Pour paraphraser une citation du président américain John F. Kennedy, on pourrait dire que ce qui est bon pour l’industrie automobile est bon pour la Normandie.
Le secteur pèse 25 % des emplois industriels régionaux (45 000 salariés) et représente un impressionnant patchwork d’activités, entre les grandes usines et les start-up, les équipementiers de premier rang et les PME, un pôle de compétitivité et une vaste palette de formations, dont un campus des métiers et des qualifications « propulsion, matériaux, systèmes embarqués ».
De nombreux laboratoires s’ajoutent à cela, travaillant sur la propulsion, les matériaux, l’électromécanique, les systèmes d’informations, la fiabilité. Une industrie qui se réinvente (électricité, hybridité…) tout en conservant ses fondamentaux (la dernière goutte de pétrole est loin d’avoir été consommée) sur laquelle le CESER de Normandie s’est penché, sur saisine de la Région, et a publié un rapport qui préconise « des investissements, un regain d’attractivité et une meilleure structuration des acteurs » pour assurer le développement de la filière.