L'essentiel de l'actualité internet de la protection sociale 

 
 
 
 
 

Sécu Hebdo n°252

 
 
 
 
 

 Du 14 au 20 juin 2025 

21 juin 2025

 
 
 

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Au sommaire cette semaine

 
 
 
 
 
 
 
 
 
L'essentiel de la semaine
 
 

> La Drees et l'Assurance maladie publient des données sur les dépenses, les remboursements (AMO et AMC) et le reste à charge liés aux frais de santé (Drees et Assurance maladie).


> Face à la hausse des arrêts de travail, l’Assurance maladie intensifie le contrôle des prescriptions médicales via la mise sous objectifs et la mise sous accord préalable, suscitant la contestation des syndicats de médecins (caducee.net).


> Après quatre mois de concertation, le "conclave" sur les retraites pourrait s’achever sans avancées majeures, sauf accord lors de l'ultime réunion prévue ce 23 juin (FranceInfo).


> Un sondage Ifop pour le Synerpa révèle un fort contraste entre la satisfaction des résidents en Ehpad privés et le mal-être des salariés, en quête de reconnaissance et de meilleures conditions. Le Synerpa appelle l’exécutif à des mesures urgentes pour revaloriser les métiers du grand âge (Ifop pour Synerpa).


> La revalorisation de 50% de l’allocation de soutien familial (ASF) en 2022 a permis d’améliorer le niveau de vie des familles monoparentales, principales bénéficiaires, et d'augmenter le nombre de familles éligibles (Drees).


> L’Igas révèle de graves défaillances dans la gestion financière et la qualité d’accueil du groupe de crèches privées La Maison Bleue, avec des signalements transmis à la justice. Le groupe conteste certaines conclusions, tout en affirmant avoir engagé un vaste plan de transformation supervisé par les autorités (Igas).


> Le Fipu, créé pour prévenir l’usure professionnelle, peine à monter en charge malgré sa pertinence. Les députés recommandent d’élargir son périmètre aux risques psychosociaux, d’améliorer le ciblage par des données métier affinées et de fluidifier les décaissements pour renforcer son efficacité (Assemblée nationale).


> D'après une agence de l'ONU, la baisse mondiale de la fécondité s’explique moins par un rejet de la parentalité que par des obstacles économiques, sociaux et environnementaux empêchant les individus de réaliser leurs souhaits familiaux (Fonds des Nations Unies pour la population).


> The Shift Project publie les résultats de l'étude menée sur la décarbonation de l’industrie du médicament (The Shift Project).


> Santé public France et Anses ont lancé la campagne de l’enquête Albane (Santé publique France).


> Face aux limites futures du système actuel d’indemnisation des catastrophes naturelles, le Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan propose trois scénarios de réforme – du maintien amélioré au modèle de "Sécurité sociale climatique" – pour mieux mutualiser les risques dans un contexte de dérèglement climatique annoncé (Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan).


> La Défenseure des droits a publié une décision-cadre pour lutter contre la discrimination des personnes transgenres. Concernant le système de santé et de protection sociale, elle appelle à une formation généralisée des professionnels, à une meilleure accessibilité des soins et à l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte contre les discriminations (Défenseur des droits).


> La téléconsultation s’est ancrée dans la médecine de ville, surtout chez les généralistes, mais son usage reste inégal (Doctolib).

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Recouvrement - Emploi - Assurance chômage
 
 
 
 
Fil d'Actu
 

Insertion professionnelle

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Reconversion professionnelle

 
 
 
 
 
Maladie
 
 
 
 
Assurance maladie, complémentaires et reste à charge : panorama des dépenses et prises en charge
 

18/06/2025- L’Assurance maladie et la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) ont publié des données sur la prise en charge des dépenses de santé. Au sein de son communiqué mensuel, l’Assurance maladie revient sur les dépenses de soins à fin avril 2025. Les remboursements des soins du régime général croissent de 5,9% sur les douze derniers mois. Les différentes revalorisations tarifaires expliquent en partie ces hausses des dépenses, notamment celles des consultations des médecins généralistes (+7,2% en 2025), spécialistes (+7%), dentistes (+4,5%), auxiliaires médicaux (+4,5%), des infirmiers (+3,4%). D’autres remboursements sont également en hausse, comme ceux des transports (+3,1%) et des médicaments (+3,5%). Au total, les dépenses du régime général (y compris forfaits) augmentent de 4,7% en rythme annuel.


La Drees a actualisé, en ajoutant les données de 2021, son application qui permet la visualisation des dépenses de santé et restes à charges. Les dépenses varient considérablement selon le patient. Les 10% de patients avec les dépenses les plus faibles engagent en moyenne 70 € par an contre 18 600 € pour les 10% des patients avec les dépenses les plus élevées et 75 890 € pour le top 1. En moyenne, ce sont 2 900 € de dépenses par patient, dont 2 380 € (87% du total) remboursés par l'Assurance maladie. Les restes à charge et les remboursements de mutuelle concernent en moyenne 222 € de ticket modérateur, 24 € de participation forfaitaire du bénéficiaire et 275 € de dépassements d’honoraires. Ce dernier point fera l'objet d'un rapport parlementaire à la demande du Premier ministre.


Remboursements de soins à fin avril 2025 | Communiqué de presse - Assurance Maladie, 11 juin 2025

> Mise à jour de l’application sur les dépenses de santé et restes à charges - Drees, 11 juin 2025


Voir aussi


> Reste à charge : une étude de Malakoff Humanis éclaire le rôle essentiel des complémentaires santé dans la prise en charge des soins | Communiqué de presse - Malakoff Humanis, 11 juin 2025

> Les Français confiants dans leur complémentaire santé attendent plus de services et d'informations | Communiqué de presse - Santéclair, 18 juin 2025

 
 
 
 
 
L’Assurance maladie lance une nouvelle campagne de contrôle des prescriptions médicales
 

18/06/2025- Confrontée à une progression continue des remboursements d’indemnités journalières (IJ), l’Assurance maladie s’inquiète de la part croissante d’arrêts de travail dont l’origine demeure inexpliquée, échappant à toute justification liée au vieillissement de la population ou à la dégradation des conditions de travail. Ce constat, souligné par Thomas Fatôme, directeur général de l’institution dont le mandat arrive à échéance en juillet 2025, a motivé le lancement d’une nouvelle campagne de mise sous objectifs et de mise sous accord préalable (MSO/MSAP), destinée à encadrer plus strictement les prescriptions de certains praticiens. Ainsi, dès la fin du mois de juin, environ 500 médecins vont recevoir un courrier les informant de leur inclusion dans cette première vague de contrôle.


La procédure prévoit, après un entretien confraternel avec un médecin-conseil et l’avis d’une commission, la possibilité pour le directeur de la Cpam de proposer au médecin une mise sous objectifs, l’invitant à réduire ses prescriptions d’arrêts de travail sur une période déterminée. Si le praticien refuse cette démarche, ses prescriptions feront alors l’objet d’un contrôle renforcé par le service médical, dans le cadre d’une mise sous accord préalable. Les premières MSO/MSAP devraient entrer en vigueur début septembre, avant une seconde vague qui devrait concerner un nombre équivalent de professionnels. À titre de comparaison, selon Thomas Fatôme, la campagne menée en 2023 avait abouti à la mise sous objectifs de 400 médecins et à la mise sous accord préalable de 300 autres, soit 700 praticiens sur 48 000 généralistes, générant une économie de 160 M€ sur les 16 Md€ de dépenses annuelles.


Parallèlement à ce dispositif, l’Assurance maladie expérimente dans deux départements un téléservice baptisé "SOS IJ", conçu pour accompagner les médecins prescripteurs confrontés à des situations complexes, telles que les pathologies chroniques invalidantes ou les conflits avec l’employeur, un premier bilan étant attendu à l’été. Face à ces initiatives, les syndicats de médecins généralistes dénoncent ce qu’ils perçoivent comme un "flicage statistique" et rappellent que les récentes évolutions réglementaires - limitation à trois jours des arrêts prescrits en téléconsultation par les médecins non traitants et abaissement du plafond de rémunération servant au calcul des indemnités journalières - devraient déjà contribuer à contenir la progression des dépenses. Ils invitent enfin leurs adhérents à refuser la mise sous objectifs.


> MG France dénonce la stigmatisation des arrêts de travail avec l'opération "transparence IJ" - Caducee.net, 12 juin 2025, Caducee.net

> Arrêts maladie : la Cnam teste SOS IJ, un service d’aide aux médecins prescripteurs face aux situations complexes - Egora, 20 mai 2025, Aveline Marques (réservé aux abonnés)

> MG France lance sa campagne Transparence IJ | Communiqué de presse - MG France, 11 juin 2025

> MSO MSAP C’est reparti en 2025 ! | Communiqué de presse - FMF, 14 juin 2025

 
 
 
 
 
Fil d'Actu
 

Ondam

Fraude

 
 
 
 
 
Retraite - Personnes âgées - Autonomie
 
 
 
 
Prolongation de la dernière chance pour la délégation paritaire permanente ?
 

18/06/2025- Après quatre mois de concertation, le "conclave" initié par François Bayrou en janvier 2025 pour amender certains aspects de la réforme des retraites de 2023 est en passe de s’achever sans que les réunions précédentes ne montrent de grandes avancées. La question de la modification de l’âge de départ à 64 ans a été exclue en mars par le Premier ministre, entraînant le retrait de Force Ouvrière, puis de la CGT. Restées à la table, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC ont recentré leurs revendications sur l’avancée de l’âge d’annulation de la décote à 66 ans (contre 67 aujourd’hui) et la reconnaissance de la pénibilité. Tous les syndicats de salariés souhaitent également un droit opposable à la retraite progressive à 80%, dès 60 ans.


Le Medef semble avoir tardé à clarifier sa ligne, refusant une hausse des cotisations patronales, bien qu’ouvrant la porte à des aménagements pour les femmes ou la formation. Une prime pour les seniors proposée par le Premier ministre a été évoquée en dernière minute : il s’agirait de leur verser une partie de la pension de retraite s’ils restent en emploi.


Pour autant, l’issue de ces négociations semble incertaine. Malgré la volonté de dialogue, la concertation a révélé les blocages persistants entre partenaires sociaux sur une réforme aussi sensible. Une réunion supplémentaire de la délégation paritaire permanente est prévue ce 23 juin. Le résultat et les mesures que le gouvernement pourrait adopter en réponse sont scrutés avec attention en raison d'un usage potentiel de l'article 49-3.


> "Conclave" sur les retraites : comment les négociations, présentées comme "sans totem ni tabou", se sont rétrécies au fil de la concertation - France info, 17 juin 2025, Eloïse Bartoli

> Réforme des retraites : les clés de la négociation finale du conclave entre syndicats et patronat - Public Sénat, 16 juin 2025, Guillaume Jacquot

> Retraites : François Bayrou dit avoir proposé aux partenaires sociaux "une prime" pour maintenir les seniors en emploi - Le Monde, 16 juin 2025, Le Monde avec AFP

> "Je crains qu'il y ait une fenêtre pour censurer" : pourquoi François Bayrou joue sa survie avec la fin du "conclave" sur les retraites - Franceinfo, 17 juin 2025, Daïc Audouit, Margaux Duguet

 
 
 
 
 
Restaurer l’attractivité des métiers du grand âge : un enjeu de société
 

19/06/2025- À l’occasion de son congrès annuel, le Synerpa, syndicat des établissements privés du secteur du grand âge, a souhaité faire de la crise d’attractivité qui frappe les métiers en Ehpad une priorité stratégique. Ce rendez-vous s’inscrit dans un contexte de vieillissement accéléré de la population, où les besoins en accompagnement augmentent plus vite que les recrutements.


Les résultats d’un sondage Ifop, présentés à cette occasion, mettent en évidence un décalage entre la satisfaction des résidents et le malaise des professionnels. Tandis que les usagers expriment un certain niveau de satisfaction quant à la qualité des soins et de l’accompagnement, les salariés dénoncent des conditions de travail marquées par le stress, la charge de travail, le manque d’écoute et des perspectives d’évolution limitées qui dégradent leur motivation à être au contact avec des personnes âgées. Le Synerpa alerte sur le risque de désaffection durable de ces métiers, pourtant essentiels au bon fonctionnement des établissements.


Dans cette perspective, le syndicat appelle les pouvoirs publics à engager une revalorisation ambitieuse des métiers du grand âge. Il propose un plan structuré combinant revalorisation salariale, amélioration des conditions de travail et campagnes de communication pour redorer l’image du secteur. L’objectif est de garantir la continuité et la qualité de l’accompagnement des personnes âgées, en assurant la stabilité et la motivation des équipes professionnelles.


> L’image et l’attractivité des métiers du grand âge | Sondage - Ifop pour Synerpa, 12 juin 2025

> Ehpad commerciaux : les résidents satisfaits, les salariés moins - Gerontonews, 12 juin 2025, Valérie Lespez (réservé aux abonnés)

> Les Ehpad privés du Synerpa remettent la pression sur l’exécutif pour revaloriser les métiers du grand âge - Le Quotidien du médecin, 12 juin 2025, 

Arnaud Janin (réservé aux abonnés)

 
 
 
 
 
Fil d'Actu
 

Handicap

Personnes âgées

Retraite

 
 
 
 
 
Famille - Logement - Pauvreté et exclusion
 
 
 
 
Les effets de la revalorisation de l’allocation de soutien familial (ASF)
 

18/06/2025- L'ASF est une prestation versée par les Caisses d'allocations familiales (Caf) et la Mutualité sociale agricole (MSA) pour participer aux dépenses d’entretien d’un enfant privé du soutien d’au moins l’un de ses parents, sans condition de ressources. C’est par exemple le cas pour un orphelin, un enfant non reconnu par l’un de ses parents ou dont l'un des parents n’assure pas ses obligations d’entretien ou de versement d’une pension alimentaire.


En novembre 2022, une revalorisation de 50% de l’ASF a porté son montant maximal de 123 à 184 € par enfant. La direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) et la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) ont publié une étude évaluant les effets de cette revalorisation sur les bénéficiaires de l’ASF et sur le niveau de vie des familles monoparentales.


L’ASF se divise en deux catégories : l’ASF complète, lorsqu’aucune pension alimentaire n’est versée, et l’ASF complémentaire, lorsque le versement est partiel ou insuffisant. Davantage de familles ont pu bénéficier de l’ASF complémentaire (+39 000 en 2023). La revalorisation a également entraîné une augmentation du revenu disponible et du niveau de vie pour les familles éligibles, notamment les familles monoparentales, principales bénéficiaires de cette allocation. Enfin, sur l’année 2023, les dépenses d’ASF sont passées de 2 à 3 Md€.


> La revalorisation de 50% de l’allocation de soutien familial fin 2022 a diminué la pauvreté des familles monoparentales | Analyses statistiques n°4 - Drees, 17 juin 2025, Matthieu Dubois (DSER - Cnaf), Gwénaëlle Dumont, Lauriane Ramuzat (Drees)

 
 
 
 
 
Un contrôle de l’Igas révèle des dysfonctionnements dans le groupe La Maison Bleue
 

18/06/2025- Dans le prolongement de la loi pour le plein emploi promulguée en décembre 2023, l’inspection générale des Affaires sociales (Igas) a été investie d’une compétence nouvelle pour contrôler les groupes de crèches privées. C’est dans ce cadre qu’elle a conduit une mission d’investigation sur le groupe La Maison Bleue, quatrième opérateur national du secteur, qui revendique plus de 500 établissements en gestion directe, 2 200 crèches partenaires et l’accueil quotidien de 20 000 enfants. Les inspecteurs ont visité 17 structures sur une période de dix mois, au cours de laquelle ils ont rencontré des obstacles notables à l’accès aux données, notamment sur les flux financiers internes et les sources de financement.


Le rapport définitif de l’Igas met en lumière des manquements significatifs à la réglementation, tant sur le plan de la qualité d’accueil que de la transparence financière. Il fait état de déclarations erronées aux autorités publiques, susceptibles d’avoir permis une captation indue de fonds publics. Des écarts notables avec les normes en vigueur ont également été constatés concernant l’encadrement des enfants, les qualifications du personnel et le respect des protocoles de sécurité. Le rapport formule 23 recommandations, portant notamment sur un renforcement des moyens juridiques à disposition des contrôleurs, une coordination accrue entre les Caisses d’allocations familiales (Caf) et les autres services de l’État, ainsi qu’une meilleure information des familles sur les résultats de ces inspections.


Le groupe La Maison Bleue conteste certains constats et déplore que ses réponses n’aient été que partiellement prises en compte. Il indique avoir engagé un plan de transformation structuré autour de plus de 76 mesures, suivi par les autorités de tutelle. Tout en prenant acte de la transmission du rapport au procureur de la République, il rappelle que l’Igas reconnaît la solidité de ses budgets de fonctionnement et l’existence de dispositifs de prévention de la maltraitance. Le groupe se déclare par ailleurs disposé à poursuivre ses efforts pour répondre aux attentes exprimées, dans un objectif d’amélioration continue.


> Contrôle du groupe de crèches privées La Maison Bleue - Igas, 16 juin 2025, Dominique Blanc, Eric Ginesy, Taoufik Chegra, Isabelle Rougier, Marie-Odile Saillard (Igas)

> Publication du rapport Igas : précisions et clarifications de La maison bleue | Communiqué de presse - Groupe "La maison bleue", 17 juin 2025

> La gestion de La Maison bleue, groupe de crèches privées, épinglée par l’Igas - Le Monde, 16 juin 2025, Le Monde avec AFP

 
 
 
 
 
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Enfance et jeunesse

Naissances

Pauvreté

 
 
 
 
 
Management - Risques professionnels - Santé au travail
 
 
 
 
Le Fipu : un outil prometteur à ajuster pour prévenir l’usure professionnelle
 

18/06/2025- Le fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle (Fipu), instauré par la loi de financement rectificative de la Sécurité sociale d’avril 2023, est entré en vigueur en mars 2024. La commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale vient d’examiner sa mise en œuvre dans le cadre du Printemps social de l’évaluation. Doté de 1 Md€ sur cinq ans et géré par la Caisse nationale de l’Assurance maladie via la Commission des accidents du travail et des maladies professionnelles, ce fonds vise à préserver la santé des travailleurs exposés à des conditions de travail pénibles, qu’ils exercent dans le secteur privé, la fonction publique territoriale ou les établissements médico-sociaux. Il répond à la nécessité d’anticiper et de limiter l’usure professionnelle, reconnue comme un facteur d’absentéisme, de turnover du personnel et de sinistralité.


Dans leur analyse, les rapporteurs parlementaires relèvent le caractère modeste du financement initial et la sous-consommation des crédits, en partie liée au retard de déploiement du dispositif. Ils jugent néanmoins la création du Fipu pertinente. Le fonds cible trois principaux facteurs de risques - manutentions manuelles de charges, postures pénibles et vibrations mécaniques - chacun bénéficiant d’une enveloppe dédiée, attribuée respectivement aux entreprises, aux organismes professionnels de santé et de sécurité au travail, ainsi qu’à France compétences. Toutefois, les rapporteurs regrettent que les risques psychiques et mentaux ne soient pas encore intégrés dans le périmètre d’intervention.


Afin d’améliorer l’efficacité du dispositif, ils recommandent de renforcer la connaissance des expositions professionnelles en développant des statistiques de sinistralité harmonisées par métier, utiles tant pour la Cnam que pour les branches professionnelles. Ils préconisent également de fluidifier les décaissements du Fipu pour éviter l’accumulation de crédits inutilisés, tout en sécurisant sa dotation, par un relèvement des cotisations ou une régulation des subventions. Par ailleurs, un effort accru de communication auprès des entreprises favoriserait une meilleure appropriation du fonds. Enfin, les rapporteurs invitent à consolider la méthodologie des commissions paritaires interprofessionnelles régionales (CPIR) afin d’évaluer plus précisément, dans les parcours de reconversion, l’exposition réelle au travail de nuit dans les métiers concernés.


> Printemps social de l’évaluation : évaluation en continu des LFSS : le fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle | Rapport - Document visible sur Klesia social pro, 11 juin 2025

> Compte rendu de réunion n°93 | Séance du 10 juin 2025, 16h30 - Assemblée nationale | Commission des Affaires sociales, 17 juin 2025 (Printemps social de l’évaluation : évaluation "Le fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle" - Hadrien Clouet et Cyrille Isaac‑Sibille, rapporteurs)

> Orientations 2025 du Fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle - Ameli.fr, 26 septembre 2025

 
 
 
 
 
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International
 
 
 
 
La crise mondiale de la fécondité, entre intentions de parentalité et réalité
 

18/06/2025- Dans un contexte de préoccupations démographiques grandissantes, le fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a publié un rapport sur les raisons du recul de la fécondité dans le monde. Plutôt qu’un véritable rejet de la parentalité, le rapport rend compte d’une incapacité de nombreux adultes à réaliser leurs intentions en matière de fécondité.


D’après les résultats d’une enquête menée dans 14 pays, 39% des répondants évoquent les contraintes financières comme entrave à leur capacité à atteindre leur taille de famille idéale. De plus, une personne sur cinq explique que la peur de l’avenir (changement climatique, dégradation de l’environnement, guerres, pandémies, etc.) l’inciterait ou l’a incitée à avoir moins d’enfants qu’elle ne l’aurait souhaité. D’autres motifs sont également mentionnés, comme les inégalités dans l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de même sexe et les personnes célibataires, ou encore la répartition des tâches ménagères dans le couple.


Face à ces constats, l’UNFPA juge inefficaces les incitations mises en place par certains pays, notamment les politiques coercitives (restriction de l’accès à la contraception, etc.) et préconise d’agir sur les causes réelles de la baisse de la fécondité, comme le coût de la parentalité, la précarité des jeunes (logement, emploi) et l’égalité des genres.


> La véritable crise de la fécondité : la quête du libre arbitre en matière de procréation dans un monde en mutation | Rapport - Fonds des Nations unies pour la population, juin 2025

 
 
 
 
 
Fil d'Actu
 

Europe

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Actualités Santé
 
 
 
 
"Décarbonons les industries du médicament", nouveau rapport du Shift Project
 

18/06/2025- Après des travaux menés sur la décarbonation du système de santé en 2021, puis sur l’autonomie en 2024 (en partenariat avec la CNSA et l’EN3S), The Shift Project a présenté les résultats de cette étude, à laquelle ont également contribué la Chaire Respect de l’EHESP et la MGEN. L’objectif était de comprendre les émissions de gaz à effet de serre des industries du médicament et d’identifier les leviers de décarbonation et de résilience aux chocs énergétiques.


La production des médicaments consommés par les Français en 2023 émet environ 9,1 MtCO² e/an, soit l’équivalent des émissions d'un million de Français. Parmi les postes d’émissions de l’industrie du médicament, la production du principe actif (conditionnement, stockage, vente, fin de vie) représente 25% des émissions et constitue le poste le plus émetteur. Ensuite, l’activité corporative représente 17% des émissions, 13% pour l’activité de recherche et développement, 9% pour l’emballage, 9% également pour les transports et 4% concernent la production d’excipients.


Il apparaît que le secteur des industries du médicament peut devenir résilient face aux crises énergétiques et réduire ses émissions de 68% d’ici à 2050. Parmi les actions à mettre en place, les auteurs préconisent de mieux contrôler la consommation d’énergie, de relocaliser la production de médicament, d’électrifier la flotte de transporteurs ou encore de mieux gérer le traitement des déchets. Dans une perspective plus large, ils préconisent également d’établir une méthodologie commune d’évaluation de l’impact carbone du médicament, intégrer des critères environnement lors de la demande d’autorisation de mise sur le marché ou accompagner les professionnels de santé à s’investir dans des projets de décarbonation du secteur. 


> Rapport final : Décarbonons les industries de Santé - The Shift Project, 17 juin 2025

 
 
 
 
 
Santé publique France et l'Anses lancent une campagne dans le cadre de l'enquête Albane
 

18/06/2025- Santé publique France et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) ont lancé une nouvelle édition de leur enquête Albane qui porte sur la santé, la biosurveillance, l’environnement, l’alimentation et la nutrition. Diligentée tous les deux ans, elle contribue à apporter une vision globale et continue de la santé de la population afin de recueillir des données, de produire des indicateurs régulièrement et d’aider les pouvoirs publics à orienter les politiques de santé et de prévention. L’enquête Albane cible la population générale, âgée de 0 à 79 ans, résidant en métropole. Les premiers résultats seront disponibles à partir de 2027 et ceux concernant la biosurveillance à partir de 2028.


> Albane : enquête de santé, biosurveillance, environnement, alimentation et nutrition - Santé publique France, 10 juin 2025

> Site de l'enquête Albane

 
 
 
 
 
Fil d'Actu
 

Santé mentale

Santé et environnement

Médicaments

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  • Rapport n°712 - Sénat | Commission des Affaires sociales, 11 juin 2025, Khalifé Khalifé (proposition de loi visant à améliorer l'accès aux soins par la territorialisation et la formation)
  • Rapport n°1590 annexe 0 - Assemblée nationale | Commission des Affaires sociales (proposition de loi, adoptée par le Sénat, visant à mettre en place un registre national des cancers n°119). 
  • Instruction n°DGS/SP4/2025/78 du 20 mai2025 - Bulletin officiel Santé - Protection sociale - Solidarité n°2025/11 du 13 juin 2025 (consolidation et généralisation des conseils locaux de santé mentale en particulier dans le cadre des contrats de ville)
  • Mise en place un registre national des cancers ; relance d’une politique nataliste - Assemblée nationale | Commission des Affaires sociales, 18 juin 2025 (vidéo, 2h42)
  • Instruction n°DGOS/P2/2025/69 du 27 mai 2025 - Bulletin officiel Santé - Protection sociale - Solidarité n°2025/11 du 13 juin 2025 (lancement d’un appel à manifestation d’intérêt national pour accompagner le lancement de nouvelles équipes rapides d’intervention en soins palliatifs (ERI-SP) relevant de l’hospitalisation à domicile - HAD)
  • Instruction N°DGOS/AS3/RH5/2025/73 du 12 juin 2025 - Bulletin officiel Santé - Protection sociale - Solidarité n°2025/11 du 13 juin 2025 (accès aux soins non programmés et médecine d’urgence durant l’été 2025)
 
 
 
 
 
Contexte économique et social
 
 
 
 
Le Haut‑commissariat à la Stratégie et au Plan propose différentes options de mutualisation des risques naturels
 

18/06/2025- Le Haut‑commissariat à la Stratégie et au Plan a organisé le 16 juin 2025 un séminaire pour présenter un rapport sur la mutualisation des risques climatiques face à la multiplication des catastrophes naturelles (sécheresses, inondations, tempêtes…).


Le système actuel, basé sur les garanties "Cat‑Nat" (catastrophes naturelles) et "TGN" (tempête, grêle, neige) et le système de soutien public à la Caisse centrale de réassurance, montrerait des limites face à l’aggravation du dérèglement climatique. L’indemnisation des sinistrés est jugée complexe, injuste et incomplète, notamment pour l’agriculture et les zones à forts aléas. La prévention souffre d’un déficit de couverture, de financement et d’intégration dans l’aménagement du territoire. 


Le rapport explore plusieurs scénarios : si le premier consiste à conserver l’existant en offrant un socle minimal de couverture et des garanties supplémentaires, le deuxième propose d’élargir la réassurance à l’ensemble des risques climatiques et à inciter les habitants, via des subventions, à sortir des zones à risque. Le dernier scénario évoque ce qui serait une "Sécurité sociale climatique" à l’image de la naissance de la Sécurité sociale en 1945, les cotisations remplaçant les primes d’assurance face à l'évolution de la gravité des crises liées au climat. Les assureurs actuels montrent une préférence pour le premier scénario.


> Repenser la mutualisation des risques climatiques | Rapport - Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan, 12 juin 2025, Mathilde Viennot, Marine de Montaignac, Alice Robinet

> La Sécurité sociale comme modèle pour l’assurance des risques climatiques - Le Monde, 12 juin 2025, Marc Angrand (réservé aux abonnés)

> Une "catastrophe assurantielle", dénonce France Assureurs après les scénarios du Haut-Commissariat à la stratégie et au plan - L'Argus de l’assurance, 13 juin 2025, Géraldine Dauvergne (réservé aux abonnés)


Pour aller plus loin


> Les catastrophes naturelles en France | Bilan 1982-2024 - CCR, juin 2025

 
 
 
 
 
La Défenseure des droits propose des mesures pour lutter contre la discrimination des personnes transgenres
 

17/06/2025- Face à la persistance des saisines lui étant adressées, la Défenseure des droits vient de publier une décision-cadre concernant la lutte contre la discrimination des personnes transgenres. 


Dans le domaine de la protection sociale et de la santé, la Défenseure des droits note plusieurs avancées récentes. La Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam) a ainsi mis en place des référents médicaux dans chaque région pour résoudre les problèmes de prise en charge d’actes. Un "service attentionné", dédié à l’accompagnement du parcours médico-administratif des personnes transgenres, a également été créé. Néanmoins, de nombreux freins persistent : refus de prise en charge de certains soins et arrêts maladie, nombre limité de professionnels de santé formés à la transidentité, coût élevé des soins, propos discriminants, etc.


Pour y remédier, la Défenseure des droits formule plusieurs recommandations comme la formation de l’ensemble des professionnels de santé et des personnels des caisses primaires d’Assurance maladie (Cpam), afin de garantir une prise en charge uniforme. Elle suggère également d’étudier la possibilité d’une prise en charge de certains traitements prescrits hors autorisation de mise sur le marché, de faciliter les recours des patients et d’appliquer des sanctions envers les professionnels en cas de refus de soins. Enfin, elle demande aux pouvoirs publics d’élaborer une stratégie nationale de prévention et de lutte contre les discriminations dans les soins, transversale à tous les critères de discrimination.


> Droits des personnes transgenres : la Défenseure des droits publie une nouvelle décision-cadre - Défenseur des droits, 17 juin 2025


Voir aussi


> Lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie : la CNCDH publie son rapport 2024 - CNCDH, 17 juin 2025

 
 
 
 
 
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La téléconsultation en médecine de ville : constats, pratiques et perspectives
 

19/06/2025- Depuis la crise sanitaire liée à la Covid-19, la téléconsultation s’est imposée comme un levier majeur de transformation de la médecine de ville en France. Une étude, menée par Doctolib, apporte un éclairage spécifique sur les usages concrets de la téléconsultation par les professionnels de santé libéraux. Elle vise à mieux comprendre les dynamiques d’adoption, les profils des praticiens concernés et les conditions de pérennisation de cette modalité de soins à distance.


L’analyse révèle que la téléconsultation est principalement utilisée par les médecins généralistes, souvent en complément de leur activité en présentiel. Elle répond à des besoins variés : suivi de pathologies chroniques, renouvellement d’ordonnances ou encore consultations de patients éloignés géographiquement. Toutefois, son usage reste inégal selon les territoires et les spécialités, et dépend fortement de l’organisation du cabinet médical, de l’équipement numérique et de la familiarité des praticiens avec les outils digitaux. L’étude met également en lumière le rôle des plateformes dans la structuration de l’offre et l’accompagnement des professionnels.


> La téléconsultation - État des lieux et usages en médecine de ville : une étude qui vient approfondir la compréhension de la téléconsultation en France, dans le sillage des études de la Cnam, de la Drees et de la Cour des comptes - Doctolib, 17 juin 2025

> Cinq ans après sa généralisation, la téléconsultation reste trop peu utilisée dans les déserts médicaux - France info, 17 juin 2025, France info

> Téléconsultation, quels usages ? Les généralistes loin devant en volume, les psychiatres les plus grands fans - Le Quotidien du médecin, 17 juin 2025, François Petty (réservé aux abonnés)


Voir aussi

> "Être limité alors que des patients ont besoin de nous, c’est absurde" : les médecins téléconsultants veulent renégocier avec la Cnam - Egora, 19 juin 2025, Mathilde Gendron (réservé aux abonnés)

 
 
 
 
 
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> Thomas Fatôme, directeur générale de l'Assurance maladie, annonce deux nouveaux podcats à l'attention des professionnels de santé sur le bon usage du médicament.

> France Enfance protégée publie une fiche synthétique visant à "Protéger l’enfant sur le long terme par le cadre juridique".

> Hyppolite d'Albis propose de réfléchir sur l'ampleur de l’économie informelle, estimée à 400 Md€.

 
 
 
 
 
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Nominations - Mouvements - Récompenses - Indiscrétions - Marchés - Partenariats
 
  • Fabienne Midy est nommée cheffe du service évaluation économique de la Haute Autorité de santé (HAS) - Communiqué de presse de la HAS, 16 juin 2025
  • Artus de Cormis est nommé conseiller santé au cabinet de la ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles - Arrêté du 12 juin 2025, JORF du 18 juin 2025
  • Sébastien Delescluse est nommé conseiller santé au cabinet de la ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles - Arrêté du 12 juin 2025, JORF du 18 juin 2025
  • Jacques Techer (FO) et Philippe Thouron (CPME) ont été élus président et vice-président de l’Ocirp - Communiqué de presse de l'Ocirp, 18 juin 2025
  • Christelle Minodier est nommée directrice de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques par intérim - Conseil des ministres, 19 juin 2025
  • Anousheh Karvar a été élue présidente du conseil d’administration de l’Organisation internationale du Travail (OIT) - Actualité de l'OIT, 20 juin 2025
  • Nominations de membres du conseil d'administration de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav) - Arrêté du 16 mai 2025, JORF du 14 juin 2025
  • Composition de la commission des comptes de la Sécurité sociale - Décret n°2025-535 du 12 juin 2025, JORF du 14 juin 2025
  • Nomination des membres du conseil d’administration de l’Agence régionale de santé Centre-Val de Loire - Arrêté du 5 juin 2025, Bulletin officiel Santé - Protection sociale - Solidarité n°2025/11 du 13 juin 2025
  • Nomination des membres du conseil d’administration de l’Agence régionale de santé de Guadeloupe - Arrêté du 5 juin 2025, Bulletin officiel Santé - Protection sociale - Solidarité n°2025/11 du 13 juin 2025
  • Nomination au conseil d'administration de l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections (Oniam) - Arrêté du 3 juin 2025, JORF du 18 juin 2025
  • Composition de la commission consultative paritaire compétente à l’égard des agents contractuels relevant des ministères chargés des affaires sociales - Arrêté du 6 juin 2025, Bulletin officiel Santé - Protection sociale - Solidarité n°2025/11 du 13 juin 2025
  • Nomination des membres du Conseil d'orientation des politiques de jeunesse - Arrêté du 6 juin 2025, JORF du 19 juin 2025
  • Nomination des membres du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes - Arrêté du 19 juin 2025, JORF du 20 juin 2025
 
 
 
 
 
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