Ils ont fait face aux Allemands pendant l'été 44 | Lacroix-Falgarde | Scoop.it

La Stèle de 3 jeunes morts pour la France en 1944, chemin Castelvieil.


  

Trois rues du hameau du Cossignol, se nomment Georges Bondant, François Thomas, et Julien Loupiac . Elles rappellent ces trois jeunes tombés, l'été 1944, sur la commune vers la fin de la seconde guerre mondiale. Du 30 mai au 30 juin 1944, Lacroix-Falgarde est occupée par la 16e Cie d'infanterie lourde du régiment Deutchland (2e Panzer SS Das Reich). Etaient alors menée dans notre région des actions punitives à l'encontre des maquisards.

Le 10 juin est resté dans les mémoires, car marqué par la tragédie d'Oradour-sur-Glane et plus proche celle de Marsoulas (31) près de Béchat. Il y a 71 ans, 27 personnes y étaient froidement abattues par les SS.

Dans la matinée du 13 juin 1944, alors qu'il circulait à vélo dans Lacroix, Georges Bondant est arrêté par les Allemands. Il est conduit à la maison Capus puis au 23 Av. des Pyrénées, gardé par une sentinelle. Vers 20h il est amené au bord de l'Ariège, où il est froidement abattu de trois balles de revolver. Il venait d'avoir 18 ans.

Le 19 août 1944 Toulouse était libéré. Le 20 août, 19 maquisards et civils sont tués à Villaudric, un autre village martyr de Haute Garonne, par des salves de mitraillettes allemandes.

Ce jour-là, deux jeunes; Julien Loupiac et François Thomas perdront la vie à Lacroix-Falgarde . Aspirant des Forces Françaises de l'Intérieur(FFI) et résistant, Julien Loupiac est sur les rives de l'Ariège avec un pêcheur et son fils. Une colonne allemande arrive sur le pont en fer, les armes crépitent, les balles tracent sur l'eau, le pêcheur et son fils s'enfuient à travers champs. Julien Loupiac sera atteint et son corps retrouvé par un habitant du village.

Aidant la Résistance, le 20 août, François Thomas monte la garde, armé d'un fusil de chasse,sur le petit pont du ruisseau de Lavelanet descendant de Goyrans, un drapeau français y a été hissé. Une colonne allemande accompagnée de chars en repli arrive de Pinsaguel. Une avant-garde de deux Allemands en side-car se présente face à lui. François Thomas essaye de les intercepter, le combat est inégal, il est abattu sur place.

Une stèle est érigée à la mémoire de ces 3 jeunes morts pour la France, chemin Castelvieil près du ramier de l'Ariège.

La Dépêche du Midi