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Lucien Kroll s’est opposé dès les années 1960 à l’urbanisation massive et à l’industrialisation du logement, imaginant un habitat conçu pour la civilité plutôt que pour le chemin de grue et qui offre les intimités et les libertés sans lesquelles on ne peut vivre ensemble.
Lucien Kroll a posé aussi, parmi les tous premiers, la question écologique dans sa globalité. Son « tout est paysage » préfigure les milieux habités de la géographie contemporaine ; concept qui ne hiérarchise plus entre ville, banlieues et campagne, mais embrasse l’enchevêtrement des activités humaines sur le territoire – complexité qu’il faut affronter pour rendre le monde plus habitable.
