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«1984» ne fait plus peur aux jeunes - Normalisation de BigBrother

«1984» ne fait plus peur aux jeunes - Normalisation de BigBrother | EXPLORATION | Scoop.it

"Pour certains jeunes, la surveillance généralisée n'est pas perçue comme une menace."


"Notre époque semble parfois donner vie aux prévisions cauchemardesques du roman d’anticipation 1984 de George Orwell. Dans ce bilan de fin d’année, voyons comment la guerre devient la paix, la liberté un esclavage, et l’ignorance une force politique majeure. Autant de menaces (Big Brother vous regarde !) auxquelles plusieurs jeunes ne semblent plus croire.

Pour la première fois en 20 ans, cette année, l’enseignant au secondaire Jocelyn Lapointe a retiré l’ouvrage 1984 de sa liste de lectures obligatoires.

Parce que l’an dernier, le prof d'anglais de cinquième secondaire a fait face à une petite insurrection.

Quiconque serait passé dans sa classe au fil du temps, quiconque y aurait observé les affiches des élèves sur le thème de l’allégorie de la caverne aurait pu croire que Jocelyn Lapointe compose très bien avec un peu de rébellion.

Dans ses cours, il enseigne d’ailleurs à ses élèves que l’école a deux fonctions. « Et la deuxième fonction, ils ne la trouvent pas drôle », raconte l’enseignant de 57 ans autour d’un café partagé avec Le Devoir. « Je leur dis : l’école est là pour t’instruire, mais elle est surtout là pour fabriquer l’obéissance. Pour que tu sois un bon travailleur, que tu n’arrives pas en retard, que tu respectes l’autorité. »

Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés

George Orwell, «1984»

Aux jeunes ébahis en classe, il fournit des exemples. « Pourquoi, quand la cloche sonne sur l’heure du midi, vous salivez ? Pourquoi, quand la cloche sonne, vous vous levez ? »

Jocelyn Lapointe, avec ses 25 années d’expérience d’enseignement, admet pourtant avoir aujourd’hui « un peu baissé les bras ». À l’école privée Mont-Saint-Sacrement, à Saint-Gabriel-de-Valcartier, il avait l’habitude d’enseigner l’anglais et la philosophie, une option qu’il a créée dans une autre école de Québec, en 1994.

Tous les ans, sans interruption, il obtenait assez d’inscriptions pour former un groupe (ou deux), qui discuterait avec lui de Sénèque ou de Platon et du livre VII de La République. Pas cette année. Huit élèves seulement ont choisi l’option philosophie, et elle a donc été annulée.

Confortables dans l’ombre

Dans ses cours d'anglais, ses élèves ont protesté l’an dernier. Protesté pour maintenir l’ordre établi.

Ils lui ont fait comprendre qu’ils se satisfont pleinement de ce qu’ils ont, de ce qu’ils sont, de ce qu’ils savent. Ils lui ont dit que les « ombres » de la caverne de Platon leur suffisent. Qu’ils ont trouvé un certain confort dans le fond de l’antre. L’an dernier, ils ont été 50, sur un total de 175 élèves, à refuser de lire 1984, de George Orwell. L’acte de contestation était sans précédent." (...)

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