L'essentiel de l'actualité internet de la protection sociale 

 
 
 
 
 

Sécu Hebdo n°258

 
 
 
 
 

 Du 26 juillet au 1er août 2025 

2 août 2025

 
 
 

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Au sommaire cette semaine

 
 
 
     
 
 
 
 
 

 

Notre lettre d'information fait une pause entre le 3 août et le 5 septembre. Elle sera de retour le 6 septembre.

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Prochaine parution :

samedi 6 septembre 2025 

 
 
 
 
 
L'essentiel de la semaine
 
 

> Malgré une progression continue, le taux d'emploi des 55-64 ans en France (60,4% en 2024) reste inférieur à la moyenne européenne, notamment après 60 ans, en raison du report de l’âge de départ à la retraite et de différences générationnelles (Dares).


> Les pharmaciens dénoncent une réforme menaçant l’équilibre économique de leurs officines et prévoient une mobilisation à la rentrée, après l’annonce par le gouvernement de limiter les marges sur les médicaments génériques (Les Echos).


> En 2024, l’activité hospitalière a globalement progressé en France hormis en psychiatrie, mais les hôpitaux publics sont marqués par un déficit financier inédit, un recul des investissements et un léger allègement de la dette relative (Drees).


> Dans son nouveau panorama des retraites et des retraités, la Drees constate pour 2023 une hausse continue du nombre de retraités, un report de l’âge de départ et une réduction des écarts de pension entre les femmes et les hommes (Drees).


> Après la réforme de 2017, la représentation des salariés dans les entreprises françaises a connu un recul, une diminution du nombre d’instances élues et syndicales, une représentation de proximité moins présente, et des avis plus réservés des représentants du personnel sur l’efficacité du nouveau système, posant la question de l’avenir du dialogue social au sein des entreprises (Dares).


> Démographie : face à la chute de la natalité, la Chine met en place une mesure financière incitative pour les familles (Le Monde).


> Après l'accord commercial entre les États-Unis et l’Union européenne sur les droits de douane à partir du 1er août, le secteur pharmaceutique attend les conclusions de l'enquête américaine sur la dépendance aux importations pour confirmer ou infirmer leur mise en place sur les produits pharmaceutiques (Le Monde).


> La démographie des professionnels de santé en France évolue sous l’effet d’un rajeunissement, d’une féminisation accrue et de changements dans les modes d’exercice. Par ailleurs, selon les données 2025 de la Drees, le nombre de médecins et de sages-femmes progresse, tandis que celui des pharmaciens retrouve son niveau d’il y a dix ans (Drees).


> Une feuille de route interministérielle 2025-2026 vise à promouvoir un sommeil de qualité, devenu un enjeu de santé publique face à l’ampleur des troubles touchant près d’un Français sur deux. Elle mobilise vingt-cinq mesures transversales impliquant notamment la Cnam et les Caf pour sensibiliser, prévenir et adapter les environnements de vie (Ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles).

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Recouvrement - Emploi - Assurance chômage
 
 
 
 
Le taux d’emploi des seniors en hausse en 2024
 

31/07/2025- Au cœur de l’enjeu de la réforme des retraites du 1er septembre 2023, ayant reporté l’âge d’ouverture des droits à la retraite, le taux d’emploi des seniors (compris entre 55-64 ans) continue la progression entamée depuis 2000, mais reste inférieur à la moyenne des pays européens. En 2024, 60,4% des seniors salariés ont un emploi en France (hors Mayotte), en hausse de deux points sur un an, contre 82,8% des 25 à 49 ans. En tenant compte des personnes au chômage, 63,7% des seniors sont actifs (deux points de plus qu’en 2023), soit le plus haut niveau depuis 1975.


Néanmoins, le taux d’emploi diminue nettement avec l’âge, notamment à partir de 60 ans. En 2023, ce taux était de 77,8% pour les 55-59 ans, mais seulement de 42,4% pour les 60-64 ans, en raison vraisemblablement de l’entrée en vigueur de la dernière réforme des retraites. Par ailleurs, le taux d’emploi des seniors en France se situe 4,8 points en dessous de la moyenne de l’Union européenne (UE), qui était de 65,2%, en 2024. Pour les 60-64 ans, il s'établit même nettement en deçà (près de 11 points d’écart), malgré un taux d’emploi des femmes seniors en France proche de la moyenne européenne.


Enfin, le taux de chômage des seniors s’élève à 5,2%, en repli de 0,2 point sur un an. Il demeure plus bas que celui de l'ensemble des actifs de 15 à 64 ans, qui atteignait 7,5% en 2024. Le taux de chômage des seniors augmente néanmoins sensiblement avec l’âge, passant de 4,6% pour les 55-59 ans à 6,4% pour les 60-64 ans.


> Les seniors sur le marché du travail en 2024 : poursuite de la hausse du taux d’emploi des seniors, en particulier pour les 60-64 ans | Dares Résultats n°40 - Dares, 23 juillet 2025, Sonia Makhzoum


Voir aussi


> Emploi : à l’Apec, les seniors s’entraînent à déjouer les préjugés des recruteurs - La Croix, 27 juillet 2025, Alban de Montigny (réservé aux abonnés)

> Les régions s’attellent au retour à l’emploi des seniors - Localtis, 28 juillet 2025, Catherine Abou El Khair

 
 
 
 
 
Fil d'Actu
 
 
 
 
 
 
Maladie
 
 
 
 
Les pharmaciens se mobilisent face aux coupes budgétaires proposées par le gouvernement
 

29/07/2025- Les pharmaciens contestent la baisse envisagée du plafond des remises que les laboratoires pharmaceutiques accordent aux officines sur les médicaments génériques. Initialement proposé à 30% par le gouvernement, contre 40% actuellement, ce plafond pourrait finalement être réduit à 33%. Cette mesure est toujours rejetée par les syndicats de pharmaciens, car elle entraînerait, selon eux, une baisse significative des marges des officines, en particulier pour les petites structures déjà fragiles économiquement.


Les représentants de la profession alertent sur les conséquences sociales et sanitaires d’une telle réforme. Ils estiment qu’environ 800 pharmacies pourraient être contraintes de fermer, compromettant ainsi l’accès aux soins de proximité pour de nombreux Français. Les propositions du gouvernement, qui incluent des remises sur les médicaments biosimilaires plafonnées à 15%, ne parviennent pas à convaincre, tant ce marché reste peu susceptible de compenser les pertes liées aux génériques. Les syndicats dénoncent une approche déséquilibrée et appellent à une réévaluation des contreparties.


Des actions de protestation sont envisagées dès la rentrée, comme des fermetures ponctuelles d’officines ou des grèves de gardes. Ces mesures s'inscrivent dans l'objectif du gouvernement de réaliser 5 Md€ d’économies sur les dépenses d'Assurance maladie, notamment en augmentant le plafond de reste à charge des patients.


> Face à l'offensive des pharmaciens, le gouvernement Bayrou lâche du lest - Les Echos, 24 juillet 2025, Solenn Poullennec (réservé aux abonnés)

> Remises commerciales : le couperet est tombé, les pharmaciens ne laisseront pas passer ! | Communiqué de presse - Uspo, 17 juillet 2025

> L’Uspo refuse la proposition du gouvernement et maintient sa ligne : aucun point de remise en moins et un engagement ferme sur l’évolution de la rémunération de l’officine ! | Communiqué de presse - Uspo, 24 juillet 2025

 
 
 
 
 
Hôpitaux en 2024 : une forte activité mais un déficit historique dans le secteur public
 

29/07/2025- La direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) a publié une étude portant sur les comptes des hôpitaux en 2024. Elle observe une activité hospitalière en progrès, mais avec des dynamiques selon les disciplines.


Les séjours en médecine‑chirurgie‑obstétrique et odontologie (MCO) ont augmenté de 3,9%, principalement en ambulatoire (+6,1%). Les hôpitaux publics ont contribué pour les deux tiers à la progression des MCO en 2024. Dans le domaine des soins médicaux et de réadaptation (SMR), l'activité croît, quels que soient la forme d'hospitalisation et le secteur juridique. En psychiatrie, la tendance est à la baisse : les journées complètes diminuent de 1,6% (-2,4% dans le secteur public) et l’ensemble des hospitalisations psychiatriques recule de 1,1%. Le recours aux services d’urgence a quant à lui rebondi en 2024, avec une hausse de 2,5%, après un repli de 3,4% l’année précédente, portant le nombre de passages aux urgences générales et pédiatriques à 21,3 millions. La Drees précise que cette évolution résulte davantage d’un accroissement du recours aux urgences que d’une modification de la structure démographique de la population.


Sur le plan financier, les hôpitaux publics enregistrent un déficit net inédit, représentant 2,5% de leurs recettes (contre 2,3% en 2023), soit un résultat négatif estimé entre -2,7 et -2,9 Md€. Cette dégradation est largement attribuable au résultat d’exploitation. Par ailleurs, l’effort d’investissement recule légèrement (5,1% des recettes, après 5,4% en 2023), insuffisant pour compenser la dépréciation des immobilisations. Par conséquent, la dette des hôpitaux diminue, mais leur ratio d'indépendance financière ne s'améliore pas.


> La dégradation des comptes financiers des hôpitaux publics se poursuit en 2024 : premiers résultats sur les établissements de santé en 2024 | Études et résultats n°1344 - Drees, 24 juillet 2025, Alexandre Cazenave-Lacroutz, Noémie Courtejoie, Clémentine De Champs, Hamid Khaoua (Drees)

> Les hôpitaux publics ont atteint un déficit record de près de 3 milliards d'euros en 2024 - France info, 24 juillet 2025, France Info avec AFP

 
 
 
 
 
Fil d'Actu
 
 
 
 
 
 
Retraite - Personnes âgées - Autonomie
 
 
 
 
Retraites 2023 : une France qui vieillit, un système qui s’adapte
 

31/07/2025- La nouvelle édition du panorama de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) offre une synthèse précise de la situation des retraites en France, dans un contexte de transition marqué par les effets de la dernière réforme. Fin 2023, 17,2 millions de personnes percevaient une pension de droit direct, un chiffre en hausse continue. Les dépenses de retraite s’élèvent à 370 Md€, soit 13,1% du PIB, confirmant leur place de premier poste de la protection sociale. L’âge conjoncturel moyen de départ atteint 62 ans et 9 mois, progressant de plus de deux ans depuis 2010. Les femmes représentent désormais 53,1% des retraités, reflet de leur participation croissante au marché du travail. Le montant brut moyen des pensions s’établit à 1 666 € mensuels, en diminution de 1,2% en euros constants, en raison d’un décalage entre inflation et revalorisation. Les écarts de pension entre femmes et hommes se réduisent (-37% avant réversion, -25% après).


Les retraités conservent un niveau de vie médian globalement équivalent à celui de la population, soutenu par la redistribution sociofiscale et l’absence fréquente de charge familiale. Leur taux de pauvreté reste inférieur à la moyenne nationale (10% contre 14,4%), et les inégalités de revenus sont moins marquées (indice de Gini de 0,27 contre 0,29). Néanmoins, des fragilités persistent, notamment pour les personnes seules (17,8% de pauvreté) ou en situation de handicap (12,7%). Le renouvellement générationnel, avec l’arrivée de retraités ayant des carrières plus complètes, tire les pensions vers le haut, même si cet effet s’essouffle récemment.


Le système reste structuré autour du régime général, qui couvre 85% des retraités, mais la diversité des parcours professionnels accroît la part des polypensionnés, aujourd’hui un quart des retraités. L’effet des réformes structurelles, comme l’intégration des indépendants ou la liquidation unique, modifie en profondeur les trajectoires de pension. Ces évolutions traduisent une tension croissante entre équité intergénérationnelle, viabilité financière et adaptation aux parcours professionnels de plus en plus fragmentés.


> Les retraités et les retraites, édition 2025 | Communiqué de presse - Drees, 31 juillet 2025

> Panorama des retraites et des retraités | Édition 2025 (données 2023) - Drees, 31 juillet 2025, sous la direction de Pierre Cheloudko


Pour aller plus loin


> Quels effets d’une modification de l’abattement sur les pensions de retraite ? Le rôle discret mais charnière des aides au logement | Publication - Blog de l'IPP, 29 juillet 2025, Sylvain Duchesne

 
 
 
 
 
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Famille - Logement - Pauvreté et exclusion
 
 
 
 
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Natalité

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Management - Risques professionnels - Santé au travail
 
 
 
 
Évolution de la représentation des salariés dans les entreprises françaises après la réforme de 2017
 

31/07/2025- Depuis les ordonnances Travail de 2017, la France a connu une transformation profonde des instances représentatives du personnel avec la création du comité social et économique (CSE), qui réunit les délégués du personnel et les membres des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Six ans après, selon l’enquête "Reponse" 2023 de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), cette évolution s’est traduite par un léger recul du taux de couverture des établissements par une instance élue, passant de 64% à 61%, avec une centralisation accrue dans les entreprises multisites au détriment d’une représentation locale.


Selon le rapport, cette diminution est notable dans la plupart des entreprises, touchant notamment les établissements de taille moyenne et l’industrie. Les structures couvertes exclusivement par des élus, sans délégué syndical, sont plus nombreuses, tandis que la couverture simultanée par élus et délégués syndicaux diminue. Par ailleurs, les difficultés à trouver des candidats pour les élections, la complexification des mandats et la suppression des CHSCT sont identifiées comme des facteurs expliquant ce retrait. L’ajustement du périmètre des institutions représentatives du personnel au niveau de l’entreprise plutôt que de l’établissement contribue également à un éloignement de la représentation vis-à-vis des salariés.


Le rapport observe qu’une partie seulement des nouveaux dispositifs, comme les commissions santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT), ont trouvé leur place dans les grandes entreprises. Les représentants du personnel manifestent davantage de scepticisme sur l’efficacité du nouveau système en raison de la réduction du nombre d’élus et d’une charge de travail accrue. En revanche, une majorité des directions d’entreprises saluent l’amélioration du dialogue social.


> Comment évoluent l'implantation et l'organisation de la représentation des salariés depuis la création des comités sociaux et économiques (CSE) ? | Dares Analyses n°41 - Dares, 24 juillet 2025, Marie-Teresa Pignoni

 
 
 
 
 
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International
 
 
 
 
Face à la crise de la natalité, la Chine met en place une aide financière pour les familles
 

30/07/2025- La crise démographique se poursuit en Chine, où le nombre d’habitants a diminué pour la troisième année de suite (-1,39 million en 2024). Selon l’Organisation des Nations unies (ONU), la population chinoise pourrait ainsi passer de 1,4 milliard actuellement à 800 millions en 2100. Malgré l’abolition de la politique de l’enfant unique et la possibilité pour les familles d’avoir trois enfants, la natalité a baissé de moitié depuis 2016, pour atteindre 9,54 millions de naissances en 2024.


Dans ce contexte, le gouvernement chinois a annoncé la création d’une allocation annuelle d’environ 420 € par enfant de moins de trois ans. Cette mesure fait suite à la mise en place d’incitations financières par certaines régions. D’autres dispositifs plus atypiques, comme des campagnes d’appels visant à enjoindre les femmes à avoir des enfants, ne sont pas parvenus à endiguer le phénomène. De nombreux facteurs contribueraient à cette situation, notamment le coût élevé de la vie, et en particulier de l’éducation des enfants, mais aussi la baisse du nombre de mariages (-20% en 2024).


Également confrontés au vieillissement de leur population, le Japon et la Corée du Sud tentent eux aussi de trouver le remède contre la dénatalité : la ville de Tokyo a ainsi lancé une application de rencontres, tandis que pouvoirs publics et entreprises coréennes multiplient les primes à la naissance.


> En Chine, le gouvernement propose de verser 420 euros d’allocation annuelle aux familles pour relancer la natalité - Le Monde, 28 juillet 2025, Le Monde avec AFP

> En Chine, une énième mesure pour donner envie à la population de faire plus d'enfants - Les Echos, 28 juillet 2025, Léa Chapiro


Pour aller plus loin


> En Espagne, le gouvernement allonge la durée des congés maternité et paternité, qui passeront de 16 à 19 semaines - Le Monde, 29 juillet 2025, Le Monde avec AFP

> "En Iran, c’est fou d’avoir des enfants !" : le mur démographique, l’autre bataille du régime islamique - L'Express, 28 juillet 2025, Samuel Hauraix (réservé aux abonnés)

 
 
 
 
 
Droits de douane : les produits pharmaceutiques pourraient prochainement être concernés
 

30/07/2025- Le 27 juillet, les négociations entre les États-Unis et l’Union européenne sur les droits de douane se sont conclues par un accord fixant un taux de 15% sur la plupart des produits européens importés aux États-Unis, à compter du 1er août. Les produits pharmaceutiques exportés vers les États-Unis, qui représentaient 120 Md€ en 2024 et étaient exemptés de droits de douane depuis 1994, font partie des secteurs évoqués à cette occasion.


L’accord prévoit que les produits pharmaceutiques ne seront pas soumis aux nouvelles règles pour le moment, dans l’attente des conclusions d’une enquête américaine sur la dépendance du pays aux importations européennes. En fonction de ces dernières, des droits de douane pourraient s’appliquer, mais sans dépasser un plafond de 15%. De plus, une liste de médicaments génériques bénéficiant d’une exonération est en cours d’élaboration. L’incertitude persiste donc sur la date d’entrée en vigueur et sur le périmètre exact des droits de douane.


Le secteur pharmaceutique est stratégique pour le président des États-Unis, qui ambitionne de faire baisser le prix des médicaments et de relancer la production dans son pays. Depuis l’annonce de l’augmentation des droits de douane en début d’année, de nombreux laboratoires ont présenté des projets d’investissement sur le territoire américain, notamment les entreprises américaines installées en Irlande en raison de sa fiscalité avantageuse.


> Pharma : Ursula von der Leyen critiquée par sa famille politique pour s’être engagée à investir aux États-Unis - Euractiv, 29 juillet 2025, Thomas Mangin

> Droits de douane : les laboratoires pharmaceutiques toujours plongés dans l’expectative - Le Monde, 30 juillet 2025, Zeliha Chaffin (réservé aux abonnés)

> Industries pharmaceutiques : le grand flou des droits de douane - La Tribune, 29 juillet 2025, Marie Ndiau (réservé aux abonnés)


Voir aussi


> Proposition de résolution n°1763 visant à rejeter le projet d'accord sur les droits de douane et le commerce du 27 juillet 2025 entre l’Union européenne et les États-Unis - Assemblée nationale, 30 juillet 2025, Emmanuel Maurel

 
 
 
 
 
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Union européenne

Intelligence artificielle

 
 
 
 
 
Actualités Santé
 
 
 
 
La Drees analyse l’évolution de la démographie des professions médicales et pharmaceutiques
 

30/07/2025- Les dernières données publiées par la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) reposant sur le répertoire partagé des professionnels intervenant dans le système de santé (RPPS), offrent une vision actualisée de la démographie des professions de santé. Elle inclut non seulement celles régies par un Ordre (médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes et sages-femmes) mais également les kinésithérapeutes, les pédicures-podologues et l'ensemble des professions auparavant recensées dans le répertoire ADELI (Automatisation DEs LIstes).


L’évolution la plus marquée concerne le corps médical : entre 2012 et 2025, le nombre de médecins a progressé d’environ 10%, pour atteindre 237 200 praticiens début 2025. Le profil de la profession s’est rajeuni, l’âge moyen passant de 51 à 49 ans, tandis que la parité est désormais atteinte, une femme exerçant pour chaque homme. L’ancrage dans l’exercice libéral demeure prégnant (57%), mais l’exercice mixte, qui conjugue activité salariée et libérale, s’est sensiblement développé et représente désormais 13% des effectifs contre 8% en 2012. Du côté des professions dentaires, la dynamique reste également soutenue. Le nombre de chirurgiens-dentistes connaît une progression de 17% en dix ans, pour une moyenne d’âge qui s’abaisse à 44 ans en 2025 contre 48 ans auparavant. La féminisation du secteur s’intensifie, les femmes représentant désormais 50% de la profession, contre 39% en 2012. Quant aux pharmaciens, leur nombre, établi à 74 600 début 2025, retrouve le niveau observé dix ans plus tôt ; la moyenne d’âge s’élève à un peu plus de 46 ans. Deux tiers des pharmaciens sont des femmes et la part du salariat progresse au détriment du seul exercice libéral, notamment dans le secteur des officines.


Enfin, l’expansion du nombre de sages-femmes se poursuit avec une hausse de 32% en dix ans. Cette profession demeure presque exclusivement féminine (97%), rajeunie (41 ans d’âge moyen), et majoritairement ancrée à l’hôpital (54%). Les pédicures-podologues sont généralement jeunes (41 ans en moyenne) et à dominante féminine (66%). L’exercice libéral reste prédominant (97%).


> Démographie des professionnels de santé au 1er janvier 2025 | Communiqué de presse - Drees, 28 juillet 2025 

 
 
 
 
 
Un sommeil de qualité pour une meilleure santé mentale
 

30/07/2025- Dans le prolongement de la désignation de la santé mentale comme grande cause nationale, Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, a présenté la feuille de route interministérielle 2025-2026 pour la promotion d’un sommeil de qualité et la prévention de ses troubles. Ce document affirme le rôle déterminant du sommeil pour la santé publique, face à une dégradation marquée : en cinquante ans, les Français ont perdu 1h30 de sommeil par nuit, près de la moitié déclarant un trouble du sommeil. La privation touche particulièrement les enfants et les adolescents. Les conséquences identifiées s’étendent du risque accru de maladies chroniques à l’altération des capacités cognitives et psychiques, ce qui confère au sommeil une place centrale dans la prévention et la préservation du bien-être collectif.


Pour répondre à cette situation, le plan décline vingt-cinq mesures articulées autour de cinq axes : sensibilisation du public, formation des acteurs, adaptation de l’environnement quotidien, repérage précoce des troubles et soutien à la recherche. Il s’agit de mieux informer sur les besoins propres à chaque âge, d’impliquer durablement parents, éducateurs et professionnels de santé, et d’agir sur des facteurs tels que le bruit, l’organisation du travail ou l’exposition aux écrans.


La Caisse nationale de l'Assurance maladie pilote ou contribue à certaines actions, avec un panel de mesures allant de l’enrichissement d’informations accessibles en ligne à l’animation de campagnes, en passant par le déploiement d’outils numériques dédiés, la sensibilisation des professionnels et le suivi des prescriptions. Les Caisses d’allocations familiales (Caf) interviendront quant à elles dans les actions de répit et de prévention de l’épuisement parental.


> Promouvoir un sommeil de qualité pour tous : une feuille de route interministérielle pour un enjeu de santé publique majeur | Communiqué de presse - Ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, 22 juillet 2025

 
 
 
 
 
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Santé et environnement

 
 
 
 
 
L'actualité des sites internet et des réseaux sociaux
 
 
 
 

> La Cnaf et les Caf annoncent la fusion des pages "Caf-Allocations familiales" et "Cnaf - Caisse nationale des allocations familiales" pour ne former qu’une seule page officielle.

> La Cpam du Rhône communique ses bonnes pratiques de sobriété énergétique.

> Prevy, un service de prévention et de santé au travail dans le Gard propose une infographie sur la santé mentale au travail en évoquant les facteurs de risque identifiés par l'OMS mais également ceux qui "échappent au radar".

> La Fédération nationale de la mutualité française (FNMF) propose un cahier de vacances élaboré avec la Fondapol pour mettre en lumière les grands enjeux de transformation du secteur de la santé à l’ère du numérique.

> Cédric Raud, building great tools chez Contexte, propose un jeu électronique, "Casse-Bourbon" pour découvrir les subtilités de la fabrique de la loi.

 
 
 
 
 
Autres publications retenues
 
 
 
 
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Nominations - Mouvements - Récompenses - Indiscrétions - Marchés - Partenariats
 
  • Il est mis fin à la fonction de personnalité qualifiée de Didier Lepelletier au Haut Conseil de la santé publique (HCSP) - Arrêté du 21 juillet 2025, JORF du 26 juillet 2025
  • Sylvain Moulierac est nommé conseiller chargé des comptes sociaux et synthèse des finances publiques, au cabinet de la ministre chargée des comptes publics - Arrêté du 23 juillet 2025, JORF du 26 juillet 2025
  • Yann Deraco est nommé directeur régional adjoint à la direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (Dreets) du Centre-Val de Loire, chargé des fonctions de directeur régional délégué - Arrêté du 23 juillet 2025, JORF du 29 juillet 2025
  • Richard Kessori est nommé directeur régional adjoint de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (Dreets) de Bourgogne-Franche-Comté, chargé des fonctions d'adjoint au responsable du pôle "économie, emploi, compétences et solidarités" - Arrêté du 23 juillet 2025, JORF du 29 juillet 2025
  • Johann Gourdin est nommé directeur régional adjoint à la direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (Dreets) de Normandie, chargé des fonctions de directeur régional délégué - Arrêté du 23 juillet 2025, JORF du 29 juillet 2025
  • Véronique Solère est nommée directrice générale de l'agence régionale de santé (ARS) de Bretagne - Décret du 30 juillet 2025, JORF du 31 juillet 2025
  • Mathilde Marmier est nommée directrice générale de l'agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté - Décret du 30 juillet 2025, JORF du 31 juillet 2025
  • Thomas Wanecq est nommé directeur de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques - Décret du 30 juillet 2025, JORF du 31 juillet 2025
  • Il est mis fin aux fonctions de Jean-Luc Izard, directeur du fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante (Fiva). Daniel Jubenot est nommé directeur par intérim - Arrêté du 22 juillet 2025, JORF du 31 juillet 2025
  • Thomas Lesueur est nommé directeur de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) - Décret du 30 juillet 2025, 31 juillet 2025
  • Thibault Henry de Villeneuve est nommé conseiller commerce, consommation, simplification et lutte contre les fraudes au cabinet de la ministre déléguée chargée du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises et de l'économie sociale et solidaire - Arrêté du 23 juillet 2025, JORF du 1er août 2025
  • Nominations au conseil d'administration de l'Agence nationale de santé publique - Arrêté du 24 juillet 2025, JORF du 29 juillet 2025
  • Santé publique France renouvelle son comité d’éthique et de déontologie pour 2025-2028 - Communiqué de presse de Santé publique France, 28 juillet 2025
  • Nominations au Conseil de normalisation des comptes publics (CNCP) - Arrêté du 28 juillet 2025, JORF du 31 juillet 2025
 
 
 
 
 
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  1. Transformation de la validation des acquis de l'expérience (VAE) | Dossier de presse - Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, juillet 2025
  2. À la Caf de Vaucluse, la cohésion de l'équipe de management au service de la performance (et réciproquement) | Actualité - Ucanss, 18 juillet 2025, entretien avec Christian Delafosse, directeur de la Caf de Vaucluse
  3. L'opportunité et les modalités de la création d'une allocation sociale unique - Commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, juillet 2025, Nathalie Colin-Oesterlé, Sandrine Runel
  4. Entretien avec deux co-auteurs du rapport de l’Igas, Fabienne Bartoli et Mikaël Hautchamp | Actualité - Ucanss, 18 juillet 2025
  5. Principaux indicateurs mensuels Urssaf à fin juin 2025 | Communiqué de presse - Urssaf Caisse nationale, 24 juillet 2025
 
 
 
 
 
 
 

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