L'essentiel de l'actualité internet de la protection sociale 

 
 
 
 
 

Sécu Hebdo n°253

 
 
 
 
 

 Du 22 au 27 juin 2025 

28 juin 2025

 
 
 

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Au sommaire cette semaine

 
 
 
 
   
 
 
 
L'essentiel de la semaine
 
 

> La Cour des comptes salue l’efficacité du dispositif "Territoire zéro chômeur de longue durée" pour favoriser l’emploi des publics éloignés, tout en pointant le déséquilibre financier et en soulignant la nécessité de renforcer les passerelles vers l’emploi ordinaire. Elle recommande de pérenniser l’expérimentation de manière ciblée, en maîtrisant son coût et en l’intégrant dans le droit commun de l’emploi (Cour des comptes).


> Le comité d’alerte sur l’évolution des dépenses d’Assurance maladie identifie un risque de dépassement de l’Ondam supérieur à 1,3 Md€ en raison de dépenses de soins de ville dynamiques, notamment dans le champ des médicaments et des indemnités journalières, ainsi qu’une activité constatée à l’hôpital au premier trimestre 2025 plus élevée que prévu (Avis du Comité d'alerte).


> Dans un contexte de déficit aggravé, l’Assurance maladie propose 60 mesures pour contenir les dépenses et anticiper la hausse des pathologies chroniques. Ses priorités portent sur la prévention, la transformation des parcours de soins et la recherche d’efficience, notamment sur les indemnités journalières, le prix des médicaments et la lutte contre la fraude (Cnam).


> Le conseil de la Cnam a approuvé une réforme visant à transférer le service du contrôle médical aux caisses primaires d’Assurance maladie, afin d’optimiser la gestion des prestations et de renforcer la lutte contre la fraude (APMNews).


> La dernière réunion de la délégation paritaire sur les retraites s’est conclue sans accord, mais plusieurs pistes pourraient être reprises par le gouvernement dans le cadre du PLFSS pour 2026, notamment des mesures en faveur des femmes et des carrières longues (Les Echos).


> En 2022, 9,1 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté en France métropolitaine, leur revenu était composé à 38% de prestations sociales non contributives. Selon la Drees, ces aides réduisent significativement la pauvreté et les inégalités, en particulier pour les publics les plus fragiles, en divisant presque par deux les écarts de niveau de vie entre les plus riches et les plus modestes (Drees).


> Lors de son congrès, la Mutualité française a présenté ses priorités, qui comprennent le renforcement du cadre législatif de lutte contre la fraude, la reconnaissance de la prévention comme prestation à part entière et la généralisation de la couverture complémentaire en prévoyance et en dépendance. L'organisation d’états généraux de la santé et de la protection sociale a également été annoncée pour l'automne 2025 (Mutualité française).


> Marine Braud propose la création d’un service public dédié à la transition écologique, une "Sécurité environnementale", pour accompagner les citoyens et les territoires face aux risques sanitaires, sociaux et économiques liés aux bouleversements environnementaux. Elle souligne la nécessité d’une transformation profonde et durable, comparable à la création de la Sécurité sociale au XXe siècle, afin d’assurer un cadre stable et protecteur pour les décennies à venir (Think tank Terra Nova).


> Une étude PRO BTP / IFOP révèle que l’usage du smartphone personnel au travail suscite des inquiétudes croissantes chez les dirigeants, notamment en raison de ses effets sur la sécurité et la productivité, en particulier dans le secteur du BTP. Si des restrictions peuvent être envisagées, elles doivent rester proportionnées et conformes au droit du travail (PRO BTP Pro).


> L’Union européenne modernise son cadre pharmaceutique afin de garantir un accès équitable aux médicaments tout en renforçant la compétitivité du secteur, notamment par de nouvelles mesures de protection et d’approvisionnement. En France, le Leem alerte sur une perte d’attractivité liée à des délais d’accès prolongés et à une désindustrialisation, malgré le maintien d’une forte capacité d’innovation (Conseil de l’Europe, Leem).


> D'après l’Institut de l'économie pour le climat (I4CE), les aides publiques ont permis de réduire significativement le reste à charge des ménages modestes investissant dans la transition écologique, notamment pour la rénovation énergétique et la mobilité. Les auteurs de l'étude recommandent de cibler davantage ces dispositifs vers les ménages les plus contraints, tout en mobilisant d’autres leviers pour inciter les acteurs les plus aisés à investir (I4CE).


> Alors que la zone euro amorce un redressement modéré, la France stagne, freinée par une consommation prudente, une épargne historiquement élevée et un marché de l’emploi en repli, dans un contexte mondial incertain dominé par les tensions commerciales américaines et les incertitudes géopolitiques (Insee).

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Recouvrement - Emploi - Assurance chômage
 
 
 
 
La Cour des comptes évalue la mise en œuvre des "territoires zéro chômeur de longue durée"
 

25/06/2025- L’expérimentation "Territoire zéro chômeur de longue durée" (TZCLD) cible les personnes durablement éloignées de l’emploi, à l’échelle de territoires allant jusqu’à 10 000 habitants. Le dispositif permet à des volontaires d’accéder à un contrat à durée indéterminée (CDI) dans une "entreprise à but d’emploi" (EBE), créée spécialement pour répondre aux besoins locaux. Mise en place en 2016 et renouvelée en 2020, l’expérimentation prendra fin en juin 2026. En 2024, elle concernait 83 territoires, 86 entreprises et 3 290 salariés, pour un montant annuel de 57 M€ pour l’État, et de 7,5 M€ pour les départements.


Dans un rapport publié récemment, la Cour des comptes juge que les TZCLD sont des outils efficaces pour ramener les personnes vers l’emploi, notamment les personnes en situation de handicap (24% des salariés fin 2023) et les seniors (27,5%). La Cour appelle toutefois à favoriser le retour à l’emploi ordinaire hors du cadre protégé des EBE, grâce à des actions comme la mise à disposition dans d’autres entreprises et la formation. Elle considère également que les activités développées par les EBE, malgré leur faible chiffre d’affaires, remplissent des besoins locaux en lien avec des problématiques sociétales (lutte contre la précarité et l’exclusion, transition écologique, etc.).


Selon la Cour, le coût de financement des TZCLD représente un obstacle à leur généralisation. En effet, elle estime à 28 000 € le coût moyen annuel par équivalent temps plein (ETP) pour les pouvoirs publics (État et départements) en 2023, un montant en augmentation constante. Face aux effets positifs constatés dans les territoires, la Cour propose néanmoins de pérenniser l’expérimentation, en l’intégrant "avec parcimonie dans le droit commun de l’emploi", ce qui impliquerait notamment la fin de la gouvernance par une association gestionnaire. D’après les magistrats, ces mesures permettraient une meilleure coordination avec les autres politiques publiques et structures existantes.


> L’expérimentation "Territoire zéro chômeur de longue durée" | Rapport - Cour des comptes, 20 juin 2025

> Le "Territoire zéro chômeur de longue durée", un "objet singulier" que la Cour des comptes voit d’un bon œil - Libération, 20 juin 2025, Jean-Baptiste Chabran (réservé aux abonnés)


Voir aussi


> Territoires zéro chômeur de longue durée : la Seine-Saint-Denis face à la menace d'un arrêt du dispositif - Les Echos, 20 juin 2025, Leo Da Veiga (réservé aux abonnés)

 
 
 
 
 
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Emploi

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Maladie
 
 
 
 
L’Ondam 2025 sous tension : un risque avéré de dépassement
 

24/06/2025- Dans son avis de juin, le Comité d’alerte sur l’évolution des dépenses d’Assurance maladie, institué en 2004, met en garde contre un risque avéré de dépassement de l’Objectif national de dépenses d’Assurance maladie (Ondam). Chargé de signaler aux pouvoirs publics tout écart significatif susceptible de compromettre le respect de cet objectif, le Comité fonde son analyse sur l’observation des déterminants structurels et conjoncturels de la dépense, ainsi que sur les conséquences des mesures conventionnelles engagées. Son rôle est d’alerter les autorités lorsqu’un dépassement supérieur à 0,5% est anticipé, soit en l’occurrence plus d’1 Md€, afin que le Parlement, le Gouvernement et les Caisses nationales proposent des mesures correctives.


Le rapport souligne un risque "sérieux" de dépassement de l’ordre de 1,3 Md€ pour l’année 2025, bien au-delà du seuil d’alerte. Pour les experts, cette tension s’explique notamment par une forte dynamique des dépenses de soins de ville, avec une progression marquée des indemnités journalières (+6,7% contre 4% attendu) et de la consommation de médicaments. Parallèlement, l’activité hospitalière du premier trimestre a dépassé les prévisions initiales, contribuant à accentuer les pressions sur l’enveloppe budgétaire. Les déficits persistants des établissements publics de santé, qui se situaient autour de 3 Md€ en 2024, sont également identifiés comme un "point de fuite" majeur de l'Ondam.


Enfin, le Comité exprime des réserves sur la solidité des économies prévues, en particulier celles résultant des dispositifs de maîtrise médicalisée. Il constate que la documentation des économies réellement réalisées reste lacunaire, d’année en année, ce qui fragilise leur crédibilité. À la date de l’avis, pour les experts, aucune évolution ne permet de supposer une amélioration significative en 2025.


> Avis du Comité d’alerte n°2025-2 sur le respect de l’objectif national de dépenses d’Assurance maladie - Comité d’alerte sur l’évolution des dépenses d’Assurance maladie, 18 juin 2025

> Le gouvernement pressé de dégager 1 Md€ d'économies sur la santé - Les Echos, 18 juin 2025, Solenn Poullennec (réservé aux abonnés)


Voir aussi


> Audition de Catherine Vautrin et Amélie de Montchalin, ministres, sur l'avis du comité d’alerte sur l’exécution de l’objectif national de dépenses d’Assurance maladie - Assemblée nationale | Commission des affaires sociales, 25 juin 2025 (vidéo, 2h15)
> Deuxième comité d'alerte des finances publiques : des décisions claires pour tenir les engagements budgétaires de la France | Communiqué de presse - Ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, 26 juin 2025

 
 
 
 
 
Le rapport annuel "Charges et Produits pour 2026" est publié
 

26/06/2025- Chaque année, l'Assurance maladie présente au Gouvernement et au Parlement ses propositions relatives à l'évolution des charges et produits au titre de l'année suivante et aux mesures nécessaires pour atteindre l'équilibre prévu par le cadrage financier pluriannuel des dépenses d'Assurance maladie. Marqué par un contexte financier dégradé, lié à une dynamique des dépenses structurellement forte, le rapport élaboré cette année se veut plus prospectif avec une trajectoire à cinq et dix ans.


La situation financière de l’Assurance Maladie s’est dégradée en 2024, avec un déficit qui s’est établi à 13,8 Md€. Ce déficit s’explique notamment par les dépenses allouées dans le cadre du Ségur de la Santé qui représentent environ 13 Md€ de charges annuelles pérennes. La croissance continue des maladies chroniques est l’un des principaux défis. Elle pèsera lourdement sur le dispositif des affections de longue durée (ALD), dont le nombre de bénéficiaires pourrait passer de 14 millions en 2023 à 18 millions à l’horizon 2035. La dépense de santé moyenne d’un patient en ALD atteint 9 560 € par an contre 1 230 € pour les patients hors ALD.


L'Assurance maladie formule 60 propositions organisées autour de trois axes. Le premier axe porte sur l’accélération de la politique de prévention qui s’impose, les projections montrant que près de la moitié de la population pourrait souffrir d’une pathologie chronique en 2035 (43%). Le deuxième axe concerne l’évolution du parcours de soins et la qualité de la prise en charge. Il s’agirait d’améliorer la coordination des soins entre la médecine ambulatoire, hospitalière et du champ médico-social, de repenser la prise en charge financière des maladies chroniques et d’anticiper les besoins croissants de soins en santé mentale. Enfin, le dernier axe s'appuie sur le principe du "juste soin au juste prix", avec une attention particulière portée aux indemnités journalières en hausse depuis 2019, au prix du médicament, à l’efficience du système de santé et à la fraude.


> Améliorer la qualité du système de santé et maîtriser les dépenses : les propositions de l'Assurance maladie pour 2026 | Publication - Assurance maladie, 24 juin 2025

> Présentation du rapport annuel "Charges et Produits pour 2026" | Communiqué de presse - Assurance maladie, 24 juin 2025

 
 
 
 
 
La réorganisation du service médical de l’Assurance maladie se précise
 

24/06/2025- Le conseil de la Caisse nationale de l'Assurance maladie (Cnam) s’est prononcé le 10 juin dernier en faveur d’un projet de décret en Conseil d’État visant à réformer l'organisation du service du contrôle médical. Il fait suite à la décision du Conseil constitutionnel consacrant le caractère réglementaire des dispositions afférentes. Ces mesures prévoient le transfert des services des 16 directions régionales du service médical (DRSM) et de leurs 102 échelons locaux (ELSM) vers les caisses primaires d’Assurance maladie.


Selon la réponse ministérielle apportée dernièrement à une question sénatoriale, cette transformation vise à rapprocher les services médico-administratifs afin de renforcer l’efficacité du contrôle des prestations, d’optimiser la gestion du risque et de lutter plus efficacement contre la fraude. Il est précisé que les décisions médicales continueront d’être guidées exclusivement par l’état de santé des assurés, sans subir d’influence budgétaire, garantissant ainsi la préservation de l’éthique médicale. Par ailleurs, la mise en place d’un interlocuteur unique, la Cpam, pour les usagers et les professionnels de santé, devrait faciliter les démarches et améliorer la gestion des prestations comme les indemnités journalières et l’invalidité. Les agents concernés, pour leur part, bénéficieront du maintien de leurs garanties sociales, sans obligation de mobilité géographique, et seront accompagnés tout au long de cette transition. Enfin, l’indépendance des praticiens-conseils sera consolidée par des mesures réglementaires spécifiques et la création d’un comité de suivi dédié.


De leur côté, les syndicats, organisés en intersyndicale (SGPC, CFE-CGC, CGT, FO et SNFOCOS), dénoncent la fin de l’indépendance du service de contrôle médical et de la coordination nationale, gages d’indépendance, d’équité de traitement et de sécurité en matière de secret médical. En avril dernier, l’intersyndicale a saisi le juge des référés du tribunal judiciaire de Paris. Sa décision est attendue le 15 juillet, avant un jugement au fond attendu à l’automne.


> Le conseil de la Cnam donne son feu vert à la réorganisation du service du contrôle médical - APMnews, 17 juin 2025 (réservé aux abonnés)

> Indépendance du service de contrôle médical | Question écrite n°02626 - Sénat, 12 juin 2025

> Suppression du service du contrôle médical (SCM) : que contient le projet de décret validé par le Conseil de la Cnam ? - Intersyndicale, 13 juin 2025


Voir aussi


> Décision n°2025-311 L du 15 mai 2025 - Conseil constitutionnel

> Suspension du projet de transformation du SCM : 1ere décision de Justice le 15 juillet 2025 - Intersyndicale, 17 juin 2025

> Post d'Albert Lautman - LinkedIn, 26 juin 2025

 
 
 
 
 
Fil d'Actu
 

Justice

 
 
 
 
 
Retraite - Personnes âgées - Autonomie
 
 
 
 
Réactions du Premier ministre à l’issue des négociations des partenaires sociaux autour de l’aménagement de la dernière réforme des retraites
 

27/06/2025- La dernière réunion de la délégation paritaire permanente s’est achevée sans accord entre partenaires sociaux sur les modifications souhaitables de la réforme des retraites d’avril 2023. Le Premier ministre a repris certains des points développés au cours du "conclave", proposant de les étudier dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026.


Dans le détail des propositions ainsi notées figurent :

  • L'abaissement du nombre d’années retenues pour calculer le salaire annuel moyen au départ à la retraite à 24 ou 23 (contre 25) pour les mères, respectivement d’un enfant ou de plus d’un enfant ;
  • La prise en compte, pour les femmes, de deux trimestres de majoration de la durée d'assurance pour enfant pour l’éligibilité aux départs anticipés pour "carrières longues" ;
  • L'abaissement de l’âge d’obtention du taux plein sans référence à la durée de carrière à 66,5 ans contre 67 ans aujourd’hui, renégocié selon les évolutions de l’espérance de vie par la suite ;
  • Une partie des solutions de financement, avec 500 M€ issus de la branche AT-MP ainsi que 500 M€ supplémentaires issus de la rationalisation possible du cumul emploi retraite.

François Bayrou a demandé aux partenaires sociaux de poursuivre leurs réunions sur le sujet des départs anticipés à la retraite autorisés par la prise en compte de la pénibilité, laissant penser qu’il tiendrait également compte de leurs échanges pour le PLFSS. Les solutions permettant de boucler le financement du déficit annoncé du système des retraites, de l’ordre de 400M€ si les hypothèses évoquées par les partenaires sociaux se concrétisent, restent à trouver. Les propositions de sous-indexation des pensions de retraite ou de hausse des prélèvements sur les ménages de retraités ne semblent pas recueillir totalement l’assentiment de François Bayrou.


> Retraites : ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de François Bayrou - Les Echos, 26 juin 2025, Isabelle Ficek

> Retraites : François Bayrou tente de gagner du temps en renvoyant le débat à l’automne - Le Monde, 27 juin 2025, Mariama Darame et Nathalie Segaunes (réservé aux abonnés)

> Retraites : François Bayrou ne rejette pas la piste d’une désindexation des pensions pour financer le système - Le Figaro, 26 juin 2025, Pierre-Loeiz Thomas


Pour aller plus loin


> Retraites : le conclave se referme, la jeunesse reste à la porte | Expressions - Think tank Institut Montaigne, 24 juin 2025, Nicolas Laine

> Retraites : Jean-Jacques Marette, l’homme du compromis - La Croix, 23 juin 2025, Nicolas Senèze (réservé aux abonnés)

> Catherine Vautrin : "Je crois encore à la possibilité de trouver un accord sur les retraites" - Le Figaro, 25 juin 2025, Jean Cittone, Tristan Quinault-Maupoil et Marie-Cécile Renault (réservé aux abonnés)

> Retraites : après l’échec du "conclave", quelles leçons pour la démocratie sociale ? - The Conversation, 24 juin 2025, Dominique Andolfatto

> Les Français, les retraites et le conclave | Sondage - Elabe, 25 juin 2025

> Conclave : pour 78% des Français, c’est un échec pour Bayrou et 63% pensent qu’il sera censuré avant la fin de l’année | Sondage - Odoxa, 26 juin 2025

 
 
 
 
 
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Personnes âgées

Handicap

Retraites

 
 
 
 
 
Famille - Logement - Pauvreté et exclusion
 
 
 
 
Les effets de la redistribution sur la pauvreté et les inégalités
 

25/06/2025- La direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) a mis à jour ses données portant sur les indicateurs de pauvreté, de niveau de vie et de décomposition du revenu. D’après les données de 2022, un peu plus de 9 millions de personnes résidant en France métropolitaine étaient pauvres monétairement. Leur revenu disponible était composé à 38% de prestations sociales non contributives : 14% de minima sociaux, 10% d’aides au logement, 10% de prestations familiales, 3% de prime d’activité et 1% d’aides exceptionnelles liées à l’inflation.


Sans l’existence de ces prestations et de la fiscalité directe, le taux de pauvreté serait plus élevé de 6,9 points, avec 13,5 millions de personnes concernées. La Drees constate que la redistribution a des effets marqués pour les publics les plus fragiles, tels que les familles monoparentales ou nombreuses, les jeunes de moins de 20 ans, les personnes handicapées, les chômeurs et les inactifs non-retraités. Les prestations sociales réduisent également les inégalités de vie entre les plus riches et les plus pauvres. Entre les 20% des individus les plus aisés et celui des 20% les plus modestes, le rapport de niveau de vie moyen passe de 8,1 avant redistribution à 4,4 après redistribution.


> La redistribution diminue d’un tiers le taux de pauvreté | Communiqué de presse - Drees, 19 juin 2025

 
 
 
 
 
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Famille

Logement

 
 
 
 
 
Management - Risques professionnels - Santé au travail
 
 
 
 
L’usage du smartphone personnel au travail : constats et encadrement
 

26/06/2025- Une étude menée par l’Observatoire Santé PRO BTP en partenariat avec l’Ifop met en lumière les préoccupations croissantes des dirigeants d’entreprise face à l’usage du smartphone personnel sur le lieu de travail. Cette enquête s’inscrit dans un contexte où les outils numériques personnels sont de plus en plus présents dans les environnements professionnels, suscitant des interrogations sur leurs effets concrets.


Les dirigeants interrogés évoquent des conséquences observées sur la productivité et la sécurité, en particulier dans le secteur du BTP. Sur les chantiers, l’usage fréquent du téléphone est perçu comme un facteur de distraction pouvant nuire à la vigilance et à l’efficacité.


Sur le plan juridique, l’interdiction de l’usage du téléphone personnel au travail ne peut pas être absolue. Elle doit être justifiée par la nature de la tâche et proportionnée à l’objectif poursuivi. Ces éléments posent les bases d’une réflexion sur les modalités d’un encadrement adapté aux réalités professionnelles.


> Étude Observatoire Santé PRO BTP / Ifop : le smartphone personnel, une préoccupation croissante pour les dirigeants | Communiqué de presse - PRO BTP Groupe, 18 juin 2025

> Les entreprises inquiètes de l’usage excessif du smartphone par leurs salariés - Le Parisien, 18 juin 2025, Virginie de Kerautem (réservé aux abonnés)

> Interdiction d'utilisation du téléphone au travail : est-ce légal ? - Juritravail, 3 juin 2025, Yoan El Hadjjam

 
 
 
 
 
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La Sécurité sociale
 
 
 
 
La Mutualité française entend jouer un rôle central dans les débats sur le système de protection sociale
 

25/06/2025- Du 18 au 20 juin, la Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF) organisait son 44e congrès, en plein débat sur le financement du modèle social français (voir les articles sur l’Ondam et le rapport charges et produits). Pour contenir les dépenses, la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin, a évoqué deux priorités : la lutte contre la fraude, notamment grâce à un meilleur partage de données entre l’Assurance maladie et les complémentaires santé, et une plus grande prise en charge de la prévention par ces dernières. Elle a également indiqué que la taxe sur les complémentaires, qui doit permettre au gouvernement de récupérer environ 1 Md€, était toujours envisagée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Le président de la FNMF, Éric Chenut, a quant à lui réitéré l’opposition des mutuelles à ce projet, jugé injuste et inefficace.


Lors du congrès, les membres ont adopté un manifeste contenant les propositions prioritaires de la FNMF. Face aux difficultés d’accès aux soins, ils préconisent de mieux organiser le premier recours en créant des équipes de soins traitantes, qui remplaceraient le dispositif de médecin traitant. En matière de lutte contre la fraude, ils suggèrent de renforcer le cadre législatif, afin de faciliter la mission des complémentaires santé et des organismes d’Assurance maladie. Ils demandent aussi de reconnaître la prévention comme une prestation à part entière et de faciliter l’accès aux données de santé pour une approche ciblée et personnalisée de celle-ci. Enfin, ils appellent à généraliser la couverture complémentaire en prévoyance et en dépendance.


Par ailleurs, Éric Chenut a annoncé l’organisation d’états généraux de la santé et de la protection sociale, qui auront lieu à partir de l’automne 2025. À l’approche des échéances électorales, la FNMF souhaite ainsi associer les acteurs du secteur et la population, dans le but de constituer un programme de réforme du système de santé et de protection sociale.


> La Mutualité Française lance les États Généraux de la Santé et de la Protection Sociale : une concertation pour offrir un avenir durable à notre système de solidarité | Communiqué de presse - Mutualité Française, 19 juin 2025

> Un manifeste pour refonder le système de santé et de protection sociale - Mutualité Française, 26 juin 2025

> Congrès de la Mutualité : la ministre de la Santé dit oui à la lutte contre la fraude... et oui à la taxe santé - L'Argus de l'assurance, 19 juin 2025, Maxime François (réservé aux abonnés)

 
 
 
 
 
Pour une Sécurité sociale de l’environnement : vers un grand service public de la transition écologique
 

26/06/2025- Dans une note rédigée pour le Think tank Terra Nova, Marine Braud, consultante, ex-conseillère écologie auprès de la Première ministre et du président de la République, propose la création d’un service public pour accompagner la transition écologique et protéger les Français. Pour Marine Braud, les défis du XXIe siècle appellent à un acte fondateur : la création d'un véritable service public de la transition écologique - une "Sécurité environnementale" ou "Sécu verte" - pour accompagner les citoyens, les entreprises et les territoires face aux bouleversements environnementaux et aux mutations à venir.


L’auteure de la note analyse l’ensemble des éléments du contexte de la transition environnementale et alerte sur des risques sanitaires sous-évalués, des conséquences fortes pour les classes moyennes et populaires, une fracture territoriale forte associée à une structure fiscale inéquitable, des risques pesant sur l’emploi et les filières économiques. Elle note que si certains risques sont connus et identifiés, d’autres sont moins documentés et nécessitent une prise de conscience collective.


L’auteure souligne la nécessité d'envoyer un signal politique fort avec la mise en place d’une sécurité environnementale. Pour cette dernière, la transition écologique ne nécessite pas simplement quelques ajustements ponctuels, mais une transformation de fond, qui s'étendra sur plusieurs décennies. Elle appelle à la mise en place d'un cadre stable, pérenne et protecteur à la hauteur des bouleversements à venir, avec la certitude du soutien de la Sécurité sociale en cas de besoin.


> Plaidoyer pour une "sécu verte" | Note - Think tank Terra Nova, 19 juin 2025, Marine Braud

 
 
 
 
 
Fil d'Actu
 

Comptes de la Sécurité sociale

 
 
 
 
Actualité des partenaires sociaux
 

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International
 
 
 
 
L’Europe réforme en profondeur son cadre pharmaceutique : entre équité d’accès, souveraineté industrielle et attractivité
 

24/06/2025- Dans le sillage des récentes initiatives législatives visant à renforcer la disponibilité des médicaments critiques, l’Union européenne poursuit la modernisation de son cadre réglementaire pharmaceutique. Début juin, le Conseil de l’Union européenne a arrêté sa position sur le "paquet pharmaceutique", destiné à refondre un cadre réglementaire vieux de deux décennies. Cette réforme intervient dans un contexte transformé par la crise sanitaire, mais aussi par les pressions internationales, notamment américaines. L’objectif central de cette refonte est d’assurer à l’ensemble des citoyens européens un accès équitable à des médicaments sûrs, efficaces et abordables, tout en renforçant la compétitivité de l’industrie pharmaceutique européenne.


Le texte adopté par le Conseil introduit plusieurs mesures comme une période de huit ans de protection réglementaire des données pour les médicaments innovants, à laquelle peuvent s’ajouter une à deux années de protection du marché sous certaines conditions. Cette disposition vise à encourager l’innovation tout en garantissant une mise à disposition rapide des traitements. Par ailleurs, les industries titulaires d’autorisation de mise sur le marché ont désormais l’obligation de garantir un approvisionnement suffisant afin de prévenir les pénuries, un enjeu majeur révélé par la récente crise sanitaire. Le Conseil propose également un mécanisme novateur de transfert d’exclusivité, encadré par des critères économiques stricts, ainsi qu’un élargissement de l’exemption dite "Bolar", facilitant ainsi l’arrivée sur le marché de médicaments génériques et biosimilaires. Enfin, la réforme intègre la volonté de réduire l’empreinte environnementale des médicaments, s’inscrivant dans une démarche globale de résilience et d’équité pour la santé publique en Europe.


C’est dans cette dynamique que le Leem (Les entreprises du médicament) a publié son baromètre 2025 sur l’attractivité de l’industrie pharmaceutique française. L’organisation alerte sur une fragilisation débutante du secteur : les délais d’accès aux innovations thérapeutiques en France restent nettement plus longs qu’en Allemagne (qui se distingue par un accès de droit commun direct après l’obtention de l’autorisation de mise sur le marché sans évaluation scientifique préalable du service médical rendu du produit par rapport aux autres thérapies disponibles sur le marché) - 523 jours contre 50 - et la production nationale a reculé de 9% en valeur entre 2019 et 2022. Le Leem alerte également sur une "désindustrialisation rampante" et appelle à repenser en profondeur l’environnement économique et réglementaire. Toutefois, malgré ces signaux d’alerte, le secteur conserve des atouts, avec sa capacité d’innovation - en témoigne sa troisième place mondiale pour les dépôts de brevet - et un excédent commercial de 4 Md€, le classant au dixième rang européen. De son côté, lors d'une audition par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin, a annoncé l'échec des négociations avec le Leem concernant le conventionnement prévu par la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2025.


> Paquet "Médicaments" : le Conseil arrête sa position sur de nouvelles règles pour un secteur pharmaceutique de l'UE plus juste et plus compétitif | Communiqué de presse - Conseil de l’Europe, 4 juin 2025

> Le marché du médicament en recomposition - Radio France, 23 juin 2025, Annabelle Grelier avec Anne-Laure Chouin et Caroline Bennetot (podcast, 6’)

> Replay et résultats du Baromètre 2025 - "L’attractivité de l’industrie pharmaceutique en France : où en est-on ?" - Leem, 17 juin 2025

> Kit de survie - Paquet pharmaceutique : comment vivre les trilogues en évitant les maux de tête - Contexte sur LinkedIn


Voir aussi


> "Face à la pression de l’administration Trump sur l’industrie pharmaceutique, il faut anticiper une flambée des prix des médicaments" | Tribune - Le Monde, 7 juin 2025, Maurice-Pierre Planel et Thomas Rapp (réservé aux abonnés)

> L’empreinte carbone des médicaments passée au crible - Le Monde, 17 juin 2025, Zeliha Chaffin (réservé aux abonnés)

> Flash marché - Iqvia, juin 2025

> Ce qui fait consensus, ce qui crispe : comment les capitales voient le règlement sur les médicaments critiques - Contexte, 23 juin 2025, Agnès Faure (réservé aux abonnés)

 
 
 
 
 
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  • Rapport spécial n°743 annexe 28 tome II - Sénat | Commission des Finances, 18 juin 2025, Vincent Delahaye (projet de loi relative aux résultats de la gestion et portant approbation des comptes de l'année 2024 : Santé)
  • Rapport n°1590 - Assemblée nationale | Commission des Affaires sociales, 18 juin 2025, Michel Lauzzana (proposition de loi n°119, adoptée par le Sénat, visant à mettre en place un registre national des cancers)
  • Rapport d'information n°787 - Sénat | Commission des Affaires sociales, 25 juin 2025, rapporteurs : Jean Sol, Daniel Chasseing, Céline Brulin (santé mentale et psychiatrie : pas de "grande cause" sans grands moyens)
  • Rapport n°1635 - Assemblée nationale, 24 juin 2025, Sébastien Saint-Pasteur (création d'une commission d'enquête sur les défaillances des politiques publiques de prise en charge de la santé mentale et du handicap et les coûts de ces défaillances pour la société)
  • Compte rendu de réunion n°95 | Séance du 18 juin 2025, 9h30 - Assemblée nationale | Commission des Affaires sociales, 20 juin 2025 (registre national des cancers ; relance d’une politique nataliste)
  • Décret n°2025-559 du 21 juin 2025 - JORF du 22 juin 2025 (modalités de mise en œuvre de l'expérimentation visant à mettre en place un parcours de prise en charge de la dépression post-partum)
  • Arrêté du 6 juin 2025 - JORF du 26 juin 2025 (expérimentation "Inspir'Action")

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Quel est le coût de la transition écologique pour les ménages ?
 

26/06/2025- L’Observatoire des conditions d’accès à la transition écologique pour les ménages de l’Institut de l'économie pour le climat (I4CE) a publié son rapport sur la capacité économique des ménages à investir dans la transition écologique, notamment pour le logement et la mobilité. Au travers de deux types de profil de ménages de classe moyenne, les auteures comparent les restes à charge des ménages qui ont souhaité investir dans la transition écologique.


Selon les scénarios présentés dans l’étude et selon les ménages, les améliorations sur le budget peuvent être significatives comme nulles. Par rapport à 2015, le reste à charge dans le cadre de la rénovation performante d’une maison a diminué de moitié pour un ménage de classe moyenne inférieure. Les économies réalisées permettent néanmoins de couvrir les frais investis. Sur le volet mobilité, pour ce même type de ménage, le leasing social facilite l’accès aux véhicules électriques, mais en cas d'achat, l’amélioration du reste à charge est moindre. Par ailleurs, pour un ménage de classe moyenne supérieure, les effets sont moins significatifs ou quasi nuls.


L'amélioration du reste à charge résulte principalement des aides qui peuvent être accordées aux ménages, malgré la hausse des coûts observée depuis 2015 dans le cadre des travaux de rénovation ou d’installation d’une pompe à chaleur. Les auteures du rapport formulent quelques recommandations, comme la priorisation de l’accès aux solutions de transition de celles et ceux qui en ont besoin - via des subventions, des dispositifs comme le leasing social, etc. D’autres leviers (réglementaires, fiscaux) pourraient être mobilisés pour inciter les ménages ou les entreprises en ayant les moyens à investir.


> Observatoire des conditions d’accès à la transition écologique pour les ménages, édition 2025 | Publication - Institut de l'économie pour le climat (I4CE), 20 juin 2025, Charlotte Vailles, Sirine Ousaci

 
 
 
 
 
Croissance fragile et épargne record : la France à contretemps de l’Europe en 2025
 

26/06/2025- Une note de conjoncture publiée par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) fait part d’un environnement national et international qui laisse les consommateurs indécis. L’économie mondiale a été bousculée dès le début de l’année par l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, provoquant un bond temporaire du commerce international (+1,7 %) dont l’Europe et la Chine ont brièvement bénéficié, mais la demande mondiale devrait se tasser au second semestre. Dans ce contexte, la zone euro montre un réveil modéré, porté par la baisse des taux de la banque centrale européenne (BCE) et une consommation stimulée par le recul de l’inflation. L’investissement industriel redémarre, notamment en Allemagne et en Italie. La croissance européenne atteindrait +1,3% en 2025 (+0,8% en 2024), malgré des disparités nationales.


La France, à rebours de cette dynamique européenne, ralentit : la croissance plafonnerait à +0,6% en 2025 (après +1,1%). La consommation reste bridée malgré une inflation modérée, et l’investissement peine à redémarrer. Cette atonie s’expliquerait par un taux d’épargne historiquement élevé à 18,8%, au plus haut depuis la fin des années 1970 en excluant les périodes de confinement. Un peu plus d'un tiers des Français baisse sa consommation pour boucler les fins de mois, un sur cinq épargne en vue d'acheter un logement et un sur dix pour transmettre à ses enfants ou aider ses proches. Le comportement économique des ménages âgés de plus de 65 ans explique environ deux tiers de cette hausse d’épargne entre 2023 et 2024. Par ailleurs, l’emploi salarié recule fortement, avec une perte possible de 210 000 postes entre le 4e trimestre 2024 et fin 2025, notamment chez les alternants. Le taux de chômage pourrait atteindre 7,7% à la fin de l’année. Parallèlement, les entreprises souffrent de coûts de financement élevés et d’un prélèvement fiscal exceptionnel issu de la loi de finances pour 2025.


Enfin, plusieurs incertitudes limitent la portée des prévisions sur la fin de l'année : volatilité des décisions américaines, tensions géopolitiques (notamment au Proche-Orient), évolution du prix du pétrole, et effet des futures annonces budgétaires françaises sur la confiance des ménages et des entreprises.


> L’épargne des ménages au sommet | Note de conjoncture - Insee, 18 juin 2025

> L’économie française engluée dans la stagnation, selon l’Insee - Le Monde, 26 juin 2025, Frédéric Brillet (réservé aux abonnés)

> Les Français ont épargné 18,8% de leurs revenus au 1er trimestre 2025, un record depuis 1979, selon l'Insee - Franceinfo, 19 juin 2025

 
 
 
 
 
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L'actualité des sites internet et des réseaux sociaux
 
 
 
 

> Un spot délirant dénonce la toxicité des réseaux sociaux (Australian Lamb) dans une publicité pour vendre de la viande.

> Clara Winling et Marion Gamet, élèves de la 64e promotion, ont défendu avec brio les couleurs de l'EN3S à l'occasion du premier concours d'éloquence inter-écoles du réseau des Écoles de service public (RESP).

> L'AEN3S présente sur une carte interactive l'affectation des élèves de la 63e promotion.

 
 
 
 
 
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  • Avis de vacance du poste de directeur général du Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante - JORF du 20 juin 2025
 
 
 
 
 
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  1.  Remboursements de soins à fin avril 2025 - Assurance maladie, 11 juin 2025
  2. Du 30 juin au 4 juillet 2025 : Masterclass sur la retraite et le bien vieillir - Chaire Protection sociale et territoires (Lyon)
  3. Thomas Fatôme, directeur général de l'Assurance maladie, annonce deux nouveaux podcasts à l'attention des professionnels de santé sur le bon usage du médicament. Voir le post LinkedIn
  4. Hyppolite d'Albis propose de réfléchir sur l'ampleur de l’économie informelle, estimée à 400 Md€. Voir le post LinkedIn
  5. Accès à la prévention et aux soins en santé mentale, réponses pour jeunes en situation de précarité - Fédération des acteurs de la solidarité sur YouTube, 11 juin 2025 (vidéo, 1h40)
 
 
 
 
 
 
 

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