots offerts par les commerçants des environs. A suivi un apéritif offert par le bureau d'Aurecler, qui n'avait pas compté ses heures pour préparer cette belle fête aux enfants des deux écoles.
Crue de l'Ariège fin mai 2013 devant La plage à Venerque, lieu de tournage du film «Ma saison préférée» d'André Téchiné.
Pour les communes riveraines de l'Ariège, comme Lacroix-Falgarde ou Clermont-le-Fort, les inondations sont des risques constants bien identifiés dans le plan communal de sauvegarde (PCS) et le plan de prévention des risques naturel prévisibles (PPRNP).
Savoir se protéger des crues dévastatrices
À Clermont-le-Fort, au hameau de la Riverotte, une vingtaine d'habitations construites il y a plusieurs siècles avaient été envahies par les eaux lors de la crue dévastatrice, en 1875. Elles sont toujours debout et habitées alors que le pont, tout juste inauguré à Portet-sur-Garonne, avait été emporté par les eaux.
Afin d'améliorer la connaissance du risque inondation et des dispositifs de surveillance, la préfecture de la Haute-Garonne en lien avec l'AMF 31 (Association des maires de France), organise jusqu'au 3 juin la Semaine de la prévention du risque inondation en Haute-Garonne.
À cette occasion, les habitants des communes voisines sont invités à Pinsaguel à participer aux ateliers qui se dérouleront demain et vendredi, de 9 à 17 heures à la salle communale de la Muscadelle, rue de la République.
Un programme chargé
Les stands et les ateliers seront ouverts de 9 heures à 17 heures. Le matin, des réunions d'information auront lieu : à 9 h 30 avec les scolaires et le grand public, et à 14 heures avec les collectivités territoriales.
Des démonstrations de sauvetage en eaux vives sont programmées à 10 h 15 et 15 h 15.
Dans les stands, on trouvera des cartes de zones inondables, de l'information sur le dispositif Vigicrue, une exposition de véhicules de secours, une exposition de photographies, etc.
Un des ateliers, «Je fais ma valise en cas d'inondation», aborde de façon pédagogique l'attitude à avoir en cas d'inondation. Un autre atelier permet d'apprendre les gestes qui sauvent, ainsi qu'un démonstrateur piégé dans une voiture ou un bâtiment.
Les bénévoles de l'association LFAN (Lacroix-Falgarde Amusons-Nous) et la mairie sont co-organisateurs de la journée de randonnée à pied, en VTT ou à cheval de l'association Sentes et Layons d'Auterive. En 2017, 112 marcheurs et coureurs à pied s'étaient joints à 20 cavaliers et leur monture et 20 VTTistes.
Les départs s'échelonneront de 8 h 30 à 10 heures, dimanche 22 avril, à la halle du Ramier de Lacroix-Falgarde. Trois circuits au choix sont proposés (8, 13 ou 24 km). Ils mènent vers Goyrans et Clermont-le-Fort. Dans un souci de respect de la nature traversée, aucun verre jetable ne sera fourni, seul les verres réutilisables sont obligatoires (consigne 1 €).
Participation 3 €, 1 € pour les enfants de moins de 15 ans. Un repas est proposé à 10 € par adulte, 6 € pour les enfants de moins de 12 ans. Il faut réserver et apporter assiettes, couverts et verres.
Réservation auprès de Sentes et Layons, Tél. : 05 61 50 54 74.
Les cinq écogardes de 2017 lors de la fête des ConfluenceS à Pins-Justaret.
Les cinq écogardes de 2017 en service civique dans la réserve naturelle régionale (RNR) Confluences Garonne-Ariège ont dressé un bilan de leur saison d'été.
Ces 5 jeunes, embauchés pour 6 mois par Nature Midi-Pyrénées, auront parcouru inlassablement à pied le territoire de 600 hectares de la RNR sur 16 km durant tout l'été.
Comme leurs 4 prédécesseurs de 2016, ils ont sensibilisé et informé les usagers de la richesse de la faune et de la flore que l'on peut croiser sur les différentes parties de la réserve.
Lucas, Manon, Pierre, Camille et Pierre ont commencé la saison le 2 mai par une formation avant de seconder Gaël Evrard, garde champêtre sur les communes de Lacroix-Falgarde, Goyrans et Clermont-le-Fort.
En 2017 on a constaté une forte affluence dès le début de la saison. Les écogardes ont pu échanger avec des usagers compréhensifs et intéressés par la réserve et sa richesse spécifique.
De nombreuses interventions
Cependant ils sont intervenus de très nombreuses fois dans le cadre de la surveillance : 132 interventions sur des feux, 99 des foyers démontés et nettoyés, 184 interventions pour remettre des chiens en laisses, 6 incidents de baignades, 40 véhicules (scooters, motos, quads et voitures) circulant dans la RNR malgré la stricte interdiction, 660 litres de déchets ramassés.
Les écogardes ont été confrontés 13 fois à des usagers peu ouverts à la discussion ; ils ont été épaulés par les forces de l'ordre.
Devant la recrudescence des incivilités, la mairie de Clermont-le-Fort a embauché un vigile. Ainsi au fur et à mesure au cours de l'été, les infractions ont diminué, démontrant le rôle des écogardes qui influent positivement sur les comportements des visiteurs venus profiter d'un cadre naturel très agréable et rafraîchissant. La mission des écogardes est aussi la protection de plus de 1 200 espèces animales et végétales avec par exemple la surveillance de zones de quiétudes fermées pour les guêpiers d'Europe, une espèce protégée d'oiseaux, ou bien la Capture, Marquage, Recapture de la Cistude d'Europe une tortue des marais.
Ils ont par ailleurs animé des séances pour des groupes de scolaires, à la découverte de la biodiversité des bords d'Ariège et de Garonne.
Des participants à la boucle VTT enthousiastes à l'arrivée.
Ces dernières années le nombre de participants à la journée sportive des quatre communes était en diminution. Ce dimanche matin à Aureville, les compteurs ont explosé avec un total de 179 sportifs de tout âge qui se sont élancés sur les chemins environnants. Beaucoup de jeunes, avec le benjamin Amaury de Goyrans, âgé de 2 ans, qui a bien fait la boucle de 5 km, mais sans trop se fatiguer puisqu'il était porté dans le dos de son papa. Il y avait aussi «Fenrir» un jeune husky tenu en laisse par M. le maire de Goyrans venu soutenir son village.
C'est Aureville qui remporte le challenge du nombre avec 119 participants devant Goyrans (41), Clermont-le-Fort (11) et Lacroix-Falgarde (3).
La grande majorité ; 92, étaient des marcheurs sur le parcours familial de 5 ou 8 km ; 41 pour les marcheurs aguerris, 16 en course à pied, 22 en VTT et 3 à vélo de route.
Xavier Espic maire d'Aureville annonça les résultats, remerciant les associations de son village et en particulier le foyer rural organisateur de l'évènement.
Rendez-vous en 2018 à Clermont-le-Fort pour une nouvelle journée qui devrait être elle aussi fort conviviale.
Un homme de 58 ans originaire de Venerque est décédé ce mardi après-midi, à Clermont-Le-Fort, dans le secteur de Lacroix-Falgarde, à une vingtaine de kilomètres au sud de Toulouse.
Le drame s’est déroulé lors d’une sortie familiale en canoë sur la rivière Ariège, vers 15 h 50. Selon Christian Processe, le président du club de kayak dans lequel la victime a loué son embarcation, l’homme est descendu du mauvais côté des rapides et est tombé dans l’eau. Un moniteur qui faisait une séance d’entraînement au même moment s’est porté à son secours. Il lui a tendu une pagaie. L’homme l’a prise mais a fini par la lâcher. Le moniteur a alors sauté à l’eau, il a ramené le canoéiste sur la berge et lui a fait du bouche-à-bouche.
Des policiers qui faisaient une ronde dans les environs ont pris le relais. Arrivés rapidement sur les lieux, les pompiers ont utilisé le défibrillateur. En vain. Malgré les efforts de ranimation des témoins, puis des pompiers et du Samu, l’homme est décédé vers 16 h 15. Les investigations et l’autopsie de la personne permettront de déterminer si le malaise a eu lieu avant la chute dans l’Ariège ou après.
Christian Processe précise qu’avant chaque sortie en canoë ou kayak, les utilisateurs des embarcations doivent signer une attestation stipulant qu’ils n’ont pas de problèmes de santé, qu’ils savent nager 25 mètres et qu’ils s’engagent à respecter les consignes de sécurité. Ils doivent aussi porter un casque et un gilet.
Une zone à risque
L’accident a eu lieu dans la Réserve Naturelle Régionale Confluence Garonne-Ariège (RNR). Il y a quelques jours, une opération de police a été menée dans le secteur pour informer les usagers sur la biodiversité de la rivière, mais aussi pour sensibiliser aux risques qu’elle représente. Elle a réuni neuf agents de la gendarmerie de Castalnet-Tolosan, cinq écogardes et le conservateur de la réserve.
Le territoire de la Confluence accueille un nombre important de visiteurs, notamment beaucoup de Toulousains. Le lieu est particulièrement fréquenté les fins de semaine du printemps et de l’automne, et tous les mois de juillet et d’août. Cette fréquentation génère chaque jour des dégradations des milieux naturels (piétinement, déchets, feux…) et des conflits d’usage. Le site présente par ailleurs des risques (inondation, incendies, accidents), notamment liés à la pratique de la baignade, bien qu’interdite. Des risques que vient confirmer le drame de ce mardi.
Le printemps est là et, avec les premières floraisons, l'envie d'aller se promener devient grande. Cueillir, observer, se détendre, pratiquer une activité de loisir font partie des plaisirs simples dans ce poumon vert que constitue la Réserve Naturelle Régionale Confluence Garonne-Ariège. Chaque sortie est l'occasion de passer un moment agréable à profiter.
Près de 37 000 visiteurs, promeneurs et autres usagers ont fréquenté en juillet et août 2016 les différents sites ouverts au public de la Réserve naturelle.
10 bons réflexes
Les espaces naturels de la Confluence sont fragiles, ce qui implique pour Nature Midi-Pyrénées et ses partenaires une gestion conciliant activités de loisirs et préservation de la biodiversité. Les enjeux sont multiples : accueillir le public, l'orienter en toute sécurité, lui offrir des itinéraires entretenus, s'assurer du respect des autres usagers comme de l'environnement, et préserver la faune et la flore des perturbations potentielles (dérangement en période de reproduction, piétinement, cueillette de fleurs…)
Avec l'arrivée des beaux jours, il est bon de rappeler les 10 bons réflexes à avoir pour profiter pleinement des richesses naturelles et paysagères de la Réserve Naturelle : prendre connaissance du règlement de la Réserve et respectons la signalisation, rester sur les chemins et sentiers balisés, remporter nos déchets, n'allumer ni feu ni barbecue, éviter les prises de risque, restons sur les berges et pas dans l'eau, garder les chiens sous contrôle, en laisse ou sur le sentier près de soi, ne pas déranger pas les animaux sauvages, ni dégradons la végétation, ne pas camper en milieu naturel ou sur les aires d'accueil, respecter la tranquillité des lieux, partager l'espace et respectons les autres usagers.
En adoptant des gestes écoresponsables, chacun devient acteur pour préserver durablement les richesses naturelles et paysagères du territoire.
À partir de juin, cinq écogardes, volontaires en service civique, arpenteront les sentiers de la réserve afin d'informer et de sensibiliser le public et faire de la prévention des risques d'incendies et de baignades.
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