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Moncton seeks input in bilingualism, development panels - New Brunswick - CBC News

Moncton is looking for citizens to sit on two new advisory committees to help the city shape future decisions on downtown development and bilingualism.
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L'essentiel Online - Les concours de l UE dans toutes les langues? - Europe

Un arrêt de la Cour européenne de justice affirme que les avis de concours européens ne peuvent se contenter d être publiés dans seulement l une des trois langues de travail de l UE.
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L’anglais progresse au Québec comme langue de travail : pieuvre.ca

Les Québecois travaillent toujours majoritairement en français, même s’ils sont légèrement moins nombreux à employer la langue de Molière révèle une nouvelle étude publiée mardi par l’Office de la langue française (OLF). Selon les résultats divulgués, le bilinguisme serait ainsi en légère hausse dans l’ensemble de la province, et plus particulièrement à Montréal, où un employé sur cinq fonctionne désormais dans un environnement anglophone.

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Do you speak européen?

LANGUES - Pour la journée européenne des langues, le document principal servant de base aux invités était exclusivement rédigé en anglais.
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EU: Politics, not translation delays, holding up association agreement with Ukraine

Ukrainian President Viktor Yanukovych (center), extends his hand to European Union President Herman Van Rompuy (left) as EU Commission Chief Jose Manuel Barroso looks on prior to their talks in Kyiv on Dec. 19, 2011 during the EU-Ukraine summit.

The chances of Ukraine signing an association agreement with the European Union are not as close as Ukrainian authorities are saying.

Aside from temporary technical obstacles, Brussels, the 27-nation bloc’s administrative capital, is putting out the message that Ukraine has to meet the democratic prerequisites if the nation wants to align itself with the EU.

Ukraine’s Ambassador to the EU Kostyantyn Yeliseyev said last month that the signing of the association agreement is not yet scheduled as Brussels is busy translating the 1,200-page document into 21 official EU languages.

While it is true that both Ukraine and the EU are currently in the final stages of translating the deal into national languages, that’s not the holdup. The EU is expected to complete the translation by the end of the year. The political situation under President Viktor Yanukovych, including the imprisonment of ex-Prime Minister Yulia Tymoshenko, is the sticking point.

The association agreement, part of which including a free trade zone, could move Ukraine closer to the EU, which is Kyiv's top foreign policy priority. The agreement was initialed earlier this year. In order to take full force, the deal has to be signed by the EU and Ukrainian leadership and then ratified in all EU countries and in Ukrainian parliament.

Yesileyev said the agreement's translation will be done in a few months and sought to assure that the signing of the agreement is not under threat. “Signing of the agreement will take place right after technical finishing, since it is in the interests of Ukraine and the EU,” Yeliseyev said in a televised interview on Channel 5.

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English still No. 1 in Charlottetown, but linguistic landscape changing: new census data says

Charlottetown remains overwhelmingly an English community, new census data shows, but an influx of Chinese-speaking residents over the last five years has changed the linguistic landscape.
English was identified as the mother tongue for 88.9 per cent of people in Charlottetown, Statistics Canada said Wednesday as it released new information on languages from the 2011 census. French, Canada's other official language, was cited by 2.3 per cent.
A total of 8.8 per cent of the population of Charlottetown reported a mother tongue other than one of Canada's official languages. That's an increase from 3.5 per cent in the 2006 census.
According to the 2011 census, the top five non-official languages spoken in Charlottetown: one of the Chinese languages (3.7 per cent); Arabic (0.7 per cent); Persian (Farsi) (0.6 per cent); Spanish (0.4 per cent); and Indo-Iranian languages, (0.3 per cent). Five years ago, the census reported the top five other languages spoken were Dutch, Arabic, Spanish, one of the Chinese languages and German.
Statistics Canada defines “mother tongue” as the first language learned at home in childhood and still understood at the time the census was taken in May 2011. The census also documented languages spoken at home and knowledge of Canada's official languages.
In Canada's major metropolitan cities, the linguistic breakdown was dramatically different. About half of the population of Toronto (46.1 per cent) and Vancouver (46.7 per cent) reported a mother tongue other than English or French, while cities like Montreal (34.4 per cent) and Calgary (27.9 per cent) also reported a significant proportion of residents with mother tongues other than either of Canada's two official languages.

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Le commissaire aux langues officielles doit cesser d’intervenir contre le français au Québec !

Le Mouvement Québec français déplore que Graham Fraser, commissaire aux langues officielles du Canada, sorte à nouveau de son mandat et critique les mesures destinées à faire progresser le français au Québec.
Sujets : Québec , Montréal , Canada
Les Québécois, lors de la dernière élection, ont choisi de stopper le déclin du français au Québec. Plusieurs d’entre eux ont compris d’ailleurs, et cela depuis longtemps, que la loi fédérale sur les langues officielles, adoptée sous prétexte de contrer la discrimination à l’endroit des francophones hors-Québec, a surtout servi à s’assurer du maintien des privilèges de la communauté anglophone de Montréal, vestige du règne colonial de la Grande-Bretagne.
M. Fraser, un fonctionnaire fédéral, s’attaque au projet d’application de la loi 101 aux cégeps, qui constitue une des mesures les plus importantes pour contrer déclin du français à Montréal. En comparaison, advenant que cette mesure soit réalisée, les services scolaires et universitaires francophones dans le reste du Canada continueraient à être beaucoup moins disponibles, non seulement pour les allophones, mais pour la faible proportion de francophones hors-Québec qui n’ont pas encore été assimilés.
Le réseau collégial anglophone reçoit deux fois plus de financement que la part du poids démographique des anglophones au Québec le justifie. En ce qui a trait au réseau universitaire anglophone, cette proportion est triplée, sinon quadruplée. Quoi qu’en dise M. Fraser, l’anglais se porte très bien partout au Québec alors que le français recule.
Tous les rapports du commissaire aux langues officielles démontrent que la résistance à l’utilisation du français est persistante et quotidienne dans toutes les sphères de l’état fédéral. Si le Canada avait à cœur la survie du français, il y a longtemps qu’il aurait respecté la volonté des Québécois de faire du français la langue commune sur le seul territoire qui ait pu, souvent dans des conditions difficiles, résister au rouleau compresseur de l’anglicisation.
La réalité que Graham Fraser nous cache c’est que la loi canadienne sur les langues officielles est une fausse politique de défense des minorités, qui sert dans les faits à perpétuer en douce l’oppression linguistique des francophones en général et des Québécois en particulier.
Mario Beaulieu, président du Mouvement Québec français
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Langues officielles : les consultations ont attiré 2600 personnes | Alberta | Radio-Canada.ca

Environ 2 200 Internautes ont participé au questionnaire en ligne sur l'importance des deux langues officielles au pays, selon des données rendues publiques par le ministère du Patrimoine canadien.

Le formulaire était disponible en ligne du 22 mai au 12 octobre 2012.

Le sujet a également attiré 400 autres personnes qui se sont déplacées lors d'une vingtaine de tables rondes organisées par le gouvernement fédéral au cours de la même période.

Patrimoine canadien affirme être satisfait du nombre de réponses obtenues et que davantage de Canadiens se sont exprimés cette année par rapport à 2007-2008.

Le ministère entend désormais analyser les réponses pour, dit-il, « que tous les Canadiens puissent profiter des avantages procurés par nos deux langues officielles et puissent participer pleinement à leur vie de leur communauté. »

Réaction du Parti libéral

Une participation qui est loin d'être suffisante, souligne Bob Rae, le chef intérimaire du Parti libéral du Canada.

« Il y en a beaucoup [dans le caucus conservateur] qui ne sont pas tout à fait d'accord des programmes en faveur des minorités linguistiques. Je crois que le Parti conservateur préfère cacher ce qu'il est en train de faire ».

La consultation sur les langues officielles a été entamée le 22 mai dernier pour sonder la population sur le renouvellement de la Feuille de route pour la dualité linguistique. L'initiative gouvernemental

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Quebec's language law to be extended to daycare

QUEBEC — Immigrants to Quebec who want to send their children to daycare will soon have to find a French-language centre, says the province's family minister.

The measure will be part of legislation to be tabled this fall that is aimed at toughening Bill 101, Nicole Leger told The Canadian Press.

"Bill 101 is going to be changed," Leger said.

"I will have plenty of support as family minister to make sure it also extends to daycares."

Quebec has various types of child-care centres and it is not immediately clear whether the new legislation will apply to all of them.

However, later in the day, Karine Doyon, a press aide to Leger, said the minister's priority is to find a spot for every child and she refused to discuss the Bill 101 comment.

And both the opposition Liberals and Coalition Avenir Québec refused to comment on the matter.

There are about 1,000 Centres de la petite enfance in the province, and another 600 private subsidized daycares in addition to many private unsubsidized centres. Currently, Quebec's language law doesn't apply to most of the daycare network.

An official of the Quebec English School Boards Association said on Wednesday that children in daycare at English-language school boards qualify to go to English school under the regulations of Bill 101, so this change wouldn't have much of an impact for anglophone boards.

"We will leave it to Quebecers to decide if four-year-olds should be subject to the law," said the official, who didn't want to be identified.

Premier Pauline Marois has made it clear she intends to strengthen the French Language Charter, which actually falls under the purview of another cabinet minister, Diane De Courcy.

Another possible measure would force companies with between 11 and 50 employees to make French the official language of the workplace. Currently, that provision applies only to those with 50 or more workers.

The PQ has said it will take special aim at Montreal and the Outaouais region in western Quebec where the party believes French is under particular threat.

Bill 101 was passed by the PQ government in 1977 and makes it compulsory for the children of most immigrants to attend French-language schools.

The PQ has also made noise about extending Bill 101 to post-secondary junior colleges.

The law also imposes restrictions on the use of languages other than French on commercial signs.

Leger said in the same interview she wants to create 32,000 new daycare spaces, at $7 a day, to reach a total of 250,000 by 2016.

Immediately after the PQ was elected in September, Marois said the PQ and the opposition parties were in agreement about the need to add daycare places.

WITH FILES FROM THE GAZETTE.

Original source article: Quebec's language law to be extended to daycare

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Saskatoon StarPhoenix, Canada

Thursday, October 18, 2012
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Saskatoon StarPhoenix, Canada

Thursday, October 18, 2012
Flurry of denials, from Ottawa to Montreal, prompted by Quebec controversies

Saskatoon StarPhoenix, Canada

Wednesday, October 17, 2012

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Travis Bouwman's curator insight, October 4, 2013 9:26 AM

It's a very good idea that they are changing this. It expands the child's language knowledge. It also helps with growing to be more socail so you can still make friends even though you speak different languages.

Opinion - Erna Mahyuni - Why RM1m isn’t enough for good translations @ Wed Oct 17 2012

OCT 17 — Our deputy prime minister has announced a RM1 million scheme to encourage more translators to go full-time instead of part-time.

Here’s the reality: There aren’t enough good translators to go around in the first place. Ask anyone in publishing and they will tell you that finding someone who writes well in Bahasa Malaysia while also having a high comprehension level of English is difficult.

I’m not saying there are no good BM writers — there are plenty — but to be a good translator, you must master not one but two languages. And that is something the ongoing political rhetoric defies.

The problem with Malaysia is the absence of a “win-win” mentality. It is perceived that for someone to benefit, someone else must get the short end of the stick. For one race to prosper, the others must be brought down.

So it is with BM; for years, it has become part of our culture to “memperkasakan” Bahasa Malaysia by discouraging the use and mastery of the English language.

Comprehension is a skill that isn’t being taught enough in our schools. You can see that reflected in the comments on many websites in Malaysia. I see many readers making comments that demonstrate that they do not understand what is really being said. They often are unable to read between the lines and miss nuances in language.

I’ve seen many shoddy BM translations that demonstrate poor comprehension levels. The simple truth is that if you cannot understand English, you cannot possibly get the correct meanings across in Bahasa.

Instead of throwing RM1 million — which is chicken feed, really — at the problem, it would be better to start in school. The perception that BM must be “diperkasakan” to the detriment of other languages has to be remedied.

It is ridiculous that instead of teaching our children to better understand important reference books written in other languages, we are spending RM1 million to have more books in Bahasa Malaysia. That doesn’t fix the problem, especially when the quality of those translations are likely hit-and-miss.

We should probably also disallow politicians from getting anywhere near our education system. What benefit has political involvement brought to our children’s schooling? We get ridiculous and costly measures like the Bahasa Baku campaign, so-called “smart” schools (remember those white elephants?) and general meddling from people who do not understand what is best in the long run.

Even in our courts we find so-called interpreters using Google Translate and that is frankly not acceptable. Google Translate is not a tool for professional usage. You need real translators and interpreters, who have a solid grasp of two languages so as to communicate the correct meanings in both.

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School board at odds over proposed policy language | Hudson Star-Observer | Hudson, Wisconsin

The conduct of school board members and the policies that govern them were at the center of a contentious five-hour school board meeting Tuesday night. Board member Gehrke says changes would limit free speech and input from the public.
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Gabon set to snub French and promote English as nation's second language in bid to 'improve opportunities' for its people

The French-speaking African country of Gabon is moving on from the language of its former colonisers and introducing English across the nation.
Gabon's President Ali Bongo Odimba spent last week in Rwanda, where a similar move has proved a success.
Rwanda is now part of both the Francophonie (French-speaking) community and the Commonwealth.
President Bongo Odimba has made his move just ahead of the 14th summit of the Francophonie, which will see 56 countries' representatives descend on the Democratic Republic of Congo, Gabon's next-door neighbour.

Read more: http://www.dailymail.co.uk/news/article-2214994/Gabon-set-ditch-French-English-nations-second-language-bid-improve-opportunities-people.html#ixzz29CIsufaD
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Le Gabon, futur pays anglophone ?

Lu sur RFI

A dix jours de l’ouverture du sommet de la Francophonie, à Kinshasa, le président gabonais Ali Bongo a jeté le trouble en exprimant le souhait que son pays se mette à l’anglais. S’inspirant du Rwanda qui a misé sur le bilinguisme français-anglais, Ali Bongo va d’ailleurs se rendre à Kigali les 5 et 6 octobre prochains pour « regarder de plus près » cette expérience.

Partenaire privilégié de la France en Afrique, le Gabon se laisserait donc séduire par les vertus de la langue de Shakespeare. Pragmatique avant tout, Ali Bongo pèse les avantages qu’offre le bilinguisme notamment en observant le Rwanda où il se rendra dans les prochains jours. Pays membre de la Francophonie depuis 1967, comme le Gabon, le pays du président Paul Kagame, excellent anglophone au demeurant, fait également partie de la communauté du Commonwealth depuis 2009.

Si le Rwanda de Paul Kagame a souhaité avant tout établir une distance avec la France qu’il accuse d’avoir soutenu l’ancien régime génocidaire, en rejoignant le Commonwealth, Ali Bongo, lui, se défend de telles arrière-pensées. Selon les déclarations du porte-parole de la présidence, Alain-Claude Bilie-By-Nze, il s’agit de voir si le Gabon peut introduire l’anglais, à l’instar des Rwandais, « comme langue de travail dans un premier temps, puis plus tard, voir comment l’anglais peut devenir une seconde langue ».

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Angola Press - Afrique - Le Québec s'inquiète de la volonté du Gabon de favoriser l'anglais (ministre)


Montreal
Le Québec s'inquiète de la volonté du Gabon de favoriser l'anglais (ministre)

MONTREAL - La volonté du Gabon de favoriser l'anglais suscite "l'inquiétude" du Québec, qui compte bien appeler à la vigilance lors du
sommet de la Francophonie, qui se tient à Kinshasa du 12 au 14 octobre, a indiqué mercredi le ministre québécois des Relations internationales.

Le président du Gabon Ali Bongo, un des plus proches alliés de la France en Afrique, a semé le trouble lundi en se prononçant pour l'introduction de l'anglais dans son pays et en vantant le modèle du bilinguisme au Rwanda.

"C'est un sujet d'inquiétude", a déclaré à l'AFP le ministre Jean-François Lisée de cette province francophone du Canada.

"Sans vouloir m'ingérer dans les affaires intérieures gabonaises, nous, nous avons beaucoup résisté à l'idée d'un bilinguisme officiel. Car quand il est officiel, il ne donne pas aux populations, à la culture et aux entreprises, le signal que la langue privilégiée est la langue française", a-t-il noté.

Le président Bongo doit se rendre à Kigali jeudi et vendredi pour étudier l'expérience rwandaise.

Après le génocide de 1994 et l'arrivée au pouvoir d'une diaspora tutsi ayant vécu pendant des années en Ouganda, pays voisin anglophone, Kigali a favorisé l'anglais dans les écoles et l'administration. La langue de Shakespeare est aujourd'hui l'une des trois langues officielles, aux côtés du kinyarwanda et du français.

"Le multilinguisme des individus, des entreprises, la capacité --nous le savons très bien, les Québécois-- à se projeter dans d'autres pays qui ont d'autres langues, c'est un atout", a reconnu M. Lisée.

Toutefois, la Première ministre québécoise, Pauline Marois, profitera du sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour "introduire la question linguistique et évidemment le message sera la nécessité d'être vigilant", a souligné le ministre, qui doit accompagner Mme Marois à Kinshasa.

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Tax Department Expands Free Language Translation Services

The New York State Department of Taxation and Finance announced today it has expanded its free interpretation and translation services to the public.

This enhanced multilingual support is the result of Governor Andrew M. Cuomo's Executive Order of last year directing the Department, and all State agencies, to help people with limited English proficiency better interact with State government.

Translated documents will be offered in New York's most commonly spoken non-English languages - Spanish, Chinese, Russian, Italian, Korean, and Haitian Creole. The Department also has bilingual staff able to provide interpretation services in 37 languages, including Vietnamese, Swahili, Polish, Farsi, and Hebrew.

The Tax Department has been providing a limited number of Web pages and documents in Spanish, as well as making interpretation services in multiple languages available for taxpayers. Beginning today, the array of vital documents is significantly expanded, with each of them available in the six languages noted above.

"An individual's language should not be a barrier to receiving information and assistance from our Department," said Commissioner of Taxation and Finance Thomas H. Mattox. "Our goal is to help taxpayers with limited English skills better understand our publications and services, such as money-saving credits, for which they may be eligible. We applaud Governor Cuomo for his leadership on this critical initiative."

The Department is now including a brief multi-language insert in many of its mailings to individuals, businesses and tax return preparers. Recipients of the notice are guided to assistance in each of six non-English languages.

Margaret Sherman, Deputy Commissioner for Processing and Taxpayer Services, said that over time the Department expects to expand the number of translated documents available at its Web site as part of an ongoing effort to broaden access to information for all taxpayers. "Taxpayers who receive notices from us can now reach our call center staff and ask for the document to be interpreted into any language," she added.

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Autour de la langue BCMS (Thomas/Osipov) | Bosnie-Herzégovine sur Internet - BH Info

Autour de la langue BCMS (Thomas/Osipov)

lundi 1er octobre 2012 par BH Info - 0

La nouvelle grammaire du bosniaque, croate, monténégrin et serbe, édité par l’Institut d’études slaves, des co-auteurs Paul-Louis Thomas, professeur de BCMS à l’université Paris-Sorbonne et Vladimir Osipov, maître de conférences à l’INALCO en études BCS, ouvre de nouveau la question de l’appellation de la langue parlée en Bosnie-Herzégovine.

Bosnien, croate, monténégrin, serbe sont quatre appellations officielles d’une seule et même langue en tant que système linguistique, dont tous les locuteurs se comprennent (presque) parfaitement.

Le terme de « serbo-croate » n’a du reste jamais recouvert un standard unique et unifié, et des différences régionales aisément identifiables, entre les variantes de Bosnie-Herzégovine, Croatie, Serbie et du Monténégro, ont toujours existé, avant la formation de la Yougoslavie comme du temps de celle-ci. Il est donc faux d’affirmer qu’il y avait une langue unique, qui aurait éclaté en quatre langues du fait de la désintégration de la Yougoslavie. De même l’idée répandue selon laquelle serbe et croate s’opposent par l’alphabet est erronée (le serbe, comme le bosnien et le monténégrin, utilise aussi bien l’alphabet latin que l’alphabet cyrillique). Les quatre standards actuels n’offrent pas plus de différences entre eux (et même plutôt moins !) que les variantes britannique, américaine, australienne, canadienne de l’anglais, que l’espagnol d’Europe et ses variantes d’Amérique du sud, ou encore que le français de France, de Belgique, de Suisse romande et du Canada.

Aussi, malgré des noms différents – que l’on regroupera sous le sigle BCMS, reprenant les quatre initiales et suivant l’ordre alphabétique –, est-il pleinement justifié de présenter la grammaire (phonologie, morphologie, syntaxe) de ces quatre langues standard relevant d’un seul et même système linguistique, à travers un texte commun et unique – le présent ouvrage.

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Hubert T. Lacroix nommé pour un deuxième mandat à la tête de Radio-Canada | Grands Titres | Radio-Canada.ca

Le président-directeur général de CBC/Radio-Canada, Hubert T. Lacroix, est reconduit dans ses fonctions pour un deuxième mandat de cinq ans.

Le ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles a confirmé sa nomination vendredi.

Le président du conseil d'administration de la société d'État, Rémi Racine, a indiqué par communiqué que le C.A. avait « appuyé de façon unanime » sa nomination.

Nommé en 2007, M. Lacroix, un avocat, aura notamment, au cours de ce deuxième mandat, la responsabilité de préparer le dossier de la société d'État pour les audiences du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) sur le renouvellement de ses licences, qui doivent débuter le 19 novembre.

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Le Québec s'inquiète de la volonté du Gabon de favoriser l'anglais

MONTREAL - La volonté du Gabon de favoriser l'anglais suscite l'inquiétude du Québec, qui compte bien appeler à la vigilance lors du sommet de la Francophonie, qui se tient à Kinshasa du 12 au 14 octobre, a indiqué mercredi le ministre québécois des Relations internationales.

Le président du Gabon Ali Bongo, un des plus proches alliés de la France en Afrique, a semé le trouble lundi en se prononçant pour l'introduction de l'anglais dans son pays et en vantant le modèle du bilinguisme au Rwanda.

C'est un sujet d'inquiétude, a déclaré à l'AFP le ministre Jean-François Lisée de cette province francophone du Canada.

Sans vouloir m'ingérer dans les affaires intérieures gabonaises, nous, nous avons beaucoup résisté à l'idée d'un bilinguisme officiel. Car quand il est officiel, il ne donne pas aux populations, à la culture et aux entreprises, le signal que la langue privilégiée est la langue française, a-t-il noté.

Le président Bongo doit se rendre à Kigali jeudi et vendredi pour étudier l'expérience rwandaise.

Après le génocide de 1994 et l'arrivée au pouvoir d'une diaspora tutsi ayant vécu pendant des années en Ouganda, pays voisin anglophone, Kigali a favorisé l'anglais dans les écoles et l'administration. La langue de Shakespeare est aujourd'hui l'une des trois langues officielles, aux côtés du kinyarwanda et du français.

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'Historic day' over language bill

Language bill puts Welsh and English on 'equal footing'

The bill would make English and Welsh the official languages of the assembly, said the presiding officer
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Languages bill passed by assembly Watch
Welsh language bill motion Watch
Law could make assembly bilingual
The Welsh assembly has passed a bill designed to ensure equal treatment for Welsh and English in the institution.

The Official Languages (Wales) Bill makes Welsh and English the official languages of the assembly.

But language campaigners were disappointed AMs did not support amendments on translating the record of proceedings.

Presiding Officer Rosemary Butler said it was a "historic day in the history of devolution and of Wales".

She said the bill, which requires Royal Assent, placed a statutory duty to put both languages on an "equal footing".

"Our commitment to the Welsh language can no longer be questioned," she said.

It guarantees the right of anyone who takes part in assembly proceedings to do so in either language and outlines how the assembly will provide bilingual services to the public.

Cymdeithas yr Iaith Gymraeg (the Welsh Language Society) welcomed the passing of the bill, but said it was disappointed AMs did not support amendments that would have "ensured bilingualism in the assembly".

Tory AM Suzy Davies called for the translation of all assembly proceedings, including committee meetings.

But AMs were told the move would cost between £400,000 and £600,000.

Currently the full record of proceedings is only published in both languages for plenary meetings in the Senedd chamber.

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Gabon : l'anglais en passe de devenir la 2e langue officielle du pays - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

Gabon : l’anglais en passe de devenir la 2e langue officielle du pays
JEUDI 4 OCTOBRE 2012 / PAR PIERRE ERIC MBOG BATASSI

Les autorités de Libreville veulent adopter l’anglais comme 2e langue officielle du pays, après le français. L’adoption du bilinguisme permettra au Gabon de pénétrer dans la sphère anglo-saxonne et de bénéficier de nouveaux réseaux de partenariats pour appuyer le développement économique du pays.

(De notre correspondant)

Le Gabon ne sera plus une chasse gardée de la France. Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba affirme cette volonté depuis qu’il a pris le pouvoir en 2009. Il parle de plus en plus de la diversification des partenaires économiques et de l’ouverture du Gabon aux pays émergents. La Chine, l’Inde et le Japon, parmi d’autres, entrent en force dans le pays et y investissent, au détriment de l’ancienne métropole, la France. Maintenant, le Président gabonais, dans cet esprit d’ouverture manifeste déjà la volonté d’instaurer l’anglais comme seconde langue officielle du pays. Ce qui, à long terme, permettra au pays d’intégrer la grande famille du Commonwealth, comme le Rwanda ou le Cameroun.

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Francophonie: le Gabon, terre francophone, veut se mettre à l'anglais

Francophonie: le Gabon, terre francophone, veut se mettre à l'anglais
Créé le 01-10-2012 à 19h16 - Mis à jour à 23h11
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Nouvel Observateur

A une dizaine de jours du sommet de la Francophonie, le président du Gabon Ali Bongo, un des plus proches alliés de la France en Afrique, a semé le trouble lundi en se prononçant pour l'introduction de l'anglais dans son pays et en vantant le modèle du bilinguisme au Rwanda. (c) Afp
LIBREVILLE (AFP) - A une dizaine de jours du sommet de la Francophonie, le président du Gabon Ali Bongo, un des plus proches alliés de la France en Afrique, a semé le trouble lundi en se prononçant pour l'introduction de l'anglais dans son pays et en vantant le modèle du bilinguisme au Rwanda.

"Le Gabon souhaite regarder de près l'expérience rwandaise dans l'introduction du bilinguisme", a affirmé le porte-parole de la présidence Alain-Claude Bilie-By-Nze lors d'une conférence de presse au retour du président Bongo de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.

Le Gabon est l'un des relais privilégiés de l'influence de Paris en Afrique, et les liens politiques, économiques et culturels entre les deux pays sont très étroits.

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Le Canada, une bombe à retardement linguistique?

Le Canada, une bombe à retardement linguistique?

L’auteur de poésie, de romans et d’essais, Antonio D’Alfonso, habite le quartier depuis 1980. Il a entrecoupé sa vie prairivoise d’un exode de 20 ans à Toronto. Il est aujourd’hui écrivain en résidence dans les deux bibliothèques de...

Publié le 20 Septembre 2012
Samuel Leduc-Frenette
L'Informateur de Rivière-des-Prairies

Un auteur prairivois en résidence à la bibliothèque prône la diversité des langues

L’écrivain prairivois Antonio D’Alfonso a offert à l’Informateur un exposé de sa vision de l’identité, un thème fondamental dans ses écrits. Cette digression a bien sûr été entrecoupée de souvenirs d’écrivains et d’informations sur les ateliers en scénarisation qu’il donnera cet automne aux bibliothèques de Rivière-des-Prairies et de Pointe-aux-Trembles.
Sujets : RDP. , Université de Toronto , Pointe-aux-Trembles , Canada , Quartier Hochelaga-Maisonneuve , Angleterre
« Je m’intéresse beaucoup à l’ethnicité. C’est quelque la chose qui me motive depuis 1970 », affirme, en substance, celui qui est né au début des années 1950 dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve.
L’un des livres très connus qu’il a écrits En italiques. Réflexion sur l’ethnicité, a eu un grand retentissement, le poussant même à l’« exil ». Dans cet essai, il élabore sa théorie sur la langue et la culture, qui sont deux éléments qu'il considère comme distincts.
L’écrivain a longtemps eu sa propre maison d’édition. Ce milieu, il le critique allègrement dans ce livre, car les gouvernements, au Canada, ne subventionnent que les œuvres en langues anglaise et française. Or, il estime que le Canada ne devrait pas se contenter de ses deux langues nationales. Il devrait plutôt s’ouvrir au plurilinguisme.

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Manifestation Diwan samedi à Louaneg : le breton est notre patrimoine

LANDUDAL—Il est désolant de devoir manifester dans une petite commune pour que tous les citoyens - petits et grands - soient traités par la municipalité avec la même équité. N'évoquons pas l'égalité car ce serait pousser un peu plus cette dernière à mettre ses pas dans ceux d'une république qui ne la pratique pas : à preuve, bonne dernière en Europe, elle n'a toujours pas signé la Charte européenne de langues minorisées… C'est une réalité proche qui fait que l'administration d'une commune permet bien souvent de mieux résoudre les problèmes grâce à la proximité. Il s'agit ici d'enfants de Louaneg qui depuis six ans sont enseignés en breton parce que c'est la volonté de leurs parents. N'évoquons pas les mesquineries subies par ces enfants et leurs maîtres car on croyait cette époque révolue… Or, elle l'est réellement. Alors un tel ostracisme envers des enfants, c'est vraiment se comporter en rétrograde. C'est incompréhensible. Chaque langue est une richesse humaine : il n'y a pas de “petites” langues ni de “grandes”. Il y a tout simplement, des langues, qui expriment la culture et la richesse de l'esprit humain. Une richesse universelle glanée au fil des siècles et qui dit les choses avec le propre de ses mots quotidiens. Qui n'a entendu cette expression lorsqu'une traduction est faite d'une langue à une autre :“ C'est ça… mais ce n'est pas aussi fort que dans la langue d'origine !” Magie des mots et puissance de l'originalité pour les dire : cela constitue le patrimoine, base de toute culture.

Source : http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=27281&title=Manifestation%20Diwan%20samedi%20%C3%A0%20Louaneg%20:%20%20le%20breton%20est%20notre%20patrimoine
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Actualités Israel - L’Iran fausse le discours de Morsi. | Infolive.tv


Image historique à Téhéran, c’est la première fois depuis 30 ans que le président égyptien se rend en Iran. Le président égyptien Morsi s’est rendu et a été reçu avec respect, à une conférence des pays arabes neutres à Téhéran en Iran. Dans son discours, Morsi utilise l’opportunité de parler sur la situation en Syrie. Mais le traducteur iranien, a choisi de fausser les traductions. Il semblerait que le régime iranien savait qu’il allait attaquer Assad, c’est pourquoi le traducteur a reçu l’ordre d’écrire Bahreïn à la place de la Syrie et de changer les mots. Voici la véritable traduction. S’ils ont choisi Bahreïn, c’est parce qu’ils ne voulaient pas parler de l’alliance entre Assad et la Syrie. Et le but était aussi d’allumer le feu avec Bahreïn, le pays le plus proche de l’Arabie saoudite, ennemi sunnite de l’Iran. Voici comment la traduction a été faussée. Les gens disent que cette contrefaçon montre la crainte de l’Iran de perdre l’alliance avec la Syrie, et nous montre aussi l’intérêt iranien de réveiller la stabilité des Etats du Golf sunnite.Moyenne

 

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Loi 101 au cégep: la fin d'une anomalie

Depuis le début de cette campagne électorale, Jean Charest n'a eu de cesse de dire que l'application de la Loi 101 au cégep, prônée par le Parti québécois, brimerait la liberté individuelle de jeunes adultes. Cette position m'apparaît tout à fait incohérente: en quoi brimerait-on la liberté des Québécois parce que l'État ne leur paie pas des études dans une langue qui ne constitue pas la langue officielle?
Il faut revenir à la base: la langue officielle du Québec est le français. C'est l'article 1 de la Loi 101. Les services que nous offrons en anglais le sont pour notre minorité de langue anglaise historique, c'est-à-dire les anglophones qui sont nés ici. Les immigrants, selon tout l'aménagement linguistique hérité de la Charte de la langue française, doivent s'intégrer dans la langue commune des Québécois.

Or, la minorité anglophone historique forme 5,6% de la population du Québec, mais elle reçoit près de 14% du budget pour ses cégeps et près de 30% pour ses universités, comme l'explique mon plus récent livre, Apartheid universitaire (éditions Louise Courteau, 2012). C'est donc dire que le fait de limiter l'accès aux cégeps anglais ne constitue pas une brimade à la liberté individuelle, mais plutôt une tentative de mettre fin au déséquilibre qui avantage indûment les institutions scolaires de langue anglaise, beaucoup mieux financées, proportionnellement, que la population qu'elles devraient desservir.

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