Cabinet de conseil spécialisé en gestion de crise et en résilience (gestion des risques, gestion de crise et communication de crise : plans de gestion et de communication de crise, formation, exercices de crise, assistance opérationnelle en situation de crise, continuité d'activité). Tél : +33 (0)1 47 33 03 12 Mail : contact@altairconsel.fr https://gestiondecrises.com et https://altairconseil.eu @Altair_Conseil
De l'incompétence érigée en principe suprême de management.
La Sncf est parvenue au degré ultime de cet art subtil, comme le démontrent les situations de crise qui se succèdent régulièrement sans affecter outre-mesure le moral de ses dirigeants qui, avec suffisance, nous assurent à chaque fois que la dernière crise a été mieux gérée que la précédente ... L'interruption totale du trafic gare Montparnasse de dimanche 3 à lundi 4 décembre provoquant la pagaille avec de nombreux passagers bloqués dans diverses villes et qui laisse de marbre ces stratèges serait cette fois-ci imputable à une panne de signalisation et non pas à une panne électrique.
Cette panne aurait été causée par un "bug informatique" dans la mise en service prévue ce week-end d'un nouveau système permettant d'augmenter le nombre de TGV au départ de Montparnasse. Il est précisé qu'un "problème informatique" a provoqué la perte de la commande à distance des installations de sécurité de la gare, touchant le système de signalisation et d'aiguillage. Ce qui signifie en clair que la SNCF a mis en exploitation un nouveau système sans avoir convenablement procédé aux tests d'usage, lesquels permettent de s'assurer de la stabilité et du bon fonctionnement d'une application informatique dans un environnement de recette et de qualification avant d'en opérer la mise en production. Une grande légèreté de la part de la Sncf qui préfère manifestement bâcler cette phase quitte à en faire payer le prix aux usagers.
La meilleure manière de gérer une crise, c'est encore d'en prévenir la survenance. Un précepte de bon sens que les dirigeants de la Sncf feraient bien de méditer puisque, comme à l'accoutumée, seule une convocation du PDG de SNCF Réseau chez la Ministre des Transports est à l'ordre du jour.
Dans n'importe quelle entreprise digne de ce nom, le conseil d'administration aurait depuis longtemps tiré les conséquences de ce dilettantisme.
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De l'incompétence érigée en principe suprême de management.
La Sncf est parvenue au degré ultime de cet art subtil, comme le démontrent les situations de crise qui se succèdent régulièrement sans affecter outre-mesure le moral de ses dirigeants qui, avec suffisance, nous assurent à chaque fois que la dernière crise a été mieux gérée que la précédente ... L'interruption totale du trafic gare Montparnasse de dimanche 3 à lundi 4 décembre provoquant la pagaille avec de nombreux passagers bloqués dans diverses villes et qui laisse de marbre ces stratèges serait cette fois-ci imputable à une panne de signalisation et non pas à une panne électrique.
Cette panne aurait été causée par un "bug informatique" dans la mise en service prévue ce week-end d'un nouveau système permettant d'augmenter le nombre de TGV au départ de Montparnasse. Il est précisé qu'un "problème informatique" a provoqué la perte de la commande à distance des installations de sécurité de la gare, touchant le système de signalisation et d'aiguillage. Ce qui signifie en clair que la SNCF a mis en exploitation un nouveau système sans avoir convenablement procédé aux tests d'usage, lesquels permettent de s'assurer de la stabilité et du bon fonctionnement d'une application informatique dans un environnement de recette et de qualification avant d'en opérer la mise en production. Une grande légèreté de la part de la Sncf qui préfère manifestement bâcler cette phase quitte à en faire payer le prix aux usagers.
La meilleure manière de gérer une crise, c'est encore d'en prévenir la survenance. Un précepte de bon sens que les dirigeants de la Sncf feraient bien de méditer puisque, comme à l'accoutumée, seule une convocation du PDG de SNCF Réseau chez la Ministre des Transports est à l'ordre du jour.
Dans n'importe quelle entreprise digne de ce nom, le conseil d'administration aurait depuis longtemps tiré les conséquences de ce dilettantisme.