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Gestion de crise pour Boeing après les deux accidents de Boeing 737 MAX 8 survenus à 4 mois d'intervalles sur des vols Lion Air et Ethiopian Airlines.
Une suspension des vols progressivement étendue à toute la planète
Des régulateurs tels que l'Australie ou Singapour ont interdit le survol de leur territoire. Dans d'autres pays, les vols ont été suspendus par les autorités (Chine, Indonésie, Corée du Sud, Mongolie rejoints dans un second temps par la France, le Royaume-Unis, l'Allemagne et l'autriche) ou par les compagnies aériennes elles-mêmes (Ethiopian Airlines, Gol, Aeromexico, Cayman Airways, Aerolineas Argentinas).
L'interdiction de vol a dans un second temps été étendue a la totalité de l'espace européen par l'Agence Européenne de Sécurité Aérienne qui fait aussi prévaloir le principe de précaution dans l'attente de connaître les causes du crash. Les États-Unis ont plus tardivement jugé nécessaire de suspendre les vols.
De nombreuses compagnies ont dans en premier lieu décidé de maintenir l'exploitation des vols sur 737 MAX 8 (Southwest, American Airlines, Norwegian, Turkish Airlines, Air Italy, Icelandair, Air Canada, Lot, TUI fly) avant elles-aussi de se raviser.
Boeing s''est pour le moment contenté d'indiquer qu'il n'y avait "aucune raison de donner de nouvelles directives aux opérateurs" aériens.
Une crise aux allures de catastrophes pour l'avionneur américain mais également l'écosystème aéronautique
Une crise qui outre les conséquences irréparables pour les victimes des deux crash et tous leurs proches va coûter très cher à l'avionneur.
Arrêt des livraisons, de la production, compensations aux clients, perte à court terme des campagnes de ventes en cours au profit d'Airbus.
La durée de la suspension ne peut aujourd'hui être anticipée. Elle est fonction du temps qui s'avérera nécessaire pour identifier les problèmes rencontrés et déployer une solution adaptée, rendant les avions à nouveau navigables. Selon la Tribune, l'agence Reuters aurait évoqué des propos tenus par la direction de l'aviation civile américaine, la Federal Aviation Administration (FAA), affirmant que cela allait prendre "des mois" avant que les problèmes de logiciels des Boeing 737 MAX soient réglés.
Fondé sur une hypothèse de livraison d'une cinquantaine d'avions B737 MAX 8 ou MAX 9 par mois, la perte de chiffre d'affaires est évaluée à 6,5 Md $ par mois.
A cela s'ajoute le manque à gagner des compagnies aériennes dont les 371 appareils sont aujourd'hui cloués au sol et celles qui devaient les recevoir prochainement qui se traduira inéluctablement par la demande de compensations financières en plus du remboursement des frais de location d'avions de remplacement.
Avec un carnet de commande de 4000 avions, les pénalités pour retard de livraison augmenteront encore l'addition salée.
Airbus ne saurait se réjouir des deux catastrophes impliquant l'avionneur Boeing, mais force est de constater que les difficultés rencontrées par son principal challenger lui ouvre à coup sûr de nouvelles perspectives commerciales.
Des industriels européens fournisseurs de Boeing (Safran, etc.) pourraient cependant aussi faire les frais de cette mésaventure.
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Une suspension des vols progressivement étendue à toute la planète
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L'interdiction de vol a dans un second temps été étendue a la totalité de l'espace européen par l'Agence Européenne de Sécurité Aérienne qui fait aussi prévaloir le principe de précaution dans l'attente de connaître les causes du crash. Les États-Unis ont plus tardivement jugé nécessaire de suspendre les vols.
De nombreuses compagnies ont dans en premier lieu décidé de maintenir l'exploitation des vols sur 737 MAX 8 (Southwest, American Airlines, Norwegian, Turkish Airlines, Air Italy, Icelandair, Air Canada, Lot, TUI fly) avant elles-aussi de se raviser.
Boeing s''est pour le moment contenté d'indiquer qu'il n'y avait "aucune raison de donner de nouvelles directives aux opérateurs" aériens.
Une crise aux allures de catastrophes pour l'avionneur américain mais également l'écosystème aéronautique
Une crise qui outre les conséquences irréparables pour les victimes des deux crash et tous leurs proches va coûter très cher à l'avionneur.
Arrêt des livraisons, de la production, compensations aux clients, perte à court terme des campagnes de ventes en cours au profit d'Airbus.
La durée de la suspension ne peut aujourd'hui être anticipée. Elle est fonction du temps qui s'avérera nécessaire pour identifier les problèmes rencontrés et déployer une solution adaptée, rendant les avions à nouveau navigables. Selon la Tribune, l'agence Reuters aurait évoqué des propos tenus par la direction de l'aviation civile américaine, la Federal Aviation Administration (FAA), affirmant que cela allait prendre "des mois" avant que les problèmes de logiciels des Boeing 737 MAX soient réglés.
Fondé sur une hypothèse de livraison d'une cinquantaine d'avions B737 MAX 8 ou MAX 9 par mois, la perte de chiffre d'affaires est évaluée à 6,5 Md $ par mois.
A cela s'ajoute le manque à gagner des compagnies aériennes dont les 371 appareils sont aujourd'hui cloués au sol et celles qui devaient les recevoir prochainement qui se traduira inéluctablement par la demande de compensations financières en plus du remboursement des frais de location d'avions de remplacement.
Avec un carnet de commande de 4000 avions, les pénalités pour retard de livraison augmenteront encore l'addition salée.
Airbus ne saurait se réjouir des deux catastrophes impliquant l'avionneur Boeing, mais force est de constater que les difficultés rencontrées par son principal challenger lui ouvre à coup sûr de nouvelles perspectives commerciales.
Des industriels européens fournisseurs de Boeing (Safran, etc.) pourraient cependant aussi faire les frais de cette mésaventure.