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Léa Fasquelle
April 11, 3:27 AM
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Les deux coopératives du Sud-Ouest, Terres du Sud et Vivadour, annoncent jeudi 3 avril s’engager « dans une période de discussion exclusives afin de construire un projet commun » sous la forme d'une fusion.
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Léa Fasquelle
March 12, 10:00 AM
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Où en est le développement de la Boulangerie Louise ? Schani Blouin - Bien que nous soyons le numéro 3 du marché, nous avons pris le temps nécessaire pour travailler notre concept et refondre notre offre pour repartir de l'avant. Nous avons ouvert nos premières boulangeries avec un nouveau concept à l'automne 2024, et des ouvertures sont prévues dans les semaines à venir : Amiens, Montbeliard, Rouen et Lyon. Nous serons également présents au salon de la franchise avec l'objectif de relancer notre expansion. Aujourd'hui, Boulangerie Louise compte 123 boulangeries, dont seulement 10 en franchise. Nous visons un nouvel équilibre entre les créations de magasins et la conversion de boulangeries existantes en franchises ou en locations-gérances. Pourquoi ? Parce que les franchisés, comme souvent en restauration, obtiennent généralement de meilleures performances que les magasins en succursale, grâce à leur proximité avec les clients et leur attention au commerce. Nous sommes convaincus que nous obtiendrons les meilleurs résultats avec cette stratégie, tout en continuant à porter nos propres projets et à les proposer clés en main à des futurs candidats. En 2025, vous ciblez combien d’ouvertures ? Benjamin Bohbot - En 2025, nous prévoyons une dizaine d'ouvertures, avec l'objectif d'atteindre entre 20 et 30 ouvertures par an à un rythme de croisière. Nous avons identifié de nombreux projets immobiliers et devons maintenant faire correspondre les candidats à la franchise avec ces projets. Nous avons déjà plusieurs candidats intéressés, tant externes qu'internes, qui souhaitent se diversifier dans la boulangerie. Quels sont les chiffres clés d’une boulangerie ? S.B. - Nos boulangeries ont une surface d'environ 350 m², une évolution par rapport aux 250 m² précédents, pour offrir plus d'espace de restauration et de places assises. Le snacking est un marché en forte croissance, et nous nous inscrivons dans cette tendance. Le pain reste l'ADN de Boulangerie Louise, avec un chiffre d'affaires moyen d'environ un million d'euros par boulangerie et une douzaine de salariés. Comment se répartissent les ventes entre boulangerie et pâtisserie ? B.B. - Le pain représente environ un tiers du chiffre d'affaires, avec ses différentes déclinaisons. La viennoiserie 20%, la pâtisserie 22% et la restauration 25%. Nous développons notre offre de restauration et de pâtisserie pour répondre aux attentes du marché et de nos clients. Nos principaux concurrents ne sont pas seulement les autres boulangeries, mais aussi des chaînes de restauration rapide. Nous visons des emplacements de qualité pour nous positionner parmi les leaders du marché. Quel est l'emplacement type ? S.B. - Nous visons principalement des emplacements en périphérie. Nous sommes dans un métier de commodité, où la praticité est essentielle. Aujourd'hui, le client veut que notre boulangerie soit visible et accessible. On dit souvent "emplacement, emplacement, emplacement ", mais nous ciblons vraiment des emplacements qualifiés. Nous sommes vigilants et capables de reprendre des cellules existantes mais aussi de créer un concept architectural ex-nihilo. A Amiens, nous allons construire un bâtiment. A combien se monte l’investissement ? B.B. - De l'ordre de 900 000 euros, mais nous avons mis en place un programme de location gérance pour rendre l’entrepreneuriat accessible. Quels sont les chiffres pour devenir franchisé ? B.B. - L'apport dépend du projet. Pour un projet standard, il se situe autour de 200 000 euros. Avec l'ouverture à la location-gérance, nous travaillons sur des modèles où un candidat peut entrer avec un apport de 50 000 euros. Les redevances sont globalement similaires à celles du marché, soit 5%. Quel est le profil type du franchisé que vous recherchez ? B.B. - Nous n'avons pas de profil type. Nous nous adaptons aux différents profils que nous rencontrons. Nous accueillons des personnes ayant une expérience métier, mais aussi celles en reconversion ou en diversification d'une activité existante. Ces profils ont souvent une vision multipoint de vente et cherchent à développer une activité commerciale. Est-ce que vous limitez le nombre de boulangeries par franchisés ? S.B. - Non, nous nous adaptons en fonction du profil. L'idée est d'être clair dès le départ sur les ambitions communes et de signer avec un droit de préférence si nécessaire. B.B. - Nous avons 123 boulangeries, principalement dans le nord de la France, mais nous cherchons à nous étendre. Par exemple, un candidat dans la région lyonnaise souhaite opérer entre 5 et 10 boulangeries. Tout dépend de sa capacité à gérer la première et de notre capacité à lui offrir plusieurs points de vente. En combien de temps une boulangerie devient-elle rentable ? Benjamin Bohbot : Nous ne faisons pas de promesses de rentabilité. Nous validons soigneusement nos emplacements pour assurer que le business plan des franchisés les amène au-dessus d'un seuil de rentabilité. Chaque projet a un seuil de rentabilité différent, mais en général, une boulangerie peut être rentable à 800 000 euros de chiffre d'affaires voire en-dessous. Plus le chiffre d'affaires est élevé, meilleure est la rentabilité. Traditionnellement, un chiffre d'affaires d'un million d'euros est un objectif. Quelle est la part de la fabrication sur place ? B.B. - L'essentiel est fait sur place, sinon nous ne serions pas une boulangerie. Tout ce qui est pain est fait intégralement sur place, de A à Z, avec des produits frais. Pour les produits plus complexes, nous avons un mix de préparation externe par des fournisseurs triés sur le volet. Cela nous permet de maintenir une qualité élevée tout en optimisant la production. Profitez-vous de l’un de vos actionnaires InVivo pour acheter moins cher certaines matières premières ? S.B. - Nous essayons de travailler sur toute la chaîne, du blé au client. Le travail se fait beaucoup avec les équipes de Soufflet, notamment sur la farine et le pain. Il y a un véritable effort de recherche et développement pour obtenir les meilleurs produits. Nous avons beaucoup travaillé sur les recettes de pain. En ce qui concerne les coûts, oui, il y a de l'optimisation, mais nous restons vigilants. Même si nous faisons partie de la même grande maison, nous devons nous assurer d'acheter au meilleur prix et de rester compétitifs. C'est souvent une question de rapport qualité-prix, pas seulement de prix. B.B. - Pour le pain, nous travaillons beaucoup avec la farine. Soufflet travaille déjà beaucoup avec les boulangeries indépendantes et il en est le leader. Il n'y a donc pas de débat sur la qualité de la farine, et il y a une traçabilité vis-à-vis des agriculteurs. Pour la viennoiserie ou le snacking, nous sommes plus ouverts et cherchons ce qui correspond aux attentes de nos clients. Nous ne perdons pas de vue le client, c'est le plus important. Quel est l'argument pour convaincre un franchisé de rejoindre votre réseau ? S.B. - Le candidat bénéficie de toute la machine Teract. Cela se traduit par des solutions clés en main, que ce soit les équipes d'expansion, les équipes travaux ou la formation. Nous sommes également capables d'accompagner les candidats sur un campus nature et talent, qui permet de former beaucoup de monde et de s'adapter au profil du candidat. Cette machine se traduit aussi dans les outils marketing et de communication, ce qui est un atout considérable. Propos recueillis par Yves Puget Schani Blouin, directeur Immobilier et développement Teract Benjamin Bohbot, directeur Franchise Boulangerie Louise.
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Léa Fasquelle
November 27, 2024 5:20 AM
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Teract (Gamm Vert, Jardiland, etc.) était sans directeur général adjoint depuis le départ de Vincent Avignon, courant novembre 2024. Le poste ne sera pas resté vacant longtemps puisque son remplaçant est maintenant connu : il s’agit, en l’occurrence de Hervé Onfray, jusqu’alors directeur commercial, marketing et supply chain du groupe Mr.Bricolage, révèlent nos confrères de Zepros Habitat. Ce dernier prendra ses fonctions le 9 décembre prochain, indique encore Zepros Habitat. Hervé Onfray aura en charge la direction des Jardineries et Animaleries, à savoir les enseignes Gamm Vert, Jardiland, Delbard, Jardineries du Terroir et Noé, soit un ensemble de 1545 magasins pour environ 2,3 milliards d’euros de volume d'affaires, sa feuille de route n’englobera pas les activités alimentaires de Teract, Boulangerie Louise, Grand Marché La Marnière, Frais d’Ici et Bio&Co. Diplômé de Neoma Business School en 1995, Hervé Onfray a travaillé comme directeur de marque chez L’Oréal, entre 1997 et 2003, avant de rejoindre Danone à un poste similaire entre 2003 et 2006, avant d’en arriver aux marchés de la maison : d’abord chez Saint-Gobain, où il s’est occupé, comme directeur de marché, de Lapeyre entre 2006 et 2011, puis Castorama (2011-2016) et enfin Mr.Bricolage à compter de 2016.
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Léa Fasquelle
October 29, 2024 10:20 AM
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Teract, en juillet 2024, avait déjà publié ses résultats commerciaux pour son exercice 2023-2024. On attendait, en ce jeudi 17 octobre 2024, la publication des ratios consolidés. Les voici donc, dans un contexte, prend bien soin de souligner le groupe, « marqué par la persistance des tensions macroéconomiques, l’érosion du pouvoir d’achat, et des conditions météorologiques défavorables. » Si le chiffre d’affaires ressort donc à 911,5 millions d’euros, « en ligne avec l’objectif annoncé », et en hausse de 1 % en données publiées (-2,9 % en comparable), l’Ebitda glisse, lui, à 56,4 millions d’euros, contre 67,5 millions d’euros un an plus tôt. Le résultat opérationnel courant, de son côté, bascule dans le rouge, à -10,4 millions d’euros, contre +2,1 millions d’euros précédemment. Le free cash-flow, enfin, tombe à 21,8 millions d’euros, contre 56,8 millions d’euros. La dette, pour s’en tenir ensuite à cela, frôle les 500 millions d’euros (499,2 millions d’euros), contre 447,4 millions d’euros à la clôture de l’exercice précédent. Un phénomène que Teract explique, notamment, par « l’impact des acquisitions récentes ». Et en parlant de ces acquisitions récentes, justement… Ces dernières portent l’activité commerciale du groupe puisque les ventes en alimentaires, représentées par Bio&Co, Boulangeries Louise et Grand Marché La Marnière, atteignent 145,4 millions d’euros, en hausse de 55,5 % (mais en recul de 0,6 % en comparable, ce qui sera un point sur lequel il conviendra d’être désormais attentif dans les prochaines communications du groupe). L’activité en jardineries et animaleries représente, quant à elle, un chiffre d’affaires de 766 millions d’euros. Elle s’affiche en baisse de 5,3 % sur l’année (-3,3 % en comparable). C’est, d’après les différents échos qui nous reviennent, à peu près en ligne avec le marché, bien sûr rendu difficile par une consommation atone et une météo guère favorable au printemps. Le volumes d’affaires suit ces mêmes tendances : il s’établit ainsi à 2,298 milliards d’euros pour ces jardineries et animaleries, en recul de 3,8 % (-2,8 % en comparable). Ceci posé, Teract, qui exploite 1 682 magasins en tout (1 545 jardineries et animaleries et 137 magasins alimentaires), se fixe les objectifs opérationnels et financiers suivants pour 2024-2025 : « En alimentaire, ouverture d’une quinzaine de magasins Boulangerie Louise ; en jardinerie-animalerie, nouvelle cible de pénétration des marques propres à 26 % du chiffre d’affaires des magasins intégrés [contre 24 % aujourd’hui, NDLR], développement du modèle de franchise et généralisation progressive de l’omnicanalité à l’ensemble du réseau… ». Le tout pour un objectif de chiffre d’affaires annuel consolidé 2024-2025 de 900 à 950 millions d’euros, « en ligne avec l’exercice écoulé ». Enfin, le groupe profite de ce communiqué pour annoncer le départ de Ludovic Holinier, son directeur général délégué, lequel n’était pourtant en poste que depuis… le 1er mars 2024. Et ce pour « convenances personnelles. »
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Léa Fasquelle
August 29, 2024 3:04 AM
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Sur son exercice annuel décalé 2023/2024 (fin au 30 juin 2024), Teract a réalisé un chiffre d’affaires consolidé annuel de 911,5 millions d’euros, en hausse de 1% à données publiées mais en baisse de 2,9% à données comparables. Ce sont les récentes acquisitions dans l’alimentaire qui tire la croissance du groupe. Sous l’effet de la pleine consolidation des sociétés récemment acquises, des ouvertures de nouveaux magasins ainsi que de la bonne performance de la boulangerie/snacking au sein des magasins franchisés et du bio, la croissance annuelle des ventes de l’alimentaire est de 55,5% en données publiées (mais -0,6% sur le second semestre) mais ces ventes baissent de 0,6% en données comparables (dont -1,8% sur le second semestre dans un contexte de déflation de certaines catégories du frais également affectées par la météo dégradée au second semestre). Le chiffre d’affaires de l’activité alimentaire, qui inclut les enseignes Bio&Co, Grand Marché La Marnière et Boulangerie Louise, s’élève à 93,5 millions d’euros. Elle représente 16% des ventes annuelles 2023-2024 contre 10,4% en 2022-2023. Le chiffre d’affaires annuel consolidé du secteur Jardinerie/Animalerie, qui inclut les enseignes Jardiland, Gamm vert (et rayons Frais d’ICI), Delbard, Jardineries du Terroir et Noé, la maison des animaux s’élève à 766,0 millions d’euros pour l’exercice 2023-2024. Il est en forte baisse : -5,3% à données publiées et -3,3% à données comparables. Teract explique la baisse à données publiées par « l’effet de la diminution du parc de magasins », en effet au premier semestre, 22 magasins sont passés en franchise. Il y a aussi eu des fermetures. Au total, le parc compte 30 magasins de moins. Le distributeur est aussi touché par la contraction du marché. La mauvaise météo du printemps n’a pas été favorable pour le jardinage, secteur en baisse sur le premier semestre 2024. Note positive : Teract se réjouit du développement de ses marques propres, qui est l’une de ses priorités. Le taux de pénétration de ses marques propres était de 24% des ventes des magasins intégrés à fin juin 2024, soit une progression de 3 points. « Dans un exercice marqué par une conjoncture morose et toujours contrastée, Teract a maintenu son chiffre d’affaires en ligne avec son objectif. Le Groupe continue à tenir son cap et à déployer sa stratégie pour devenir le distributeur responsable pour des clients de plus en plus engagés », a déclaré Moez-Alexandre Zouari, directeur général de Teract.
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Léa Fasquelle
April 24, 2024 3:10 AM
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Le 28 mars 2024, le monde de la boulangerie et de l’agriculture française a connu un tournant majeur avec l’annonce d’Arterris, une coopérative d’agriculteurs bien ancrée dans le paysage régional, prenant une participation majoritaire dans Occipain. Ce groupe, qui chapeaute les enseignes renommées La Panetière et Secrets de Pains, est désormais lié à Arterris dans une démarche qui sent bon le pain frais et le blé tendre local.
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Léa Fasquelle
February 21, 2024 4:04 AM
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Le chiffre d’affaires de Teract, au premier semestre de son exercice 2023-2024, s’établit à 397,3 millions d’euros. Cela représente une hausse de 11,6% à données publiées, mais un recul de 2,3% en comparable. Ce grand écart s’explique très simplement : il résulte de la transformation du modèle en cours au sein de l’entreprise. Ainsi, la part de l’alimentaire dans les ventes passe-t-elle de 6% à 18,5% du chiffre d’affaires, pour désormais atteindre 73,7 millions d’euros. En cause ? Le plein effet des acquisitions réalisées en 2022-2023 (les Boulangeries Louise, Ndlr), doublé « de la bonne performance » obtenue sur les marchés de la boulangerie-snacking et du bio. Les ventes en jardineries et en animaleries (Gamm Vert, Jardiland, Delbard) sont quant à elles plus en retrait, dans la lignée du marché d’ailleurs : elles sont en recul de 3,3% (-2,8% en comparable), à 323,6 millions d’euros. Pour expliquer cela, Teract évoque le passage de 22 magasins en franchise, ce qui nous conduit ainsi directement à une autre phase de l’analyse des ventes semestrielles de Teract : à savoir regarder les performances en termes de volumes d’affaires, qui reflètent bien mieux le poids commercial de Teract. Ce volumes d’affaires s’affiche à 1,054 milliard d’euros. Il est en baisse de -0,8% (-2,5% en comparable). Dans le détail, l’activité jardinerie-animalerie pèse 975,1 millions d’euros (-6,3% en données publiées, -2,7% en comparable) et l’alimentaire 78,3 millions d’euros (x3,7 en données publiées, +4,1% en comparable). Cela étant donné, reste encore à voir quelles sont les perspectives dressées par Teract ? Le groupe anticipe une croissance de son chiffre d’affaires, porté par « les ouvertures de nouveaux magasins, en particulier en boulangerie-snacking », secteur où Teract entrevoit « un important potentiel de maillage territorial. » Ainsi, Teract « projette toujours un chiffre d’affaires annuel consolidé 2023-2024 de 900 à 950 millions d’euros », son second semestre étant toujours beaucoup plus fort que le premier, saisonnalité oblige. Par ailleurs, un nouveau plan d’économies, lancé « sur la fin du premier semestre 2023-2024 », vise une réduction des coûts de 15 millions d’euros à horizon 2025. Il s’agit, ici, « d’anticiper la poursuite d’un environnement macroéconomique peu porteur et notamment d’absorber une partie de l’inflation résiduelle », indique le groupe qui, confiant en sa capacité de maintenir un niveau de Capex « permettant de poursuivre le bon développement de la société », se montre encore ambitieux et offensif : « Dans la lignée des projets de l’exercice écoulé, Teract reste ouvert à des alliances de bon sens, s’inscrivant dans une logique de croissance vertueuse et d’amélioration de la marge. L’intégration amont-aval au sein des filières agricoles du groupe InVivo sera aussi recherchée afin d’associer producteurs et consommateurs avertis au sein de circuits de consommation plus courts et à impact plus favorable. » Bref, la mutation de Teract est loin d’être achevée, encore. Reste que, pour l’heure, cela ne fait frissonner personne en Bourse : l’action Teract reste scotchée à 1 euro quand, le jour de son lancement officiel, elle avait bondi jusqu’à 12 euros.
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Léa Fasquelle
February 21, 2024 3:40 AM
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Guillaume Darrasse, grand expert de la distribution alimentaire pour avoir travaillé successivement chez E. Leclerc, Casino, puis Système U, quitte la direction générale déléguée de Teract qu’il occupait depuis deux ans avec Moez-Alexandre Zouari pour DG et Thierry Blandinières, DG de la coopérative InVivo, comme président. Un départ pour un nouveau projet professionnel devrait indiquer le communiqué de presse que Teract doit publier ce jour après fermeture de la bourse. En fait, toujours selon nos informations, Guillaume Darrasse va rejoindre dans les prochaines semaines Yves Claude, le PDG d’Auchan Retail « pour travailler à ses côtés », selon les termes d'un proche du dossier. Et un communiqué pour annoncer ce recrutement devait être publié par Auchan demain, vendredi 2 février au matin. A quel poste précis sera-t-il affecté ? On ne sait pas encore. Mais le PDG du distributeur nordiste n’a pas de directeur général délégué désigné pour piloter un groupe qui affichait 33 milliards d’euros de CA en 2022, présent dans une dizaine de pays et qui vient de signer l’achat, en France, de 98 magasins à Casino après une alliance spectaculaire et inattendue avec Intermarché dont LSA vous a raconté les détails dans un article paru la semaine dernière. De là à imaginer que Guillaume Darrasse occupe une fonction de ce type il n’y a qu’un pas, facile à franchir. D’autant que l’alliance avec les Mousquetaires s’accompagne d’un accord aux achats en cours de négociations qu’il faudra orchestrer. Contacté Auchan Retail s’est refusé à tout commentaire sur cette information. A 60 ans, ce titulaire d’un diplôme d’ingénieur en agronomie (Institut National Agronomique Paris-Grignon) semble en tout cas taillé pour le poste. Il a débuté sa carrière au sein de la branche fruits et légumes du groupe Pomona où il exerce différents postes en production, achats et vente. En 1996, il intègre le groupe E. Leclerc comme responsable de l’activité importation alimentaire, puis crée en 1999 la centrale d’achat Lucie, commune aux groupes E. Leclerc et Système U, qu’il dirige jusqu’en 2003. Après un court passage chez Casino, Guillaume Darrasse rejoint ensuite le groupe Système U au poste de Directeur des activités offres, achats, marketing et communication, avant d’en devenir le Directeur Général Délégué en 2006 aux côté de Serge Papin, président reconnu de la coopérative de commerçants indépendants. Il pilote alors la transformation de l’organisation du groupement et la modernisation de la marque et du concept commercial. En 2018, Guilllaume Darrasse prend la direction d’InVivo Retail (spécialiste de la jardinerie avec les enseignes Jardiland et Gamm Vert) qui se rapprochera en 2022 de 2MX Organic (un véhicule fondé par Moez-Alexandre Zouari, Xavier Niel et Matthieu Pigasse) pour créer la société Teract.
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Léa Fasquelle
January 17, 2024 3:42 AM
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« Agir pour que chacun accède aux bienfaits de la nature » Teract recherche des candidats engagés pour nourrir demain. L’entreprise propose ainsi son CV
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Léa Fasquelle
November 22, 2023 5:19 AM
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Café de Paris, marque de vins effervescents de Cordier by InVivo, réalise un plan d’activation à 360° de novembre à décembre, pendant le temps fort des fêtes de fin d’année. Cette campagne baptisée Christmas in Paris va se matérialiser par des animations théâtralisées avec dégustation du French Kir en GMS. Ces animations "colorées et lumineuses" seront réalisées sur l’ensemble du territoire français par les équipes commerciales. La marque communique sur les recettes du French Kir directement sur les bouteilles via une pyramide. Un jeu concours, disponible sur les réseaux sociaux et en magasins partenaires permettra de gagner un week-end d’exception pour 2 personnes. Ce week-end comprendra une nuit dans un hôtel 4 étoiles et un repas dans un restaurant gastronomique. Sur les réseaux sociaux, Café de Paris partagera notamment des tutos pour réutiliser la bouteille Café de Paris comme une lampe ou encore une bougie afin d’habiller les tables de Noël. Café de Paris, challenger du rayon des effervescents, annonce que ses ventes sont en hausse : de 11% en valeur et de 2% en volume (Source : Nielsen HMSM CAM P7 2023, d'après fabricant).
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Léa Fasquelle
November 22, 2023 4:58 AM
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Cordier 1886, gamme prestige de vins signée Cordier by InVivo, ajoute une nouvelle catégorie à son portefeuille : les spiritueux signé Tuxedo. Une marque qui souhaite mettre à l’honneur le "craft spirit" français. La gamme Tuxedo compte un gin, une vodka et un brandy. Le flacon-signature a été imaginé par Verallia et décoré par Saga Décor. Chaque recette a été revisitée par l’œnologue de Cordier, Caroline Hardy. "Elle signe ainsi ces spiritueux, distillés à partir de nos raisins, aux infusions naturelles de plantes aromatiques. Telle une parfumeuse, Caroline Hardy, responsable innovation au sein du pôle Œnologues Cordier, signe une collection, dont chaque flacon révèle sa singularité aromatique", explique la marque. Les flacons sont authentifiés par un poinçon représentant un coq, positionné en bas, à droite de la bouteille. Notons que l’alcool récupéré pour Tuxedo, provient de la désalcoolisation des vins Cordier 1886. PVC : 40 € (chez les cavistes et en restauration)
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Léa Fasquelle
October 25, 2023 9:02 AM
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Teract publie ses résultats annuels 2022-2023, pour un exercice qui s’est achevé le 30 juin 2023. Le chiffre d’affaires s’établit ainsi à 902,1 millions d’euros, en hausse de 10,9% (-1,9% en comparable). Dans le détail, l’activité jardinerie/animalerie (Gamm Vert, Jardiland, Delbard, Jardineries du Terroir et Noa) atteint 808,6 millions d’euros, en hausse d’1,7% en données publiées et en baisse d’1,8% en données comparables. Le secteur alimentaire, qui inclut les enseignes Bio&Co (consolidées sur douze mois), Boulangerie Louise (consolidées sur sept mois) et Grand Marché La Marnière (consolidées sur sept mois) s’élève à 93,5 millions d’euros, contre 18,8 millions d’euros un an plus tôt. Arbitrages de consommation Très logiquement, le chiffre d’affaires de Teract est « boosté » par cette intégration des enseignes alimentaires. L’activité jardinerie/animalerie, elle, souffre des effets de l’inflation. On entend par là qu’elle est victime, comme toutes les enseignes du secteur brico-jardin-meubles, des arbitrages de consommations effectués par les Français. L’heure n’est pas aux achats compulsifs, loin de là, le sport national étant devenu, pour ceux qui le peuvent, d’épargner au maximum. Le Monde dévoilait ainsi, fin août 2023, le niveau « record » de l’épargne en France, avec la bagatelle de 547,4 milliards d’euros thésaurisés. Quant aux autres, qui ne peuvent rien épargner, ceux-là sont contraints à faire des choix, et le non-alimentaire, « non-essentiel » comme on disait au temps du Covid, en pâtit largement. Tensions macroéconomiques Dans ce contexte, « les résultats de l’exercice écoulé montrent que Teract a bien résisté malgré la persistance des tensions macroéconomiques », commente Moez-Alexandre Zouari, le directeur général de Teract. A ses yeux, « le groupe a pu continuer à générer du cash sans compromettre sa capacité à investir pour son développement. En 2023-2024, dans un environnement qui sera encore marqué par l’incertitude sur l’évolution des prix et des coûts, Teract vise une croissance de son volume d’affaires qui s’appuiera en particulier sur le développement du marché porteur de la boulangerie-snacking et l’accélération du modèle de franchise et des marques propres en jardineries. »
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Léa Fasquelle
October 11, 2023 5:09 AM
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Jeudi 21 septembre. Les franchisés de Boulangerie Ange se retrouvent en convention. Trois jours pour partager les bons résultats de l'enseigne fondée en 2008 et qui compte 245 points de vente en France et 8 au Canada. Au menu, l'ouverture confirmée d'un point de vente à Paris début 2024, l'arrivée de l'enseigne sur l'île de La Réunion, et surtout l'entrée au capital d'un nouvel actionnaire, FLL (Financière Lov and Lifestyle), l'entité dirigée par l'ancien patron de McDonald's France, Nawfal Trabelsi et qui fait partie de Lov Group. Cette société, créée en 2008 par Stéphane Courbit, multiplie les prises de participations dans le secteur de la gastronomie (Ladurée, Fouquet, Pedone), du vin et de l'huile d'olive (Château d'Estoublon et Roseblood). Au lendemain de cette annonce, François Bultel confiait à LSA : « Nous avons trouvé en FLL un partenaire qui va nous aider à grandir tout en restant fidèle à notre ADN. Avec Nawfal Trabelsi, nous partageons une vision commune pour faire du réseau Ange un leader du marché de la boulangerie qui met à l'honneur l'innovation, l'artisanat, l'entrepreneuriat et la qualité des produits. » Cette prise de participation minoritaire de FLL, à hauteur de 35 % du capital de Boulangerie Ange et qui reste soumise à l'autorisation de l'Autorité de la concurrence, en dit long sur les grandes manœuvres qui s'opèrent dans le secteur. En témoignent, le même jour, jeudi 21 septembre, deux inaugurations de boutiques célébrées dans les beaux quartiers de la capitale, à seulement 1 kilomètre de distance. La première, au 69 avenue Marceau, est une boulangerie Sophie Lebreuilly. La seconde, une boulangerie Louise, s'est installée au 50 avenue des Champs-Élysées. De belles adresses pour ces enseignes, toutes deux originaires du nord de la France. Elles seront suivies par les boulangeries Paul, qui lancent un concept de Starbucks à la française avec l'ouverture, mi-novembre selon le quotidien Les Echos, d'un second Paul Le Café, sur les Champs-Élysées également. « C'est intéressant de se confronter au marché parisien. Si on s'installe dans un endroit où il n'y a pas de concurrence, on ne s'améliore pas », fait remarquerLaurent Plantier, le fondateur de French Food Capital. L'ex-bras droit d'Alain Ducasse connaît bien le secteur. Celui qui accompagnait depuis 2016 le chef Thierry Marx dans le développement de son concept de boulangerie-sandwicherie gourmande s'est séparé en 2020 du cuisinier français pour devenir, la même année, l'actionnaire majoritaire des boulangeries Sophie Lebreuilly. Sur les trois points de vente de Thierry Marx repris par French Food Capital, deux sont désormais exploités par les boulangeries Sophie Lebreuilly. « Avec Thierry Marx, nous ne nous sommes pas séparés sur un constat d'échec. Simplement, le chef nourrit de nombreux projets et manquait de temps pour le développement de ses boulangeries. », justifie Laurent Plantier. Des projets, l'enseigne fondée il y a un peu plus de dix ans par Olivier et Sophie Lebreuilly n'en manque pas. Elle va passer de 55 à 65 points de vente d'ici à la fin de l'année. Une accélération rendue possible par le rachat en 2023 des boulangeries Emile Bec (20 boutiques) dans le sud-est de la France. Le concept tourné vers la pâtisserie et la restauration s'est déployé autour de villes de 10 000 à 15 000 habitants. Conçues pour être un lieu de destination (avec wi-fi en accès libre, service de click &collect et espace de jeu pour les enfants), les boulangeries Sophie Lebreuilly offrent toujours de grandes places de parking et jouent la promo. Sur les 55 points de vente, seulement 10 sont franchisés. « D'abord accompagnés par le fonds d'investissement Generis Capital Partner, nous avons atteint notre objectif de 50 points de vente dès 2020. Avec French Food Capital, on écrit une nouvelle feuille de route. L'objectif est d'ouvrir 500 points de vente d'ici à 2030, dont la moitié seront développés en franchise », détaille Olivier Lebreuilly. L'implantation de l'enseigne dans le triangle d'or de la capitale constitue justement un argument de taille pour convaincre les candidats. « Le réseau grandit vite mais est inconnu à Paris. C'est pourtant là que se font les affaires », insiste Laurent Plantier. Cette stratégie de conquête et de communication est également à l'origine de l'ouverture de la boulangerie Louise sur les Champs-Élysées. À la manœuvre, Jocelyn Olive, directeur général adjoint alimentaire de Teract. L'entreprise, qui regroupe les activités retail d'InVivo, est l'actionnaire majoritaire de Boulangerie Louise (avec 74,5 % du capital) depuis décembre 2022. L'enseigne fondée par Laurent Menissez revendique la troisième place du secteur derrière Marie Blachère et Boulangerie Ange. «Nous avons désormais un totem pour partir à la conquête du marché », a ainsi lancé Jocelyn Olive lors de l'inauguration, le 21 septembre. Il s'agit de la seule boulangerie des Champs-Élysées, qui prend place sur l'ancien site de Pomme de Pain. En perte de vitesse, la chaîne de restauration rapide acquise par Soufflet en 2014, groupe qui est aussi dans le giron d'InVivo depuis 2021, a finalement été rachetée en juillet dernier par son management. «Nous accompagnons le management de Pomme de Pain dans cette reprise, nous sommes toujours leur fournisseur de blé mais nous avons négocié avec eux de pouvoir garder cette adresse », explique Thierry Blandinières, le directeur général d'InVivo. Avec sa signature Agriculteur-Meunier-Boulanger, l'enseigne Louise, dont le blé est cultivé par les agriculteurs membres d'InVivo et est transformé par Soufflet, entend ainsi rappeler ses origines. Avec 130 points de vente installés autour des villes, dont 10 en franchise, le directeur général d'InVivo ne fait pas mystère de ses ambitions pour Louise : « Nous avons des moyens financiers pour ouvrir 340 points de vente d'ici aux trois prochaines années », insiste-t-il. Le groupe coopératif a identifié 200 sites susceptibles d'accueillir une boulangerie Louise à proximité de ses 1700 jardineries. « Mais le développement de Louise passera aussi par l'international et la franchise. S'installer sur la plus belle avenue du monde fréquentée par les touristes étrangers prend tout son sens. On ne pouvait pas rêver d'une plus belle vitrine », assure Thierry Blandinières. Mais au-delà de cette adresse de choix, dont la terrasse offre 80 places assises et au sein de laquelle le fournil s'étend sur 35 m², rendant particulièrement complexe son installation en sous-sol, Jocelyn Olive promet un concept vraiment rupturiste : « Patientez encore quelques semaines. Nous vous dévoilerons le nouveau visage de Louise à quelques kilomètres de Paris. Cela fait tellement longtemps qu'il n'y a pas eu d'innovation dans ce monde très traditionnel qu'est la boulangerie française. » Des déclarations qui laissent de marbre le numéro un du marché, Marie Blachère. L'enseigne fondée par Bernard Blachère il y a presque vingt ans et désormais dirigée par ses deux enfants, Marie et Jean, compte 770 boulangeries pour un chiffre d'affaires de plus de 850 millions d'euros. D'ici à la fin de l'année, 60 ouvertures sont déjà signées, dont 15 en franchise. « Pour notre concept, nous avons besoin d'une surface de 300 à 400 m². Cet espace est nécessaire pour faire des produits de qualité entièrement fabriqués sur place. Il est difficile d'envisager une arrivée à Paris sur de telles superficies et nous n'avons pas besoin de plus de visibilité. Nous continuons à nous développer en franchise car nous avons beaucoup de candidats », explique Jean-Marc Conrad, directeur du pôle franchise et restauration du groupe. Après des rumeurs insistantes sur la possible cession de ses boulangeries, Marie Blachère a apporté un démenti formel en 2022 au média en ligne Snacking.fr. La dernière boulangerie Marie Blachère a ouvert le 22 septembre en Corrèze, à Égletons, commune de 4000 habitants. « Nos boulangeries sont des lieux de restauration et de convivialité. Notre premier menu est à 5 €. Depuis le départ, le credo des boulangeries Marie Blachère est de vendre des bons produits au bon prix. Nos points de vente contribuent à la revitalisation des territoires », insiste Jean-Marc Conrad.
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Léa Fasquelle
April 10, 8:12 AM
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Le contexte - Avec des stocks au plus haut, la filière du vin traverse une crise profonde.
- Les procédures de sauvegarde et de redressement judiciaire de caves coopératives se multiplient depuis ces derniers mois.
- Avec 23 coopératives adhérentes, InVivo doit trouver une solution pour écouler ses volumes, soit près de 600000 hl/an.*
Le plan de bataille pour rebondir - Devenir le leader du vin en vrac.
- Accélérer sur les vins désalcoolisés.
- Spécialiser les sites de production.
- Trouver un partenaire pour son activité MDD.
Rien ne va plus dans le vin. Dans le Bordelais, mais aussi ailleurs en France et à l'étranger. Tel est le diagnostic dressé par l'économiste du vin Jean-Marie Cardebat, professeur à l'université de Bordeaux et cofondateur de la chaire Inseec vin et spiritueux. « La situation a commencé à se crisper en 2017 avec la Chine, marché énorme qui a fini par perdre plus des deux tiers de sa valeur. Avec la crise du Covid, et plus tard l'inflation qui pèse sur le pouvoir d'achat, les stocks se sont accumulés », détaille l'expert. Les conséquences ? Les liquidations se multiplient. « Des acteurs ne survivront pas à la crise », enchaîne Jean-Marie Cardebat. Alors qu'en Nouvelle-Aquitaine les procédures de sauvegarde et de redressement judiciaire se multiplient, InVivo qui représente 23 coopératives adhérentes ne veut pas faire partir de ceux-là. Mais «la crise est profonde », reconnaît Thierry Blandinières, son directeur général. Le groupe qui est entré sur le marché du vin en 2015 avec le rachat du négociant bordelais Cordier Mestrezat (50 millions d'euros de CA à l'époque, dont 65 % réalisés à l'international), se rêvait en champion du secteur. Il s'était d'ailleurs fixé pour objectif 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires à l'horizon 2025. Mais l'activité vin d'InVivo, qui a tout de même pesé jusqu'à 400 millions d'euros durant l'exercice 2018-2019, a été ramenée à 227 millions d'euros sur l'exercice 2023-2024, en chute de 29 %. La branche vin d'InVivo - 2 entités : SudVin SAS centralise tous les achats vrac du pôle vin et Cordier SAS concentre son activité autour des MDD et de ses marques nationales (Café de Paris, Mythic, Bonne Nouvelle… )
- 227,2 M€ : le CA au 30 juin 2024, à -29 % 9 pays d'implantation
- 430 collaborateurs
- 4 sites (Béziers, Trilles, Carcassonne et Saint-André-de-Cubzac)
Source : InVivo La branche vin d'InVivo - 2 entités : SudVin SAS centralise tous les achats vrac du pôle vin et Cordier SAS concentre son activité autour des MDD et de ses marques nationales (Café de Paris, Mythic, Bonne Nouvelle… )
- 227,2 M€ : le CA au 30 juin 2024, à -29 % 9 pays d'implantation
- 430 collaborateurs
- 4 sites (Béziers, Trilles, Carcassonne et Saint-André-de-Cubzac)
Source : InVivo « On ne peut pas rester comme cela », affirme Thierry Blandinières. Avec un outil presque flambant neuf à Béziers, dans l'Hérault (35 millions d'euros investis en 2017), l'Union des coopératives nourrit désormais de grandes ambitions pour le vin en vrac. Pour gagner en agilité et se développer plus rapidement sur ce marché où l'on retrouve de grands noms comme Castel et Grands Chais, InVivo a décidé de créer une filiale dédiée, SudVin, détenue à 60% par InVivo et à 40 % par les coopératives adhérentes du Languedoc et dont la direction a été confiée à Éric Lanxade. Dans ce nouveau schéma, SudVin se positionne comme un fabricant de vin qui, selon la demande de ses clients, travaille les assemblages pour vendre en vrac, sans aller jusqu'à la marque et à la mise en bouteille. « Cela n'a pas forcément beaucoup de sens de transporter des bouteilles », fait remarquer Thierry Blandinières. L'approvisionnement de SudVin pourra aller au-delà des coopératives. «À la demande de nos clients, nous pouvons très bien vendre du vin d'Afrique du Sud ou d'ailleurs », assure-t-il. Dans ce schéma, Cordier, qui a transféré sa production de vin en vrac à SudVin, doit pouvoir se concentrer sur ses trois principaux marchés qui sont les MDD, les marques et l'international. Sur ce marché de mise en bouteille du vin MDD, InVivo déclare être à la recherche d'un partenaire. « Aujourd'hui, tout le monde perd de l'argent sur l'activité MDD. Les outils qui fournissent les enseignes de la grande distribution sont en surcapacité. Plutôt que de multiplier les sites, dont certains peuvent être obsolètes, nouer un partenariat stratégique fait sens », assure Thierry Blandinières. Avec le démantèlement du groupe Casino, InVivo a dû, il est vrai, composer avec une perte de volumes transférés sur les sites d'embouteillage des enseignes Intermarché et Carrefour. Pour préparer l'avenir, et après la fermeture du site de Narbonne (Aude) en 2023 dont les volumes ont été repris par les sites de Béziers et de Carcassonne (Aude), Cordier entend accélérer la spécialisation de son outil industriel. En plus du site de Béziers entièrement tourné vers la production en vrac, le site de Saint-André-de-Cubzac en Gironde est dédié à la production de Café de Paris. Après une trop forte valorisation de la marque rachetée en 2020 à Pernod-Ricard - son prix est passé de 2,95 € à près de 6 € -, InVivo vient de revoir son positionnement. « Au Japon, Café de Paris est vendu au prix du champagne. En France, on a été un peu trop ambitieux en voulant rejoindre la catégorie des proseccos. À moins de 4 €, la marque revient dans la bataille des mousseux », précise Thierry Blandinières. Le site de Carcassonne va se spécialiser sur la production du vin désalcoolisé. C'est là qu'est produite la marque Bonne Nouvelle créée il y a plus de trente ans. « Nous en produisons de 5 à 6 millions de bouteilles par an, or la capacité est plutôt de 50 millions. En spécialisant le site de Carcassonne, nous allons nous poser comme un prestataire incontournable pour le marché français, mais aussi à l'international », ajoute Thierry Blandinières. Enfin, InVivo a annoncé le lancement d'ici à la fin de cette année de la marque Cordier en AOC bordeaux-supérieur. Avec un prix autour de 8 €, la marque s'attaque frontalement à Mouton-Cadet. « Pour être dans l'air du temps, le vin de Bordeaux assemblé par SudVin aura une dimension plus fruitée », promet Thierry Blandinières, qui espère ainsi faire repartir l'activité vin d'InVivo sur des bases plus solides
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Léa Fasquelle
February 17, 3:44 AM
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Le groupe Teract a conclu son premier semestre 2024-2025 avec un chiffre d’affaires de 396,1 millions d’euros. Cela représente une très légère baisse de 0,3% par rapport au premier semestre de l’exercice précédent, mais une progression d’1,6% à données comparables. Dans le détail, c’est l’activité jardinerie-animalerie qui s’avère la plus dynamique avec un chiffre d’affaires de 324,3 millions d’euros, en hausse de 0,2% (+2,8% en comparable). A l’inverse, et contrairement aux trimestres et semestres précédents, l’alimentaire, qui inclut les enseignes Bio&Co, Boulangerie Louise et Grand Marché La Marnière, marque le pas, avec des ventes de 71,8 millions d’euros, en recul de 2,6% (-2,7% en comparable). Si l’on inclut les franchisés, le volume d’affaires ressort à 1,065 milliard d’euros. Il est lui aussi en hausse : +1,1% (+0,7% en comparable). Les jardineries-animaleries sont à 988,2 millions d’euros, en progression d’1,3% (+0,9% en comparable) et l’alimentaire à 76,9 millions d’euros, en baisse d’1,8% (-2,3% en comparable). Sur ce pôle alimentaire, l’explication tient, si l’on en croit Teract, a un travail de repositionnement encore en cours mais qui, espère le groupe, portera rapidement ses fruits. Ainsi, le chiffre d’affaires en données publiées de Boulangerie Louise se trouve par exemple affecté par les fermetures nettes de 4 magasins intégrés. Les magasins franchisés, eux, « enregistrent une bonne croissance de leurs ventes comparables sur le semestre écoulé, qui ne compense pas encore la baisse des ventes comparables des intégrés, pour lesquels le travail de fond mené sur l’offre depuis le rachat de l’enseigne se poursuit », explique Teract. Le pôle jardinerie-animalerie, qui inclut les enseignes Jardiland, Gamm vert (et rayons Frais d’Ici), Delbard, Jardineries du Terroir et Noé, la Maison des Animaux, affiche quant à lui un bilan « solide », à +0,2% donc, « en dépit des sorties de 13 magasins du périmètre sur le semestre. » Ainsi, les ventes en données comparables, en hausse de 2,8%, « surperforment les tendances du marché du jardin, qui enregistre une baisse de 0,3% entre juillet et novembre 2024 en France (selon Promojardin/Prom’animal) », indique Teract. Le groupe explique ces bonnes performances par « l’accélération de la refonte du modèle ». Le travail mené autour des marques propres, initié dès 2022, y joue son rôle : Ecloz, InVivo, Nous on sème, Pure Family et Les sens du terroir représentent ainsi, au sein des magasins intégrés, 24,5% du chiffre d’affaires à fin décembre 2024, contre 22,1% au 31 décembre 2023. Le groupe souligne aussi les performances omnicanales, portées par le lancement de deux sites internet rénovés puis de la marketplace en juin 2024. A date, on retrouve sur cette dernière quelque 160 vendeurs tiers, qui viennent ainsi enrichir le catalogue en ligne de 200.000 nouvelles références. En conséquence de tout cela, Teract confirme son objectif d’un chiffre d’affaires annuel à 900-950 millions d’euros, « dans un environnement économique toujours incertain en dépit de la décélération de l’inflation. » De quoi ainsi comprendre l’importance du second semestre, où tout se jouera puisqu’il doit peser quasiment le doubler du premier. Teract entend y poursuivre son travail d’implantation de ses marques propres, avec une cible de pénétration de 26% du chiffre d’affaires des magasins intégrés au 30 juin 2025. Même chose avec « l’optimisation de son parc », en continuant notamment à développer son modèle de franchise.
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Léa Fasquelle
November 13, 2024 4:46 AM
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La Belle Chaurienne met l’Occitanie et la Provence à l’honneur avec une nouvelle gamme de recettes centrées sur le circuit court. Inspirée de son terroir. Inspirée de son terroir et forte de son appartenance à la coopérative Arterris, la marque propose des plats où chaque ingrédient – des viandes aux légumineuses – est exclusivement issu de ses producteurs locaux.
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Léa Fasquelle
September 12, 2024 9:33 AM
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Michel Soufflet, le fondateur du groupe Soufflet désormais dans le giron de l’union coopérative InVivo depuis 2021, est décédé le 8 septembre 2024 à 94 ans. Né en 1930, cet entrepreneur autodidacte a pris les commandes du commerce familial de grains à 27 ans, à la suite du décès prématuré de son père. Très vite, il décide de développer l’activité de négoce et d’export, créant un service d'enlèvement et de transport des grains du champ au silo, et construisant un silo à Rouen, pour conquérir les marchés internationaux. Au début des années 1970, il diversifie son groupe dans la malterie, tout en ouvrant des bureaux commerciaux aux États-Unis et en Pologne. Devenu président du directoire en 2001 tout en transmettant la direction opérationnelle du groupe à son fils Jean-Michel Soufflet, il multiplie les acquisitions dans la meunerie et la malterie, notamment en Europe où il développe également des activités de collecte des céréales. En 2014, le groupe de Nogent-sur-Seine (Aube) reprend Neuhauser, l’un des leaders de la boulangerie industrielle. Lors de sa reprise par InVivo, le groupe Soufflet pesait 4,6 Mrds € de CA. De son côté, l’activité de transformation de céréales Soufflet Alimentaire (Vivien Paille) a rejoint le groupe Avril (Lesieur, Puget, Isio 4…) en 2022.
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Léa Fasquelle
August 19, 2024 3:21 AM
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vise à accélérer les transitions agricole et alimentaire en France, en mettant en œuvre des filières durables. Cet accord, qui couvre la période des récoltes 2024 à 2027, assure la commercialisation de graines cultivées selon des pratiques régénératrices. Soufflet Agriculture (groupe InVivo), Saipol et Lesieur (filiales d’Avril) ont officialisé une coopération pour produire du colza et du tournesol en agriculture régénératrice. Ce partenariat vi
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Léa Fasquelle
February 21, 2024 4:04 AM
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En 2012, Arterris a rendu l’impossible possible : une baguette à partir de blé dur, une céréale réputée impanifiable, commercialisée en 2020. En collaboration avec l’INRAE de Montpellier et la Toulousaine de Farines, les deux autres porteurs du projet, 120 variétés issues de la coopérative, sont caractérisées. Cinq sont sélectionnées pour leur teneur en protéines et leur niveau de jaune. Autre challenge, qui fait l’objet d’un brevet : la fabrication d’une farine panifiable de blé dur de moins de 220 microns et non une semoule, sur le moulin à blé tendre, en adaptant son diagramme et le conditionnement des grains. La Mie’Nutie, baguette de farine de blé dur issue de la culture raisonnée CRC, sans aucuns ingrédients ni améliorants, offre une croute croustillante, une mie alvéolée d’une couleur jaune or et d’un gout de noisette fraiche, avec une conservation sans précédent pour une baguette.
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Léa Fasquelle
February 21, 2024 3:57 AM
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Le premier février 2024, LSA révélait que Guillaume Darrasse allait quitter la direction générale déléguée de Teract qu’il occupait depuis deux ans avec Moez-Alexandre Zouari pour DG et Thierry Blandinières, DG de la coopérative InVivo, comme président. Et ce, pour devenir directeur général délégué d'Auchan Retail et président pour la France. Aujourd’hui, LSA dévoile que le conseil d'administration de Teract, qui s'est réuni ce mercredi 14 février 2024, a validé, alors que deux candidats étaient en sélection finale, la nomination de Ludovic Holinier pour remplacer Guillaume Darrasse chez Teract. Le 21 février 2023, le Conseil d’Administration de Louis Delhaize (Cora) et Ludovic Holinier avait décidéd’un commun accord de mettre un terme à leur collaboration. Avant d'entrer chez Cora, Ludovic Holinier a commencé sa carrière chez Auchan comme chef de rayon au magasin Auchan de Villeneuve d’Ascq. Ensuite, il a notamment été directeur de magasin chez Auchan aux États-Unis, directeur des opérations de Nacha Radouga, au sein d'Auchan Russie, président d'Auchan Luxembourg et directeur des achats indirects du groupe Auchan et président exécutif d’Auchan Retail Chine et président non-exécutif de RT Mart Taïwan, ainsi que directeur général et administrateur de Sun art. Le Conseil d’administration de Teract qui a désigné Ludovic Holinier est composé de Thierry Blandinières (Président Du Conseil D’administration), JJ Capital représentée par Xavier Niel (administrateur Indépendant), Combat Holding représentée par Matthieu Pigasse (administrateur Indépendant), Imanes représentée par Soraya Zouari (administratrice), Bpifrance Investissement représentée par Louis Molis (administrateur Indépendant), Ewa Brandt (administratrice Indépendante), Cédric Carpène (administrateur), Maha Fournier (administratrice), Bertrand Hernu (administrateur), Marie-Amélie de Leusse (administratrice Indépendante), Bertrand Relave (administrateur) et Sylvia Morvan (administratrice).
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Léa Fasquelle
February 21, 2024 3:34 AM
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La tendance émergente des vins sans alcool prend une nouvelle dimension avec la création du premier centre d’excellence de désalcoolisation en France, Le Chai Sobre. Cette initiative novatrice est le fruit d’un partenariat entre Moderato, un acteur majeur des vins bio sans alcool, et le Groupe Coopératif Vivadour, représentant plus de 4 800 agriculteurs.
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Léa Fasquelle
January 3, 2024 9:28 AM
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Cordier, expert en vins sans alcool depuis plus de 30 ans, élargit son portefeuille avec la marque Low Matter What, une réponse contemporaine à la demande croissante de vins à faible teneur en alcool. Cette nouvelle gamme, faisant partie de la catégorie « Vin Partiellement Désalcoolisé », propose une expérience de dégustation unique, alliant plaisir gustatif, bien-être, et légèreté.
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Léa Fasquelle
November 22, 2023 5:11 AM
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Le 15 novembre 2023, Malteries Soufflet a finalisé l'acquisition de 100% d’United Malt Group annoncée en mars dernier après avoir obtenu le feu vert des actionnaires de United Malt et de la Cour fédérale d’Australie. Cette acquisition du quatrième malteur mondial est financée par InVivo, l’union de coopérative propriétaire de Soufflet, aux côtés des actionnaires minoritaires de Malteries Soufflet, le fonds KKR, Bpifrance et le Groupe Crédit Agricole qui ont apportés de leur côté 550 M€ pour ce rachat. Globalement, les partenaires auront ainsi déboursé 1,5 milliards de dollars australiens (environ 900 M€). Cette opération propulse Malteries Soufflet à la première place mondiale du marché du malt destiné à la brasserie et à la distillation avec une production de 3,7 millions de tonnes (+ 50 %) à travers 41 sites dans 20 pays. "En devenant leader du secteur à l’échelle mondiale nous atteignons notre objectif de faire de l’activité malt un des piliers fondateurs de notre modèle d’affaires. Malteries Soufflet est maintenant en bonne voie pour accélérer sa croissance, renforcer sa présence sur le marché à forte valeur ajoutée de la bière artisanale et construire une plateforme globale à même d’approvisionner les brasseurs, tant artisanaux qu'industriels, et les distillateurs du monde entier", assure Thierry Blandinières, président de Malteries Soufflet et directeur général d’InVivo dans un communiqué. Pour rappel, le groupe InVivo réalise près de 12 milliards d’euros de CA, dont plus de la moitié en France, avec un effectif de plus de 14 500 salariés.
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Léa Fasquelle
November 10, 2023 4:08 AM
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Teract, en publiant son document d’enregistrement universel 2022-2023, donne quelques informations supplémentaires sur ses enseignes. On connaissait déjà le chiffre d’affaires réalisé lors du dernier exercice, achevé au 30 juin 2023 : à savoir un peu plus de 900 millions d’euros, répartis entre jardineries/animaleries (806,6 millions d’euros) et alimentaire (93,5 millions d’euros). On apprend ici désormais, du moins pour Gamm Vert et Jardiland, le niveau des volumes d’affaires réalisés durant l’exercice 2022-2023. Pour Gamm Vert et ses 1153 magasins en France, cela représente 1,35 milliard d’euros et, pour Jardiland (160 magasins en France), 682 millions d’euros. Autre annonce, et non des moindres : « compte tenu des incertitudes prévalentes sur l’environnement macroéconomique et affectant l’ensemble des marchés, Teract fait le choix, à l'occasion de cette publication, de suspendre les perspectives financières communiquées en 2022 au titre de l’exercice 2024-2025 », indique le groupe, dans son communiqué.
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Léa Fasquelle
October 25, 2023 8:58 AM
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- Arterris : Groupe coopératif d’agriculteurs dans le sud de la France. Premier producteur de riz en Camargue. 15 000 agriculteurs associés. 350 000 hectares de cultures. 1,2 milliards d’euros de CA en 2022.
- Vivien Paille : marque française spécialiste du riz, des céréales et des légumes secs. L’entreprise a intégré le groupe Avril en Juillet 2022.
- IGP : Indication Géographique Protégée.
« Beaucoup de français ne savent pas que l’on récolte du riz en Camargue, et pourtant, nous sommes les seuls en France continentale à le faire ! » précise Jacques Groison, le directeur général adjoint d’Arterris, le sourire aux lèvres. Cette coopérative est leader en Camargue sur la production du riz IGP, avec 25% des parts de marché. « On ne fait pas du riz, on fait des riz » ajoute-t-il. Eh oui, il existe des dizaines de variétés de riz différentes, et elles sont cultivées ici, sous le soleil de Camargue. C’est à quelques kilomètres d’Arles, que Philippe Dupuy, riziculteur depuis 4 générations, nous accueille chez lui, en cette fin de mois de septembre, à deux pas de ses rizières. Les récoltes battent leur plein en ce moment même et « les rizières sont de meilleure qualité qu’en 2022 » ajoute Philippe Dupuy. Les rendements seront plus importants : il vise 198 tonnes de riz de type brio, pour une surface de 65 hectares. Le riziculteur prévoit d’ailleurs d’agrandir ses parcelles de 50 hectares pour l’année prochaine. Une très bonne nouvelle pour la filière, qui a vu ses surfaces de production quasiment divisées par deux. Il y a quelques années, en Camargue on dénombrait 22 000 hectares de rizières, contre 13 000 en 2023. « On sent que la tendance s’inverse » explique Jacques Groison, directeur général adjoint d’Arterris. Avec la sécheresse de cette dernière année, le sel dans les sols de Camargue remonte, ce qui oblige à sacrifier d’autres cultures, au profit de celle du riz. Cette culture et son renouveau s'appuient notamment sur des partenariats historiques entre les différents acteurs de la filière, comme entre Arterris et l’entreprise Vivien Paille. « Nous commercialisons chaque année 180 000 tonnes de produits, dont 120 000 sont à base de riz. Nous sommes riziculteurs», indique Yannick Hus, directeur des achats chez Vivien Paille. La marque de riz et de légumineuses souhaite valoriser les circuits courts et à la production locale auprès des GMS, alors que les rayons des grandes enseignes sont largement dominés par le riz importé. « Et ça va dans le sens de la loi Egalim. Le riz IGP Camargue rentre complètement dans ses critères, selon lesquels il doit y avoir des produits de qualité, d'origine France, dans les cantines françaises », ajoute Yannick Hus. Le Crous, a déjà commencé à suivre ce chemin, en optant pour des recettes à base de riz IGP Camargue depuis maintenant deux ans.
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